Archive pour le Tag 'L’hydroxychloroquine:'

Coronavirus : pas de rôle préventif de l’hydroxychloroquine? « 

Coronavirus : pas de rôle préventif de l’hydroxychloroquine? « 

Une étude qui va sans doute encore faire parler concernant la chloroquine. On se demande d’ailleurs pourquoi cette étude qui porte sur l’intérêt du caractère préventif de l’Hydrochloroquine a été menée puisque jusqu’alors la question ne s’était pas posée de l’utilisation de cette molécule dans ce but. En tout cas une étude de plus pour enfoncer l’Hydro chloroquine, certes qui n’a peut-être pas prouvé son efficacité en tant que traitement mais pas davantage ni moins que les autres traitements.

 

Ça change pour l’instant et l’immense promotion faite notamment autour du remdesir de l’industrie pharmaceutique américaine Gilead. L’étude concernant l’Hydro chloroquine, de type observationnel, « ne permet pas de conclure formellement à l’absence de bénéfice des antipaludéens de synthèse pour la prévention d’une forme sévère de Covid-19″, écrivent les chercheurs de l’agence du médicament.. les « résultats ne plaident pas en faveur d’une utilisation préventive de l’hydroxychloroquine dans la population, y compris la population la plus à risque, et ce en dehors d’essais thérapeutiques dédiés », insistent les auteurs, qui ont étudié « l’ensemble des personnes ayant reçu au moins six délivrances remboursées d’antipaludéens de synthèse (hydroxychloroquine ou chloroquine) entre le 1er janvier 2019 et le 15 février 2020, dont la dernière au cours du dernier trimestre 2019 ou début 2020″.

 

L’hydroxychloroquine, dérivée de l’antipaludéen chloroquine, est prescrite dans le traitement de maladies auto-immunes, comme le lupus et ou la polyarthrite rhumatoïde. Ainsi, les résultats mettent même en évidence « un sur-risque d’hospitalisation, d’intubation et de décès liés au Covid-19 parmi les patients sous APS (antipaludéens ( au long cours par rapport à la population générale française ». Mais « les analyses réalisées suggèrent que ce sur-risque est expliqué par les caractéristiques liées à la pathologie chronique sous-jacente » de ces patients, « notamment la co-médication par corticoïdes oraux, plutôt que par l’exposition aux APS elle-même ». Comprenne qui pourra ! Encore une étude qui ne sert pas à grand-chose sinon à obscurcir le débat.

 

Feuilleton de l’Hydroxychloroquine : « pas d’effet bénéfique » contre le Covid-19 selon une « étude » britannique

Feuilleton de l’Hydroxychloroquine : « pas d’effet bénéfique » contre le Covid-19 selon une « étude » britannique

Le feuilleton sur l’efficacité de la chloroquine continue et selon les études, les laboratoires ou les industries pharmaceutiques les avis divergents souvent d’ailleurs pour des motifs financiers. Rien n’indique pour l’instant que la chloroquine est complètement efficace mais le contraire non plus. Ce qui n’empêche pas certains organismes de le condamner sans doute notamment en raison de son coût ridicule. La dernière condamnation est britannique L’hydroxychloroquine est-elle efficace contre le Covid-19 ? La question n’a pas fini de faire polémique. Selon les résultats préliminaires de l’essai clinique britannique, Recovery, ce n’est pas le cas.

« Nous avons examiné les données et conclu qu’il n’y avait aucune preuve d’un effet bénéfique de l’hydroxychloroquine chez les patients hospitalisés » avec le nouveau coronavirus, explique ce vendredi Martin Landray, professeur à l’Université d’Oxford et codirecteur de l’étude. Les chercheurs ont, sur la base de ces premières données, « décidé d’arrêter l’inscription des participants dans le bras hydroxychloroquine de l’essai avec effet immédiat », ajoute-t-il.

Recovery a été lancé en mars comme une étude clinique randomisée « pour tester une gamme de médicaments potentiels contre le Covid-19 », dont le controversé traitement antipaludéen. Il était l’un des seuls essais à ne pas avoir arrêté le recours à l’hydroxychloroquine malgré une étude observationnelle très critiquée de The Lancet - dont trois des auteurs se sont rétractés depuis - pointant du doigt l’inefficacité voire l’effet néfaste de la molécule. Le débat est loin d’être terminé car outre les aspects scientifiques se mêlent des intérêts financiers évidents sans parler des enjeux de prestige.

 

L’hydroxychloroquine : l’éternel retour des essais (OMS) !

L’hydroxychloroquine : l’éternel  retour des essais (OMS) ! 

Une étude plus ou moins bidon d’un journal scientifique soutenue évidemment par des industries pharmaceutiques s’était efforcée de descendre en flammes chloroquine. Cela en raison de danger potentiel sans doute réel mais identifié et marginal. Personne n’a jamais d’ailleurs affirmé que la chloroquine était le remède miracle pas plus que d’autres. Simplement d’importantes industries pharmaceutiques ont demoli  toute perspective de développement d’un traitement dans les molécules serait déjà connues depuis longtemps et le prix relativement modeste. Il en sera sans doute de même lors de la mise au point d’un vaccin dont on négocie  que le prix avant même d’avoir le début du commencement de l’efficacité;  la fameuse revue scientifique qui avait démoli la chloroquine a été contrainte publié lundi une mise en garde concernant cette étude, en pointant plusieurs failles méthodologiques.

Le groupe pharmaceutique français Sanofi, qui a annoncé vendredi suspendre le recrutement de nouveaux patients dans le cadre de ses deux essais cliniques sur l’hydroxychloroquine, a déclaré de son côté qu’il examinerait les informations disponibles et mènerait des consultations dans les prochains jours afin de décider s’il reprend ces essais.

Bref la recherche est davantage entrée dans le monde médiatique et financier que dans celui de la recherche sciences pure.

Le procès de l’hydroxychloroquine et autres : une affaire de gros sous

Le procès de l’hydroxychloroquine et autres : une affaire de gros sous

 

La question de l’efficacité des traitements du Coronavirus par différentes molécules connues depuis longtemps dont  l’ hydroxychloroquine occupe à nouveau là une des médias. Il y a de toute évidence derrière les exercices d’évaluation des différents traitements des questions scientifiques dont les résultats ne s’apprécieront  qu’avec le temps. Il y a aussi une redoutable bataille entre institutions de recherche dont beaucoup sont d’ailleurs financées par des laboratoires pharmaceutiques, aussi par des contributions publiques. Tout cela sur fond d’une redoutable guerre de l’industrie pharmaceutique qui passe parfois davantage de temps à démolir d’éventuels traitements ( voire de vaccins ), trop peu retables,  qu’à investir dans la recherche pour trouver le remède miracle.

Une nouvelle fois, les pouvoirs publics ont tiré le parapluie en s’abritant derrière l’avis du Haut conseil de santé publique consultée à la va-vite en 48 heures , une procédure d’ailleurs assez rare dans le milieu scientifique. Mais les comités scientifiques ont déjà avalé d’autres couleuvres. En fait, on se fonde surtout sur un article publié dans la revue médicale britannique  the Lancet. “Le groupe de travail a conclu de manière collégiale à l’absence d’étude clinique suffisamment robuste démontrant l’efficacité de l’hydroxychloroquine dans le COVID-19 quelle que soit la gravité de l’infection”, est-il souligné dans cet avis.

Le ministre de la Santé, Olivier Véran, avait annoncé samedi sur Twitter avoir chargé ce groupe indépendant d’experts d’analyser “une étude alertant sur l’inefficacité et les risques de certains traitements du COVID-19 dont l’hydroxychloroquine” publiée dans la revue médicale britannique à comité de lecture The Lancet.

Pour faire face à la flambée épidémique, les médecins français était autorisés depuis la fin mars et à titre dérogatoire à utiliser l’hydroxychloroquine pour traiter les patients contaminés par le coronavirus et ayant développé la maladie COVID-19, alors que cet antipaludéen de synthèse est normalement utilisé dans le traitement de maladies inflammatoires comme la polyarthrite rhumatoïde et le lupus.

Mais au vu des conclusions de la vaste étude internationale publiée vendredi dernier dans le Lancet, qui a évalué le rapport bénéfices-risques de l’hydroxychloroquine dans la prise en charge du COVID-19, ainsi que “des effets secondaires potentiellement graves, en particulier cardiovasculaires” signalés par le réseau français de pharmacovigilance, le HCSP estime désormais que cette molécule “n’apporte pas de bénéfice et peut être dangereuse”. Une étude très complexe que sans doute peu de journalistes voire de scientifiques ont lu car cet article n’apporte pas d’éléments vraiment nouveaux. La preuve que la guerre des égos des mandarins, des instituts de recherche et des industries pharmaceutiques est loin d’être terminée tant en ce qui concerne la recherche de traitement que d’un éventuel vaccin.

Notons que la vaste enquête internationale qui devait évaluer l’efficacité de différents traitements appelé Discovery a fini en eau de boudin.

Le professeur Raoult de Marseille n’a peut-être pas totalement raison à propos de son traitement ( il faudra accepter le temps de faire cette évaluation et non de l’effectuer sous la pression de journalistes consciemment ou inconsciemment manipulés ) en tout cas il n’a pas tort  de souligner les enjeux économiques, institutionnels voire politiques qui alimentent certaines évaluations plus ou moins bidon.

Le procès de l’hydroxychloroquine et autres : une affaire de gros sous

Le procès de l’hydroxychloroquine et autres : une affaire de gros sous

 

La question de l’efficacité des traitements du Coronavirus par différentes molécules connues depuis longtemps dont   hydroxychloroquine occupe à nouveau là une des médias. Il y a de toute évidence derrière les exercices d’évaluation des différents traitements des questions scientifiques dont les résultats ne s’apprécieront  qu’avec le temps. Il y a aussi une redoutable bataille entre institutions de recherche dont beaucoup sont d’ailleurs financées par des laboratoires pharmaceutiques, aussi par des contributions publiques. Tout cela sur fond d’une redoutable guerre de l’industrie pharmaceutique qui passe parfois davantage de temps à démolir d’éventuels traitements ( voire de vaccins ), trop peu retables,  qu’à investir dans la recherche pour trouver le remède miracle.

Une nouvelle fois, les pouvoirs publics ont tiré le parapluie en s’abritant derrière l’avis du Haut conseil de santé publique consultée à la va-vite en 48 heures , une procédure d’ailleurs assez rare dans le milieu scientifique. Mais les comités scientifiques ont déjà avalé d’autres couleuvres. En fait, on se fonde surtout sur un article publié dans la revue médicale britannique  the Lancet. “Le groupe de travail a conclu de manière collégiale à l’absence d’étude clinique suffisamment robuste démontrant l’efficacité de l’hydroxychloroquine dans le COVID-19 quelle que soit la gravité de l’infection”, est-il souligné dans cet avis.

Le ministre de la Santé, Olivier Véran, avait annoncé samedi sur Twitter avoir chargé ce groupe indépendant d’experts d’analyser “une étude alertant sur l’inefficacité et les risques de certains traitements du COVID-19 dont l’hydroxychloroquine” publiée dans la revue médicale britannique à comité de lecture The Lancet.

Pour faire face à la flambée épidémique, les médecins français était autorisés depuis la fin mars et à titre dérogatoire à utiliser l’hydroxychloroquine pour traiter les patients contaminés par le coronavirus et ayant développé la maladie COVID-19, alors que cet antipaludéen de synthèse est normalement utilisé dans le traitement de maladies inflammatoires comme la polyarthrite rhumatoïde et le lupus.

Mais au vu des conclusions de la vaste étude internationale publiée vendredi dernier dans le Lancet, qui a évalué le rapport bénéfices-risques de l’hydroxychloroquine dans la prise en charge du COVID-19, ainsi que “des effets secondaires potentiellement graves, en particulier cardiovasculaires” signalés par le réseau français de pharmacovigilance, le HCSP estime désormais que cette molécule “n’apporte pas de bénéfice et peut être dangereuse”. Une étude très complexe que sans doute peu de journalistes voire de scientifiques ont lu car cet article n’apporte pas d’éléments vraiment nouveaux. La preuve que la guerre des égos des mandarins, des instituts de recherche et des industries pharmaceutiques est loin d’être terminée tant en ce qui concerne la recherche de traitement que d’un éventuel vaccin.

Notons que la vaste enquête internationale qui devait évaluer l’efficacité de différents traitements appelé Discovery a fini en eau de boudin.

Le professeur Raoult de Marseille n’a peut-être pas totalement raison à propos de son traitement ( il faudra accepter le temps de faire cette évaluation et non de l’effectuer sous la pression de journalistes consciemment ou inconsciemment manipulés ) en tout cas il n’a pas tort  de souligner les enjeux économiques, institutionnels voire politiques qui alimentent certaines évaluations plus ou moins bidon.

Le procès de l’hydroxychloroquine s’amplifie !

le procès de l’hydroxychloroquine s’amplifie

La question de l’efficacité des traitements du Coronavirus par   hydroxychloroquine occupe à nouveau là une des médias. Il y a de toute évidence derrière les exercices d’évaluation des différents traitements des questions scientifiques don tels résultats ne s’apprécieront  qu’avec le temps. Il y a aussi une redoutable bataille entre institutions de recherche dont beaucoup sont d’ailleurs financés par des laboratoires pharmaceutiques, aussi par des contributions publiques. Tout cela sur fond d’une redoutable guerre de l’industrie pharmaceutique qui passe parfois davantage de temps à démolir d’éventuels traitements ( voire de vaccins ) qu’à investir dans la recherche pour trouver le remède miracle.

Une nouvelle fois les pouvoirs publics ont tiré le parapluie en s’abritant derrière l’avis du Haut conseil de santé publique consultée à la va-vite en 48 heures , une procédure d’ailleurs assez rare dans le milieu scientifique. Mais les comités scientifiques ont déjà avalé d’autres couleuvres. En fait, on se fonde surtout sur un article publié dans la revue médicale britannique  the Lancet. “Le groupe de travail a conclu de manière collégiale à l’absence d’étude clinique suffisamment robuste démontrant l’efficacité de l’hydroxychloroquine dans le COVID-19 quelle que soit la gravité de l’infection”, est-il souligné dans cet avis.

Le ministre de la Santé, Olivier Véran, avait annoncé samedi sur Twitter avoir chargé ce groupe indépendant d’experts d’analyser “une étude alertant sur l’inefficacité et les risques de certains traitements du COVID-19 dont l’hydroxychloroquine” publiée dans la revue médicale britannique à comité de lecture The Lancet.

Pour faire face à la flambée épidémique, les médecins français était autorisés depuis la fin mars et à titre dérogatoire à utiliser l’hydroxychloroquine pour traiter les patients contaminés par le coronavirus et ayant développé la maladie COVID-19, alors que cet antipaludéen de synthèse est normalement utilisé dans le traitement de maladies inflammatoires comme la polyarthrite rhumatoïde et le lupus.

Mais au vu des conclusions de la vaste étude internationale publiée vendredi dernier dans le Lancet, qui a évalué le rapport bénéfices-risques de l’hydroxychloroquine dans la prise en charge du COVID-19, ainsi que “des effets secondaires potentiellement graves, en particulier cardiovasculaires” signalés par le réseau français de pharmacovigilance, le HCSP estime désormais que cette molécule “n’apporte pas de bénéfice et peut être dangereuse”. Une étude très complexe que sans doute peu de journalistes voire de scientifiques ont lu car cet article n’apporte pas d’éléments vraiment nouveaux. La preuve que la guerre des égos des mandarins, des instituts de recherche et des industries pharmaceutiques est loin d’être terminée tant en ce qui concerne la recherche de traitement que d’un éventuel vaccin.

Notons que la vaste enquête internationale qui devait évaluer la cité de différents traitements appelé Discovery a fini en eau de boudin.

Le professeur Raoux de Marseille n’a peut-être pas totalement raison à propos de son traitement ( il faudra accepter le temps de faire cette évaluation et non de l’effectuer sous la pression de journalistes consciemment ou inconsciemment manipulés ) en tout cas il n’a pas tort  de souligner les enjeux économiques, institutionnels voire politiques qui alimentent certaines évaluations plus ou moins bidon.

Covid-19 : Trump se soigne à l’hydroxychloroquine depuis dix jours

Covid-19 : Trump se soigne à l’hydroxychloroquine depuis dix jours

 

Par prévention, le président américain déclare qu’il prend depuis 10 jours de la chloroquine ( commercialisé souvent sous le nom de nivaquine). On sait qu’une polémique est née quand à l’efficacité de l’Hydrochloroquine utilisée notamment par le très médiatique professeur français Raoult. Plusieurs études ont été menées pour tenter d’évaluer l’efficacité du traitement ( il s’agit d’un traitement pas d’un vaccin ); rien de probant n’est sorti de ces évaluations. Certaines démontrent l’utilité de la molécule, d’autres non. De toute façon des clivages très importants entre experts et mandarins sont intervenus très tôt à propos de l’usage de la chloroquine.

Derrière ces querelles, il y a évidemment des les enjeux de financement des instituts ( financement publiques et financements par des industries pharmaceutiques), aussi des querelles d’ego et des positions liées à la proximité avec le pouvoir. Il n’est pas certain que le cobaye Donald Trump  constitue un échantillon représentatif pour déboucher sur une évaluation pertinente de chloroquine.

Notons quand même qu’il s’agit d’une molécule très ancienne en général utilisée pour lutter contre le paludisme depuis des dizaines d’années est bien connue dans des pays tropicaux notamment en Afrique. Il est certainement bien trop tôt pour tirer des conclusions scientifiquement pertinentes et sereines de ce traitement comme d’autres d’ailleurs car les études notamment épidémiologiques vont demander du temps.

Donald Trump en tout cas a révélé lundi qu’il prenait tous les jours de l’hydroxychloroquine, un médicament contre le paludisme dont l’efficacité contre le coronavirus n’a pas été démontrée à ce stade. «J’en prends depuis dix jours (…) je prends un comprimé par jour», a déclaré le président américain à la stupéfaction générale, lors d’un échange avec les journalistes à la Maison Blanche. «J’entends beaucoup de choses extraordinairement positives» sur ce médicament, a-t-il justifié. «Vous connaissez l’expression: qu’est-ce que vous avez à perdre?»

Preuve qu’il était content de l’effet produit sur son audience, l’ancien homme d’affaires de New York s’est amusé de son annonce devant les journalistes. «J’attendais de voir vos yeux s’illuminer quand j’ai dit ça… Oui, j’en prends depuis une semaine et demie et je suis toujours là!».

Coronavirus : attaque en règle contre l’hydroxychloroquine

Coronavirus : attaque en règle contre l’hydroxychloroquine

Les attaques en règle contre la chloroquine( commercialement souvent diffusé sous le nom de nivaquine) de multiplient de la part d’industrie pharmaceutique mais aussi d’instituts de recherche. Bien entendu, il faudrait une étude approfondie notamment épidémiologique pertinente pour vérifier l’efficacité du traitement. Par personne aujourd’hui ne peut réellement vérifier scientifiquement l’intérêt de ce traitement ou le contraire faut d’échantillon représentatif. Les études sont beaucoup trop partielles. Elles émanent en outre  souvent d’institutions financées par des industries pharmaceutiques qui n’ont pas intérêt à prouver l’efficacité d’une molécule largement disponible et peu chère. L’objectif est d’évidemment de trouver et de commercialiser un traitement( demain voire après-demain un vaccin) d’un coup relativement élevé qui permettra de satisfaire les intérêts financiers des industries pharmaceutiques toutes dans les mains d’intérêts privés. La guerre méthodologique cache aussi une guerre des intérêts financiers d’abord des grandes industries pharmaceutiques mais aussi des institutions financières qui vivent des subventions privées et publiques. Ajoutons à cela les querelles d’ego des mandarins.

L’hydroxychloroquine: espoir contre le coronavirus ( DG de Novartis)

L’hydroxychloroquine:  espoir contre le coronavirus ( DG de Novartis)

 

La molécule est toujours l’objet d’une polémique non seulement française mais mondiale. Il est vrai qu’il n’existe aucun traitement officiellement reconnu contre le virus chinois. Devant le soutien de l’opinion publique, de certains experts la chloroquine a été réhabilitée en France après avoir été condamnée. Le ministre de la santé a autorisé son utilisation. L’industrie pharmaceutique est aussi très attentive aux perspectives crédibles d’un futur traitement. L’hydroxychloroquine est le plus grand espoir de traitement contre le coronavirus, estime pour sa part le directeur général de Novartis Vas Narasimhan dans une interview publiée dimanche par le journal suisse SonntagsZeitung.

Novartis, dont la division de médicaments génériques Sandoz fabrique ce médicament aujourd’hui prescrit contre le paludisme, le lupus ou l’arthrite, s’est engagé à donner 130 millions de doses si les nombreux essais cliniques en cours confirment l’efficacité de ce traitement contre le Covid-19, la pneumonie virale provoquée par le coronavirus SARS-CoV-2 apparu en Chine en décembre dernier.

“Les études précliniques chez l’animal ainsi que les premières données des essais cliniques montrent que l’hydroxychloroquine tue le coronavirus”, déclare Vas Narasimhan au SonntagsZeitung. “Nous travaillons avec les hôpitaux suisses sur de possibles protocoles de traitement pour l’utilisation clinique de ce médicament, mais il est trop tôt pour affirmer quoi que ce soit de définitif.”

Novartis, ajoute-t-il, est en demande d’ingrédients actifs afin de fabriquer davantage de doses au cas où les essais cliniques seraient concluants.

Trois autres médicaments produits par le laboratoire suisse – Jakavi contre le cancer, Gilenya contre la sclérose en plaques et Ilaris contre la fièvre – sont également étudiés pour leurs effets contre le Covid-19, précise le DG de Novartis.

Tous les groupes pharmaceutiques comme Sanofi, Bayer, Teva ou Roche testent actuellement certains de leurs produits contre le coronavirus.




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