Archive pour le Tag 'L’ex'

Nicolas Mathieu, l’ex prix Goncourt qui dénonce le noyautage de l’État par McKinsey

Nicolas Mathieu, l’ex prix Goncourt qui dénonce le noyautage de l’État par McKinsey

 

Le noyautage de l’État par les sociétés privées de conseil constitue le thème central de l’ancien prix Goncourt. Une dénonciation qui n’a guère plu à l’Élysée et en particulier à Macon qui témoigne à ce sujet de beaucoup de fébrilité. Et pour cause , la facture des sociétés de conseil a atteint la bagatelle d’un milliard en 2021. Ce qui supposerait que des dizaines de milliers d’experts consultants sont intervenues ou-est qu’on a largement surpayé ses sociétés avec un éventuel retour financier à certains qui ont commandé ces études. Bref toujours la même interrogation concernant Macron et le financement de ses campagnes. Une question abordée en 2017 avec des relations relativement troubles entre Macron, Alstom et l’américain General électric. Affaire pratiquement enterrée par l’indépendante justice française.

 

Dans son dernier roman, Connemara, l’ex-Prix Goncourt décrit avec férocité le monde des sociétés de conseil, accusées d’avoir infiltré l’administration pendant le mandat d’Emmanuel Macron.

Le 2 février, ni les auteurs des Infiltrés, ni les sénateurs de la commission d’enquête n’ont encore publié leurs informations concernant le poids pris par les sociétés de conseil dans les ministères. McKinsey n’est pas une affaire mais le nom d’une multinationale. Le romancier Nicolas Mathieu publie ce jour-là Connemara. Le récit navigue des années 1980 à nos jours et décrit le milieu des consultants, « ces petits hommes en costumes bleus qui viennent dans chaque entreprise, dans les grands groupes et les administrations, pour démontrer à coups de diagnostics irrévocables l’inadéquation des êtres et des nombres, expliquer aux salariés ce qu’ils font, comment il faudrait le faire mieux ».

Les tableaux peints par Nicolas Mathieu résonnent avec l’actualité : « Dans les ministères, les mecs naviguent à vue (…). Ils se méfient de plus en plus de leurs administrations (…). Chaque fois qu’ils auront besoin de gérer une crise, d’implémenter une réforme, quand ils auront besoin d’experts, ils préféreront recourir à des petites équipes. »

L’EX-ROI JUAN CARLOS : les mains dans le pot de confiture !

L’EX-ROI JUAN CARLOS : les mains dans le pot de confiture !

 

 

L’ancien roi d’Espagne Juan Carlos qui a permis le rétablissement de la démocratie en Espagne va cependant quitter son pays. Il a été pris un peu bêtement les mains dans le pot de confiture à l’occasion d’un marché de TGV en Arabie Saoudite. Une rétro commission de l’ordre de 100 millions d’euros. À comparer avec la fortune d’Elizabeth II d’Angleterre, entre 500 millions et 1 milliard, et qui profite de la politique agricole commune pour améliorer son livret d’épargne- L’ancien roi d’Espagne n’a pas suffisamment sollicité l’ ingénierie d’optimisation fiscale qui permet aux milliardaires d’arrondir leurs fins de mois. Bref, il a sans doute manqué un expert fiscaliste à Juan Carlos.

 

La différence entre l’ancien roi d’Espagne et la reine d’Angleterre c’est  que les revenus royaux britanniques sont, eux, légaux . Comme sont légales les acrobaties fiscales des milliardaires- Dans un communiqué publié par la Maison royale, dont le quotidien espagnol El País a eu connaissance, le roi émérite assure qu’il quitte le pays « en raison de la répercussion publique » des événements de sa vie privée sur son son fils, le roi Felipe VI.

 

« Guidé à présent par la conviction de rendre le meilleur service aux Espagnols, à leurs institutions, et à toi en tant que Roi, je t’informe de ma décision réfléchie de m’exiler, en cette période, en dehors de l’Espagne », a écrit l’ancien souverain cité dans le communiqué de la Maison Royale, où le roi Felipe VI accepte et le remercie pour sa décision.

Début juin, la Cour suprême espagnole avait annoncé l’ouverture d’une enquête pour établir si Juan Carlos avait une responsabilité pénale dans une affaire de corruption présumée quand l’Arabie saoudite avait confié à un consortium espagnol la construction du TGV de la Mecque.

La justice enquête sur ces faits depuis 2018, mais en vertu de l’immunité dont il bénéficie, seule la Cour suprême peut chercher à cerner la responsabilité de l’ancien monarque, aujourd’hui âgé de 82 ans, et uniquement pour des faits commis après son abdication.

« C’est une décision que je prends avec une profonde peine, mais une grande sérénité », poursuit l’ancien souverain dans sa lettre.

Le dossier avait été ouvert en septembre 2018 à la suite de la publication d’enregistrements de l’ancienne maîtresse de Juan Carlos, Corinna Zu Sayn-Wittgenstein, qui affirmait que le souverain avait encaissé une commission pour la concession d’un contrat de 6,7 milliards d’euros pour la construction d’un train à grande vitesse entre La Mecque et Médine à un consortium d’entreprises espagnoles.

« Il s’agirait d’un éventuel délit de corruption dans les transactions commerciales internationales », avait alors signalé le parquet.

Le quotidien suisse Tribune de Genève a affirmé début mars que Juan Carlos avait reçu, en 2008, 100 millions de dollars du roi Abdallah d’Arabie saoudite, sur un compte en Suisse d’une fondation panaméenne. Le même mois, le quotidien The Daily Telegraph rapportait que Felipe VI était également bénéficiaire de cette fondation.

 

Montée de l’extrême droite dans l’ex Allemagne de l’Est

Montée de l’extrême droite dans l’ex Allemagne de l’Est

 

La montée des populismes et des partis extrêmes se confirme un peu partout ;  même l’Allemagne pourtant réputée pour sa stabilité politique ne fait pas exception. Plusieurs raisons à cela. La baisse tendancielle des partis conservateurs comme sociaux-démocrates d’abord qu’on rend responsables d’une baisse inquiétante de la croissance. Un phénomène qui n’est pas seulement conjoncturel mais aussi structurel car c’est le modèle allemand qui est en cause. Un modèle trop orienté vers l’industrie et l’exportation alors  que les tensions internationale affectent de manière significative les échanges. La seconde raison est liée à l’usure de l’alliance entre conservateurs et sociaux-démocrates au gouvernement, un phénomène classique. Il y a aussi, comme partout, contestation du système par les populistes. Il faut aussi prendre en compte les réactions à la politique d’immigration menée par Angela Merkel. D’où la montée de l’AFD parti qui  a enregistré dimanche les meilleures performances électorales de son histoire sans parvenir néanmoins à remporter les deux régions de la Saxe et du Brandebourg. Celles-ci faisaient hier l’objet d’un scrutin local lourd de conséquences pour l’avenir politique du pays. Selon les premiers sondages de la première chaîne ARD, cette formation – qui surfe sur le fort sentiment anti-immigrés prévalant dans l’est de l’Allemagne – a respectivement obtenu 27,5 % et 22,8 % des voix, soit des scores en progression respective de 18 et 10 points. Son porte-parole, Alexander Gauland, s’est dit «très heureux» tout en regrettant que son parti ne soit «pas devenu la première force» en ex-RDA.

En Saxe, par rapport au dernier scrutin de 2014, la CDU d’Angela Merkel, qui dirige actuellement le gouvernement régional, conserve sa première place tout en accusant un net recul de 7 points. Dans le Brandebourg, son allié social-démocrate SPD au sein de la coalition fédérale, qui tient les manettes du Land depuis 30 ans, remporte également le scrutin, en baisse pour sa part de 4 points.

Aux côtés de l’AfD, les Verts sont le seul parti à améliorer leur score – d’environ trois points – remportant 9 % et 10 % des voix en Saxe et dans le Brandebourg.

 

 

L’ex-chef d’état-major des armées, Pierre de Villiers s’explique

L’ex-chef d’état-major des armées, Pierre de Villiers s’explique

Dans un livre, l’ancien chef d’état major des armées s’explique sur sa mise à écart et fait part de quelques réflexions dans le JDD.   »Quand j’entends que les 850 millions d’euros de crédits gelés n’affecteront pas ‘la vie quotidienne du soldat’, je suis dubitatif : parce que la vie quotidienne du soldat, c’est l’exécution de sa mission. Comment pouvez-vous l’exercer lorsque nos moyens de ravitaillement aériens ont 50 ans d’âge, nos blindés 30 ans, notre flotte aérienne de transport tactique entre 30 et 40 ans, idem pour nos bateaux, parfois à la limite des conditions de sécurité? Nos gilets pare-balles sont les mêmes qu’on portait au Kosovo en 99, nos stocks de munition sont à recompléter d’urgence et je ne vous parle pas des pannes de matériel qui font échouer ou reporter les missions… Face à cela, on ne pouvait attendre 2019…..Au Sahel, il nous faudrait davantage d’A400M pour le transport, de drones (on n’en a que cinq), davantage de stocks de munitions car dans cette guerre nous consommons énormément, de blindages pour nos véhicules car 60% d’entre eux ne le sont toujours pas. C’est ça l’enjeu pour moi. On ne peut pas laisser nos soldats avec un déficit d’équipement »…… « Je veux éviter que l’on se retrouve dans des conflits de haute intensité avec des soldats qui n’ont plus la foi. Or le danger de la suractivité, c’est que le carburant de la force morale diminue », rétorque-t-il. « Je ne dis pas que c’est le cas aujourd’hui mais nos soldats souffrent, sont contraints de se débrouiller pour faire face aux manques. On doit donc objectivement leur donner les moyens nécessaires pour gagner face à un ennemi qui, lui, recherche ses moyens et les obtient »

 

Commentaires du JDD :

Pierre de Villiers, finalement, aurait-il été la victime d’une incompréhension entre le monde militaire, les hommes et les femmes de terrain, et le monde civil dirigé aujourd’hui par une génération, celle d’un président de 39 ans, la première au pouvoir à ne pas avoir connu le baptême du feu ou le service national sous les drapeaux? Le général cinq étoiles esquive. Toujours ce refus de poursuivre la polémique, peut-être justement pour être dans une démarche d’apaisement. Il évoque seulement ces cadres politiques et ces élus d’aujourd’hui et demain qui n’ont connu de l’armée qu’au cours d’une seule journée de préparation à la défense. Son livre, il l’a écrit aussi pour celles et ceux qui n’ont jamais vu un fusil d’assaut de leur vie.

Servir, de Pierre de Villiers, Fayard, 254 p., 20,90 euros

 

Exclusions chez LR : l’ex-ministre Dominique Bussereau met en garde Wauquiez

Exclusions chez LR : l’ex-ministre Dominique Bussereau met en garde Wauquiez

 

Une nouvelle fois Dominique Bussereau met en garde Wauquiez compte la droitisation des républicains. Le patron de l’Assemblée des départements  demande à Wauquiez de recentrer sa ligne politique au lieu de se laisser entraîner dans une dérive ultra droitière  qui pourrait entraîner le départ des libéraux, et des humanistes. Dominique Bussereau n’apprécie guère l’épuration quasi stalinienne qui va rétrécir les Républicains sur la sensibilité la plus radicale et la plus proche du Front National. Pour lui,  ce serait la négation de l’UMP qui visait essentiellement à rassembler la droite classique, les libéraux et les centristes. Bref, ce retour un parti sur le mode RPR pur et dur ne satisfait pas l’ancien ministre des transports et de l’agriculture.  Les Républicains et l’UMP c’était la droite et le centre donc là il faut qu’il clarifie les choses», poursuit-il. Dans le cas contraire, une option s’offre selon lui à la droite: «pour les plus jeunes d’entre nous faire une nouvelle famille politique mais c’est quand même un constat d’échec. On a fabriqué l’UMP pour justement se débarrasser des familles politiques à l’ancienne ou alors rester comme le sont beaucoup d’élus, sans étiquette politique». «On doit exclure quand il y a quelque chose de grave, on parle beaucoup d’harcèlements sexuels ou qui se prêtent à ce genre de comportements, ou des problèmes financiers, d’éthiques, de moral», juge l’élu de Charente-Maritime. Et le même de déplorer que l’on punisse «tel ou tel parce qu’il est parti au gouvernement, et que le gouvernement fait partiellement une politique que la droite aurait pu faire je trouve ça ridicule». «On a déjà du mal à voir des Français dans les partis politiques, on est le pays d’Europe où il y a le moins de citoyens engagés dans les grandes formations publiques, si en plus on commence à exclure ceux qui ont un bout de responsabilité au gouvernement, je pense qu’on est mal parti pour la démocratie», conclut Dominique Bussereau, pessimiste. Verdict ce mardi: les élus du parti doivent se réunir à nouveau pour confirmer la décision prise la semaine dernière, et il semble désormais établi que les constructifs ne parviendront pas à inverser la tendance.

 

Boris Boillon : Prison requise contre l’ex-«Sarko boy»

Boris Boillon : Prison requise contre l’ex-«Sarko boy»

 

 

L’ex-ambassadeur de France en Tunisie et en Irak, a été pris la main dans le sac de billets avec 350.000 euros et 40.000 dollars en petites coupures flambant neuves, le 31 juillet 2013, au départ de la gare du Nord, à Paris, pour Bruxelles.  Au cours du procès, le  procureur de la République, a été sévère: demande de suspension de son poste au ministère des Affaires étrangères, 18 mois de prison avec sursis, confiscation des sommes saisies, interdiction pour cinq ans d’exercer toute fonction publique ainsi que toute gestion de société commerciale. Visiblement excédé par la morgue de l’ex-«Sarko boy», le magistrat, qui avait par ailleurs signé le réquisitoire demandant le renvoi en correctionnelle de Nicolas Sarkozy dans l’affaire Bygmalion, lâche, sibyllin, que l’argent représenté par ces «billets jamais mis en circulation» est « forcément proche du pouvoir ou d’une banque centrale».  L’avocate de l’État français réclame 50.000 euros de dommages et intérêts. Selon elle, les petites coupures de Boris Boillon étaient «sans aucune existence juridique» et «sans ce contrôle inopiné, elles allaient échapper totalement à l’impôt». Le conseil des douanes, lui, revient sur la prétendue peur du diplomate face aux agents de l’État sur le quai 8 de la gare du Nord: «Deux agents des douanes, c’est quand même pas un check point entre Nassiriya et Bagdad.» Délibéré le 7 juillet.

Brésil: des poursuites l’ex-président Lula

Brésil: des poursuites l’ex-président Lula

 Crise économique, crise financière caractérisent la situation du Brésil qui connaît maintenant une crise politique qui touche tous les partis avec l’affaire du géant pétrolier Petrobras. Une cinquantaine d’hommes politiques sont déjà impliqués et l’enquête vise maintenant directement l’ancien président du Brésil, Lula. Le  parquet de Sao Paulo a requis mercredi des poursuites contre l’ex-président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, a indiqué à l’AFP le service de presse du procureur. « Il y a une dénonciation contre Lula mais pour le moment nous n’en connaissons pas les détails. Il y aura une conférence de presse demain », a indiqué cette source. Selon les principaux médias brésiliens, le parquet de Sao Paulo demande à la justice de poursuivre l’ancien président pour « occultation de patrimoine, blanchiment d’argent » à propos d’un triplex dont Lula nie être le propriétaire. La justice tente de  à faire toute la lumière sur le vaste réseau de corruption au sein du géant pétrolier Petrobras.: 49 hommes politiques au total sont cités, dont 12 sénateurs et 22 députés en cours de mandat. Tous les partis ou presque y sont représentés, précise LE TEMPS de Genève. La plupart de ces parlementaires sont notamment issus du Parti progressiste, une coquille vide, qui soutient les gouvernements en place pour puiser dans les caisses publiques. Mais les grands partis ne sont pas en reste : le Parti du mouvement démocratique brésilien (PMDB), le principal allié de la présidente, compte sept représentants dans la liste, dont le président de la chambre des députés mais aussi celui du Sénat. Au Parti des travailleurs, celui de Dilma Rousseff, ils sont huit, dont une sénatrice ex-chef de cabinet de la présidente, ainsi que le trésorier du parti. Enfin même le Parti de la social-démocratie brésilienne (PSDB), la principale formation d’opposition, n’y échappe pas. Tous ces parlementaires sont accusés d’avoir reçu des fonds détournés du géant pétrolier national Petrobras, via des contrats surfacturés passés avec des entreprises. Celles-ci s’entendaient entre elles pour désigner celle qui emporterait l’appel d’offres de Petrobras. Dès-lors, l’entreprise choisie facturait le prix maximum et une partie de la somme était ensuite reversée en pots-de-vin à des intermédiaires, notamment des politiques, raconte le journal CORREIO 24HORAS

Kerviel: l’ex-PDG de la Société Générale mis en cause

Kerviel: l’ex-PDG de la Société Générale mis en cause

Nouvelles révélations dans Challenges « le PDG de la banque à l’époque, avait informé plusieurs banquiers concurrents du « débouclage » imminent des positions prises par Jérôme Kerviel. Et ce, bien avant l’annonce officielle du scandale, pour leur demander leur aide. La journaliste financière Marie-Jeanne Pasquette cite plus précisément deux banquiers, dont un, interrogé par Mediapart, a toutefois démenti. Il s’agit de Philippe Dupont, ancien président des Banques populaires, et Georges Pauget, ancien directeur du Crédit agricole. Selon des propos rapportés par cette journaliste, Daniel Bouton les aurait appelés dès le dimanche 20 janvier 2008, soit quatre jours avant la conférence de presse du 24 janvier qui allait officialiser « l’affaire Kerviel ». Ebruiter ainsi une opération boursière aussi sensible, qui consiste à solder pour plusieurs milliards d’euros de pertes, avant que les marchés ne soient officiellement informés, reviendrait à orchestrer un délit d’initiés et une manipulation. Face à ces accusations de délit d’initiés, le groupe bancaire à annoncé une plainte en diffamation. « Les avocats de Société Générale ont pour instruction de porter plainte pour diffamation » contre les directeurs des deux publications et les journalistes impliqués, a indiqué Jean Veil, avocat de la Société Générale. Me Veil estime que les informations relayées par les deux publications ont pour effet d’accuser l’ancien patron du géant bancaire Daniel Bouton de « délit d’initiés », ce qui est selon lui « intolérable ». Me Veil soutient que si Daniel Bouton a informé d’autres banquiers, il ne l’a fait que dans les règles, dans la soirée précédant la conférence de presse, ou juste avant, hors ouverture des marchés. Le géant bancaire s’insurge également contre une autre information mise en avant notamment par les Inrocks: un éventuel « bluff » de la banque afin d’alourdir la perte attribuée à Jérôme Kerviel, officiellement 4,9 milliards d’euros. Ce qui aurait permis de masquer d’autres défaillances, sans lien avec l’ex-trader. Cette version avait été défendue lors du procès en appel de l’ex-trader par Philippe Houbé, alors employé d’une filiale de la Société Générale. Dans un communiqué, la banque évoque des « pseudo-révélations » qui n’ont « pas été retenues par les tribunaux ». Un « travail de recyclage », selon le groupe bancaire. Recyclage ou pas, une ramification de plus pourrait s’ajouter à la tentaculaire affaire Kerviel qui, huit ans après, n’en finit plus d’occuper les tribunaux français. L’ex-trader, qui reproche à la banque d’avoir couvert ses phénoménales prises de risque en toute connaissance de cause avant de le lâcher, tente en particulier de faire réviser sa condamnation pénale. »

(Avec AFP)

L’ex-président de l’IAAF n’a pas financé la campagne de Sall ?

L’ex-président de l’IAAF n’a pas  financé la campagne de Sall ?

Un président d’organisation sportive internationale soupçonné de corruption, comment y croire ? C’est en effet la défense choisie par le clan de l’ancien président de la fédération internationale d’athlétisme qui sans doute comme la plupart de ses autres collègues des autres fédérations sportives a dû mettre les doigts dans le pot de confiture ;  pas étonnant la plupart de ces organisations internationales sportives offrent une opacité totale quand à leur gestion à la fois sur le plan comptable et sur le plan fiscal.  Une raison fondamentale à cela elles font toutes l’objet d’une association type O.N.G. (sur le modèle association loi 1901 en France). Localisées soit en Suisse, soit à Monaco ;  de pays très accueillants pour des pratiques borderline non seulement de milieux sportifs mais des milieux économiques voire politiques. Le Sénégalais, âgé de 82 ans, a été mis en examen en novembre pour corruption passive et blanchiment aggravé, des accusations jugées « excessives et insignifiantes » par sa famille.  Il est soupçonné d’avoir reçu des pots-de-vin pour passer sous silence des résultats de tests antidopage positifs d’athlètes russes.  Le Monde a rapporté vendredi, sur la base de procès-verbaux de son audition du mois dernier par les magistrats en charge du dossier, que Lamine Diack aurait avoué qu’il avait réclamé fin 2011 des fonds pour l’opposition sénégalaise à Valentin Balakhnichev, alors président de la fédération russe d’athlétisme. «  Quand j’ai sollicité une aide de la part de Balakhnichev, je lui ai dit que pour gagner les élections, il me faudrait environ 1,5 million d’euros », aurait-il déclaré selon Le Monde. « A ce moment il y avait ces problèmes de suspension des athlètes russes à quelques mois des championnats du monde en Russie. Nous nous sommes entendus, la Russie a financé. C’est Balakhnichev qui a organisé tout ça », aurait déclaré Lamine Diack aux enquêteurs. Contacté par Le Monde, Valentin Balakhnichev a démenti toute implication dans une telle négociation.   »Toute contribution qui serait venue de Russie au Sénégal n’a aucun lien avec les fonctions ni avec les actions de M. Lamine Diack en sa qualité de président de l’IAAF », indiquent encore les avocats de Lamine Diack.




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