Archive pour le Tag 'l’excuse'

Société-Violence des mineurs : L’excuse de minorité enfin remise en cause ?

Société-Violence des mineurs : L’excuse de minorité enfin remise en cause ?

 De nombreuses réactions évidemment certains considérant que les mesures vis-à-vis de la violence des mineurs ne sont pas assez dures et concrètes. D’autres, plutôt à gauche, qui défendent une position de bisous nounours en opposant sanction, prévention et accompagnement.

Face à la multiplication des faits divers de délinquance impliquants des mineurs, « on ne peut pas rester les bras ballants », a assuré Eric Dupond-Moretti, vendredi 19 avril sur RTL, défendant les annonces faites la veille par le Premier ministre. Jeudi, Gabriel Attal a annoncé l’ouverture d’une série de chantiers pour réformer la justice des mineurs, lors d’une visite à Viry-Châtillon, où un adolescent de 15 ans est mort après avoir été agressé à la sortie de son collège. Dans cette affaire, quatre jeunes hommes, dont trois mineurs, ont été mis en examen pour « assassinat »

Pour répondre à ce type de violence, le Premier ministre a promis de « réinstaurer l’autorité, partout et pour tous ». Il a évoqué plusieurs pistes sur le plan judiciaire, et notamment la possibilité d’atténuer le principe d’excuse de minorité, qui implique des sanctions moins sévères pour les moins de 18 ans que pour les majeurs.  Emmanuel Macron a demandé à Gabriel Attal, lors du Conseil des ministres du mercredi 17 avril, de lancer une concertation pour trouver des solutions au  »surgissement de l’ultraviolence », en particulier parmi les plus jeunes, avec l’objectif d’aboutir à un projet de loi avant l’été.

Le lendemain, devant le parvis de l’hôtel de ville de Viry-Châtillon, le Premier ministre a souligné l’urgence de réformer la justice des mineurs. « Il y a deux fois plus d’adolescents impliqués pour coups et blessures, quatre fois plus pour trafic de drogue, et sept fois plus dans les vols avec armes que dans la population générale », a-t-il énuméré jeudi, en ciblant également « l’entrisme islamiste qui va croissant ».

« L’autorité et la règle commune sont trop souvent défiées par certains jeunes », a estimé Gabriel Attal. Une situation qui découle, selon lui, de la différence entre les peines appliquées selon l’âge des mis en cause. « Aujourd’hui si deux jeunes, l’un de 17 ans et l’autre de 18 ans, commettent un vol (…) et qu’ils sont arrêtés en même temps, celui de 18 ans pourra être jugé et sanctionné le jour même, a rappelé le Premier ministre. Alors que pour celui de 17 ans, (…) s’ensuivra une procédure plus longue et différenciée. » Cela renforce « le sentiment d’impunité chez les jeunes », juge le Premier ministre.

De nombreuses réactions évidemment certains considérant que les mesures ne sont pas assez dures et concrètes. D’autres, plutôt à gauche, qui défendent une position de bisous nounours en opposant sanctions, prévention et accompagnement.

Violence des mineurs : L’excuse de minorité enfin remise en cause ?

Violence des mineurs : L’excuse de minorité enfin remise en cause ?

 De nombreuses réactions évidemment certains considérant que les mesures vis-à-vis de la violence des mineurs ne sont pas assez dures et concrètes. D’autres, plutôt à gauche, qui défendent une position de bisous nounours en opposant sanction, prévention et accompagnement.

Face à la multiplication des faits divers de délinquance impliquants des mineurs, « on ne peut pas rester les bras ballants », a assuré Eric Dupond-Moretti, vendredi 19 avril sur RTL, défendant les annonces faites la veille par le Premier ministre. Jeudi, Gabriel Attal a annoncé l’ouverture d’une série de chantiers pour réformer la justice des mineurs, lors d’une visite à Viry-Châtillon, où un adolescent de 15 ans est mort après avoir été agressé à la sortie de son collège. Dans cette affaire, quatre jeunes hommes, dont trois mineurs, ont été mis en examen pour « assassinat »

Pour répondre à ce type de violence, le Premier ministre a promis de « réinstaurer l’autorité, partout et pour tous ». Il a évoqué plusieurs pistes sur le plan judiciaire, et notamment la possibilité d’atténuer le principe d’excuse de minorité, qui implique des sanctions moins sévères pour les moins de 18 ans que pour les majeurs.  Emmanuel Macron a demandé à Gabriel Attal, lors du Conseil des ministres du mercredi 17 avril, de lancer une concertation pour trouver des solutions au  »surgissement de l’ultraviolence », en particulier parmi les plus jeunes, avec l’objectif d’aboutir à un projet de loi avant l’été.

Le lendemain, devant le parvis de l’hôtel de ville de Viry-Châtillon, le Premier ministre a souligné l’urgence de réformer la justice des mineurs. « Il y a deux fois plus d’adolescents impliqués pour coups et blessures, quatre fois plus pour trafic de drogue, et sept fois plus dans les vols avec armes que dans la population générale », a-t-il énuméré jeudi, en ciblant également « l’entrisme islamiste qui va croissant ».

« L’autorité et la règle commune sont trop souvent défiées par certains jeunes », a estimé Gabriel Attal. Une situation qui découle, selon lui, de la différence entre les peines appliquées selon l’âge des mis en cause. « Aujourd’hui si deux jeunes, l’un de 17 ans et l’autre de 18 ans, commettent un vol (…) et qu’ils sont arrêtés en même temps, celui de 18 ans pourra être jugé et sanctionné le jour même, a rappelé le Premier ministre. Alors que pour celui de 17 ans, (…) s’ensuivra une procédure plus longue et différenciée. » Cela renforce « le sentiment d’impunité chez les jeunes », juge le Premier ministre.

De nombreuses réactions évidemment certains considérant que les mesures ne sont pas assez dures et concrètes. D’autres, plutôt à gauche, qui défendent une position de bisous nounours en opposant sanctions, prévention et accompagnement.

 

 

Violence des jeunes : l’excuse de minorité ne doit plus être la règle (Xavier Bertrand)

Violence des jeunes : l’excuse de minorité ne doit plus être la règle (Xavier Bertrand)

 

Pour Xavier Bertrand, « il y a trop d’impunité dans notre pays ». Revenant sur la violence des mineurs, le président Les Républicains de la région des Hauts-de-France estime ce jeudi 18 avril sur BFMTV-RMC que « l’excuse de minorité ne peut plus être appliquée systématiquement ». Celle-ci consiste en « une atténuation de responsabilité » des mineurs « en raison de leur âge », précise le Code pénal.

Elle implique une « présomption de non-discernement ». « La justice considère ainsi qu’un mineur de moins de 13 ans qui commet une infraction n’est pas capable, en principe, de mesurer la portée de son acte », précise le ministère de la Justice. Par ailleurs, « les peines encourues par les mineurs sont toujours réduites de moitié par rapport à celles prévues pour les personnes majeures. »

 

« Qu’ils soient (jugés) comme des adultes », estime Xavier Bertrand, plaidant pour des « réponses qui soient dures ». Le Grenelle sur la violence des mineurs, demandé par Emmanuel Macron? « Ce n’est pas ce qu’il faut », juge-t-il, demandant des « actes ».

Selon l’élu de droite, l’excuse de minorité « ne doit plus être la règle ». S’il est déjà possible pour le juge de la lever exceptionnellement, Xavier Bertrand considère néanmoins que si cela devient la règle, les juges n’auront plus la possibilité de « mettre de côté » la condamnation d’un mineur.

Violences -Politique de l’excuse ou politique d’autorité

Violences -Politique de l’excuse ou politique d’autorité

D’une certaine manière, les événements relatifs aux émeutes dans les quartiers ont largement été instrumentalisés à droite comme à gauche au point d’en être ridicule. Pour schématiser à outrance, la gauche trouve des excuses sociales à la violence tandis que la droite propose l’ordre et la répression comme réponse.

Des postures évidemment caricaturales qui visent dans les deux cas à renforcer l’image politique de chacun des deux camps.

Pourtant on ne saurait opposer la prise en compte des réalités sociales et sociétales à celle du respect des lois républicaines et de la culture française.

On ne peut en effet d’abord fermer les yeux sur la création de zones de non-droit avec des populations entassées désormais sous la domination culturelle des trafiquants de drogue, du communautarisme et d’une sorte de sous-culture. La gauche en négligeant ces aspects manque à son devoir premier de prendre en charge les réalités sociales. C’est d’ailleurs de cette manière qu’elle s’est peu à peu discréditée et qu’elle a ainsi favorisé le transfert vers le Front National.

D’un autre côté, la droite ne peut se satisfaire de répondre uniquement par le rétablissement de l’ordre et la répression. Elle doit aussi prendre en compte les aspects sociaux culturels et l’abandon de ces quartiers au misérabilisme social, éducatif et plus généralement sociétal.

Justement ce qu’avait pris en compte le rapport Borloo qui avait cerné la problématique globale et surtout élaborer l’analyse et les orientations avec les acteurs.

Précisément ce qui manque aujourd’hui au gouvernement actuel qui a prit l’habitude de marcher sur le ventre des organisations intermédiaires grâce à l’esprit d’efficacité de sa gouvernance ultra verticale. Le problème est que la composition sociologique de la majorité faite surtout de petits-bourgeois est encore plus incompétente que les majorités qui l’ont précédé.

Faire l’impasse sur des facteurs applicatifs qui interagissent entre n’est pas seulement une faute culturelle mais aussi une faute politique. Ainsi par exemple ne pas tenir compte des graves erreurs de la politique migratoire et des ratés complets d’intégration discrédite toute analyse pertinente.

D’une certaine manière, les événements relatifs aux émeutes dans les quartiers ont largement été instrumentalisés à droite comme à gauche au point d’en être ridicule. Pour schématiser à outrance, la gauche trouve des excuses sociales à la violence tandis que la droite propose l’ordre et la répression comme réponse.

Des postures évidemment caricaturales qui visent dans les deux cas à renforcer l’image politique de chacun des deux camps.

Pourtant on ne saurait opposer la prise en compte des réalités sociales et sociétales à celle du respect des lois républicaines et de la culture française.

On ne peut en effet d’abord fermer les yeux sur la création de zones de non-droit avec des populations entassées désormais sous la domination culturelle des trafiquants de drogue, du communautarisme et d’une sorte de sous-culture. La gauche en négligeant ces aspects manque à son devoir premier de prendre en charge les réalités sociales. C’est d’ailleurs de cette manière qu’elle s’est peu à peu discréditée et qu’elle a ainsi favorisé le transfert vers le Front National.

D’un autre côté, la droite ne peut se satisfaire de répondre uniquement par le rétablissement de l’ordre et la répression. Elle doit aussi prendre en compte les aspects sociaux culturels et l’abandon de ces quartiers au misérabilisme social, éducatif et plus généralement sociétal.

Justement ce qu’avait pris en compte le rapport Borloo qui avait cerné la problématique globale et surtout élaborer l’analyse et les orientations avec les acteurs.

Précisément ce qui manque aujourd’hui au gouvernement actuel qui a prit l’habitude de marcher sur le ventre des organisations intermédiaires grâce à l’esprit d’efficacité de sa gouvernance ultra verticale. Le problème est que la composition sociologique de la majorité faite surtout de petits-bourgeois est encore plus incompétente que les majorités qui l’ont précédé.

Faire l’impasse sur des facteurs applicatifs qui interagissent entre n’est pas seulement une faute culturelle mais aussi une faute politique. Ainsi par exemple ne pas tenir compte des graves erreurs de la politique migratoire et des ratés complets d’intégration discrédite toute analyse pertinente.

Emeutes -Politique de l’excuse ou politique d’autorité

Emeutes -Politique de l’excuse ou politique d’autorité

D’une certaine manière, les événements relatifs aux émeutes dans les quartiers ont largement été instrumentalisés à droite comme à gauche au point d’en être ridicule. Pour schématiser à outrance, la gauche trouve des excuses sociales à la violence tandis que la droite propose l’ordre et la répression comme réponse.

Des postures évidemment caricaturales qui visent dans les deux cas à renforcer l’image politique de chacun des deux camps.

Pourtant on ne saurait opposer la prise en compte des réalités sociales et sociétales à celle du respect des lois républicaines et de la culture française.

On ne peut en effet d’abord fermer les yeux sur la création de zones de non-droit avec des populations entassées désormais sous la domination culturelle des trafiquants de drogue, du communautarisme et d’une sorte de sous-culture. La gauche en négligeant ces aspects manque à son devoir premier de prendre en charge les réalités sociales. C’est d’ailleurs de cette manière qu’elle s’est peu à peu discréditée et qu’elle a ainsi favorisé le transfert vers le Front National.

D’un autre côté, la droite ne peut se satisfaire de répondre uniquement par le rétablissement de l’ordre et la répression. Elle doit aussi prendre en compte les aspects sociaux culturels et l’abandon de ces quartiers au misérabilisme social, éducatif et plus généralement sociétal.

Justement ce qu’avait pris en compte le rapport Borloo qui avait cerné la problématique globale et surtout élaborer l’analyse et les orientations avec les acteurs.

Précisément ce qui manque aujourd’hui au gouvernement actuel qui a prit l’habitude de marcher sur le ventre des organisations intermédiaires grâce à l’esprit d’efficacité de sa gouvernance ultra verticale. Le problème est que la composition sociologique de la majorité faite surtout de petits-bourgeois est encore plus incompétente que les majorités qui l’ont précédé.

Faire l’impasse sur des facteurs applicatifs qui interagissent entre n’est pas seulement une faute culturelle mais aussi une faute politique. Ainsi par exemple ne pas tenir compte des graves erreurs de la politique migratoire et des ratés complets d’intégration discrédite toute analyse pertinente.

D’une certaine manière, les événements relatifs aux émeutes dans les quartiers ont largement été instrumentalisés à droite comme à gauche au point d’en être ridicule. Pour schématiser à outrance, la gauche trouve des excuses sociales à la violence tandis que la droite propose l’ordre et la répression comme réponse.

Des postures évidemment caricaturales qui visent dans les deux cas à renforcer l’image politique de chacun des deux camps.

Pourtant on ne saurait opposer la prise en compte des réalités sociales et sociétales à celle du respect des lois républicaines et de la culture française.

On ne peut en effet d’abord fermer les yeux sur la création de zones de non-droit avec des populations entassées désormais sous la domination culturelle des trafiquants de drogue, du communautarisme et d’une sorte de sous-culture. La gauche en négligeant ces aspects manque à son devoir premier de prendre en charge les réalités sociales. C’est d’ailleurs de cette manière qu’elle s’est peu à peu discréditée et qu’elle a ainsi favorisé le transfert vers le Front National.

D’un autre côté, la droite ne peut se satisfaire de répondre uniquement par le rétablissement de l’ordre et la répression. Elle doit aussi prendre en compte les aspects sociaux culturels et l’abandon de ces quartiers au misérabilisme social, éducatif et plus généralement sociétal.

Justement ce qu’avait pris en compte le rapport Borloo qui avait cerné la problématique globale et surtout élaborer l’analyse et les orientations avec les acteurs.

Précisément ce qui manque aujourd’hui au gouvernement actuel qui a prit l’habitude de marcher sur le ventre des organisations intermédiaires grâce à l’esprit d’efficacité de sa gouvernance ultra verticale. Le problème est que la composition sociologique de la majorité faite surtout de petits-bourgeois est encore plus incompétente que les majorités qui l’ont précédé.

Faire l’impasse sur des facteurs applicatifs qui interagissent entre n’est pas seulement une faute culturelle mais aussi une faute politique. Ainsi par exemple ne pas tenir compte des graves erreurs de la politique migratoire et des ratés complets d’intégration discrédite toute analyse pertinente.

Emeutes -Politique de l’excuse ou politique d’autorité : le clivage caricatural

Emeutes -Politique de l’excuse ou politique d’autorité : le clivage caricatural

D’une certaine manière, les événements relatifs aux émeutes dans les quartiers ont largement été instrumentalisés à droite comme à gauche au point d’en être ridicule. Pour schématiser à outrance, la gauche trouve des excuses sociales à la violence tandis que la droite propose l’ordre et la répression comme réponse.

Des postures évidemment caricaturales qui visent dans les deux cas à renforcer l’image politique de chacun des deux camps.

Pourtant on ne saurait opposer la prise en compte des réalités sociales et sociétales à celle du respect des lois républicaines et de la culture française.

On ne peut en effet d’abord fermer les yeux sur la création de zones de non-droit avec des populations entassées désormais sous la domination culturelle des trafiquants de drogue, du communautarisme et d’une sorte de sous-culture. La gauche en négligeant ces aspects manque à son devoir premier de prendre en charge les réalités sociales. C’est d’ailleurs de cette manière qu’elle s’est peu à peu discréditée et qu’elle a ainsi favorisé le transfert vers le Front National.

D’un autre côté, la droite ne peut se satisfaire de répondre uniquement par le rétablissement de l’ordre et la répression. Elle doit aussi prendre en compte les aspects sociaux culturels et l’abandon de ces quartiers au misérabilisme social, éducatif et plus généralement sociétal.

Justement ce qu’avait pris en compte le rapport Borloo qui avait cerné la problématique globale et surtout élaborer l’analyse et les orientations avec les acteurs.

Précisément ce qui manque aujourd’hui au gouvernement actuel qui a prit l’habitude de marcher sur le ventre des organisations intermédiaires grâce à l’esprit d’efficacité de sa gouvernance ultra verticale. Le problème est que la composition sociologique de la majorité faite surtout de petits-bourgeois est encore plus incompétente que les majorités qui l’ont précédé.

Faire l’impasse sur des facteurs applicatifs qui interagissent entre n’est pas seulement une faute culturelle mais aussi une faute politique. Ainsi par exemple ne pas tenir compte des graves erreurs de la politique migratoire et des ratés complets d’intégration discrédite toute analyse pertinente.

Société-Politique de l’excuse ou politique d’autorité : le clivage caricatural

Société-Politique de l’excuse ou politique d’autorité : le clivage caricatural

D’une certaine manière, les événements relatifs aux émeutes dans les quartiers ont largement été instrumentalisés à droite comme à gauche au point d’en être ridicule. Pour schématiser à outrance, la gauche trouve des excuses sociales à la violence tandis que la droite propose l’ordre et la répression comme réponse.

Des postures évidemment caricaturales qui visent dans les deux cas à renforcer l’image politique de chacun des deux camps.

Pourtant on ne saurait opposer la prise en compte des réalités sociales et sociétales à celle du respect des lois républicaines et de la culture française.

On ne peut en effet d’abord fermer les yeux sur la création de zones de non-droit avec des populations entassées désormais sous la domination culturelle des trafiquants de drogue, du communautarisme et d’une sorte de sous-culture. La gauche en négligeant ces aspects manque à son devoir premier de prendre en charge les réalités sociales. C’est d’ailleurs de cette manière qu’elle s’est peu à peu discréditée et qu’elle a ainsi favorisé le transfert vers le Front National.

D’un autre côté, la droite ne peut se satisfaire de répondre uniquement par le rétablissement de l’ordre et la répression. Elle doit aussi prendre en compte les aspects sociaux culturels et l’abandon de ces quartiers au misérabilisme social, éducatif et plus généralement sociétal.

Justement ce qu’avait pris en compte le rapport Borloo qui avait cerné la problématique globale et surtout élaborer l’analyse et les orientations avec les acteurs.

Précisément ce qui manque aujourd’hui au gouvernement actuel qui a prit l’habitude de marcher sur le ventre des organisations intermédiaires grâce à l’esprit d’efficacité de sa gouvernance ultra verticale. Le problème est que la composition sociologique de la majorité faite surtout de petits-bourgeois est encore plus incompétente que les majorités qui l’ont précédé.

Faire l’impasse sur des facteurs applicatifs qui interagissent entre n’est pas seulement une faute culturelle mais aussi une faute politique. Ainsi par exemple ne pas tenir compte des graves erreurs de la politique migratoire et des ratés complets d’intégration discrédite toute analyse pertinente.

Politique de l’excuse ou politique d’autorité : le clivage caricatural

Politique de l’excuse ou politique d’autorité : le clivage caricatural

D’une certaine manière, les événements relatifs aux émeutes dans les quartiers ont largement été instrumentalisés à droite comme à gauche au point d’en être ridicule. Pour schématiser à outrance, la gauche trouve des excuses sociales à la violence tandis que la droite propose l’ordre et la répression comme réponse.

Des postures évidemment caricaturales qui visent dans les deux cas à renforcer l’image politique de chacun des deux camps.

Pourtant on ne saurait opposer la prise en compte des réalités sociales et sociétales à celle du respect des lois républicaines et de la culture française.

On ne peut en effet d’abord fermer les yeux sur la création de zones de non-droit avec des populations entassées désormais sous la domination culturelle des trafiquants de drogue, du communautarisme et d’une sorte de sous-culture. La gauche en négligeant ces aspects manque à son devoir premier de prendre en charge les réalités sociales. C’est d’ailleurs de cette manière qu’elle s’est peu à peu discréditée et qu’elle a ainsi favorisé le transfert vers le Front National.

D’un autre côté, la droite ne peut se satisfaire de répondre uniquement par le rétablissement de l’ordre et la répression. Elle doit aussi prendre en compte les aspects sociaux culturels et l’abandon de ces quartiers au misérabilisme social, éducatif et plus généralement sociétal.

Justement ce qu’avait pris en compte le rapport Borloo qui avait cerné la problématique globale et surtout élaborer l’analyse et les orientations avec les acteurs.

Précisément ce qui manque aujourd’hui au gouvernement actuel qui a prit l’habitude de marcher sur le ventre des organisations intermédiaires grâce à l’esprit d’efficacité de sa gouvernance ultra verticale. Le problème est que la composition sociologique de la majorité faite surtout de petits-bourgeois est encore plus incompétente que les majorités qui l’ont précédé.

Faire l’impasse sur des facteurs applicatifs qui interagissent entre n’est pas seulement une faute culturelle mais aussi une faute politique. Ainsi par exemple ne pas tenir compte des graves erreurs de la politique migratoire et des ratés complets d’intégration discrédite toute analyse pertinente.




L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol