Archive pour le Tag 'Libération'

Libération de la France : une histoire « publique »

Libération de la France : une histoire publique

En cette période de célébration des 80 ans de la Libération de la France, c’est aussi un champ que l’on nomme l’« histoire publique » qui est remis en avant. Depuis que l’expression de « public history » a été élaborée en 1978 par Robert Kelley à l’université de Santa Barbara aux États-Unis, son cadre s’est considérablement étendu et enrichi. En France, il est enseigné et pratiqué depuis 2015, l’université Paris-Est Créteil (UPEC) ayant été pionnière en la matière.

par

Maîtresse de conférences HDR en Histoire moderne , Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC) dans The Conversation 

Mettre en œuvre l’histoire en dehors de l’université, décrypter les politiques de mémoire et les usages politiques du passé, élaborer des formes de récit historique adaptées au grand public… depuis les années 1970, l’histoire publique a multiplié ses visages et les espaces de son intervention. Ses pratiques et ses expérimentations nombreuses et hétérogènes forment un ensemble apparemment peu cohérent. Les réalisations en histoire publique partagent pourtant un point commun : elles résultent d’un processus de production de l’histoire, en relation avec des institutions publiques ou privées, dans le cadre de médias écrits, audiovisuels ou web et à destination de publics de nature différente.

Ces mises en récit ont contribué à combler le fossé entre le monde académique et le reste de la société et à décloisonner des champs, des méthodes et des engagements qui semblaient inconciliables, entre des choix épistémologiques obéissant à une méthode scientifique éprouvée et ceux répondant à une demande institutionnelle ou sociale. Au moment de son apparition, ce champ a aussi permis de répondre à une crise de débouchés professionnels en Amérique du Nord. Étudiantes et étudiants en histoire ont pu alors envisager des carrières dans des musées, des médias, des entreprises privées ou des institutions gouvernementales.

L’histoire publique s’est, depuis, institutionnalisée et connaît un succès grandissant comme en témoignent le dynamisme de la Fédération internationale pour l’histoire publique créée en 2011, les diplômes qui portent ses méthodes (14 pays européens proposent une soixantaine de formations dans ce champ et en France on en compte déjà cinq) ou les festivals qui en éprouvent les expérimentations. Le festival d’histoire populaire qui se tiendra à Créteil les 7 et 8 juin prochains en constitue un exemple supplémentaire. Spectacles, conférences, balades… Différentes manières de transmettre le passé y seront mobilisées comme cela sera le cas lors des commémorations de la bataille de Normandie. Dans cet objectif, « la Mission du 80e anniversaire des débarquements, de la Libération de la France et de la Victoire » a été mise en place par arrêté ministériel pour organiser les quelque 1 000 événements prévus.

Les cérémonies n’ont pas toujours suscité autant d’engouement. Pourtant, l’histoire de la commémoration du Débarquement remonte à la création du comité du Débarquement en 1947. Celui-ci est chargé de mettre en place les cérémonies d’hommages. Jusqu’en 1984, ces dernières étaient essentiellement animées par des militaires et d’anciens combattants. Les chefs d’État n’y ont été accueillis que de manière irrégulière. René Coty inaugure, par exemple, le musée du Débarquement d’Arromanches en 1954, le premier sur le thème, dix ans après les événements ; en revanche le général de Gaulle refuse d’y participer pour les vingt ans en 1964.

C’est à partir du premier septennat de François Mitterrand que ces célébrations décennales deviennent de hauts lieux de la mémoire nationale et de plus en plus internationale. En 2004, pour la première fois, le chancelier allemand, le président de la Fédération de Russie ainsi que le président de la République polonaise participent aux différentes cérémonies. Elles prennent de l’ampleur et reflètent de nouvelles préoccupations. Ainsi, en 2014, on y trouve 8 000 invités et 19 chefs d’État et de gouvernement tandis qu’on célèbre pour la première fois les 21 000 victimes civiles des bombardements et des combats de juin 1944.

La commémoration des événements passe également par un « tourisme de mémoire » très dynamique en Normandie depuis la mise en place du programme chargé de le promouvoir. Il s’appuie sur 94 sites et lieux de visites mémoriels, 44 musées, 21 mémoriaux et sites naturels et 29 cimetières en relation avec la Seconde Guerre mondiale. Il rassemble les acteurs institutionnels normands pour faire de cette région la destination la plus évidente sur la Seconde Guerre mondiale.

Ces sites mémoriels et ces musées-mémoriaux assurent plusieurs missions : transmission de savoirs, éducation aux valeurs de paix et de démocratie ou hommage à ceux qui sont morts. Deux musées normands, en particulier, témoignent de cette mémorialisation de la guerre. Le musée de la bataille d’Arromanches a accueilli quelque 20 millions de visiteurs depuis son ouverture en 1953. L’ancien bâtiment a été détruit, un nouveau inauguré le 6 juin prochain permettra d’accueillir davantage de curieux encore. Plus récent, le Mémorial de Caen, inauguré en 1988 dans un esprit de réconciliation et de paix, propose, pour célébrer ce 80e anniversaire, une exposition temporaire appelée « L’Aube du siècle américain, 1919-1944 » qui retrace l’histoire politique, sociale et culturelle de l’Amérique dans laquelle les soldats du débarquement ont été élevés.

Le succès de ces musées est à l’image de celui du tourisme de mémoire : entre 1994 et 2019, le nombre de visiteurs passe de 3 à 6,2 millions sur les sites normands. Une grande partie d’entre eux séjournent autour des plages du Débarquement et sont d’origine anglo-saxonne. Depuis 2018 une candidature a été déposée pour que les plages du Débarquement soient inscrites au patrimoine mondial de l’Unesco.

En Normandie comme ailleurs, la multiplication des événements et des lieux mémoriels signale la grande importance d’une politique de mémoire. Elle cherche, depuis les années 1990, à reconnaître et à réparer des violences de l’histoire, selon Sébastien Ledoux, spécialiste des questions mémorielles.

Ces questionnements sur la mémoire ont suscité de nombreuses controverses opposant souvent celle-ci à l’histoire. Pourtant, la porosité entre le discours historique et la construction de la mémoire semble évidente et ouvre l’espace à de nouvelles interrogations qui sont celles de l’histoire publique. L’un de ses objectifs est d’observer les commémorations de différentes natures (cérémonies officielles, spectacles, bals, événements sportifs ou reconstitutions historiques) et de les interroger pour comprendre ce qui est montré du passé, quels en sont les buts, les procédés et les motivations politiques, leurs rapports à l’événement commémoré et les enjeux contemporains que les différents récits soulèvent. Quel aspect d’un événement est-il mis en lumière ou passé sous silence ? Quels en sont les effets sur les publics ?

Très populaires en France depuis les années 1970, les reconstitutions historiques cherchent à être authentiques dans leurs mises en scène du passé tout en étant ludiques ou festives. Ce succès conduit les historiens à s’interroger sur leur place dans les politiques de mémoire et plus généralement la société. Dans l’optique de la science partagée et dans le contexte des célébrations de juin 2024, un programme de science collaborative est ainsi proposé pour élaborer un contenu co-construit à partir d’observations faites par des volontaires universitaires ou non pendant les cérémonies.

Ces reconstitutions historiques du débarquement attirent les foules, de même que les immersions dans le passé proposées toute l’année par le Puy-du-fou. Cela fait écho à une notable passion française pour l’histoire. Ce goût pour mettre en scène le passé ne s’est jamais démenti depuis le succès commercial de Montaillou, village occitan d’Emmanuel Le Roy Ladurie écrit en 1975. Le succès de différents formats plus contemporains en témoigne : jeux vidéo fondés sur des scénarios historiques, émissions de télévision comme « Faire l’histoire » créée en 2020 par Patrick Boucheron, les podcasts de Philippe Collin sur France Inter, ou des séries télévisées historiques comme les sept saisons de « Un village français » de Frédéric Krivine, Philippe Triboit et Emmanuel Daucé. L’histoire suscite également d’innombrables débats autour de sa présence dans l’espace public : noms de rues, statues ou plaques commémoratives, qu’il faudrait enlever ou au contraire garder, sans parler de celles qu’il faudrait ajouter.

Ces multiples célébrations, ces goûts partagés et ces innombrables débats relèvent tous du déploiement de l’histoire dans l’espace public et suscitent de nécessaires questionnements.

Politique-Gaza : vers la libération au compte-gouttes des otages ?

Politique-Gaza : vers la libération au compte-gouttes des otages ?


D’après le Qatar qui joue un rôle de médiation à Gaza, un accord sur la libération des otages serait proche. Le problème c’est que les conditions ne sont pas encore réunies ni du côté du Hamas ni du côté d’Israël. Le Hamas se souhaite en effet une suspension de la guerre pendant plusieurs jours et ne veut libérer les otages que progressivement par paquets. De son côté, Israël s’oppose à une durée aussi longue de l’arrêt des combats et veut une libération totale des otages israéliens. Quand au cessez-le-feu Israël le conditionne à la libération de la totalité des otages. Reste aussi un problème peu abordé à savoir la dispersion des otages dans la bande de Gaza et la difficulté même du Hamas à les identifier et à les rassembler.

Seules quelques questions « pratiques et logistique » restent à résoudre, a déclaré Cheikh Mohamed ben Abdoulrahman al Thani lors d’une conférence de presse avec le porte-parole de la diplomatie européenne Josep Borrell. « Nous sommes suffisamment proches pour parvenir à un accord qui permettra à ces gens (les otages) de rentrer chez eux en toute sécurité », a-t-il ajouté.

Selon le Washington Post, des libérations d’otages pourraient débuter dans les prochains jours, à moins d’obstacles de dernière minute. Le quotidien cite des sources ayant connaissance de cet accord détaillé de six pages.

Aux termes de l’accord, toutes les parties interrompraient les combats pendant au moins cinq jours et les otages seraient libérés quotidiennement par groupes de 50 ou plus, a rapporté le Post. Le Hamas a capturé quelque 240 otages lors de l’attaque du 7 octobre, qui a fait 1.200 morts dans le sud d’Israël. Le Premier ministre israélien a affirmé qu’aucun cessez-le-feu ne pourra être établi tant que les otages n’auront pas été relâchés.

Au Proche-Orient, de plus en plus de pays font pression sur Israël pour un cessez-le-feu

Plus des deux tiers des 2,4 millions d’habitants de la bande de Gaza ont été déplacés par la guerre, selon l’ONU.

Gaza : vers la libération au compte-gouttes des otages ?

Gaza : vers la libération au compte-gouttes des otages ?


D’après le Qatar qui joue un rôle de médiation à Gaza, un accord sur la libération des otages serait proche. Le problème c’est que les conditions ne sont pas encore réunies ni du côté du Hamas ni du côté d’Israël. Le Hamas se souhaite en effet une suspension de la guerre pendant plusieurs jours et ne veut libérer les otages que progressivement par paquets. De son côté, Israël s’oppose à une durée aussi longue de l’arrêt des combats et veut une libération totale des otages israéliens. Quand au cessez-le-feu Israël le conditionne à la libération de la totalité des otages. Reste aussi un problème peu abordé à savoir la dispersion des otages dans la bande de Gaza et la difficulté même du Hamas à les identifier et à les rassembler.

Seules quelques questions « pratiques et logistique » restent à résoudre, a déclaré Cheikh Mohamed ben Abdoulrahman al Thani lors d’une conférence de presse avec le porte-parole de la diplomatie européenne Josep Borrell. « Nous sommes suffisamment proches pour parvenir à un accord qui permettra à ces gens (les otages) de rentrer chez eux en toute sécurité », a-t-il ajouté.

Selon le Washington Post, des libérations d’otages pourraient débuter dans les prochains jours, à moins d’obstacles de dernière minute. Le quotidien cite des sources ayant connaissance de cet accord détaillé de six pages.

Aux termes de l’accord, toutes les parties interrompraient les combats pendant au moins cinq jours et les otages seraient libérés quotidiennement par groupes de 50 ou plus, a rapporté le Post. Le Hamas a capturé quelque 240 otages lors de l’attaque du 7 octobre, qui a fait 1.200 morts dans le sud d’Israël. Le Premier ministre israélien a affirmé qu’aucun cessez-le-feu ne pourra être établi tant que les otages n’auront pas été relâchés.

Au Proche-Orient, de plus en plus de pays font pression sur Israël pour un cessez-le-feu

Plus des deux tiers des 2,4 millions d’habitants de la bande de Gaza ont été déplacés par la guerre, selon l’ONU.

Gaza : « Pas de cessez-le-feu sans libération des otages israéliens»

Gaza : « Pas de cessez-le-feu sans libération des otages israéliens»


Le Hamas se fait subir le supplice chinois au victimes enlevées et à leur famille en les libérant un par un. Pour l’instant quelques otages occidentaux. Des otages qui servent de parapluie et de monnaie d’échange pour la suite. À Israël refuse cette libération au compte-gouttes. C’est ce qu’affirme le premier ministre Benyamin Nétanyahou.

Le premier ministre Benyamin Netanyahou a cependant ouvert la porte à des pauses très temporaire pour des motifs humanitaires tout en réaffirmant qu’il n’y aura jamais de cessez-le-feu général sans libération des otages. une nouvelle fois rejeté l’idée d’un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, sans libération des otages enlevés par le mouvement islamiste palestinien lors de son attaque contre Israël le 7 octobre qui a déclenché le conflit.

«Il n’y aura pas de cessez-le-feu, de cessez-le-feu général, à Gaza, sans la libération de nos otages», a-t-il dit. «En ce qui concerne (…) les petites pauses – une heure par-ci, une heure par-là – nous les avons déjà eues», a-t-il ajouté.

«Je suppose que nous allons examiner les circonstances pour permettre aux biens – aux biens humanitaires – d’entrer ou à nos otages de partir. Mais je ne pense pas qu’il y aura un cessez-le-feu général», a-t-il répété. «Cela entraverait nos efforts pour faire sortir nos otages, car la seule chose qui fonctionne sur ces criminels et sur le Hamas, c’est la pression militaire que nous exerçons», a-t-il encore dit.

Hamas: honteuse libération des otages au compte-gouttes

Hamas: honteuse libération des otages au compte-gouttes

La libération au compte-gouttes d’otages parlent amassent témoignent à l’évidence du caractère criminel scandaleux de cette organisation terroriste. Cette fois c’est seulement deux otages israéliens qui ont été libérés sur un total d’environ 200 où on compte des personnes âgées, des malades et des enfants.

Et le pire c’est que le porte-parole de la branche militaire du Hamas, Abou Obeida, a affirmé dans un communiqué que les deux femmes otages avaient été libérées «pour des raisons humanitaires pressantes» grâce à une médiation du Qatar et de l’Egypte.

Cette libération intervient trois jours après celle de deux Américaines. D’après les estimations des responsables du kibboutz, environ un quart de ses 400 habitants ont été tués, kidnappés ou sont portés disparus.

Il est clair que l’organisation terroriste se sert des otages comme un bouclier vis-à-vis de l’armée israélienne comme elle se sert d’ailleurs des palestiniens eux-mêmes.

Violences: Après la Corse, Le Front de Libération de la Bretagne !

Violences: Après la Corse, Le Front de Libération de la Bretagne ! 

 

 

Le moins que l’on puisse dire est que le bilan sécurité de Macron constitue une véritable catastrophe aussi bien concernant la grande criminalité, l’islamisme radical , la drogue dans les banlieues ou encore les violences dans certaines régions.

Ces déclarations sont assez surréalistes et irresponsables, il n’en reste pas moins vrai qu’elles sont aussi d’une certaine manière le produit d’un centralisme étatique qui n’a jamais été en capacité d’accorder des responsabilités réelles aux régions et autres structures qui ne servent qu’à créer des postes d’élus dans les territoires.

Le  front de libération de la Bretagne veut s’inspirer de la Corse pour faire valoir ses revendications. Leurs revendications se présentent à la suite des récents évènements en Corse. Jugeant que le gouvernement ne prête attention «qu’à la suite d’actions violentes», ils menacent de s’engager à leur tour dans une lutte armée, qu’ils considèrent comme «un complément à la lutte politique». Si les référendums n’ont pas été réalisés d’ici le 31 décembre 2022, ils garantissent que l’Armée révolutionnaire bretonne «passera à l’action». Ces derniers mois, des militants du FLB ont manifesté, aux côtés de centaines de personnes, pour obtenir gain de cause. Le dernier rassemblement en date est celui de février, où le «plus grand drapeau breton du monde» a été dressé.

 

 

 

Historique de violences

En 2021, le Front de Libération de la Bretagne avait revendiqué une série «d’attaques de résidences secondaires ou de profiteurs de l’industrie touristique». Dans un courriel, ils détaillent une quinzaine de lieux concernés, associés à des dates. Pour certaines des localisations, il s’agit, d’après France Bleu, d’incendies de maisons secondaires -dont on ignore s’ils étaient volontaires.

Depuis leur création dans les années 1960, les groupes FLB et ARB ont usé massivement de la violence. Des centaines d’attentats matériels ont été commis, dont des dizaines à la bombe, entre vague d’arrestations et reformations des groupes. Les plus célèbres d’entre eux restent l’endommagement d’une aile du château de Versailles, l’attaque de la cité judiciaire de Rennes, de la mairie de Belfort, ou encore d’un engin d’aviation. Néanmoins, les groupes activistes de la région ne semblaient plus user de tels procédés depuis l’attentat du MacDonald de Quévert où une jeune femme avait perdu la vie en avril 2000.

La libération de l’Afrique par l’éducation

La libération de l’Afrique par l’éducation

« Seul l’Africain grâce à l’éducation, se libérera de cette histoire qui fait qu’il ne voit pas sa relation avec la France comme entre tuteur et pupille »

Urbaniste et écrivain d’origine camerounaise, Gaston Kelman est l’auteur de Je suis noir et je n’aime pas le manioc.Il explique que la libération de l’Afrique passera par l’éducation.(L’Opinion). Dans une interview Il remet à plat les responsabilités réciproques.

Emmanuel Macron a-t-il réussi à rompre avec la Françafrique ?

Le malheur de l’Afrique, c’est que tout le monde intervertit l’ordre des responsabilités. Le président Macron a-t-il les moyens de mettre fin à la Françafrique ? Naïveté, inculture, on s’interroge. Seul l’Africain grâce à l’éducation, se libérera de cette histoire qui fait qu’il ne voit pas sa relation avec la France comme entre égaux, comme un partenariat, mais comme entre tuteur et pupille. Césaire écrit : « On avait fourré dans sa pauvre cervelle qu’une fatalité pesait sur lui ; qu’il n’avait pas puissance sur son propre destin. » M. Macron est très intelligent. Il a de bonnes intentions. Mais il reste le produit d’une éducation. Du bébé dans son berceau au président de la République, tout l’Occident veut aider l’Afrique. Macron veut aider l’Afrique. L’Afrique demande l’aide de Macron. La France peut-elle mettre fin à la Françafrique ? Après la Françafrique politique dont on pense qu’elle vacille, la Françafrique intellectuelle. On parle aussi de société civile… On pense toujours à la place de l’Afrique.

La cooptation d’intellectuels africains comme Achille Mbembe va-t-elle permettre de refonder la relation sur de nouvelles bases ?

Pour répondre à cette question, écoutons M. Mbembe lui-même. Pour lui, l’Afrique est un peuple d’avachis, de lobotomisés ; ses nations des satrapies, les dirigeants des momies. L’intellectuel dans toutes les civilisations est au service de son groupe car, pour construire une nation, on a besoin de l’homme de pensée et de l’homme d’action. M. Mbembe incarne la haine de soi postcoloniale que théorisent Fanon ou Césaire, celui dont « on avait fourré dans la pauvre cervelle… ». Il se tourne vers la France, lui attribue le beau rôle : développer l’Afrique, y créer des Etats de droit, la démocratie. La France doit imposer des valeurs en Afrique, ne pas faire comme la Chine, la Russie, la Turquie. La mission civilisatrice dans toute sa splendeur. Il a déclaré qu’avec Macron, la Françafrique, c’est fini. On n’en demandait pas tant. Ecoutons enfin M. Mbembe du temps où il disait que, même quand le postcolonisé croit exprimer sa pensée la plus profonde, il ne sait pas à quel point il est la voix de son maître. A votre avis, de qui dressait-il le portrait ? Je vous passe le syndrome de l’évolué — être le meilleur, digne de la cooptation. Achille Mbembe est d’autant plus dangereux qu’il est flamboyant, prolixe, et pas conscient de son aliénation et de tout le mal qu’il se fait. Quand on insulte sa mère, on en souffre.

Comment percevez-vous l’offensive de charme de l’Elysée envers les « diasporas africaines » ?

Cette surenchère sur la diaspora, comme la nouvelle panacée, m’agace. En plus, je suis homme de lettres. Pour moi, le mot a du sens. Il n’y a pas de diaspora, il y a l’immigré qui est dans une démarche égoïste fort logique. L’immigration est une aventure individuelle. La diaspora est une construction de groupe, une longue sédimentation. L’immigré ne fonctionne donc pas comme la diaspora. Quand on rate cette analyse, on se fourvoie. Ceci étant, l’immigré peut aider la France à changer son regard sur l’Afrique. Mais aussi longtemps que ceux qui disent du mal de l’Afrique dans une quête de reconnaissance égoïste feront notre bonheur, on en est loin. Plutôt que de fustiger le sentiment anti-français, il faut l’analyser. Il faut comprendre les causes du « piège africain ». Un vrai travail de fond avec les descendants de l’immigration va y aider. Mais il faut sortir des coups ponctuels et construire une dynamique.

Russie – Alexeï Navalny : l’ONU demande la libération immédiate

Russie – Alexeï Navalny : l’ONU demande la libération immédiate

 

Le  Haut-Commissariat, dirigé par l’ancienne présidente du Chili Michelle Bachelet, l’ONU demande la libération immédiate de naval ni empoisonné par les services secrets russes, soignés ensuite en Allemagne et arrêter aussitôt son retour en Russie.

 

Ce militant anti-corruption et ennemi juré du Kremlin a été interpellé à son arrivée à Moscou dimanche après quasiment cinq mois de convalescence en Allemagne à la suite de son empoisonnement. Il accuse le président Vladimir Poutine d’avoir ordonné son assassinat au poison Novitchok en août, ce que la Russie dément. Le FSIN, le service pénitentiaire russe, lui reproche d’avoir violé des mesures de contrôle judiciaire en allant se faire soigner à l’étranger.

 

Notons que dans le même temps le président russe a prit quelques libertés avec le droit d’une part en prolongeant son mandat d’une vingtaine d’années, d’autre part en passant un coup d’éponge sur les délits commis par tous les présidents russes y compris lui-même.

Cette fixation de Poutine sur le dissident prouve que l’intéressé n’est pas aussi solide qu’il le dit dans l’opinion russe. En effet Navalny  est certes un opposant certes mais il est loin de disposer d’une force politique susceptible de balayer la dictature de Poutine.

Mali-La libération de Sophie Pétronin : une négociation complexe

Mali-La libération de Sophie Pétronin : une négociation complexe

 

La libération de Sophie Pétronin, âgée aujourd’hui de 75 ans et enlevée le 24 décembre 2016 dans le nord du Mali, constitue évidemment un énorme soulagement. Cette libération a été permise grâce à des négociations très complexes menées surtout par le Mali et aussi par l’Algérie.

 

Pour apaiser la situation très conflictuelle, la junte militaire du Mali a libéré une centaine de prisonniers dont beaucoup de djihadistes  arrêtés par la force Barkhane. Les communiqués de l’Élysée rendent compte du fait que la libération de Sophie Pétronin est bien  le résultat de l’action diplomatique du Mali. (Les prisonniers ont été libérés près de la frontière de l’Algérie). Du coup, la légitimité du pouvoir militaire au Mali se trouve renforcée.

 

Mais cette opération va sans doute compliquer l’action de la force par Barkhane qui travaille cependant  bonne collaboration avec les militaires au pouvoir au Mali mais qui va  retrouver sur le terrain certains des prisonniers libérés. Il est également probable que l’l'opération n’ait été possible que grâce aussi à une rançon dont le principe est toujours contesté par la France mais qui accompagne chaque opération de ce type.

 

Il se pourrait  aussi que les militaires du Mali ait engagée des négociations avec les rebelles en vue d’une reconnaissance d’une certaine autonomie voire d’une indépendance dune zone  nord du Mali. Politiquement le régime militaire assoit ainsi son autorité et montre son efficacité et sa capacité de négociation.

 

La France par contre se retrouve encore un peu plus coincée dans un environnement politique et terroriste particulièrement délicat. Pour le Mali, comme d’ailleurs sur d’autre théâtres d’expression de la diplomatie française, mieux vaudrait sans doute d’adopter un profil bas plutôt que de grandes déclarations contredites dans les faits ( Liban, Mali, Méditerranée, conflits Arménie Azerbaïdjan etc.).

La libération de Sophie Pétronin : une négociation complexe

La libération de Sophie Pétronin : une négociation complexe

 

La libération de Sophie Pétronin, âgée aujourd’hui de 75 ans et enlevée le 24 décembre 2016 dans le nord du Mali, constitue évidemment un énorme soulagement. Cette libération a été permise grâce à des négociations très complexes menées surtout par le Mali et aussi par l’Algérie.

 

Pour apaiser la situation très conflictuelle, la junte militaire du Mali a libéré une centaine de prisonniers dont beaucoup de djihadistes  arrêtés par la force Barkhane. Les communiqués de l’Élysée rendent compte du fait que la libération de Sophie Pétronin est bien  le résultat de l’action diplomatique du Mali. (Les prisonniers ont été libérés près de la frontière de l’Algérie). Du coup, la légitimité du pouvoir militaire au Mali se trouve renforcée.

 

Mais cette opération va sans doute compliquer l’action de la force par Barkhane qui travaille cependant  bonne collaboration avec les militaires au pouvoir au Mali mais qui va  retrouver sur le terrain certains des prisonniers libérés. Il est également probable que l’l'opération n’ait été possible que grâce aussi à une rançon dont le principe est toujours contesté par la France mais qui accompagne chaque opération de ce type.

 

Il se pourrait  aussi que les militaires du Mali ait engagée des négociations avec les rebelles en vue d’une reconnaissance d’une certaine autonomie voire d’une indépendance dune zone  nord du Mali. Politiquement le régime militaire assoit ainsi son autorité et montre son efficacité et sa capacité de négociation.

 

La France par contre se retrouve encore un peu plus coincée dans un environnement politique et terroriste particulièrement délicat. Pour le Mali, comme d’ailleurs sur d’autre théâtres d’expression de la diplomatie française, mieux vaudrait sans doute d’adopter un profil bas plutôt que de grandes déclarations contredites dans les faits ( Liban, Mali, Méditerranée, conflits Arménie Azerbaïdjan etc.).

Le journal “Libération” encore menacé

Le journal “Libération” encore menacé

Les conditions de la cession du journal par Altice et Patrick Drahi à un « fonds de dotation » ne sont pas, pour l’heure, à même de garantir la pérennité du titre fondé par Jean-Paul Sartre et Serge July. Intellectuels et artistes, parmi lesquels Julia Cagé et Pap Ndiaye, lancent un appel, dans une tribune au « Monde ».

 

Tribune. Le 3 septembre, le transfert de Libération à un fonds de dotation, le « Fonds de dotation pour une presse indépendante », est devenu effectif. Une bonne nouvelle ?

Sur le papier, et à ne s’arrêter qu’aux mots, on pourrait penser que oui. Le « fonds de dotation » est, pour le dire simplement, une forme juridique qui permet, en France, de bénéficier des avantages de la fondation (en particulier des réductions d’impôt) avec la simplicité de l’association. Pour les médias, cette forme juridique pourrait en principe avoir de nombreux avantages. Pour commencer, le transfert de Libération à ce fonds devrait théoriquement rendre son capital incessible. Autrement dit, il ne serait plus possible à des actionnaires mal intentionnés de mettre la main sur le quotidien. Comment mieux protéger l’indépendance des journalistes qu’en sanctuarisant le capital de leur média !

Ensuite, un fonds de dotation est à but non lucratif. L’information est un bien public qui, en tant que tel, ne peut être laissé entre les seules mains du marché, au risque de voir sa qualité sacrifiée au profit de la rentabilité, l’histoire ne nous l’a que trop bien appris. Transformer un journal en média à but non lucratif – ce qui ne l’empêche aucunement, précisons-le, d’avoir des activités commerciales, mais garantit simplement que les dividendes soient réinvestis plutôt que distribués à des actionnaires –, c’est aller dans le sens de l’histoire et reconnaître l’importance de la presse pour la démocratie. Mediapart a d’ailleurs, il y a tout juste un an, effectué une mue similaire, avec la création d’un « Fonds pour une presse libre ».

Devrions-nous ainsi nous féliciter de la transformation capitalistique du journal de Jean-Paul Sartre et Serge July, créé en 1973 comme un « organe quotidien entièrement libre » et dirigé à ses débuts par ses salariés ? On le pourrait si la liberté de ses journalistes était entièrement garantie et qu’ils retrouvaient ainsi l’esprit d’il y a quelques décennies. Or ce n’est pas ce qui semble aujourd’hui se dessiner. Le fonds de dotation sera incessible, certes, mais le schéma conçu par Altice n’empêche pas l’entrée d’un nouvel actionnaire au capital de Libération. Ce n’est donc pas la structure juridique qui garantit l’indépendance, mais les conditions de la prise de décision.

Quelle gouvernance se dessine aujourd’hui pour le fonds ? D’après les annonces qui ont été faites, sont appelés à siéger au conseil d’administration deux représentants d’Altice Médias et une troisième personne, dont le profil reste à déterminer. Mais Patrick Drahi, par la voix de ses représentants, a été clair, il n’y aura aucun représentant de la rédaction, et ne parlons même pas des lecteurs ! Or quels meilleurs garants de l’indépendance d’un titre que ceux qui le produisent ?

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Mali : La France pour la libération du président

Mali : La France pour la libération du président

 

 

Rien ne justifie l’arrestation du président malien et de membres du gouvernement d’autant qu’ils ont démissionné estime officiellement la France qui réclame leur libération immédiate

“La France a pris acte de l’annonce de la démission du président Ibrahim Boubacar Keïta. Elle appelle à sa libération immédiate ainsi que des membres du gouvernement actuellement retenus”, dit le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, dans un communiqué.

“Elle réaffirme son attachement à la souveraineté, au respect des institutions, à la vie démocratique et à la stabilité du Mali. Elle encourage toutes les forces politiques et sociales au dialogue pour trouver une solution à la crise profonde que traverse le pays et appelle au rétablissement sans délai d’un pouvoir civil”, ajoute-t-il.

Carlos Ghosn : libération acceptée ?

Carlos Ghosn : libération acceptée ?

Il était temps que le Japon accède à la demande de libération sous caution de Carlos Ghosn  à moins de passer pour l’un des pays les plus archaïques du monde. Cependant l’affaire n’est pas encore faite car le procureur peut faire appel. Il faut dire que le Japon se laisse porter par une vague nationaliste inquiétante et sur des valeurs douteuses. La dernière initiative en date du chef de l’État japonais ayant été de proposer la candidature de Donald 30 pour le prix Nobel de la paix. Une proposition tellement ridicule que le chef d’État japonais n’assume même pas sa proposition. Cette décision s’ajoute aussi au retrait scandaleux du Japon de l’accord sur la chasse à la baleine et à quelques autres positions nationalistes et populistes de même teneur. Comment un pays comme le Japon qui a fondé tout son développement sur les échanges avec le monde entier peut-il s’affranchir des règles de base qui régule la société notamment dans le domaine de la justice. Certes Carlos Ghosn n’est sans doute pas un saint. Comme beaucoup de patrons, il a  eu tendance à confondre son portefeuille avec celui de son entreprise. Force cependant est de constater que le manager a pu redresser Renault qui aurait pu disparaître, ensuite redresser Nissan puis a constitué le groupe de constructeurs le plus puissant du monde. Le pire c’est que Carlos Ghosn a été victime d’un complot de la direction de Nissan au moment même où la gestion de l’entreprise a été particulièrement décevante. Dans cette affaire, l’attitude du gouvernement japonais au service des plus bas instincts nationalistes s’est révélée particulièrement lamentable même si effectivement Carlos Ghosn doit être jugé pour ses dérives financières et fiscales. D’après la chaîne de télévision publique NHK, la libération sous caution de Ghosn a été fixée à un milliard de yens (7,9 millions d’euros environ) et pourrait être effective dès ce mardi à condition que le procureur ne s’y oppose pas.  Il s’agit de la troisième demande de mise en liberté sous caution effectuée par Ghosn, qui a changé d’avocats le mois dernier et s’était dit prêt par la voix de son conseil à se soumettre à de sévères restrictions, dont la vidéosurveillance et la surveillance de ses communications.

Macron demande à Erdogan la libération du journaliste détenu en Turquie

 Macron demande à Erdogan la libération du journaliste détenu en Turquie

Alors que 130 journalistes sont déjà en prison en Turquie que de centaines de milliers de turcs ont été arrêtés et ou destitués, Emmanuel Macron a demandé, ce dimanche, à son homologue turc Recep Tayyip Erdogan «la libération rapide» de Loup Bureau, le journaliste français de 27 ans, incarcéré depuis le 26 juillet, à Sirnak au sud-est de la Turquie et «son retour en France», selon un communiqué de l’Elysée. Le chef de l’Etat, qui s’est entretenu par téléphone avec le président turc, «lui a demandé, au-delà de l’amélioration obtenue des conditions de détention, sa libération rapide et son retour en France». «Les deux présidents sont convenus que les contacts se poursuivent, également au niveau ministériel, pour trouver, dans les meilleurs délais, une issue positive», précise le communiqué de la présidence.  Le président français avait fait part le 15 août, lors d’un entretien téléphonique, de sa «préoccupation» à son homologue turc, avec lequel il était convenu de s’entretenir à nouveau cette semaine à ce sujet. Vendredi, une demande de libération de Loup Bureau a été rejetée par le juge qui l’avait mis en examen, a indiqué à l’AFP son avocat.  Cette demande de libération avait été déposée début août auprès du juge qui avait mis en examen et placé le jeune homme de 27 ans en détention provisoire le 1er août, pour soupçon d’appartenance à «une organisation terroriste armée», avait précisé Martin Pradel, un des avocats français du journaliste. «Le rejet de sa remise en liberté est synonyme d’un autre mois passé derrière les barreaux et l’obligation d’une intervention du chef de l’Etat pour espérer une libération», avait réagi de son côté le comité de soutien à Loup Bureau, sur sa page Facebook. Jeudi, un rassemblement de soutien au journaliste avait été organisé à Paris et une pétition en faveur de sa libération a reçu près de 28.000 signatures. Le père de Loup Bureau avait alors déclaré attendre «une nouvelle prise de parole de M. Macron» en regrettant de ne recevoir «aucune information de la part du Quai d’Orsay». Loup Bureau, qui a notamment collaboré avec les chaînes TV5 Monde, Arte et le site Slate, a été interpellé le 26 juillet à la frontière entre l’Irak et la Turquie, après que des photos le montrant en compagnie de combattants kurdes syriens des YPG (un mouvement considéré comme une organisation «terroriste» par Ankara) ont été trouvées en sa possession.

Grand-croix de la Légion d’honneur pour un ami de Fillon mais pas pour l’un des derniers compagnons de la libération

Grand-croix de la Légion d’honneur pour un ami de Fillon mais pas pour l’un des derniers compagnons de la libération

André Salvat l’un des derniers compagnons de la libération (il en reste une dizaine sur plus de 1000) vient de disparaître). Ce héros a été décoré mais pas autant que l’ami milliardaire de François Fillon. André Salvat était commandeur de la Légion d’honneur tandis que l’ami milliardaire de Fillon (qui a rémunéré Penelope pour un emploi fictif) lui a été élevé par Fillon au plus haut grade : celui de grand-croix de la Légion d’honneur. Le parti national financier a donc décidé d’ajouter un délit supplémentaire aux chefs d’inculpation concernant l’ancien premier ministre : Celui de trafic d’influence, plongeant un peu plus dans la tourmente la campagne du candidat de la droite et du centre à l’élection présidentielle.  Ce délit potentiel vise aussi les conditions d’attribution, sur rapport de François Fillon, du grade suprême de la Légion d’honneur (grand-croix) au propriétaire de la Revue des deux mondes, où son épouse Penelope est soupçonnée d’avoir eu un emploi fictif. Le Monde avait en effet révélé que les enquêteurs s’intéressaient de près à la remise de ce grade très rare à Marc Ladreit de Lacharrière le 31 décembre 2010, moins d’un an et demi avant qu’il embauche Penelope Fillon. Rappelons les décorations qui témoignent des mérites exceptionnels du compagnon de la libération André Salvat :

 

 

 

 

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