Archive pour le Tag 'l’extinction'

Environnement- Biodiversité : l’extinction des espèces

Environnement- Biodiversité : l’extinction des espèces

Les scientifiques se demandent si la Terre n’est pas déjà le théâtre d’une sixième extinction de masse. Si tel est le cas, il pourrait s’agir de la plus rapide jamais enregistrée, avec un taux de 1 000 à 10 000 fois supérieur au taux d’extinction de base d’une à cinq espèces par an. L’Homme est largement responsable de cette tendance lourde. Les scientifiques pensent que la pollution, le défrichement et la surpêche pourraient conduire à l’extinction de la moitié des espèces terrestres et marines de la planète d’ici 2100.

Les scientifiques ne savent pas combien d’espèces de plantes, d’animaux, de champignons et de bactéries existent sur Terre. L’estimation la plus récente évalue ce nombre à 2 milliards, et il est fort probable que cela évolue.

Une chose est sûre : le rhinocéros noir occidental, le tigre de Tasmanie et le mammouth laineux figurent parmi les créatures dont les populations ont été réduites à zéro à un moment donné, et il est possible que l’extinction des espèces soit mille fois plus rapide à cause de l’Homme.

L’extinction d’une espèce se produit lorsque des facteurs environnementaux ou des problèmes d’évolution entraînent la mort de ses membres. La disparition d’espèces de la Terre est en cours et les taux ont varié au fil du temps. Un quart des mammifères est menacé d’extinction, selon les estimations de la Liste rouge de l’UICN.

Dans une certaine mesure, l’extinction est naturelle. La modification des habitats et les troubles de la reproduction font partie des facteurs qui peuvent faire en sorte que le taux de mortalité d’une espèce soit supérieur à son taux de natalité pendant une période suffisamment longue pour qu’il n’en reste plus aucune.

L’Homme est également à l’origine de l’extinction d’autres espèces par la chasse, la surexploitation, l’introduction d’espèces envahissantes dans la nature, la pollution et la transformation des zones humides et des forêts en terres cultivées et en zones urbaines. Même la croissance rapide de la population humaine est un cause d’extinctions en détruisant les habitats naturels.

Le dodo, un oiseau qui vivait principalement dans la nation insulaire de l’île Maurice et qui a été popularisé par son apparition dans le livre de Lewis Carroll Les Aventures d’Alice au pays des merveilles fait partie des espèces les plus célèbres qui ont été amenées à l’extinction par l’Homme. Les dodos ont été mentionnés pour la première fois par les marins néerlandais à la fin du 16e siècle et vus pour la dernière fois en 1662 après avoir été chassés jusqu’à l’extinction. Les pigeons voyageurs, dont des milliards recouvraient fréquemment le ciel nord-américain lorsque les Européens sont arrivés sur le continent, se sont éteints lorsque le dernier est mort au zoo de Cincinnati en 1914.

Les fossiles montrent qu’il y a eu cinq périodes de l’histoire où un nombre inhabituellement élevé d’extinctions s’est produit dans ce que l’on appelle des extinctions de masse. La plupart des espèces de la Terre se sont éteintes il y a environ 266 à 252 millions d’années lors de l’extinction du Permien.

Ces pertes, cependant, ont également ouvert la voie à l’évolution des dinosaures, car les extinctions massives créent une chance pour de nouvelles espèces d’émerger. Les dinosaures ont pris fin il y a environ 65 millions d’années lors d’une autre extinction massive à la fin du Crétacé. Un grand cratère au large de la péninsule du Yucatán, au Mexique, suggère qu’un astéroïde a très probablement frappé à cet endroit. Les scientifiques pensent que des éruptions volcaniques en Inde ont provoqué un réchauffement climatique qui pourrait également avoir contribué à l’extinction de masse.

L’augmentation lente des températures de surface causée par l’augmentation des niveaux de gaz à effet de serre va probablement pousser de nombreuses espèces à se déplacer vers les pôles de la Terre et en altitude dans les montagnes pour rester dans des habitats ayant le même climat. Mais toutes les espèces ne seront pas capables de s’adapter assez rapidement pour éviter l’extinction et beaucoup devraient périr.

QUE FAIRE ? Utiliser moins de combustibles fossiles en baissant le thermostat, en conduisant moins fréquemment et en recyclant est un bon moyen de ralentir le rythme des extinctions. Manger moins de viande et éviter les produits, comme l’ivoire, fabriqués à partir d’espèces menacées peut également faire la différence. À la maison, ranger les ordures dans des poubelles verrouillées, réduire la consommation d’eau et s’abstenir d’utiliser des herbicides et des pesticides peut protéger la faune locale.

Cet article a initialement paru sur le site nationalgeographic.com en langue anglaise.

Biodiversité : l’extinction des espèces

Biodiversité : l’extinction des espèces

Les scientifiques se demandent si la Terre n’est pas déjà le théâtre d’une sixième extinction de masse. Si tel est le cas, il pourrait s’agir de la plus rapide jamais enregistrée, avec un taux de 1 000 à 10 000 fois supérieur au taux d’extinction de base d’une à cinq espèces par an. L’Homme est largement responsable de cette tendance lourde. Les scientifiques pensent que la pollution, le défrichement et la surpêche pourraient conduire à l’extinction de la moitié des espèces terrestres et marines de la planète d’ici 2100.

Les scientifiques ne savent pas combien d’espèces de plantes, d’animaux, de champignons et de bactéries existent sur Terre. L’estimation la plus récente évalue ce nombre à 2 milliards, et il est fort probable que cela évolue.

Une chose est sûre : le rhinocéros noir occidental, le tigre de Tasmanie et le mammouth laineux figurent parmi les créatures dont les populations ont été réduites à zéro à un moment donné, et il est possible que l’extinction des espèces soit mille fois plus rapide à cause de l’Homme.

L’extinction d’une espèce se produit lorsque des facteurs environnementaux ou des problèmes d’évolution entraînent la mort de ses membres. La disparition d’espèces de la Terre est en cours et les taux ont varié au fil du temps. Un quart des mammifères est menacé d’extinction, selon les estimations de la Liste rouge de l’UICN.

Dans une certaine mesure, l’extinction est naturelle. La modification des habitats et les troubles de la reproduction font partie des facteurs qui peuvent faire en sorte que le taux de mortalité d’une espèce soit supérieur à son taux de natalité pendant une période suffisamment longue pour qu’il n’en reste plus aucune.

L’Homme est également à l’origine de l’extinction d’autres espèces par la chasse, la surexploitation, l’introduction d’espèces envahissantes dans la nature, la pollution et la transformation des zones humides et des forêts en terres cultivées et en zones urbaines. Même la croissance rapide de la population humaine est un cause d’extinctions en détruisant les habitats naturels.

Le dodo, un oiseau qui vivait principalement dans la nation insulaire de l’île Maurice et qui a été popularisé par son apparition dans le livre de Lewis Carroll Les Aventures d’Alice au pays des merveilles fait partie des espèces les plus célèbres qui ont été amenées à l’extinction par l’Homme. Les dodos ont été mentionnés pour la première fois par les marins néerlandais à la fin du 16e siècle et vus pour la dernière fois en 1662 après avoir été chassés jusqu’à l’extinction. Les pigeons voyageurs, dont des milliards recouvraient fréquemment le ciel nord-américain lorsque les Européens sont arrivés sur le continent, se sont éteints lorsque le dernier est mort au zoo de Cincinnati en 1914.

Les fossiles montrent qu’il y a eu cinq périodes de l’histoire où un nombre inhabituellement élevé d’extinctions s’est produit dans ce que l’on appelle des extinctions de masse. La plupart des espèces de la Terre se sont éteintes il y a environ 266 à 252 millions d’années lors de l’extinction du Permien.

Ces pertes, cependant, ont également ouvert la voie à l’évolution des dinosaures, car les extinctions massives créent une chance pour de nouvelles espèces d’émerger. Les dinosaures ont pris fin il y a environ 65 millions d’années lors d’une autre extinction massive à la fin du Crétacé. Un grand cratère au large de la péninsule du Yucatán, au Mexique, suggère qu’un astéroïde a très probablement frappé à cet endroit. Les scientifiques pensent que des éruptions volcaniques en Inde ont provoqué un réchauffement climatique qui pourrait également avoir contribué à l’extinction de masse.

L’augmentation lente des températures de surface causée par l’augmentation des niveaux de gaz à effet de serre va probablement pousser de nombreuses espèces à se déplacer vers les pôles de la Terre et en altitude dans les montagnes pour rester dans des habitats ayant le même climat. Mais toutes les espèces ne seront pas capables de s’adapter assez rapidement pour éviter l’extinction et beaucoup devraient périr.

QUE FAIRE ? Utiliser moins de combustibles fossiles en baissant le thermostat, en conduisant moins fréquemment et en recyclant est un bon moyen de ralentir le rythme des extinctions. Manger moins de viande et éviter les produits, comme l’ivoire, fabriqués à partir d’espèces menacées peut également faire la différence. À la maison, ranger les ordures dans des poubelles verrouillées, réduire la consommation d’eau et s’abstenir d’utiliser des herbicides et des pesticides peut protéger la faune locale.

Cet article a initialement paru sur le site nationalgeographic.com en langue anglaise.

Antispécisme: Combattre cette idiotie de l’extinction de l’espèce humaine

 

Dans son premier livre, ce normalien passé par Sciences Po, aujourd’hui journaliste, s’érige Dans le Monde en défenseur de l’exception humaine contre l’antispécisme.

 

« L’Extinction de l’homme. Le projet fou des antispécistes », de Paul Sugy, Tallandier, 206 p., 17,90 €, numérique 13 €.

 

LES ANIMAUX MALADES DE LA PESTE HUMAINE

Cette fable à présent court les rues. Au temps jadis, des êtres vivants, sur terre, se crurent supérieurs aux autres et commencèrent à les manger. Puis les élevèrent, les domestiquèrent, les abattirent. Bientôt, ces maîtres fous fabriquèrent, avec leurs semblables décrétés inférieurs, conserves, vêtements, produits de beauté… au prix d’effroyables souffrances pour les espèces innocentes, perpétuant la domination de l’humaine arrogance.

Heureusement, un jour, les écailles tombèrent des yeux, la vérité éclata, les humains dessillés virent enfin, chez les animaux, des frères vivants. La vieille espèce imbue d’elle-même comprit que sa prétendue supériorité était illusion, construction, subterfuge. Elle battit sa coulpe, se mit à manger des fruits et des herbes, jeta ses chaussures en cuir et ses pulls en laine. Enfin libérée de sa superbe, délivrée de son ancien empire, elle offrit à ses frères animaux des droits, des places au Parlement, des espaces de liberté.


Chacun, désormais, connaît bien cette jolie petite histoire, entonnée sur divers registres. Elle prône la vie végane afin de mettre fin à l’exploitation des espèces vivantes, dénonce l’horreur des abattoirs et des élevages industriels. Plus encore, elle assimile toute affirmation de la supériorité humaine à une ignominie barbare, dont il faudrait nous défaire au plus vite, et radicalement. Au nom, bien entendu, de la morale, de la justice et de la paix.

Pourquoi tant de vertu affichée, de bons sentiments proclamés ? Sur quelles éventuelles confusions, erreurs de logique et détestations s’appuient-ils ? Surtout, quels sont leurs dangers pour la pensée, pour la dignité humaine ? Délibérément à rebours de l’air du temps, le premier livre de Paul Sugy formule ces questions et tente d’y répondre. A 26 ans, ce normalien passé par Sciences Po, aujourd’hui journaliste au Figaro, s’érige crânement en défenseur de l’exception humaine. Avec talent, souvent. Avec exagération, parfois.

Le plus intéressant, dans cet essai intitulé L’Extinction de l’homme, n’est pas l’esquisse d’une histoire du végétarisme, de Pythagore jusqu’à Voltaire, ni l’explication des différents registres de l’antispécisme, depuis la réflexion éthique de Peter Singer jusqu’à ses conséquences politiques, en passant par sa capacité à bousculer la théorie du droit. Tous ces éléments sont utiles, clairement présentés, mais se trouvent déjà ailleurs. La vraie singularité du livre est de mettre l’accent sur les arguments philosophiques qui soutiennent l’antispécisme, et de critiquer leurs biais cognitifs, voire leurs paralogismes. Dans ce combat de fond, Paul Sugy fait feu de tout bois, s’appuyant notamment sur les travaux d’Etienne Bimbenet ou de Rémi Brague, contre ceux de Donna Haraway ou de Jacques Derrida.

Avenir LR : comme le PS, vers l’extinction

 

Avenir LR : comme le PS, vers l’extinction

 

Les experts s’interrogent sur les conditions qui permettraient aux républicains de se redresser : La ligne politique  comme la personnalité des dirigeants. Dans un récent sondage sondage plus de la moitié des Français estimaient que les républicains étaient condamnés à disparaître. En cause surtout, le fait que l’espace politique qu’occupaient  les républicains a disparu et qu’il est désormais totalement occupé par Macron. Un Macron clairement positionné au centre droit qui s’appuie sur les mêmes couches sociologiques, sur les mêmes valeurs à telle enseigne que dans l’entourage de Sarkozy on considère que Macron est l’un des meilleurs présidents que la France ait connus !  Macron a d’abord tué la gauche en donnant l’illusion aux électeurs socialistes qu’il incarnait la continuité du PS. Rapidement cependant Macron a délibérément choisi d’appliquer des orientations très libérales et très inégalitaires. De sorte qu’aujourd’hui le vrai parti de droite est incarné par Macron. On voit mal ce que la majorité des électeurs des républicains pourrait contester de la ligne stratégique de Macron. En fait, la seule opposition provient de ce qui reste de la base militante des républicains repliés  sur des valeurs identitaires finalement proches de celles de Marine Le Pen encore davantage de sa nièce Marion Maréchal. Un sondage exclusif Ifop pour le JDD confirme la déroute des Républicains : pour une partie des Français, le parti doit désormais se rapprocher de La République en marche ou du Rassemblement national pour exercer le pouvoir.   »Un doute s’est instillé dans l’esprit du peuple de droite sur la pérennité de ce parti, qui perd son caractère de parti d’alternance, capable de conquérir et d’exercer le pouvoir », diagnostique Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l’Ifop. Pour 57% des sympathisants LR seulement, l’avenir du parti ne passe par aucun rapprochement, quand 24% d’entre eux imagine une alliance avec le Rassemblement national (RN) et 19%, avec La République en marche (LREM)… Le problème c’est que les sympathisants LR ne sont plus en face avec l’ensemble de l’opinion. Et pour mieux enfoncer le parti des républicains, Sarkozy ne cesse de s’afficher avec Macon. Il voudrait définitivement tuer son ancien parti il ne s’y prendrait pas autrement.

 

Les Républicains : comme le PS, vers l’extinction

 

 

Les experts s’interrogent sur les conditions qui permettraient aux républicains de se redresse : La ligne politique  comme la personnalité des dirigeants. Dans un récent sondage sondage plus de la moitié des Français estimaient que les républicains étaient condamnés à disparaître. En cause surtout le fait que l’espace politique qu’occupaient  les républicains a disparu et qu’il est désormais totalement occupé par Macron. Un Macron clairement positionné au centre droit qui s’appuie sur les mêmes couches sociologiques, sur les mêmes valeurs à telle enseigne que dans l’entourage de Sarkozy on considère que Macron est l’un des meilleurs présidents que la France ait connus !  Macron a d’abord tué la gauche en donnant l’illusion aux électeurs socialistes qu’il incarnait la continuité du PS. Rapidement cependant Macron a délibérément choisi d’appliquer des orientations très libérales et très inégalitaires. De sorte qu’aujourd’hui le vrai parti de droite est incarné par Macron. On voit mal ce que la majorité des électeurs des républicains pourrait contester de la ligne stratégique de Macron. En fait, la seule opposition provient de ce qui reste de la base militante des républicains repliés  sur des valeurs identitaires finalement proches de celles de Marine Le Pen encore davantage de sa nièce Marion Maréchal. Un sondage exclusif Ifop pour le JDD confirme la déroute des Républicains : pour une partie des Français, le parti doit désormais se rapprocher de La République en marche ou du Rassemblement national pour exercer le pouvoir.   »Un doute s’est instillé dans l’esprit du peuple de droite sur la pérennité de ce parti, qui perd son caractère de parti d’alternance, capable de conquérir et d’exercer le pouvoir », diagnostique Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l’Ifop. Pour 57% des sympathisants LR seulement, l’avenir du parti ne passe par aucun rapprochement, quand 24% d’entre eux imagine une alliance avec le Rassemblement national (RN) et 19%, avec La République en marche (LREM)… Le problème c’est que les sympathisants LR ne sont plus en face avec l’ensemble de l’opinion.




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