Archive pour le Tag 'Libération'

Violences: Après la Corse, Le Front de Libération de la Bretagne !

Violences: Après la Corse, Le Front de Libération de la Bretagne ! 

 

 

Le moins que l’on puisse dire est que le bilan sécurité de Macron constitue une véritable catastrophe aussi bien concernant la grande criminalité, l’islamisme radical , la drogue dans les banlieues ou encore les violences dans certaines régions.

Ces déclarations sont assez surréalistes et irresponsables, il n’en reste pas moins vrai qu’elles sont aussi d’une certaine manière le produit d’un centralisme étatique qui n’a jamais été en capacité d’accorder des responsabilités réelles aux régions et autres structures qui ne servent qu’à créer des postes d’élus dans les territoires.

Le  front de libération de la Bretagne veut s’inspirer de la Corse pour faire valoir ses revendications. Leurs revendications se présentent à la suite des récents évènements en Corse. Jugeant que le gouvernement ne prête attention «qu’à la suite d’actions violentes», ils menacent de s’engager à leur tour dans une lutte armée, qu’ils considèrent comme «un complément à la lutte politique». Si les référendums n’ont pas été réalisés d’ici le 31 décembre 2022, ils garantissent que l’Armée révolutionnaire bretonne «passera à l’action». Ces derniers mois, des militants du FLB ont manifesté, aux côtés de centaines de personnes, pour obtenir gain de cause. Le dernier rassemblement en date est celui de février, où le «plus grand drapeau breton du monde» a été dressé.

 

 

 

Historique de violences

En 2021, le Front de Libération de la Bretagne avait revendiqué une série «d’attaques de résidences secondaires ou de profiteurs de l’industrie touristique». Dans un courriel, ils détaillent une quinzaine de lieux concernés, associés à des dates. Pour certaines des localisations, il s’agit, d’après France Bleu, d’incendies de maisons secondaires -dont on ignore s’ils étaient volontaires.

Depuis leur création dans les années 1960, les groupes FLB et ARB ont usé massivement de la violence. Des centaines d’attentats matériels ont été commis, dont des dizaines à la bombe, entre vague d’arrestations et reformations des groupes. Les plus célèbres d’entre eux restent l’endommagement d’une aile du château de Versailles, l’attaque de la cité judiciaire de Rennes, de la mairie de Belfort, ou encore d’un engin d’aviation. Néanmoins, les groupes activistes de la région ne semblaient plus user de tels procédés depuis l’attentat du MacDonald de Quévert où une jeune femme avait perdu la vie en avril 2000.

La libération de l’Afrique par l’éducation

La libération de l’Afrique par l’éducation

« Seul l’Africain grâce à l’éducation, se libérera de cette histoire qui fait qu’il ne voit pas sa relation avec la France comme entre tuteur et pupille »

Urbaniste et écrivain d’origine camerounaise, Gaston Kelman est l’auteur de Je suis noir et je n’aime pas le manioc.Il explique que la libération de l’Afrique passera par l’éducation.(L’Opinion). Dans une interview Il remet à plat les responsabilités réciproques.

Emmanuel Macron a-t-il réussi à rompre avec la Françafrique ?

Le malheur de l’Afrique, c’est que tout le monde intervertit l’ordre des responsabilités. Le président Macron a-t-il les moyens de mettre fin à la Françafrique ? Naïveté, inculture, on s’interroge. Seul l’Africain grâce à l’éducation, se libérera de cette histoire qui fait qu’il ne voit pas sa relation avec la France comme entre égaux, comme un partenariat, mais comme entre tuteur et pupille. Césaire écrit : « On avait fourré dans sa pauvre cervelle qu’une fatalité pesait sur lui ; qu’il n’avait pas puissance sur son propre destin. » M. Macron est très intelligent. Il a de bonnes intentions. Mais il reste le produit d’une éducation. Du bébé dans son berceau au président de la République, tout l’Occident veut aider l’Afrique. Macron veut aider l’Afrique. L’Afrique demande l’aide de Macron. La France peut-elle mettre fin à la Françafrique ? Après la Françafrique politique dont on pense qu’elle vacille, la Françafrique intellectuelle. On parle aussi de société civile… On pense toujours à la place de l’Afrique.

La cooptation d’intellectuels africains comme Achille Mbembe va-t-elle permettre de refonder la relation sur de nouvelles bases ?

Pour répondre à cette question, écoutons M. Mbembe lui-même. Pour lui, l’Afrique est un peuple d’avachis, de lobotomisés ; ses nations des satrapies, les dirigeants des momies. L’intellectuel dans toutes les civilisations est au service de son groupe car, pour construire une nation, on a besoin de l’homme de pensée et de l’homme d’action. M. Mbembe incarne la haine de soi postcoloniale que théorisent Fanon ou Césaire, celui dont « on avait fourré dans la pauvre cervelle… ». Il se tourne vers la France, lui attribue le beau rôle : développer l’Afrique, y créer des Etats de droit, la démocratie. La France doit imposer des valeurs en Afrique, ne pas faire comme la Chine, la Russie, la Turquie. La mission civilisatrice dans toute sa splendeur. Il a déclaré qu’avec Macron, la Françafrique, c’est fini. On n’en demandait pas tant. Ecoutons enfin M. Mbembe du temps où il disait que, même quand le postcolonisé croit exprimer sa pensée la plus profonde, il ne sait pas à quel point il est la voix de son maître. A votre avis, de qui dressait-il le portrait ? Je vous passe le syndrome de l’évolué — être le meilleur, digne de la cooptation. Achille Mbembe est d’autant plus dangereux qu’il est flamboyant, prolixe, et pas conscient de son aliénation et de tout le mal qu’il se fait. Quand on insulte sa mère, on en souffre.

Comment percevez-vous l’offensive de charme de l’Elysée envers les « diasporas africaines » ?

Cette surenchère sur la diaspora, comme la nouvelle panacée, m’agace. En plus, je suis homme de lettres. Pour moi, le mot a du sens. Il n’y a pas de diaspora, il y a l’immigré qui est dans une démarche égoïste fort logique. L’immigration est une aventure individuelle. La diaspora est une construction de groupe, une longue sédimentation. L’immigré ne fonctionne donc pas comme la diaspora. Quand on rate cette analyse, on se fourvoie. Ceci étant, l’immigré peut aider la France à changer son regard sur l’Afrique. Mais aussi longtemps que ceux qui disent du mal de l’Afrique dans une quête de reconnaissance égoïste feront notre bonheur, on en est loin. Plutôt que de fustiger le sentiment anti-français, il faut l’analyser. Il faut comprendre les causes du « piège africain ». Un vrai travail de fond avec les descendants de l’immigration va y aider. Mais il faut sortir des coups ponctuels et construire une dynamique.

Russie – Alexeï Navalny : l’ONU demande la libération immédiate

Russie – Alexeï Navalny : l’ONU demande la libération immédiate

 

Le  Haut-Commissariat, dirigé par l’ancienne présidente du Chili Michelle Bachelet, l’ONU demande la libération immédiate de naval ni empoisonné par les services secrets russes, soignés ensuite en Allemagne et arrêter aussitôt son retour en Russie.

 

Ce militant anti-corruption et ennemi juré du Kremlin a été interpellé à son arrivée à Moscou dimanche après quasiment cinq mois de convalescence en Allemagne à la suite de son empoisonnement. Il accuse le président Vladimir Poutine d’avoir ordonné son assassinat au poison Novitchok en août, ce que la Russie dément. Le FSIN, le service pénitentiaire russe, lui reproche d’avoir violé des mesures de contrôle judiciaire en allant se faire soigner à l’étranger.

 

Notons que dans le même temps le président russe a prit quelques libertés avec le droit d’une part en prolongeant son mandat d’une vingtaine d’années, d’autre part en passant un coup d’éponge sur les délits commis par tous les présidents russes y compris lui-même.

Cette fixation de Poutine sur le dissident prouve que l’intéressé n’est pas aussi solide qu’il le dit dans l’opinion russe. En effet Navalny  est certes un opposant certes mais il est loin de disposer d’une force politique susceptible de balayer la dictature de Poutine.

Mali-La libération de Sophie Pétronin : une négociation complexe

Mali-La libération de Sophie Pétronin : une négociation complexe

 

La libération de Sophie Pétronin, âgée aujourd’hui de 75 ans et enlevée le 24 décembre 2016 dans le nord du Mali, constitue évidemment un énorme soulagement. Cette libération a été permise grâce à des négociations très complexes menées surtout par le Mali et aussi par l’Algérie.

 

Pour apaiser la situation très conflictuelle, la junte militaire du Mali a libéré une centaine de prisonniers dont beaucoup de djihadistes  arrêtés par la force Barkhane. Les communiqués de l’Élysée rendent compte du fait que la libération de Sophie Pétronin est bien  le résultat de l’action diplomatique du Mali. (Les prisonniers ont été libérés près de la frontière de l’Algérie). Du coup, la légitimité du pouvoir militaire au Mali se trouve renforcée.

 

Mais cette opération va sans doute compliquer l’action de la force par Barkhane qui travaille cependant  bonne collaboration avec les militaires au pouvoir au Mali mais qui va  retrouver sur le terrain certains des prisonniers libérés. Il est également probable que l’l'opération n’ait été possible que grâce aussi à une rançon dont le principe est toujours contesté par la France mais qui accompagne chaque opération de ce type.

 

Il se pourrait  aussi que les militaires du Mali ait engagée des négociations avec les rebelles en vue d’une reconnaissance d’une certaine autonomie voire d’une indépendance dune zone  nord du Mali. Politiquement le régime militaire assoit ainsi son autorité et montre son efficacité et sa capacité de négociation.

 

La France par contre se retrouve encore un peu plus coincée dans un environnement politique et terroriste particulièrement délicat. Pour le Mali, comme d’ailleurs sur d’autre théâtres d’expression de la diplomatie française, mieux vaudrait sans doute d’adopter un profil bas plutôt que de grandes déclarations contredites dans les faits ( Liban, Mali, Méditerranée, conflits Arménie Azerbaïdjan etc.).

La libération de Sophie Pétronin : une négociation complexe

La libération de Sophie Pétronin : une négociation complexe

 

La libération de Sophie Pétronin, âgée aujourd’hui de 75 ans et enlevée le 24 décembre 2016 dans le nord du Mali, constitue évidemment un énorme soulagement. Cette libération a été permise grâce à des négociations très complexes menées surtout par le Mali et aussi par l’Algérie.

 

Pour apaiser la situation très conflictuelle, la junte militaire du Mali a libéré une centaine de prisonniers dont beaucoup de djihadistes  arrêtés par la force Barkhane. Les communiqués de l’Élysée rendent compte du fait que la libération de Sophie Pétronin est bien  le résultat de l’action diplomatique du Mali. (Les prisonniers ont été libérés près de la frontière de l’Algérie). Du coup, la légitimité du pouvoir militaire au Mali se trouve renforcée.

 

Mais cette opération va sans doute compliquer l’action de la force par Barkhane qui travaille cependant  bonne collaboration avec les militaires au pouvoir au Mali mais qui va  retrouver sur le terrain certains des prisonniers libérés. Il est également probable que l’l'opération n’ait été possible que grâce aussi à une rançon dont le principe est toujours contesté par la France mais qui accompagne chaque opération de ce type.

 

Il se pourrait  aussi que les militaires du Mali ait engagée des négociations avec les rebelles en vue d’une reconnaissance d’une certaine autonomie voire d’une indépendance dune zone  nord du Mali. Politiquement le régime militaire assoit ainsi son autorité et montre son efficacité et sa capacité de négociation.

 

La France par contre se retrouve encore un peu plus coincée dans un environnement politique et terroriste particulièrement délicat. Pour le Mali, comme d’ailleurs sur d’autre théâtres d’expression de la diplomatie française, mieux vaudrait sans doute d’adopter un profil bas plutôt que de grandes déclarations contredites dans les faits ( Liban, Mali, Méditerranée, conflits Arménie Azerbaïdjan etc.).

Le journal “Libération” encore menacé

Le journal “Libération” encore menacé

Les conditions de la cession du journal par Altice et Patrick Drahi à un « fonds de dotation » ne sont pas, pour l’heure, à même de garantir la pérennité du titre fondé par Jean-Paul Sartre et Serge July. Intellectuels et artistes, parmi lesquels Julia Cagé et Pap Ndiaye, lancent un appel, dans une tribune au « Monde ».

 

Tribune. Le 3 septembre, le transfert de Libération à un fonds de dotation, le « Fonds de dotation pour une presse indépendante », est devenu effectif. Une bonne nouvelle ?

Sur le papier, et à ne s’arrêter qu’aux mots, on pourrait penser que oui. Le « fonds de dotation » est, pour le dire simplement, une forme juridique qui permet, en France, de bénéficier des avantages de la fondation (en particulier des réductions d’impôt) avec la simplicité de l’association. Pour les médias, cette forme juridique pourrait en principe avoir de nombreux avantages. Pour commencer, le transfert de Libération à ce fonds devrait théoriquement rendre son capital incessible. Autrement dit, il ne serait plus possible à des actionnaires mal intentionnés de mettre la main sur le quotidien. Comment mieux protéger l’indépendance des journalistes qu’en sanctuarisant le capital de leur média !

Ensuite, un fonds de dotation est à but non lucratif. L’information est un bien public qui, en tant que tel, ne peut être laissé entre les seules mains du marché, au risque de voir sa qualité sacrifiée au profit de la rentabilité, l’histoire ne nous l’a que trop bien appris. Transformer un journal en média à but non lucratif – ce qui ne l’empêche aucunement, précisons-le, d’avoir des activités commerciales, mais garantit simplement que les dividendes soient réinvestis plutôt que distribués à des actionnaires –, c’est aller dans le sens de l’histoire et reconnaître l’importance de la presse pour la démocratie. Mediapart a d’ailleurs, il y a tout juste un an, effectué une mue similaire, avec la création d’un « Fonds pour une presse libre ».

Devrions-nous ainsi nous féliciter de la transformation capitalistique du journal de Jean-Paul Sartre et Serge July, créé en 1973 comme un « organe quotidien entièrement libre » et dirigé à ses débuts par ses salariés ? On le pourrait si la liberté de ses journalistes était entièrement garantie et qu’ils retrouvaient ainsi l’esprit d’il y a quelques décennies. Or ce n’est pas ce qui semble aujourd’hui se dessiner. Le fonds de dotation sera incessible, certes, mais le schéma conçu par Altice n’empêche pas l’entrée d’un nouvel actionnaire au capital de Libération. Ce n’est donc pas la structure juridique qui garantit l’indépendance, mais les conditions de la prise de décision.

Quelle gouvernance se dessine aujourd’hui pour le fonds ? D’après les annonces qui ont été faites, sont appelés à siéger au conseil d’administration deux représentants d’Altice Médias et une troisième personne, dont le profil reste à déterminer. Mais Patrick Drahi, par la voix de ses représentants, a été clair, il n’y aura aucun représentant de la rédaction, et ne parlons même pas des lecteurs ! Or quels meilleurs garants de l’indépendance d’un titre que ceux qui le produisent ?

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Mali : La France pour la libération du président

Mali : La France pour la libération du président

 

 

Rien ne justifie l’arrestation du président malien et de membres du gouvernement d’autant qu’ils ont démissionné estime officiellement la France qui réclame leur libération immédiate

“La France a pris acte de l’annonce de la démission du président Ibrahim Boubacar Keïta. Elle appelle à sa libération immédiate ainsi que des membres du gouvernement actuellement retenus”, dit le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, dans un communiqué.

“Elle réaffirme son attachement à la souveraineté, au respect des institutions, à la vie démocratique et à la stabilité du Mali. Elle encourage toutes les forces politiques et sociales au dialogue pour trouver une solution à la crise profonde que traverse le pays et appelle au rétablissement sans délai d’un pouvoir civil”, ajoute-t-il.

Carlos Ghosn : libération acceptée ?

Carlos Ghosn : libération acceptée ?

Il était temps que le Japon accède à la demande de libération sous caution de Carlos Ghosn  à moins de passer pour l’un des pays les plus archaïques du monde. Cependant l’affaire n’est pas encore faite car le procureur peut faire appel. Il faut dire que le Japon se laisse porter par une vague nationaliste inquiétante et sur des valeurs douteuses. La dernière initiative en date du chef de l’État japonais ayant été de proposer la candidature de Donald 30 pour le prix Nobel de la paix. Une proposition tellement ridicule que le chef d’État japonais n’assume même pas sa proposition. Cette décision s’ajoute aussi au retrait scandaleux du Japon de l’accord sur la chasse à la baleine et à quelques autres positions nationalistes et populistes de même teneur. Comment un pays comme le Japon qui a fondé tout son développement sur les échanges avec le monde entier peut-il s’affranchir des règles de base qui régule la société notamment dans le domaine de la justice. Certes Carlos Ghosn n’est sans doute pas un saint. Comme beaucoup de patrons, il a  eu tendance à confondre son portefeuille avec celui de son entreprise. Force cependant est de constater que le manager a pu redresser Renault qui aurait pu disparaître, ensuite redresser Nissan puis a constitué le groupe de constructeurs le plus puissant du monde. Le pire c’est que Carlos Ghosn a été victime d’un complot de la direction de Nissan au moment même où la gestion de l’entreprise a été particulièrement décevante. Dans cette affaire, l’attitude du gouvernement japonais au service des plus bas instincts nationalistes s’est révélée particulièrement lamentable même si effectivement Carlos Ghosn doit être jugé pour ses dérives financières et fiscales. D’après la chaîne de télévision publique NHK, la libération sous caution de Ghosn a été fixée à un milliard de yens (7,9 millions d’euros environ) et pourrait être effective dès ce mardi à condition que le procureur ne s’y oppose pas.  Il s’agit de la troisième demande de mise en liberté sous caution effectuée par Ghosn, qui a changé d’avocats le mois dernier et s’était dit prêt par la voix de son conseil à se soumettre à de sévères restrictions, dont la vidéosurveillance et la surveillance de ses communications.

Macron demande à Erdogan la libération du journaliste détenu en Turquie

 Macron demande à Erdogan la libération du journaliste détenu en Turquie

Alors que 130 journalistes sont déjà en prison en Turquie que de centaines de milliers de turcs ont été arrêtés et ou destitués, Emmanuel Macron a demandé, ce dimanche, à son homologue turc Recep Tayyip Erdogan «la libération rapide» de Loup Bureau, le journaliste français de 27 ans, incarcéré depuis le 26 juillet, à Sirnak au sud-est de la Turquie et «son retour en France», selon un communiqué de l’Elysée. Le chef de l’Etat, qui s’est entretenu par téléphone avec le président turc, «lui a demandé, au-delà de l’amélioration obtenue des conditions de détention, sa libération rapide et son retour en France». «Les deux présidents sont convenus que les contacts se poursuivent, également au niveau ministériel, pour trouver, dans les meilleurs délais, une issue positive», précise le communiqué de la présidence.  Le président français avait fait part le 15 août, lors d’un entretien téléphonique, de sa «préoccupation» à son homologue turc, avec lequel il était convenu de s’entretenir à nouveau cette semaine à ce sujet. Vendredi, une demande de libération de Loup Bureau a été rejetée par le juge qui l’avait mis en examen, a indiqué à l’AFP son avocat.  Cette demande de libération avait été déposée début août auprès du juge qui avait mis en examen et placé le jeune homme de 27 ans en détention provisoire le 1er août, pour soupçon d’appartenance à «une organisation terroriste armée», avait précisé Martin Pradel, un des avocats français du journaliste. «Le rejet de sa remise en liberté est synonyme d’un autre mois passé derrière les barreaux et l’obligation d’une intervention du chef de l’Etat pour espérer une libération», avait réagi de son côté le comité de soutien à Loup Bureau, sur sa page Facebook. Jeudi, un rassemblement de soutien au journaliste avait été organisé à Paris et une pétition en faveur de sa libération a reçu près de 28.000 signatures. Le père de Loup Bureau avait alors déclaré attendre «une nouvelle prise de parole de M. Macron» en regrettant de ne recevoir «aucune information de la part du Quai d’Orsay». Loup Bureau, qui a notamment collaboré avec les chaînes TV5 Monde, Arte et le site Slate, a été interpellé le 26 juillet à la frontière entre l’Irak et la Turquie, après que des photos le montrant en compagnie de combattants kurdes syriens des YPG (un mouvement considéré comme une organisation «terroriste» par Ankara) ont été trouvées en sa possession.

Grand-croix de la Légion d’honneur pour un ami de Fillon mais pas pour l’un des derniers compagnons de la libération

Grand-croix de la Légion d’honneur pour un ami de Fillon mais pas pour l’un des derniers compagnons de la libération

André Salvat l’un des derniers compagnons de la libération (il en reste une dizaine sur plus de 1000) vient de disparaître). Ce héros a été décoré mais pas autant que l’ami milliardaire de François Fillon. André Salvat était commandeur de la Légion d’honneur tandis que l’ami milliardaire de Fillon (qui a rémunéré Penelope pour un emploi fictif) lui a été élevé par Fillon au plus haut grade : celui de grand-croix de la Légion d’honneur. Le parti national financier a donc décidé d’ajouter un délit supplémentaire aux chefs d’inculpation concernant l’ancien premier ministre : Celui de trafic d’influence, plongeant un peu plus dans la tourmente la campagne du candidat de la droite et du centre à l’élection présidentielle.  Ce délit potentiel vise aussi les conditions d’attribution, sur rapport de François Fillon, du grade suprême de la Légion d’honneur (grand-croix) au propriétaire de la Revue des deux mondes, où son épouse Penelope est soupçonnée d’avoir eu un emploi fictif. Le Monde avait en effet révélé que les enquêteurs s’intéressaient de près à la remise de ce grade très rare à Marc Ladreit de Lacharrière le 31 décembre 2010, moins d’un an et demi avant qu’il embauche Penelope Fillon. Rappelons les décorations qui témoignent des mérites exceptionnels du compagnon de la libération André Salvat :

 

 

 

 

Libération otage : Hollande était encore là !

Libération otage : Hollande était encore là !

 

 Le dernier otage français à été libéré. Une occasion pour Hollande de s’afficher une nouvelle fois devant les caméras volant ainsi la vedette à Fabius. Ce dernier a bien entendu réaffirmé que la France n’avait pas payé de rançon. Une affirmation évidemment totalement illusoire. On sait en effet que la libération des les otages français s’effectue presque systématiquement contre une rançon. Isabelle Prime, enlevée en février au Yémen et libérée dans la nuit de jeudi à vendredi, est rentrée vendredi en France. Elle était, selon les autorités, la dernière Française otage à l’étranger. L’avion transportant la jeune femme, qui avait été amenée à Oman après sa libération, s’est posé peu après 19h00 (17h00 GMT) sur la base aérienne de Villacoublay, près de Paris, où elle a été accueillie par ses proches, par François Hollande et Laurent Fabius. Quelques minutes après son arrivée, Isabelle Prime, coiffée d’une casquette et portant des lunettes de soleil, a remercié les services de l’Etat. « On sait que la France est toujours là quand il y a d’énormes problèmes », a-t-elle dit. Alors que François Hollande a renouvelé un appel à ne pas s’exposer pour les Français vivant dans des zones jugées à risque, la jeune femme a expliqué qu’elle avait été enlevée alors qu’elle s’apprêtait à quitter le Yémen. « On est resté jusqu’au bout parce qu’on travaillait sur le système de protection sociale (…) On était sur le point de partir, ça s’est joué à deux semaines », a-t-elle dit avant que son père, présent à ses côtés, précise que l’ex-otage et sa famille ne souhaitaient plus apparaître publiquement. Dans la journée, le ministre des Affaires étrangères avait souligné que la vie d’Isabelle Prime était menacée.   »Nous avons des éléments (…) qui montrent que la mort n’est pas passée loin », a dit Laurent Fabius à iTELE. « Si nous n’étions pas arrivés à la sortir, elle serait morte. » Il a cependant assuré que la France n’avait pas versé d’argent en échange de la libération de cette consultante de 31 ans, enlevée le 24 février avec son interprète par des hommes armés dans la capitale yéménite, Sanaa. « En ce qui concerne l’Etat français, le principe est que nous ne payons pas de rançon. Pour le reste, évidemment ce sont des négociations très compliquées (…) sur lesquelles notre règle d’or (…) est de rester extrêmement discret », a dit le chef de la diplomatie française.  

 

Lazarevic : libération contre rançon. (Pierre Martinet)

Lazarevic : libération contre rançon. (Pierre Martinet)

Pierre martinet, ancien de la DGCE, affirme que la France paye bien des rançons. Sur RMC ce mercredi, Mohamed Bazoum, ministre des Affaires étrangères du Niger, n’a ni confirmé ni infirmé le paiement d’une rançon. « Je ne sais pas si une rançon a été versée. Cela relève des services de renseignement français et nigériens », a-t-il déclaré, préférant mettre en avant les discussions menées par les Nigériens avec les preneurs d’otages. « Certains de nos compatriotes ont des relations de parenté avec les terroristes et preneurs d’otages. Nous avons essayé de tirer avantage de cette situation. Ce sont les émissaires du président nigérien qui ont été à la manœuvre ».  Mais pour Pierre Martinet, ancien agent des “services action” à la DGSE (direction générale de la sécurité extérieure), les services de renseignement français. « Bien sûr qu’on paie, a-t-il assuré chez Jean-Jacques Bourdin. C’est pour ça que (l’otage) français a une valeur marchande qui est beaucoup plus importante que tous les autres ».  Si officiellement, la France ne verse pas directement de rançon, elle n’exclut pas par contre, à l’instar d’autres pays européens, des remises d’argent par des tiers. Cette pratique a notamment été condamnée par les Etats-Unis. « Les Américains disent déjà que les Français mettent en danger tout le monde, a souligné Pierre Martinet. Il faut donc trouver un compromis entre les Américains qui ne négocient pas et nous qui sommes dans la médiatisation totale. C’est très beau de voir cette joie (lors des retours des otages sur le sol français), mais ça alimente encore plus l’envie de certains preneurs d’otages. » « Je suis partagé sur le fait de cacher ce qu’on donne aux preneurs d’otages, a-t-il poursuivi. Le secret n’existe plus aujourd’hui. Je pense qu’on doit le dire car cela sensibilisera plus les gens ».

Le journal « Libération » à vendre ?

Le journal Libération à vendre ?

Le journal Libération bientôt à vendre ? En tout cas, le trio Bergé-Niel-Pigasse, propriétaire du Monde et bientôt du Nouvel Observateur, « sera là » si Libération est à vendre, a déclaré Matthieu Pigasse  sur Canal Plus. Alors qu’une journaliste l’interrogeait avec insistance sur ce que ferait le trio si le journal était à vendre, Matthieu Pigasse a répondu: « Nous verrons », puis: « Nous serons probablement là. Nous serons là ». « Quand on investit dans la presse, quand on aime la presse, quand on aime l’écrit, quand on est de gauche, engagé, on ne peut pas rester indifférent au sort de Libération », a estimé le banquier d’affaires. « Nous suivons cette situation avec attention. Mais jusqu’à preuve du contraire, Libération a des actionnaires, ces actionnaires ont un projet. Nous n’intervenons pas », a-t-il poursuivi. Dans un entretien au Journal du Dimanche, Matthieu Pigasse indique que Pierre Bergé, Xavier Niel et lui-même souhaitent que leur partenariat soit « le plus vaste possible ». « Nous ne sommes qu’au début de notre association. Notre souhait est d’investir dans les médias porteurs de sens et d’engagement. On ne s’interdit aucun secteur: presse, radio, internet et, pourquoi pas, l’édition », ajoute-t-il. Interrogé sur un risque de concentration, il estime que « l’univers de la presse française quotidienne, hebdomadaire, mensuelle, nationale, régionale, de droite, de gauche est tel qu’(il ne voit) pas de menace sur le pluralisme ».

 

Fabius « dément » la « rumeur » de Libération sur un compte en Suisse

Fabius « dément » la « rumeur » de Libération sur un compte en Suisse

Le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a « démenti formellement » dimanche auprès de l’AFP une « rumeur, relayée par Libération » dans son édition datée de lundi lui « attribuant un compte en Suisse », ajoutant qu’il engageait des poursuites judiciaires.   »Je démens formellement la rumeur, relayée par Libération dans son édition du lundi 8 avril, m’attribuant un compte en Suisse. Elle ne repose sur aucun élément matériel et est dénuée de tout fondement » écrit M. Fabius dans un communiqué, en annonçant avoir mandaté son avocat « pour qu’il engage les procédures juridiques permettant de le démontrer et de faire cesser la diffusion de ces informations fausses et calomnieuses ».  En Une, le quotidien titre: « Affaire Cahuzac, le cauchemar continue », et écrit que Laurent Fabius a démenti auprès de lui « détenir un compte en Suisse ».  Libé en fait son « évènement » sous le titre: « une possible affaire Fabius tétanise l’Elysée ». S’en suit un long article qui ne produit aucun élément donnant à penser que le ministre des Affaires étrangères détiendrait un tel compte non déclaré, soulignant simplement que Mediapart « explore (cette) piste ».   »Il n’existe à Mediapart que ce qui est publié sur notre site », prend soin de souligner à Libération le journaliste du site d’information Fabrice Arfi.

 




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