Archive pour le Tag 'l’heure !!!!!'

CNews: « L’Heure des pros » ou l’heure des beaufs ?

  • CNews: « L’Heure des pros » ou  l’heure des beaufs ?
  • Il est clair que CNews  innove le domaine de l’information avec des concepts tout à fait originaux comme cette émission du soir : l’heure des pros. Une émission qui vaut le détour et qui s’articule essentiellement autour des réactions populistes de l’animateur qui fait son show en interrompant des participants complices qui ne présentent pas beaucoup d’intérêt.
  • L’animateur critique, dénonce, condamne en ne s’embarrassant pas d’argumentaires trop conceptualisés . Au besoin et souvent, il rabroue ses invités et leur coupe brutalement la parole. Bref on peut même se demander si l’animateur n’est pas dans une sorte d’ébriété tellement son propos et sa posture paraissent  simplistes et  caricaturaux.
  • Bref une vraie émission pour les beaufs qui pourrait se tenir dans un bistrot après quatre ou cinq tournées d’apéritif. Certes cette émission doit séduire certains car ils sont nombreux en plus des apéros à apprécier ce discours caricatural qui s’appuie évidemment sur certains faits évidents pour légitimer une pensée qui empreinte à l’extrême droite, au populisme et à l’anarchie.
  •  Mais pourquoi les beaufs n’auraient-il pas aussi leur heure d’émission !

 

L’heure d’été dimanche : l’invention ridicule des technocrates écolos

L’heure d’été dimanche : l’invention ridicule des technocrates écolos

Une fois de plus , il faudra se soumettre à ce changement d’heure dimanche. Et cela sans doute jusqu’en 2021. Pourquoi ? Personne n’en sait plus rien. Au départ il y avait un souci d’économiser l’énergie d’après les technocrates écolos. Mais on s’est vite rendu compte que ce qui était économisé éventuellement le matin était forcément dépensée le soir. Pire que nombre de biorythmes étaient bouleversés chez les hommes comme chez les animaux.

 Cette invention qui entend en quelque sorte influencée la régulation du temps est aussi idiote que celle qui consisterait à passer les journées de 24 heures à 25 heures en raison de l’ensoleillement de l’été. Inversement on pourrait diminuer la journée à 23 heures pendant l’hiver !

 Tout cela n’a aucun sens. Et le pire c’est que l’Europe est tellement empêtrée dans cette session des fuseaux horaires qu’elle ne pourra envisager la fin de de cette mesure  avant 2021 et encore ce n’est pas certain !

En France, une consultation en ligne organisée en 2019 par la commission des Affaires européennes de l’Assemblée nationale avait reçu plus de deux millions de réponses, massivement (83,74%) en faveur de la fin du changement d’heure. Plus de 60% des personnes ayant participé assuraient avoir eu «une expérience négative ou très négative». Quant à l’heure à laquelle rester toute l’année, c’est celle d’été (en France UTC +2) qui a eu la préférence de 59% des participants.

Particularité méconnue de l’actuel système: il ne concerne pas les territoires d’Outre-mer, qui ne changent jamais d’heure (à l’exception de Saint-Pierre et Miquelon, qui se cale sur le Canada voisin). En effet, la plupart d’entre eux se trouvent sous des latitudes où les écarts d’ensoleillement sont faibles au long de l’année, contrairement à l’Europe.

L’heure d’été dimanche : l’invention ridicule des technocrates écolos

L’heure d’été dimanche : l’invention ridicule des technocrates écolos

Une fois de plus , il faudra se soumettre à ce changement d’heure dimanche. Et cela sans doute jusqu’en 2021. Pourquoi ? Personne n’en sait plus rien. Au départ il y avait un souci d’économiser l’énergie d’après les technocrates écolos. Mais on s’est vite rendu compte que ce qui était économisé éventuellement le matin était forcément dépensée le soir. Pire que nombre de biorythmes étaient bouleversés chez les hommes comme chez les animaux.

 Cette invention qui entend en quelque sorte influencée la régulation du temps est aussi idiote que celle qui consisterait à passer les journées de 24 heures à 25 heures en raison de l’ensoleillement de l’été. Inversement on pourrait diminuer la journée à 23 heures pendant l’hiver !

 Tout cela n’a aucun sens. Et le pire c’est que l’Europe est tellement empêtrée dans cette session des fuseaux horaires qu’elle ne pourra envisager la fin de de cette mesure  avant 2021 et encore ce n’est pas certain !

En France, une consultation en ligne organisée en 2019 par la commission des Affaires européennes de l’Assemblée nationale avait reçu plus de deux millions de réponses, massivement (83,74%) en faveur de la fin du changement d’heure. Plus de 60% des personnes ayant participé assuraient avoir eu «une expérience négative ou très négative». Quant à l’heure à laquelle rester toute l’année, c’est celle d’été (en France UTC +2) qui a eu la préférence de 59% des participants.

Particularité méconnue de l’actuel système: il ne concerne pas les territoires d’Outre-mer, qui ne changent jamais d’heure (à l’exception de Saint-Pierre et Miquelon, qui se cale sur le Canada voisin). En effet, la plupart d’entre eux se trouvent sous des latitudes où les écarts d’ensoleillement sont faibles au long de l’année, contrairement à l’Europe.

Qatar : un euro de l’heure pour les salariés esclaves

  • Qatar : un euro de l’heure pour les salariés esclaves
  • Au Qatar comme dans nos pays pétroliers la quasi-totalité des travaux difficiles sont confiés au immigré exploités dans des conditions lamentables. Ainsi on a appris que la construction des stades prévus pour la coupe du monde de foot a déjà fait des milliers de morts chez les immigrés. Une forme d’esclavage d’autant que les intéressés sont souvent privés de leur passeport et ou ne peuvent revenir dans leur pays d’origine que tous les quatre ou cinq ans voire davantage.
  •  Sans doute pour redorer un peu son image sociale le Qatar vient d’annoncer «la mise en oeuvre du nouveau salaire minimum pour tous les travailleurs à partir de samedi», selon l’agence de presse officielle qatarie QNA. La nouvelle législation exige que tous les salariés soient payés au moins 1.000 rials (230 euros) pour un mois de travail à temps plein, soit environ un euro de l’heure. Auparavant, le salaire minimum était fixé à 750 rials (173 euros) par mois.
  • Pour l’ONG Migrant Rights, le nouveau salaire minimum est trop bas et ne reflète pas le coût élevé de la vie au Qatar. Le ministère du Travail a de son côté estimé que ces changements allaient «stimuler les investissements dans l’économie locale et favoriser la croissance économique». On peut comprendre évidemment que dans certains pays en développement les salaires soient misérables et ne dépassent pas 100 ou 200 €. Il en va différemment dans un pays d’une insolente richesse qui exploite la main-d’œuvre étrangère mais par contre ne cesse d’acheter des actifs prestigieux dans les pays développés

 

Etats-Unis: conséquences d’un salaire mini à 15 dollars l’heure

Etats-Unis: conséquences  d’un salaire  mini à 15 dollars l’heure

Le relèvement du salaire minimum à 15 dollars de l’heure d’ici 2025 bénéficierait à 27 millions de travailleurs et permettrait à 900 000 Américains de sortir de la pauvreté, mais coûterait aussi 1,4 million d’emplois sur les quatre prochaines années : telle est la conclusion d’une étude réalisée par le bureau du budget du Congrès (CBO), une entité non partisane.(Article du Wall Street Journal)

Affirmant qu’il aiderait les salariés les moins bien rémunérés à mieux vivre et doperait la fiche de paie de ceux qui ont été en première ligne pendant la pandémie (les salariés des commerces alimentaires et des entrepôts et les livreurs), le président Biden et de nombreux démocrates militent pour un quasi-doublement du salaire minimum, actuellement à 7,25 dollars de l’heure. Mais pour les républicains, une partie des entreprises et certains économistes, la mesure pourrait être néfaste pour l’emploi au moment où les Etats-Unis tournent la page des licenciements provoqués par la crise sanitaire.

Si le rapport du CBO confirme l’effet sur la réduction de la pauvreté, il risque aussi de compliquer la tâche de ceux qui veulent convaincre les démocrates modérés et les républicains de voter la première hausse du salaire minimum fédéral pour la première fois depuis 2009.

Une hausse des salaires entraînerait une augmentation des coûts de production que les entreprises répercuteraient sur les consommateurs en relevant leurs prix, ce qui pénaliserait la demande

En effet, le document réaffirme qu’un salaire minimum à 15 dollars serait préjudiciable pour le marché du travail et revoit à la hausse l’estimation réalisée en 2019. Si le coup de pouce bénéficierait à de nombreux Américains, il entraînerait, selon l’étude, une augmentation des prix, un creusement du déficit fédéral et une légère dégradation de l’activité économique sur la prochaine décennie.

Inclure ou pas la mesure au programme d’aide de 1 900 milliards de dollars : telle est la question pour les démocrates qui, dans un Sénat où les deux partis sont à égalité parfaite, ne peuvent pas se permettre de perdre la moindre voix. Joe Manchin, sénateur démocrate de Virginie-Occidentale, a ainsi déclaré qu’il était contre une augmentation du salaire minimum à 15 dollars de l’heure, tandis que d’autres parlementaires plus progressistes s’y sont dits favorables.

De fait, une hausse des salaires entraînerait une augmentation des coûts de production que les entreprises répercuteraient sur les consommateurs en relevant leurs prix, ce qui pénaliserait la demande, explique le CBO.

« Les employeurs réduiraient donc la production de biens et de services et, par conséquent, le nombre de salariés qu’ils font travailler, tous niveaux de salaire confondus, ajoute le rapport. Les jeunes et les personnes moins diplômées seraient les principales concernées par ces suppressions de postes. »

Plus d’un million d’Américains pourraient ainsi perdre leur emploi, souligne le document, qui précise néanmoins qu’environ 17 millions de salariés, soit quelque 10 % de la main-d’œuvre, verraient leur salaire augmenter. Dix millions de salariés qui gagnent un peu plus de 15 dollars de l’heure pourraient aussi voir leurs fins de mois s’améliorer.

L’étude part de l’hypothèse d’une première augmentation à 9,50 dollars de l’heure au 1er juin, suivie de hausses annuelles permettant au salaire minimum d’atteindre ces fameux 15 dollars de l’heure en 2025. Par la suite, il serait ajusté en fonction de l’évolution du salaire médian.

Après prise en compte des hausses de salaire et des pertes d’emplois, le projet se traduirait par une progression nette des versements aux travailleurs de 333 milliards de dollars entre 2021 et 2031, indique l’étude, ce qui permettrait aux bas salaires de dépenser davantage, mais augmenterait le coût du travail pour les entreprises et engendrerait une augmentation des prix, notamment dans les restaurants. Les pertes d’emplois auraient, elles, un impact négatif modéré sur la croissance économique.

Selon l’étude, les conséquences sur le budget fédéral seraient beaucoup plus limitées : entre 2021 et 2031, le déficit fédéral cumulé augmenterait de 54 milliards de dollars sous l’effet de l’augmentation du prix des biens et des services si le salaire minimum passait à 15 dollars de l’heure, poursuit le rapport. A titre de comparaison, le déficit des Etats-Unis s’est établi à 3 100 milliards de dollars l’an passé, augmentation des dépenses de santé incluses.

L’étude souligne que, d’ici 2025, trois millions de salariés devraient travailler dans les secteurs de la santé à domicile et des maisons de retraite et gagner moins de 15 dollars de l’heure si la loi n’est pas modifiée. Une grande partie de ces salariés sont rémunérés au titre de programmes de type Medicaid et Medicare.

Toujours d’après ce rapport, les dépenses publiques en santé, en assurance chômage et en sécurité sociale devraient augmenter et le nombre de fonctionnaires fédéraux bénéficiant d’une hausse de salaire serait relativement limité. Cet accroissement serait en partie compensé par une réduction des dépenses consacrées aux programmes de nutrition, l’évolution des crédits d’impôt et l’augmentation des impôts payés par les ménages ayant bénéficié des hausses de salaire.

Du côté des entreprises, les avis sont mitigés. Certaines, dont Amazon et Target, ont d’ores et déjà relevé la rémunération minimum à 15 dollars de l’heure. D’autres n’ont pas encore sauté le pas, notamment dans les zones rurales où la main-d’œuvre est souvent moins chère. Chez Walmart, géant de la distribution et premier employeur du pays, le salaire de départ est de 11 dollars de l’heure

Pour les parlementaires qui veulent inclure la mesure au programme d’aide à 1 900 milliards de dollars, les difficultés sont aussi d’ordre technique : les démocrates veulent utiliser la procédure de « réconciliation budgétaire », qui permet de réduire à 51 le nombre de voix nécessaires pour faire passer une loi (contre 60 généralement requises).

Certains démocrates, dont Joe Biden, Nancy Pelosi (la présidente de la Chambre des représentants) et John Yarmuth (le président de la commission budgétaire de la Chambre), ont d’ores et déjà fait savoir que, selon eux, la disposition relative au salaire minimum ne remplissait pas les critères nécessaires pour être adoptée par réconciliation budgétaire, la procédure ne concernant que les mesures ayant un impact direct sur le budget fédéral.

Mais pour Bernie Sanders, chef de la commission budgétaire du Sénat, l’étude du CBO démontre qu’elle pourrait tout à fait relever de la réconciliation budgétaire.

« Le CBO a prouvé que le fait d’augmenter le salaire minimum aurait un impact direct et significatif sur le budget fédéral. Cela signifie que nous pouvons parfaitement porter ce salaire à 15 dollars de l’heure en appliquant les règles de la réconciliation », a-t-il déclaré lundi dans un communiqué.

Du côté des entreprises, les avis sont mitigés. Certaines, dont Amazon et Target, ont d’ores et déjà relevé la rémunération minimum à 15 dollars de l’heure. D’autres n’ont pas encore sauté le pas, notamment dans les zones rurales où la main-d’œuvre est souvent moins chère. Chez Walmart, géant de la distribution et premier employeur du pays, le salaire de départ est de 11 dollars de l’heure.

Des lobbys, dont la Chambre de commerce et Business Roundtable, ont estimé que le salaire minimum actuel est effectivement trop bas, mais qu’il fallait éviter toute augmentation brutale dans une économie dont la reprise reste fragile.

« Les personnes qui seraient les plus directement touchées par une augmentation du salaire minimum sont les petites entreprises, qui sont aussi celles qui ont été le plus durement frappées par la pandémie », a ainsi souligné Joshua Bolten, le président de Business Roundtable, la semaine dernière sur CNBC.

(Traduit à partir de la version originale en anglais par Marion Issard)

« Relance : l’heure est au reset» ( Aurélie Motta-Rivey et Mathilde Oliveau)

« Relance : l’heure est au reset» ( Aurélie Motta-Rivey et Mathilde Oliveau)

Tribune dans l’Opinion de Aurélie Motta-Rivey, Présidente, et Mathilde Oliveau, Directrice générale, Societer, Maison de Conseil aux dirigeants en Sustainable Leadership

 

 

Ce jeudi, le Premier ministre Jean Castex présentera le plan de relance prévu par l’exécutif suite à la pandémie. Les grandes lignes de ce plan, auquel sera allouée une enveloppe de 100 milliards d’euros, sont déjà connues : indépendance, écologie, solidarité, compétences. Cette approche intégrée est encourageante. Elle ne portera ses fruits toutefois qu’à une condition : dépasser l’idée même d’une simple « relance » – par nature conjoncturelle, pour acter la réalité de ce qui nous attend collectivement : une profonde refondation des modèles économiques et sociaux, un repositionnement structurel de nos façons de produire, travailler, consommer.

Nous abordons une décennie décisive, celle d’une déflagration sociétale et environnementale. L’entreprise et les acteurs économiques, en particulier, sont projetés en première ligne de ces défis. Pour saisir cette opportunité sans précédent de reprogrammer durablement nos économies, le plan de relance et son application devront déjouer plusieurs écueils. Le premier serait celui de l’agenda politique : la reconstruction de nos modèles productifs et de notre pacte social ne saurait se borner à l’horizon 2022. Le second, connexe, serait celui du court-termisme économique : la nécessité, légitime, de prendre toutes les précautions sanitaires nécessaires pour contenir la pandémie et la redynamisation progressive d’une économie encore sous perfusion ne doivent pas nous faire oublier de parler du monde d’après, encore moins de le préparer. Troisième écueil enfin : la défiance et la morosité, alors que nous entrons dans l’ère de l’incertitude.

Climat récessif. L’état d’esprit sera dès lors déterminant : dans un climat récessif, il est de la responsabilité des dirigeants d’avoir le courage de penser le long terme, d’insuffler optimisme et sérénité, de s’engager à faire de cette crise une opportunité unique de transformer business et operating models. N’oublions pas que la « croissance potentielle » ne cesse de diminuer. Qu’au printemps, la production mondiale a chuté de 10 %, que les échanges ont dévissé de 14 %, et que selon les économistes, il faudra plusieurs années pour retrouver une croissance égale à celle des années 2010. Qu’outre les dégâts économiques, la gouvernance mondiale s’est affaiblie, au profit d’un repli national galopant.

La séquence fait émerger des initiatives innovantes, comme la création d’un impact scoreprésenté par l’Université d’été de l’économie de demain – par lequel les entrepreneurs sociaux, réunis dans le collectif #nousommesdemain, se mobilisent pour intégrer des mesures de transition environnementale et sociale au plan de relance.

Plus largement, cette refonte structurelle de nos modèles repose sur des dynamiques fondatrices : intégrer les critères environnementaux et sociaux dans l’évaluation de la performance, adopter une approche collaborative fédérant toutes les énergies, privé, public, société civile, renforcer le dialogue entre grands groupes, start-ups, PME, cibler l’innovation à impact et tirer toutes les leçons que nous apportent nos start-up purpose-native… Dans cette nouvelle équation, il sera capital également de redonner le pouvoir au local : les territoires, comme le soulignent avec force les Nations Unies dans leurs 17 Objectifs de Développement durable, sont l’échelon clé de la transition écologique et solidaire globale.

L’heure n’est pas à la relance, mais bien au « reset ». Nous n’avons plus le loisir de seulement « réparer », il faut régénérer.

Aurélie Motta-Rivey, Présidente, et Mathilde Oliveau, Directrice générale, Societer, Maison de Conseil aux dirigeants en Sustainable Leadership

Un salarié français gagne en moyenne 34 euros de l’heure !!!!!

Un salarié français gagne en moyenne 34 euros de l’heure !!!!!

 

C’est le titre  surprenant dans la rubrique économique de rtl.fr. Un média généraliste qui comme nombreux d’autres se contente de reprendre les dépêches d’agence mais cette fois en confondant salaires et coûts. Bien entendu il s’agit du coût,  c’est-à-dire de la charge que doit supporter l’entreprise et non du revenu versé au salarié. La démonstration sans doute que la culture économique de nombre de journalistes est assez approximative. Aussi l’explication de la baisse d’audience de nombre de médias qui se contentent de reprendre les dépêches des agences, des institutions ou des lobbys sans autre analyse. 33,7 euros en moyenne ce que coûtait une heure de travail à un employeur en 2012 dans les entreprises de plus de 10 personnes, selon l’étude de l’Insee sur le coût de la main d’œuvre en France publiée ce mardi 28 septembre. Mis un cout qui évidemment varie selon les secteurs et la taille des entreprises  dans uen fourchette de l’ordre de 22 à 55 euros (et bien sûr ensuite en fonction des qualifications). Pour comparer avec d’autres pays il faut bien entendu prendre aussi en compte la productivité. De ce point de vue la France n’est pas spécialement compétitive.  En effet d’après les chiffres très récents d’Eurostat concernant l’industrie et les services marchands le coût de leur en 2015 et deux 36,19 euros pour la France, 33,91 pour l’Allemagne, 27,69 pour l’Italie, 33,33 pour les Pays-Bas, 29,12 pour le Royaume-Uni et 29,88 pour la l’ensemble de la zone euro. Une différence qui tient surtout aux poids de la fiscalité sur les salaires.  Le  montant de l’enquête INSEE de 2012 regroupe les salaires (environ les deux-tiers du coût), les cotisations sociales (30%) ainsi que des coûts annexes (impôts sur les salaires, dépenses de formation, etc.…).  Le coût du travail dépasse les 40 euros par heure dans quatre secteurs: la production et la distribution d’électricité et de gaz (55,3 euros par heure), la finance-assurance (52,8 euros donc), l’information-communication (45,7 euros) et les activités scientifiques et techniques (44,3 euros), qui regroupent en fait aussi bien les ingénieurs et chercheurs que les experts-comptables.  Plusieurs raisons expliquent ces différences. L’une d’entre elle tient notamment à la proportion de cadres qu’un secteur emploie. Plus cette proportion est élevée, plus le coût de la main d’œuvre est cher. L’Insee estime ainsi que 1% de cadre en plus équivaut à un coût du travail plus élevé de 0,65%. « A l’inverse, les établissements employant davantage de salariés, d’ouvriers ou de femmes (dont les postes sont souvent moins rémunérateurs) ont des coûts horaires moyens plus bas », ajoute l’Insee.  L’institut souligne également l’importance d’un facteur: la taille de l’entreprise. Plus celle-ci est grande, plus le coût a tendance à être élevé.




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