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Pétition en ligne contre le Hollande-bashing : seulement 7000 signatures !
Un vrai bide pour la pétition contre le Hollande bashing avec seulement 7000 signatures. Pas étonnant, puisque selon le dernière baromètre IFOP-JDD, 15% de personnes sont satisfaites de la politique de François Hollande, dont 1% sont très satisfaites. Les bobos du showbiz et quelques autres avaient signé une pétition pour dénoncer le Hollande bashing, considérant que le président était attaqué de manière injuste. Et de citer en vrac une sorte d’inventaire à la Prévert qui rend bien compte de l’indigence du bilan de l’actuel président de la république. Notamment sur la question essentielle de l’emploi puisque ce bilan dans ce domaine sera comparable à celui de Sarkozy avec environ 600 000 chômeurs en plus en 5 ans. Un chômage qui nourrit la croissance indécente de la pauvreté. Ce type de pétition par des personnages au demeurant sympathiques mais hors sol alimente le populisme qu’ils entendent dénoncer tellement le bilan qu’ils font est déphasé par rapport à la réalité. Et cette réalité c’est 7 ou 8 millions de chômeurs et une augmentation des inégalités et de la pauvreté. ; Une défense bien désuète et certainement contreproductive de l’action de François Hollande et de la gauche. Pétition :
« Dès le départ, François Hollande a fait face à un incroyable procès en illégitimité. Ce dénigrement permanent met à mal toutes les institutions de la République et la fonction présidentielle. Il perdure encore aujourd’hui malgré la stature d’homme d’État que François Hollande a parfaitement incarnée, tant dans les crises internationales que lors des épouvantables tragédies que notre pays a traversées. C’est comme si, en quatre ans, on n’avait jamais entendu parler ni retenu tout ce qui a été accompli, systématiquement effacé par ce Hollande-bashing : les créations de postes dans l’Éducation nationale, l’alignement du traitement des instituteurs sur celui des professeurs, l’augmentation du nombre de policiers et de magistrats, les emplois d’avenir, la garantie jeunes, le soutien à l’apprentissage, le compte personnel de formation, le compte pénibilité, la complémentaire santé pour tous, la généralisation du tiers payant, la prime d’activité, la retraite à 60 ans pour les carrières longues, la refondation de l’école, les droits rechargeables à l’assurance-chômage, le mariage pour tous, la sanctuarisation du budget de la culture, le renforcement de l’égalité professionnelle hommes-femmes, l’extension de la parité dans les conseils départementaux, le remboursement complet de l’IVG et de la contraception, une meilleure protection des femmes contre le harcèlement sexuel, la mise en œuvre concrète de la transition énergétique, le non-cumul des mandats, etc., etc. Ajoutons un déficit public passé de 5,1% en 2011 à 3,5% en 2015, plus de compétitivité, et plus de marges pour les entreprises pour favoriser les embauches, plus de pouvoir d’achat pour les ménages, moins d’impôts et enfin la diminution amorcée du chômage. Tout cela est ignoré, tout cela est déformé, gommé, remplacé par un procès quotidien, instruit à charge par des injures et des mensonges ignobles. Nous, artistes, sportifs et créateurs, penseurs, chercheurs, entrepreneurs et citoyens indépendants, dénonçons cet acharnement indigne qui entraîne le débat politique dans une dérive dangereuse pour la démocratie.
François Hollande a droit au respect comme tout citoyen, et comme président de notre République. »
PREMIERS SIGNATAIRES : Agnès B., Catherine Deneuve, Benjamin Biolay, Juliette Binoche, Denis Podalydès, Irène Jacob, Sylvie Testud, Laure Adler, Patrick Chesnais, Gérard Darmon, François Marthouret, Dominique Besnehard, Jean-Michel Ribes, Mazarine Pingeot, Claudine Nougaret et Raymond Depardon, Andrée Zana Murat et Bernard Murat, Michel Rotman, Patrick Pelloux, Laurent Davenas, Gilles Achache, Gabriel Gautier, Marie d’Ouince, Bruno Masure, Dany Dan – Melopheelo – Zoxea, Layla Metssitane, Touria Benzari, Emilie Chesnais Laurent Hébert, Bertrand Van Effenterre, Anna Medvecsky, Gaëlle Bayssière, Fethi Benslama, Pierre Douglas, Rachid Benzine, David Kodsi, Florence Muracciole, Stephane Distinguin, Jean Minondo, Yohann Diniz, Jean-Philippe Derosier, Sakina M’sa, Éric Dussart, Évelyne Schapira, Philippe Lemoine, Nicole Baldet, Anne Baveray, Rachel Khan, Michel Cantal-Dupart, Anne-Carole Denès, Yves Denès, Gerard Cicurel, Gisela Blanc, Mathieu Sapin, Françoise Huguier, Édouard Brézin, Julie Saavedra, Alex Menu, Pierre-Emmanuel Guigo, Jean-Philippe Derosier, Leïla Grison, Alexandre Leroy, C215, Dominique Miller, Christian Zerbib, Christiane Hessel…
Ligne TGV Poitiers-Limoges: Hollande relance le projet, pour 2060 ?
Alors que le gouvernement a décidé de geler tous les nouveaux projets de lignes à grande vitesse au moins pour les 20 ans à venir, le président de la république découvre l’intérêt d’une desserte entre Poitiers et Limoges. Quand on connaît les flux potentiels entre ces deux villes, il y a matière à interrogations. Au moins 10 ou 20 lignes mériteraient être prioritaires par rapport à la desserte Poitiers Limoges relativement peu fréquentée. Difficile de comprendre la cohérence de la politique concernant l’avenir du ferroviaire et plus généralement la cohérence de la politique des transports. En effet, en quelques jours on vient d’annoncer une commande de TGV pour sauver Alstom Belfort (TGV qui circuleront sur des voies à vitesse limitée), que de nouvelles lignes à grande vitesse ne seront pas construites avant une trentaine d’années, que SNCF réseau ne devra plus financer d’éventuelles lignes nouvelles, que l’agence de financement des infrastructures n’a pas non plus les moyens. Et cerise sur le gâteau le président de la République, François Hollande, a relancé aujourd’hui Brive le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) entre Poitiers et Limoges, lors de son déplacement en Corrèze. « Il ne faut pas perdre l’idée de la LGV. Le ministre des Transports a ouvert une consultation et va nommer très rapidement une autorité pour remettre l’ensemble du sujet au clair et pour que nous puissions présenter une solution », a déclaré le chef de l’Etat lors de l’inauguration d’un centre de formation. Le Conseil d’État avait annulé en avril le décret de 2015 déclarant d’utilité publique la LGV Poitiers-Limoges, invoquant des « insuffisances » de l’évaluation économique et sociale, et des inconvénients qui « l’emportent » sur les avantages. « Nous devons essayer de tenir compte des arguments du Conseil d’Etat. Le poids financier paraissait exorbitant par rapport à la rentabilité. Si on fait une infrastructure, ce n’est pas toujours pour qu’elle soit rentable financièrement. C’est aussi parce qu’elle obéit à une logique d’aménagement du territoire », a estimé François Hollande. « Nous allons reprendre le sujet, mieux armer le dossier sur le plan financier et faire en sorte de nous prémunir d’une nouvelle annulation », a-t-il assuré.
Sarkozy affirme sa ligne droitière en resserrant sa ligne autour des crétins
Une erreur de casting à déclaré l’inénarrable Morano à propos de NKM écartée sans ménagement de la direction du parti par Sarkozy. Pour Morano on ne peut pas parler d’erreur de casting mais plus vraisemblablement d’erreur de la nature tellement son outrance et sa vulgarité constituent ses caractéristiques premières. En réalité Sarkozy resserre sa direction essentiellement autour de gens qui lui ressemblent, pour l’essentiel des crétins, des arrivistes et des fanatiques. Évidemment des profils peu compatibles avec des personnages comme Lemaire, NKM ou encore Raffarin sans parler de Juppé ou de Fillon pas forcément d’accord sur tout mais qui ont au moins le mérite de faire un effort de réflexion. Ce qui n’est pas le cas de Sarkozy, bête de scène mais dont les prestations ressemblent davantage à celle d’humoristes spécialisés dans le start-up qu’a des discours de responsables politiques cohérents et responsables. Inutile de tourner autour du pot Sarkozy ne se caractérise pas par une grande intelligence, il va donc s’entourer d’hommes et de femmes qui lui ressemblent à la fois limités intellectuellement mais animés d’un appétit sans limite pour le pouvoir au risque de toutes les contradictions. À cet égard on devrait bientôt voir réapparaître Morano ou Rachida Dati dans l’organigramme. On objectera sans doute à juste titre que l’intelligence n’est pas non plus la qualité première des autres rivaux de Sarkozy aussi bien à gauche qu’à l’extrême droite. Il se pourrait même bien qu’au premier tour des présidentielles le choix se résume à trois marchands d’enclume à la sauvette : Hollande, Le Pen ou Sarkozy, tous les trois forts en gueule mais qui n’affichent guère de grande qualité intellectuelle et de grand bagage culturel. Sans parler du décalage entre les discours de camelot et la pratique prévisible et déjà constatée. Nicolas Sarkozy a officiellement écarté mardi Nathalie Kosciusko-Morizet de la direction des Républicains, une sanction envers une dissidente encombrante autant que la confirmation de la stratégie « droitière » de l’ancien président pour 2017. Le président des Républicains avait annoncé lundi, au lendemain des régionales, une refonte de l’organigramme du parti début janvier, mais les prises de position médiatiques de sa numéro deux ont semble-t-il hâté la décision. La députée de l’Essonne avait notamment critiqué encore dimanche soir le choix du « ni ni » (ni désistement, ni fusion avec les listes PS au second tour) prôné par Nicolas Sarkozy. Avant l’annonce de son remplacement, Nathalie Kosciusko-Morizet avait assuré mardi matin sur France Info qu’elle « se battrait à l’intérieur de [s]a famille politique » pour faire partager sa ligne, plus centriste. Le camp des « visionnaires » contre celui des « réactionnaires », a-t-elle souligné en évoquant une possible candidature à la primaire de la droite et du centre en 2016.
Impôts sur les revenus : déclaration obligatoire en ligne
Déclarer ses revenus en ligne sera obligatoire dès 2016. L’obligation devrait être inscrite dans le projet de loi de Finances de l’an prochain. C’est en tout cas ce qu’affirment Les Échos ce vendredi. Le ministre des Finances Michel Sapin devrait enterrer la déclaration papier dans la présentation du Budget mercredi prochain en Conseil des ministres. Le gouvernement veut donc passer à la vitesse supérieure pour inciter les Français à déclarer leurs revenus sur Internet. Objectif pour l’instant pas atteint. Seuls 40 % des Français ont déclaré en ligne leurs revenus en 2015 alors que le double se dit favorable à ce système. Les récalcitrants pourraient être pénalisés d’une amende forfaitaire de 15 euros. Une réforme qui devrait se mettre en place progressivement. Les ménages les plus aisés, ayant un revenu supérieur à 50.000 euros annuels, seront tenus à la déclaration en ligne dans un premier temps. Les foyers n’ayant pas accès à Internet devraient être exemptés de cette obligation. Il suffirait alors aux personnes concernées de cocher une case sur leur avis d’imposition papier signalant qu’ils ne sont pas connectés. Cela ne concerne effectivement que 20% des foyers. Olivier Vadebout, le secrétaire général de la CGT-Finances publiques décrivait une mesure «scandaleuse». «On souhaite que le contribuable ait le choix. L’impôt est déjà obligatoire, là ce serait une imposition supplémentaire», expliquait-il alors. Mais «l’objectif n’est évidemment pas de créer une recette fiscale supplémentaire mais bien d’avoir un outil incitatif», affirme une source proche du dossier citée par Les Échos. Le taux d’équipement des foyers français augmentent d’année en année. Selon l’Observatoire du numérique, 82% des ménages étaient connectés à Internet à domicile en 2013, contre 74% en 2010 et 62% en 2008, et 78% des Français en ont un usage régulier en se connectant au moins une fois par semaine. L’essentiel des accès à Internet à domicile se fait par des connexions à haut débit (78 % des ménages, contre 66% en 2010 et 57% en 2008). Par ailleurs, un particulier sur deux se connecte à Internet via une connexion mobile. Mais les disparités sont grandes en fonction de l’âge. Selon l’Insee, le taux d’équipement chute à 62% entre 60 et 74 ans et à 23% à partir de 75 ans.
La ligue de football professionnel vient de décider la mise en passe de caméras pour vérifier si le ballon a franchi non la ligne du but. Une installation qui n’est pas tout à fait gratuite puisque son coup et de l’ordre de 200 000 € au moins par stade. On aurait sans doute souhaité que la ligue en profite pour acheter des lunettes à nombre d’arbitres dont les jugements sont approximatifs. Malheureusement la problématique de l’arbitrage ne concerne pas uniquement la France. En cause le fait surtout que la plupart des arbitres n’ont jamais joué au football surtout au niveau professionnel. Les polémiques sans fin pour savoir si le ballon a franchi ou non la ligne des buts sont bel et bien terminées en Ligue 1. Alors que la Ligue de football professionnel (LFP) avait annoncé la mise en place de la « goal line technology » en avril dernier, son application se fera dès les premiers matchs de la saison 2015-2016. Testée grandeur nature lors de la Coupe du Monde 2014, la « goal line technology » repose sur un système vidéo. 7 caméras pour chaque but sont installées dans les tribunes. Elles envoient directement les données à deux très grands ordinateurs et déterminent si le ballon a franchi la ligne de but, note BFM TV. L’arbitre reçoit alors directement l’information sur une montre spéciale. La LFP a choisi la société allemande Goal Control pour installer ce dispositif en France. Une société d’expérience, puisqu’elle l’a déjà fait pour plusieurs stades de la Coupe du Monde. L’installation de ces caméras a donc eu lieu depuis mi-juillet dans tous les stades de Ligue 1. Le coût de ces installations avait pourtant freiné l’ajout de cette nouvelle fonctionnalité pour l’arbitrage français. En fonction de l’éclairage et des tribunes du stade, le prix de cette nouveauté peut aller de 200.000 à 300.000 euros, soit de 4 millions à 6 millions pour l’ensemble des stades français. Les clubs n’auront pourtant pas à payer cette somme, la LFP prend en charge les frais.
Impôts sur le revenu : 84% pour la déclaration en ligne
Un résultat pas étonnant puisque l’enquête a été réalisée par internet ! Le 31 décembre 2014, la France comptait 26 millions d’abonnements Internet haut et très haut débit sur réseaux fixes. En 2014, 80,7 % des foyers ont un accès Internet, soit 22,5 millions de foyers (47 millions d’internautes en janvier 2015 selon Médiamétrie, tandis que 19,3 % des foyers n’y ont pas accès, soit 5,4 millions de foyers, sur un total de 27,8 millions de foyers. En 2014, tous lieux de connexion pris en compte (et non que domicile), 83 % des Français sont des internautes. Plus de Huit Français connectés donc seraient pour la télédéclaration en ligne de leurs impôts selon un sondage Odoxa pour le Syntec numérique et le Parisien/Aujourd’hui en France mercredi 22 avril. « Moderne » pour 93% des personnes interrogées, « écologique » pour 87%, « rapide » pour 86%, « moins coûteux pour la collectivité » pour 85%, la télédéclaration a la cote. Et 84% des personnes interrogées estiment que c’est « une bonne chose ». « Même les seniors sont conquis: 97% des plus de 65 ans y sont favorables », souligne le quotidien qui précise que « le chiffre est sans doute à relativiser puisque l’étude à été réalisé sur Internet ». Selon Bercy, le nombre de télédéclarations est passé de 12,8 millions en 2012 à 14 millions en 2014, indique le journal. Malgré tout, 38 % des sondés ne souhaitent pas que ces informations transitent en ligne, quand 27 % affirment avoir l’habitude du papier au moment où le gouvernement envisage de rendre ce service obligatoire. Sondage Odoxa réalisé les 16 et 17 avril 2015 sur internet auprès d’un échantillon de 1.003 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.
Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax :pas de nouvelle ligne TGV
C’est lavis de la commission d’enquête mais le gouvernement n’est pas obligé de suivre cet avis. Deux projets qui permettrait de désenclaver des régions du sud-ouest trop à l’écart des grands flux . De ce point de vue le grand sud ouest est économiquement indéniablement défavorisé d’une part par la structure de son économie, d’autre part par son éloignement géographique. La commission d’enquête publique sur les projets de lignes à grande vitesse (LGV) Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax en direction de l’Espagne a rendu un avis défavorable à une déclaration d’utilité publique (DUP), annonce lundi la préfecture de la Gironde. Dans son rapport qui a un rôle consultatif, la commission estime que le projet est positif en termes de gain de temps et de retombées économiques pour les grandes métropoles. Mais elle estime que des aspects environnementaux ont été insuffisamment pris en compte, que les alternatives à la grande vitesse n’ont pas été suffisamment étudiées et que les deux lignes favoriseront une certaine métropolisation au détriment des zones rurales et des villes moyennes. L’enquête portait sur la création de lignes nouvelles sur 327 kilomètres pour un coût estimé à 8,3 milliards d’euros et des travaux qui devraient durer de 5 à 7 ans. Dans le projet initial, Bordeaux-Toulouse doit être mis en service en 2024 et Bordeaux-Dax en 2027. Ces deux projets s’inscrivent dans la continuité de la LGV Tours-Bordeaux qui devrait être mise en service en juillet 2017 et mettra Bordeaux à 2 heures de Paris. L’axe Bordeaux-Espagne fait partie d’un corridor prioritaire dans le cadre de la politique européenne des transports qui permettrait un raccordement au projet de ligne nouvelle Vitoria-Bilbao-San Sebastian. Le préfet va maintenant diffuser le rapport aux communes concernées et au maître d’ouvrage (SNCF Réseau) qui aura à formuler ses observations. A la fin de cette procédure, le préfet transmettra le rapport de la commission d’enquête ainsi que les observations du maître d’ouvrage au ministre chargé des Transports.
E-commerce : les trois quarts des internautes achètent en ligne
Internet est de plus en plus utilisé pour acheter mais surtout comme comparateur de prix. D’après la Fédération du commerce en ligne les ventes sur internet ont généré dans notre pays 57 milliards d’euros l’année passée. Le chiffre d’affaires du e-commerce a bondi de 11% sur cette période. Selon une enquête Médiamétrie, 34 millions de Français ont acheté en ligne en 2014. Cela signifie que nous achetons toujours plus sur le web. Notre panier moyen diminue : il est descendu à 80 euros par achat en moyenne (c’est 4% de moins sur un an). Mais au global, c’est compensé par le fait que les Français achètent plus souvent sur internet (un peu plus de deux fois par mois). La France compte de nouveaux cyberacheteurs (430.000 de plus en un an). Proportionnellement, les hommes sont un peu plus nombreux que les femmes à acheter en ligne. Les messieurs se tournent surtout vers les produits techniques, les voyages, les livres, les films, mais aussi les pièces détachées automobiles. La nouveauté, c’est que les Français achètent globalement plus d’alimentation en ligne depuis l’arrivée du drive. Ils font aussi de plus en plus appel aux sites de co-voiturage ou de location d’appartement entre particuliers. C’est, là encore, une nouvelle façon de consommer. Surtout, les Français utilisent beaucoup les sites internet pour comparer les prix et les produits, avant d’aller acheter dans les magasins. Les grandes enseignes françaises ont toutes, maintenant, leur site internet.
Sondage suppression pub en ligne: les Français ne veulent pas payer
Une curieuse idée de Google : payer pour ne pas avoir de pub sur les écrans. En cause surtout la pub agressive qui masque l’info avant l’accès aux infos. La pub est sans doute nécessaire pour financer le net mais son caractère agressif, lui, est de moins en moins toléré. 78% des Français se disent agacés par la réclame (publicité qui masque l’écran, son plus fort sur les vidéos…), ils ne sont que 13% à être prêts à payer le juste prix pour y échapper, selon un sondage OpinionWay pour Mozoo, groupe spécialisé dans le marketing et la publicité mobile, publié ce 3 décembre. Cette intolérance à la publicité en ligne varie selon l’âge: 84% des 65 ans et plus la jugent dérangeante, contre 71% des 18-24 ans. Pour échapper à la réclame, et alors que l’utilisation de logiciels anti-publicité gratuits se répand, 50% des sondés se disent prêts à payer. Mais ceux-ci ne seraient disposés qu’à débourser 27 euros par an en moyenne (en plus du coût du fournisseur d’accès internet) pour bénéficier d’un internet sans publicité. Seuls 13% sont prêts à payer le « juste prix » qui permettrait de compenser le manque à gagner des sites qui se priveraient de revenus publicitaires. « Vierge de toute publicité, Internet coûterait 65 euros par an en plus du prix exigé par le fournisseur d’accès », explique le groupe Mozoo, qui a obtenu ce chiffre en divisant le montant total des investissements publicitaires en ligne (2,791 milliards d’euros en 2013) par le nombre d’internautes en France (43,2 millions). Par ailleurs, pour 70% des personnes incommodées par la publicité en ligne, c’est sur les écrans d’ordinateur qu’elle est la plus gênante. Viennent ensuite la publicité sur Smartphones (20%) et celle sur tablettes (7%). Mais ces chiffres s’expliquent aussi par un plus faible équipement des Français en Smartphones et tablettes : en 2013, quand 83% des 12 ans et plus possédaient un ordinateur, seuls 39% détenaient un Smartphone et 17% une tablette, selon une étude du Crédoc.