Archive pour le Tag 'l’étranger'

Censure : Macron très critiqué à l’étranger

 

 

D’après Franceinfo, la presse étrangère se montre très critique après le vote de censure qui prive la France d’un gouvernement. La responsabilité de Macron est largement mise en cause. 

Un président « qui fait face à la pire crise politique » en France. C’est ainsi qu’Emmanuel Macron est représenté par le quotidien britannique The Guardianet le reste de la presse européenne. Macron fait désormais figure de saboteur de la Ve République », souligne le Süddeutsche Zeitung . « Les élections ont laissé un Parlement fragmenté, sans majorité, conduisant le pays à l’incertitude, ce qui se reflète dans la crise actuelle », explique de son côté El Mundo.

Outre-Manche, The Independant(Nouvelle fenêtre) évoque un président « affaibli », pris au piège de sa propre stratégie « avec sa décision malheureuse de convoquer des élections anticipées en juin ». Le journal britannique pointe du doigt des « troubles politiques en France » qui tirerait l’Union européenne vers le bas, « quelques semaines avant le retour de M. Trump à la Maison-Blanche ».

 

Après les Législatives en France–réactions de l’étranger: ouf !

Après  les Législatives en France–réactions de l’étranger:  ouf !

 

D’après le journal Le Monde nombre de pays étrangers se montrent relativement satisfaits de voir le rassemblement national écarté du pouvoir après les résultats des législatives.

Le socialiste Pedro Sanchez s’est félicité, dimanche soir, que la France et le Royaume-Uni aient opté pour un « rejet de l’extrême droite et un engagement ferme en faveur de la gauche sociale »« Cette semaine, deux des plus grands pays d’Europe ont choisi la même voie que l’Espagne, il y a un an »a-t-il écrit sur X après les élections législatives françaises et britanniques. « Le Royaume-Uni et la France ont dit OUI au progrès et à l’avancée sociale et NON à la régression des droits et libertés », a-t-il ajouté.

Luiz Inacio Lula da Silva a salué, dimanche, le triomphe « contre l’extrémisme » et la « maturité des forces politiques » en France. « Très heureux de la démonstration de grandeur et de maturité des forces politiques de France qui se sont unies contre l’extrémisme », a déclaré le leader de gauche sur X. Lula, au pouvoir de 2003 à 2010, avant d’être réélu en 2023, a estimé que le résultat en France et la victoire des travaillistes au Royaume-Uni, cette semaine, « renforcent l’importance du dialogue entre les segments progressistes pour défendre la démocratie et la justice sociale ». Et d’ajouter : « Ils doivent servir d’inspiration à l’Amérique du Sud. »

Le responsable des questions de politique étrangère du groupe parlementaire des sociaux-démocrates allemands (SPD) à la chambre des députés (Bundestag), Nils Schmid, a jugé, dimanche, auprès du groupe de presse Funke que « le pire » avait été « évité », avec le score décevant de l’extrême droite aux élections législatives, dont Emmanuel Macron ressort, à ses yeux, « politiquement affaibli ».

« La constitution d’un gouvernement va être compliquée », a ajouté M. Schmid, appelant les « partis démocratiques » français à faire preuve de « flexibilité ». L’Allemagne est rodée à la formation de coalitions gouvernementales parfois hétéroclites. C’est le cas de celle que dirige l’actuel chancelier Olaf Scholz, qui inclut, à gauche, des sociaux-démocrates et des écologistes et, à droite, des libéraux.

Donald Tusk a déclaré, dimanche sur X, que l’incapacité de l’extrême droite française à remporter une majorité aux élections législatives rendait Varsovie « heureuse » et entraînerait la « déception » de la Russie et le « soulagement » de l’Ukraine.

L’ancien candidat à la présidentielle américaine, représentant de la gauche du parti démocrate, a félicité sur X « la gauche française pour avoir affronté l’extrême droite et l’avoir vaincue ». Le sénateur du Vermont affirme que « si les hommes politiques sont aux côtés des familles de travailleurs, les familles de travailleurs seront à vos côtés », relevant que « l’abaissement de l’âge de la retraite et l’augmentation du salaire minimum sont très populaires ».

Le ministre chargé de la diaspora et de la lutte contre l’antisémitisme a posté, dimanche soir sur X, un message s’opposant à Jean-Luc Mélenchon, « la version française de Jeremy Corbyn, un haineux d’Israël de cœur et d’âme, qui a refusé de condamner les événements [attentats] d’octobre et de définir le Hamas comme une organisation terroriste ». Selon le ministre israélien, « l’alliance rouge-verte [gauche et islam] conduira l’Europe vers un abîme profond, très profond ». Le responsable politique avait estimé, cette semaine, au micro de la radio israélienne Kan qu’une victoire de Marine Le Pen à l’élection présidentielle française serait une « excellente » nouvelle pour IsraëL

Législatives France–réactions de l’étranger: ouf !

Législatives France–réactions de l’étranger:  ouf !

 

D’après le journal Le Monde nombre de pays étrangers se montrent relativement satisfaits de voir le rassemblement national écarté du pouvoir après les résultats des législatives.

Le socialiste Pedro Sanchez s’est félicité, dimanche soir, que la France et le Royaume-Uni aient opté pour un « rejet de l’extrême droite et un engagement ferme en faveur de la gauche sociale ». « Cette semaine, deux des plus grands pays d’Europe ont choisi la même voie que l’Espagne, il y a un an », a-t-il écrit sur X après les élections législatives françaises et britanniques. « Le Royaume-Uni et la France ont dit OUI au progrès et à l’avancée sociale et NON à la régression des droits et libertés », a-t-il ajouté.

Luiz Inacio Lula da Silva a salué, dimanche, le triomphe « contre l’extrémisme » et la « maturité des forces politiques » en France. « Très heureux de la démonstration de grandeur et de maturité des forces politiques de France qui se sont unies contre l’extrémisme », a déclaré le leader de gauche sur X. Lula, au pouvoir de 2003 à 2010, avant d’être réélu en 2023, a estimé que le résultat en France et la victoire des travaillistes au Royaume-Uni, cette semaine, « renforcent l’importance du dialogue entre les segments progressistes pour défendre la démocratie et la justice sociale ». Et d’ajouter : « Ils doivent servir d’inspiration à l’Amérique du Sud. »

Le responsable des questions de politique étrangère du groupe parlementaire des sociaux-démocrates allemands (SPD) à la chambre des députés (Bundestag), Nils Schmid, a jugé, dimanche, auprès du groupe de presse Funke que « le pire » avait été « évité », avec le score décevant de l’extrême droite aux élections législatives, dont Emmanuel Macron ressort, à ses yeux, « politiquement affaibli ».

« La constitution d’un gouvernement va être compliquée », a ajouté M. Schmid, appelant les « partis démocratiques » français à faire preuve de « flexibilité ». L’Allemagne est rodée à la formation de coalitions gouvernementales parfois hétéroclites. C’est le cas de celle que dirige l’actuel chancelier Olaf Scholz, qui inclut, à gauche, des sociaux-démocrates et des écologistes et, à droite, des libéraux.

Donald Tusk a déclaré, dimanche sur X, que l’incapacité de l’extrême droite française à remporter une majorité aux élections législatives rendait Varsovie « heureuse » et entraînerait la « déception » de la Russie et le « soulagement » de l’Ukraine.

L’ancien candidat à la présidentielle américaine, représentant de la gauche du parti démocrate, a félicité sur X « la gauche française pour avoir affronté l’extrême droite et l’avoir vaincue ». Le sénateur du Vermont affirme que « si les hommes politiques sont aux côtés des familles de travailleurs, les familles de travailleurs seront à vos côtés », relevant que « l’abaissement de l’âge de la retraite et l’augmentation du salaire minimum sont très populaires ».

Le ministre chargé de la diaspora et de la lutte contre l’antisémitisme a posté, dimanche soir sur X, un message s’opposant à Jean-Luc Mélenchon, « la version française de Jeremy Corbyn, un haineux d’Israël de cœur et d’âme, qui a refusé de condamner les événements [attentats] d’octobre et de définir le Hamas comme une organisation terroriste ». Selon le ministre israélien, « l’alliance rouge-verte [gauche et islam] conduira l’Europe vers un abîme profond, très profond ». Le responsable politique avait estimé, cette semaine, au micro de la radio israélienne Kan qu’une victoire de Marine Le Pen à l’élection présidentielle française serait une « excellente » nouvelle pour IsraëL

Nomination Attal: bien reçue à l’étranger

Nomination Attal: bien reçue à l’étranger

D’une manière générale, la presse étrangère salut la nomination d’Attal comme premier ministre en France en assistant sur sa carrière éclair, sa jeunesse et sa maîtrise politique.

Une nomination dont le président français atteindrait aussi des bénéfices pour remonter en popularité et redonner du dynamisme partagé à Une gestion assez laborieuse.

Beaucoup considèrent que Attal est désormais aussi en piste parmi les candidats pour remplacer Macon en 2027. Reste à savoir si les preuves de Matignon aura constitué un nouvel essor contraire une épreuve usante pour l’intéressé

Bonus Automobiles électriques … produites surtout à l’étranger

Bonus Automobiles électriques … produites surtout à l’étranger


Finalement comme pour les pompes à chaleur, la France finance les productions chinoises. La France vient en effet de sortir un Décret qui supprimerait les bonus sur les voitures étrangères en particulier en provenance de la Chine. Une décision qui risque d’être remise en question d’abord par l’union européenne qui ne pourra pas tolérer une discrimination à l’intérieur de l’Europe. Ensuite il est vraisemblable que la Chine va aussi saisir l’organisation mondiale du commerce. Et de toute manière ,il faut s’attendre à des mesures de rétorsion vis-à-vis des produits français. Enfin et surtout les mesures restrictives vis-à-vis des voitures étrangères sont relatives puisque seulement environ 40 % des voitures françaises viennent effectivement de France, le reste étant importé du fait de l’écroulement de l’industrie française. Dans les faits, ce sont surtout les voitures chinoises qui vont être subventionnées. D’abord par l’État chinois qui a subventionné massivement l’industrie de la voiture électrique ensuite par l’Europe qui soutient des véhicules en apparence européens mais en réalité construits en partie ou en totalité en Chine.

A noter en particulier que la plupart des batteries viennent de Chine et presque aucun véhicule ne pourra bénéficier de ces 5.000 euros de bonus.

Au-delà des conditions d’attribution du bonus se pose aussi la question de savoir si c’est bien le rôle de l’État de financer des véhicules individuels. Pour des motifs environnementaux, il conviendrait sans doute d’orienter les aides de l’État vers les transports collectifs.

Les conditions d’attribution du bonus sont tellement complexes pour ne pas dire tordues qu’il se pourrait bien qu’aucun véhicule même français ne puisse en bénéficier

Enfin dernière objection évidemment le prix excessif des voitures électriques dans le prix d’achat est à peu près le double de celui d’un véhicule thermique.

La semaine dernière, l’Europe a d’ailleurs lancé une enquête sur les subventions massives de la Chine attribuées à son industrie. Ce bonus marquera une première riposte d’un pays européen face aux protectionnismes chinois et américains. L’Allemagne, autre industrie automobile puissante, ne souhaite pas mettre en place un tel dispositif, craignant une riposte trop forte qui mettrait en danger sa propre industrie.

Législatives Français de l’étranger : alerte pour le pouvoir

Législatives Français de l’étranger : alerte pour le pouvoir

 

La majorité présidentielle est  relativement secouée après les résultats des élections législatives dans les 11 circonscriptions concernées, elle  perd une quinzaine de points même si elle  arrive en première position dans huit des 11 circonscriptions des Français de l’étranger . Des résultats qui pourraient préfigurer peut-être ceux de l’Hexagone. Traditionnellement les Français de l’étranger d’abord votent très peu et se situent plutôt à droite. Ceux qui ont voté ont cependant marqué un rééquilibrage à gauche. À noter évidemment la spectaculaire c laque pour le ténébreux Valls.

 

Les candidats de la macronie, réunis sous l’étiquette Ensemble, sont arrivés majoritairement en tête chez les Français de l’étranger pour ce premier tour. En Amérique du Nord, Roland Lescure, président de la commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale, devance la candidate de la Nupes. Même configuration en Amérique latine et dans les Caraïbes avec Eléonore Caroit ; en Europe du Nord avec Alexandre Holroyd ; au Benelux avec Pieyre-Alexandre Anglade ; en Suisse et au Liechtenstein avec Marc Ferracci ; en Europe centrale avec Frédéric Petit ; au Proche-Orient et en Afrique avec Amélia Lakrafi ; en Europe orientale, en Asie et en Océanie avec Anne Genetet.

Les candidats de la majorité présidentielle se classent en revanche en deuxième position dans 8e circonscription (Italie, Grèce, Turquie et Israël), où Deborah Abisror-de Lieme (LREM) est devancée par le député sortant UDI, Meyer Habib ; ainsi que dans 9e circonscription (Maghreb et Afrique de l’Ouest) où Karim Ben Cheikh, le candidat de Génération.s, investi par la Nupes, arrive en tête devant Elisabeth Moreno, ancienne ministre de l’Egalité femmes-hommes, investie par LREM.

Enfin, dans la 5e circonscription (Espagne, Portugal et Monaco), Manuel Valls, officiellement investi par la République en marche, est battu. C’est Renaud Le Berre, candidat de la Nupes, qui est arrivé en tête au premier tour et qui affrontera Stéphane Vojetta, le député sortant et candidat dissident de la majorité présidentielle.

 

Malgré une abstention très forte, les Français de l’étranger – ils sont 1,4 million d’inscrits sur les listes hors du territoire national – semblent s’être davantage mobilisés qu’en 2017, lorsque seuls 19,1% des inscrits s’étaient déplacés, selon des chiffres provisoires.

Plus encore qu’à la présidentielle, l’abstention est attendue à un niveau record pour le premier tour des législatives le 12 juin (52 ou 53% selon les sondages, contre 51,3% en 2017). L’abstention des jeunes et des classes populaires pourrait avantager la majorité actuelle, qui s’appuie sur un électorat plus âgé et plus aisé que celui du RN ou de la Nupes, estiment des spécialistes.

Présidentielles 2022 : pourquoi ne pas recruter un président à l’étranger ?

Présidentielles 2022 : pourquoi ne pas recruter un président à l’étranger ?  

La crise du recrutement ne concerne pas uniquement les entreprises mais aussi la politique au plus haut niveau. Compte tenu des exigences des électeurs et de la qualité de l’offre politique, la question pourrait se poser de savoir s’il ne convient pas de recruter un président étranger ( un peu comme dans les clubs de football). En effet , un sondage montre que pour l’électorat le candidat idéal pour 2022 doit être à la fois honnête, compétent et démocrate. 

Comme Diogène , l’électeur  recherche un homme virtuel ( ou une femme) qui soit à la fois honnête, compétent et démocrate lors de l’élection présidentielle de 2022. Sans doute un responsable fictif dans la mesure où il est sans doute difficile voire impossible de trouver un candidat réunissant les trois conditions. En tout cas actuellement l’offre politique ne correspond pas aux exigences de cet électeur.

Selon un sondage Elabe  72% des personnes interrogées se déclarent insatisfaites de l’offre politique actuelle. Un sentiment qui s’exprime de façon majoritaire parmi toutes les catégories socioprofessionnelles de la population. 

S’ils sont minoritaires, 45% des électeurs d’Emmanuel Macron, 41% de ceux de Marine Le Pen et 37% de ceux de François Fillon lors de la présidentielle de 2017 indiquent qu’au moins une personnalité politique trouve grâce à leurs yeux. A contrario, 74% des électeurs de Jean-Luc Mélenchon et 85% de ceux de Benoît Hamon ne trouvent aucune personnalité politique convenable. Un taux qui atteint 90% chez les abstentionnistes.

Pour ce  portrait-robot du candidat idéal à la présidentielle de 2022, les Français ont mis en avant plusieurs éléments de parcours qui correspondraient à ce profil. Ainsi, le fait d’avoir eu des responsabilités politiques est cité par 43% des personnes interrogées et le fait d’avoir exercé des responsabilités associatives à 37%. Mais à l’inverse, 24% des personnes ne souhaitent plus être représentées par un responsable politique.

Le fait d’avoir été chef d’entreprise est cité à 32%, viennent ensuite les profils d’intellectuel, universitaire et chercheur (32% également), d’ouvrier et employé (29%), les personnes n’ayant jamais fait de politique (24%), les responsables militaires (16%), responsables syndicaux (11%) puis les sportifs (6%), humoristes (5%), personnalités issues des médias (4%) et les artistes (3%).

Parmi les qualités souhaitées, ce sont l’honnêteté (71%), l’écoute des Français (67%) et le réalisme (28%) qui arrivent en tête. Ces trois traits de personnalités sont suivis par la détermination (26%), l’autorité et la simplicité ex-æquo à 15%, le courage (14%), le dynamisme (11%), le charisme (10%), l’indépendance (9%) et l’humour, qui ferme la marche avec 2%.

 

 

Traditions-Les herbes de Provence viennent surtout de l’étranger !

Traditions-Les herbes de Provence  viennent surtout de l’étranger ! 

 

On sait que les produits « made in France » vienne en faitesouvent de l’étranger, c’est le cas aussi dans l’alimentation.( On a pu le constater par exemple dans le scandale de fruits et légumes en provenance d’Espagne rebaptisés Made in France).  Notons aussi que les produits dits bio ou locaux sont majoritairement importés. Pour les herbes de Provence,  la production française est infinitésimale et la quasi-totalité est produite hors des frontières.

« Les mélanges d’herbes de Provence que l’on trouve en France sont souvent constitués au moins pour partie d’herbes qui viennent, pour le thym, de Pologne, pour l’origan, du Maroc, ou d’autres origines diverses » explique Benjamine Vandeputte, présidente de l’association interprofessionnelle des herbes de Provence. Les  « herbes de Provence »  proviennent du bassin méditerranéen, d’Algérie, de Tunisie, ou de Turquie. »Les herbes de Provence en Provence, il y en a des quantités microscopiques qui ne correspondent pas du tout à nos besoins, et le prix est multiplié par sept ou huit«

Ces herbes étrangères sont cependant vendues au même prix et sous la même appellation que les herbes de Provence cultivées localement : le terme en lui-même n’est pas protégé.

Les herbes de Provence viennent surtout de l’étranger !

Les herbes de Provence  viennent surtout de l’étranger ! 

 

On sait que les produits « made in France » vienne en faite souvent de l’étranger, c’est le cas aussi dans l’alimentation.( On a pu le constater par exemple dans le scandale de fruits et légumes en provenance d’Espagne rebaptisés Made in France).  Notons aussi que les produits dits bio ou locaux sont majoritairement importés. Pour les herbes de Provence,  la production française est infinitésimale et la quasi-totalité est produite hors des frontières.

« Les mélanges d’herbes de Provence que l’on trouve en France sont souvent constitués au moins pour partie d’herbes qui viennent, pour le thym, de Pologne, pour l’origan, du Maroc, ou d’autres origines diverses » explique Benjamine Vandeputte, présidente de l’association interprofessionnelle des herbes de Provence.

Les  « herbes de Provence »  proviennent du bassin méditerranéen, d’Algérie, de Tunisie, ou de Turquie. »Les herbes de Provence en Provence, il y en a des quantités microscopiques qui ne correspondent pas du tout à nos besoins, et le prix est multiplié par sept ou huit »

Ces herbes étrangères sont cependant vendues au même prix et sous la même appellation que les herbes de Provence cultivées localement : le terme en lui-même n’est pas protégé.

Nos biotechs préfèrent l’étranger

Nos  biotechs préfèrent l’étranger 

Un papier de la Tribune pourquoi les Biotech françaises préfèrent se développer à l’étranger (extrait)

 

Une fois passées les premières étapes de développement, beaucoup de biotechs santé filent Outre-Atlantique. Mais si elles posent leurs valises au pays de l’Oncle Sam, la plupart gardent un pied dans l’Hexagone. .

Cette destination américaines’impose comme un point de passage quasi-obligé. Franck Mouthon, président de France Biotech explique :

« Le marché américain représente en général entre 60 et 80% de la valeur et de la rentabilité dans un portefeuille d’entreprise. Les prix sont également plus élevés avec un ratio de 1-3 à 1-9 par rapport à l’Europe, en fonction des produits. Les investisseurs nous encouragent donc rapidement à conduire des développements dans ce pays. Ces opportunités de développement à l’international sur des marchés porteurs comme les US ne doivent pas éclipser les investissements en R&D en France notamment au bénéfice des patients sur le territoire ».

Les Etats-Unis bénéficient d’un autre atout de taille pour les entreprises innovantes.

« Les réponses des autorités réglementaires à propos d’un développement d’un nouveau produit sont engageantes, ce qui permet aux entrepreneurs et investisseurs de disposer d’informations lisibles précieuses pour anticiper les différentes étapes nécessaires pour que les patients bénéficient de ces innovations médicales ».
Laurent Levy, co-fondateur et directeur général de Nanobiotix, connait bien ce parcours :

« En France, beaucoup de fonds permettent de démarrer les sociétés de biotechs et des avantages très intéressants existent, comme le crédit d’impôt recherche. Mais le recours à des investisseurs spécialisés en grand nombre est indispensable pour permettre un développement à grande échelle. Pour investir quelques dizaines de millions d’euros ou plus, l’écosystème français et européen devient vite limité. Et lever plus de 100 millions d’euros est quasi-impossible. Nanobiotix est entrée au Nasdaq en décembre 2020, huit ans après Euronext. Pour les investisseurs américains, le plus important est la visibilité sur la stratégie de mise sur le marché du produit ».

Passer sous pavillon étranger n’implique pas forcément une réelle expatriation. Rafaèle Tordjman, directrice et fondatrice de Jeito Capital, précise :

« Que les pépites françaises soient aussi financées par des fonds étrangers est normal, le type de contractualisation doit néanmoins leur permettre de garder leur siège social en France sans les obliger à tout délocaliser. Quand elles ouvrent une filiale ou s’installent complètement aux États-Unis, elles ont intérêt à embaucher des dirigeants américains et des équipes déjà bien implantées localement ».

S’il a fait grincer quelques dents au nom de la souveraineté, le rachat d’Yposkesi par le Sud-coréen SK Holdings, a aussi sauvé ce fleuron français de la production de médicaments de thérapies géniques et cellulaires. Les actionnaires historiques l’AFM-Téléthon et BPI France détiennent désormais respectivement 25% et 5% du capital, contre 70% pour le nouvel arrivant. Alain Lamproye est président exécutif :

« Pour pouvoir réellement projeter la dynamique du marché, se doter de moyens financiers et d’expertise industrielle, il fallait doter Yposkesi d’un partenaire de taille, crédible, actif sur le marché des sociétés de service. Cette opération nous donne beaucoup de perspectives de développement, et la construction de notre nouveau bâtiment à Evry (91) en est un premier exemple. Cet investissement va de pair avec un développement de nos effectifs et des créations d’emplois ».

Ses clients futurs vont des Big Pharma aux petites start-ups. Par ailleurs, « nous gardons des liens privilégiés avec l’AFM téléthon-Généthon, Yposkesi continuera à produire les lots cliniques nécessaires pour les essais cliniques » ajoute Alain Lamproye.

De son côté, Eligo Bioscience n’a pas traversé l’océan. Ses antibiotiques de précision, les Eligobiotiques, permettent de tuer les bactéries résistantes et ont une action bien plus ciblée sur le microbiome. La société parisienne s’apprête à lever des fonds pour s’agrandir. Des essais cliniques contre une bactérie provoquant diarrhées violentes et insuffisance rénale chez les enfants devraient démarrer l’année prochaine. Et la startup avance sur d’autres programmes concernant les cancers et l’auto-immunité.

Xavier Duportet, son fondateur, observe : « Dans le domaine de la biotech, les frontières n’existent pas vraiment, notre terrain de jeu est le monde entier, pas uniquement la France. Aujourd’hui, l’ouverture d’une filiale d’Eligo aux Etats-Unis, paraît tout à fait probable pour l’avenir. Nous y avons un gros investisseur, les acteurs en pharma y sont beaucoup plus nombreux et le marché est très grand. Si une biotech a beaucoup d’investisseurs américains, il y a bien sûr plus de risques de transfert de son siège social, mais tout n’est pas joué d’avance, cela dépend non seulement des demandes de ses actionnaires, mais aussi de la vision de chaque société ».

La startup, qui bénéficie de l’appui de Carb-X (consortium mondial à but non lucratif, emmené par l’université de Boston) pour éviter les infections résistantes aux antibiotiques chez les patients transplantés, a également conclu un partenariat avec le britannique GSK pour le traitement de l’acné.

Pour Xavier Duportet, notre pays doit désormais se positionner sur l’ingénierie du vivant. « C’est un fait, de nombreux excellents chercheurs et entrepreneurs qui sont partis à l’étranger ne souhaitent pas revenir en France, souvent faute de moyens. Il faut les inciter à rentrer et leur donner la possibilité de pousser ce nouveau champ d’application de recherche et aider les sociétés qui inventeront les médicaments de demain. … »

Foot : la France forme des talents pour les vendre à l’étranger

Foot : la France forme des talents pour les vendre à l’étranger

C’est ce que pense Claude Puel manager général de l’A.S. Saint-Étienne dans le JDD

 

interview

 

Pablo Longoria , président de Marseille, dit avoir choisi un technicien sud-américain pour sa passion ; sous-entendu, les entraîneurs français seraient ennuyeux. Qu’en pensez-vous?
C’est un très jeune dirigeant, qui découvre notre football. Pour le spectacle, il faut des joueurs de haut niveau. La Ligue 1 est formatrice, donc nos joueurs ne sont pas prêts. Mais les entraîneurs les mettent en avant car l’économie des clubs en dépend. Ce qu’ils réalisent avec la matière première est déjà très intéressant. Sans les citer, il y a dans nos deux premières divisions pas mal d’équipes qui ont un style reconnaissable.

Il déplore une formation très individuelle des joueurs. Est-ce une réalité?
A Saint-Etienne, on a incorporé chez les pros des gamins de 17 ans qui n’avaient pas encore évolué en réserve. On brûle des étapes car dès qu’un gamin éclate, il part. On l’a vu avec William Saliba [vendu 29 millions d'euros à Arsenal en 2019] et Wesley Fofana [45 millions à Leicester l'été dernier]. On ne pouvait pas faire autrement. Nos joueurs ont une touche un peu individuelle car, à cet âge, on les laisse s’exprimer. Les paliers, ils les passent plus tard, à l’étranger plutôt qu’ici, où ils représentent des actifs susceptibles de combler des déficits. S’il y avait un problème global avec notre formation, il n’y aurait pas autant de débouchés en Angleterre, en Italie ou en Allemagne.

L’échec de Saliba peut-il inviter à la prudence?
Non, car c’est à pile ou face. William a raté ses débuts, pas Wesley. Les environnements incitent au départ, les clubs en ont besoin pour se remettre d’équerre. J’aimerais que les dirigeants se demandent comment développer une équipe et non comment remettre les comptes à niveau. Rivaliser avec les quatre grands championnats, on n’y arrivera pas. L’enjeu est de mieux protéger notre formation. Le premier contrat pro est de trois ans, contre cinq en Angleterre. Il faut des sommes astronomiques pour les garder alors qu’on doit continuer à les former. Donc, à partir de 16 ans, ils sont mis aux enchères.

Peu d’entraîneurs français s’expatrient. Pourquoi?
Déjà, les étrangers savent mieux se vendre. Ensuite, les coupes d’Europe révèlent les entraîneurs, or on ne va pas assez loin. Mais citez-moi trois coaches anglais qui flambent en Premier League? S’ils étaient extraordinaires, on les verrait à Manchester City ou à Liverpool. Aujourd’hui, les clubs sont rachetés par des fonds d’investissement qui arrivent avec un attelage complet, du président au responsable du recrutement. L’entraîneur et ses adjoints sont inclus dans le package. Il faudrait s’ouvrir à ce mécanisme où la coulisse compte autant que la compétence réelle, si ce n’est plus. Je pense qu’on n’y est pas préparé. En allant à Southampton [en 2016], je me suis mis en danger, mais j’avais 54 ans. Il faut quitter son confort plus jeune. En 2004, Porto avait jeté son dévolu sur moi. Mais je n’étais pas formaté pour être carriériste.

En Ligue 1, vous êtes le seul manager général…
C’est dommage. A Lille [2002-2008], partant d’une page blanche, on m’avait demandé de participer à la formation, à des réunions de chefs de service. C’était chiant mais ça m’a enrichi. Cette expérience m’a appris à ne pas demander l’impossible. Souvent, je suis reparti avec des novices, sans moyens, mais en connaissance de cause. Il y a eu des parcours en dents de scie, le temps d’apprendre, mais beaucoup de futurs internationaux se sont révélés. C’est notre modèle : mettre le pied à l’étrier aux jeunes, qui coûtent des points mais finiront par assurer la survie économique du club. C’est comme ça que j’ai lancé Fofana. Il a fait des bêtises mais au bout d’un an, son transfert a rapporté 45 millions qui ont fait beaucoup de bien. Le problème en France, c’est qu’on développe nos joueurs pour les vendre et équilibrer le budget. A présent que le trading se casse la figure, comment fait-on?

La Ligue 1 à 18 clubs?
C’est du court terme. On est dans l’urgence depuis un an et demi, mais on n’a pas planché sur le fond. On va coller une rustine, s’arranger entre quelques-uns, alors qu’on aurait pu tout mettre à plat. La France est un laboratoire qui forme pour ses voisins. Et on voudrait être performant en Coupes d’Europe? Nous avons les meilleurs joueurs en devenir, protégeons-les.

Dans le jeu, innove-t‑on  encore?
Il vient toujours un gars qui le fait avancer. Guardiola a transformé le jeu. A Barcelone, les risques que prenaient ses joueurs n’en étaient plus tant c’était harmonieux. Sa force, c’est de faire du premier attaquant le premier défenseur. Depuis dix ans, tout le monde s’est inspiré de ses principes, en les adaptant. C’était une révolution. A Manchester City, il a été critiqué la première année. Tous ses joueurs étaient magnifiques, sauf le gardien. A l’intersaison, il a incorporé Ederson, qui a des mains à la place des pieds. Problème résolu.

Mais Guardiola est resté longtemps dans ses clubs.
C’est la seule façon de poser sa patte. Et c’est intéressant si le club continue dans la même direction après votre départ. Beaucoup de dirigeants recrutent des noms, les préceptes sont secondaires pour eux. Avant, les clubs avaient un style défini, comme Nantes. Avec les transferts et les nouveaux propriétaires, ce football technique de très haut niveau s’est perdu, c’est devenu du combat. Dans un club, on devrait avoir une identité unique, de la formation jusqu’aux professionnels. Mais c’est un vœu pieux.

Après la victoire au Parc, il a ironisé sur son « génie ». Au-delà du résultat, à quoi peut-on juger un entraîneur?
A ceci : Guardiola rend meilleurs des joueurs déjà accomplis et très chers. J’ai eu Mahrez à Leicester : un phénomène. City a payé 80 millions et l’a laissé sur le banc les six premiers mois, jusqu’à ce qu’il épure son jeu, comprenne quand prendre un risque ou lâcher le ballon. Son équipe respire l’intelligence. Les onze joueurs sont dépositaires du jeu. J’ai entendu que ce serait plus facile pour lui, car il n’a pas les mêmes individualités que le PSG. Foutaises! Tous sont hors norme mais au service d’une idée collective.

Guardiola a les idées et les moyens. Aurait-il des résultats à l’ASSE ?
Pas les mêmes, mais il développerait les joueurs. Quand j’ai accepté Leicester [2017], j’ai dit aux dirigeants qu’il n’y avait que cinq éléments au niveau. Finalement, j’en ai gardé deux. On a été très irrégulier car nous avions recruté des gamins. Ils avaient besoin de mûrir. C’est la même équipe qui, cette saison, lutte pour le podium. Les choses se construisent.

Économie– «La France restera une grande nation automobiles» mais fabriquées à l’étranger

Économie– «La France restera une grande nation automobiles» mais fabriquées à l’étranger

 

Dans un entretien au Figaro, le patron de Renault et le ministre de l’économie affirment  en chœur que la France restera une grande nation automobile. Sans doute, mais ils oublient de préciser que la plupart de ces automobiles seront fabriqués à l’étranger soit dans les ex pays de l’Est, soit en Chine soit au Maghreb. Exemple la nouvelle berline de luxe de Renault à moteur à essence ou  hybride qui sera entièrement fabriquée en Chine.

 

Certes ils restera quelques unités de fabrication en France et en particulier de montage mais pour l’essentiel la production viendra de l’étranger. C’est un peu la particularité française que de disposer de grandes sociétés internationales très puissantes mais dans les productions sont de plus en plus effectuée à l’extérieur des frontières. C’est le cas aussi par exemple dans la confection de haute gamme et les produits de luxe. Ainsi un T-shirt acheté autour d’un euro en Chine au Pakistan est-il revendu 50 € voire davantage en France.

 

Témoin de cette dégradation de la production industrielle en France, celle-ci ne représente plus que de leur de 11 % dans le PIB  pour le double en Allemagne. Au motif de l’accélération des échanges internationaux et de la libéralisation des marchés, la France s’est précipitée dans le gouffre de la fuite en avant de la désindustrialisation en abandonnant une grande partie de ce qui constitué un de ses atouts et qui au passage permettait aussi de structurer le territoire grâce à un fort tissu de PME en sous-traitance. Une sous-traitance complètement externalisée au-delà des frontières aujourd’hui.

 

Pour ré- industrialiser le pays, c’est un véritable plan volontariste filière par filière qui est à repenser, et à soutenir à la fois financièrement mais aussi en terme de formation car le pire c’est qu’avec une industrie en déliquescence nous manquons quand même de plus en plus de compétences.

 

Certes on ne reviendra sont certainement pas un système autarcique en termes d’économie et des échanges vont continuer d’exister mais il est important que le pays dispose d’un potentiel industriel minimum pour assurer son indépendance économique sans parler de la nécessité d’emplois qui nourrisse le pouvoir d’achat des consommateurs, à moins de soutenir que ce pouvoir d’achat dépende essentiellement une sorte de revenu social généralisé payé par l’État. Mais avec quelles ressources si l’emploi disparaît ?

«La France restera une grande nation automobiles» mais fabriquées à l’étranger

 «La France restera une grande nation automobiles» mais fabriquées à l’étranger

 

Dans un entretien au Figaro, le patron de Renault et le ministre de l’économie affirment  en chœur que la France restera une grande nation automobile. Sans doute, mais ils oublient de préciser que la plupart de ces automobiles seront fabriqués à l’étranger soit dans les ex pays de l’Est, soit en Chine soit au Maghreb. Exemple la nouvelle berline de luxe de Renault à moteur à essence ou  hybride qui sera entièrement fabriquée en Chine.

 

Certes ils restera quelques unités de fabrication en France et en particulier de montage mais pour l’essentiel la production viendra de l’étranger. C’est un peu la particularité française que de disposer de grandes sociétés internationales très puissantes mais dans les productions sont de plus en plus effectuée à l’extérieur des frontières. C’est le cas aussi par exemple dans la confection de haute gamme et les produits de luxe. Ainsi un T-shirt acheté autour d’un euro en Chine au Pakistan est-il revendu 50 € voire davantage en France.

 

Témoin de cette dégradation de la production industrielle en France, celle-ci ne représente plus que de leur de 11 % dans le PIB  pour le double en Allemagne. Au motif de l’accélération des échanges internationaux et de la libéralisation des marchés, la France s’est précipitée dans le gouffre de la fuite en avant de la désindustrialisation en abandonnant une grande partie de ce qui constitué un de ses atouts et qui au passage permettait aussi de structurer le territoire grâce à un fort tissu de PME en sous-traitance. Une sous-traitance complètement externalisée au-delà des frontières aujourd’hui.

 

Pour ré- industrialiser le pays, c’est un véritable plan volontariste filière par filière qui est à repenser, et à soutenir à la fois financièrement mais aussi en terme de formation car le pire c’est qu’avec une industrie en déliquescence nous manquons quand même de plus en plus de compétences.

 

Certes on ne reviendra sont certainement pas un système autarcique en termes d’économie et des échanges vont continuer d’exister mais il est important que le pays dispose d’un potentiel industriel minimum pour assurer son indépendance économique sans parler de la nécessité d’emplois qui nourrisse le pouvoir d’achat des consommateurs, à moins de soutenir que ce pouvoir d’achat dépende essentiellement une sorte de revenu social généralisé payé par l’État. Mais avec quelles ressources si l’emploi disparaît ?

Canada: un PDG viré après un vaccin à l’étranger mais pas en France

Canada: un PDG viré après un vaccin à l’étranger mais pas en France

 

Curieusement en France on apprend que certaines personnalités se vantent presque d’avoir réussi à se faire vacciner alors qu’elles ne font pas parti vraiment des populations prioritaires content tenu de leur âge   et de leur état pathologique. On se demande par exemple pourquoi Sarkozy ou encore le bavard ministre de la santé ont réussi à se faire vacciner;

 

Dans le même temps les trois quarts des plus de 75 ans attendent encore en vain un rendez-vous pour la vaccination. On objectera que le ministre de la santé fait partie du personnel médical. Le problème est qu’il y a longtemps qu’il a vu un malade ! Même interrogation que Sarkozy et d’autres. Le chef du principal fonds de pension au Canada, Mark Machin, lui,  a été démissionné après s’être rendu aux Émirats arabes unis pour se faire vacciner, malgré les recommandations du gouvernement d’éviter les voyages à l’étranger, a annoncé vendredi 26 février son employeur. «Récemment, notre président et chef de la direction Mark Machin a décidé de se rendre personnellement aux Émirats arabes unis où il s’est arrangé pour se faire vacciner contre le Covid-19», a expliqué l’Office d’investissement du régime de pensions du Canada (OIRPC) dans un communiqué. «Après des discussions hier soir avec le conseil, M. Machin a présenté sa démission et celle-ci a été acceptée», ajoute Investissements RPC.

Gestion Covid: la France critiquée à l’étranger

Gestion Covid: la France critiquée à l’étranger

La France est très critiquée pour sa gestion; en effet ,c’est le septième pays dans le monde où le coronavirus a fait le plus de victimes.

 

Un bilan désastreux, d’après le Lowy Institute, un think-tank australien qui a dévoilé en fin de semaine dernière son «Indice de performance Covid». En se basant sur six critères objectifs (nombre de cas, nombre de décès, nombre de dépistages pour 1 000 habitants…), cet indice compare la réponse sanitaire apportée par 98 pays à travers le monde, pendant les 36 semaines suivant le 100e cas confirmé de coronavirus dans chacun d’entre eux.

 

Outre la Nouvelle-Zélande, classée numéro un pour son contrôle de la pandémie grâce à une fermeture de ses frontières et à des mesures de confinement et de dépistage « rapides et énergiques », le Vietnam, Taïwan, la Thaïlande, Chypre, le Rwanda, l’Islande, l’Australie, la Lettonie et le Sri Lanka figurent parmi les dix premiers pays ayant apporté les meilleures réponses.

Le Brésil arrive en bas du classement (98e), suivi de près par le Mexique, la Colombie, l’Iran et les États-Unis. La France est, quant à elle, 73e sur les 98 pays classés.

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