Archive pour le Tag 'l’espérance'

Santé-Baisse de l’espérance de vie dans les pays développés

Santé-Baisse de l’espérance de vie dans les pays développés

Depuis notamment le Covid , l’espérance de vie dans les pays développés ne cesse de diminuer. Après des décennies de hausses ininterrompues des gains d’espérance de vie, le Covid-19 a marqué une rupture brutale. « Cette baisse n’est pas une surprise mais elle est inquiétante », a indiqué Stefano Carpetta, directeur de l’Emploi, du travail et des Affaires sociales à l’OCDE. « On espère que ce phénomène est temporaire », a ajouté le spécialiste des questions du travail interrogé par La Tribune. Sur le plan économique, « ce recul de l’espérance de vie risque d’avoir un impact sur les dépenses de santé dans les pays où la population est vieillissante », ajoute l’économiste.

« L’espérance de vie a diminué de 0,7 an en moyenne dans les pays de l’OCDE entre 2019 et 2021. Si les données provisoires pour 2022 laissent entrevoir une amélioration dans certains pays, l’espérance de vie reste inférieure à son niveau d’avant la pandémie dans 28 pays (sur 38) », a déclaré Mathias Corman, secrétaire général de l’OCDE lors d’un point presse au siège de l’institution à Paris.

En moyenne, l’espérance de vie dans les 38 pays membres de l’organisation se situe à 80,3 ans. Mais derrière ce chiffre, il existe des disparités criantes entre les Etats. Dans le haut du tableau, figurent le Japon (84,5 ans), la Suisse (83,9 ans), ou encore la Corée du Sud (83,6 ans). A l’opposé, la Lettonie (73,1 ans), la Lituanie (74.2) ou encore la Hongrie (74,3 ans) apparaissent en queue de peloton. De son côté, la France se place en milieu de classement (82,4 ans). Quant à l’Allemagne, elle est juste au-dessus de la moyenne (80,8 ans).

Pour Francesca Colombo, responsable de la division santé à l’OCDE, « la pandémie a creusé les inégalités. Ceux qui étaient désavantagés le sont devenus encore plus. Il y a eu de nombreux retards de diagnostic, de temps d’attente dans la prise en charge des patients ». Mais, il n’y a pas que cette maladie infectieuse pour expliquer le recul de l’espérance de vie. A cette crise sanitaire exceptionnelle, s’ajoutent les répercussions néfastes de la consommation vertigineuse « d’opiacées aux Etats-Unis ou au Canada ». L’OCDE cite également la consommation de tabac, d’alcool et des maladies chroniques comme le diabète. Et enfin, des moindres progrès dans le domaine « des maladies cardiaques et des AVC ».

La multiplication des crises climatiques risque d’avoir de graves conséquences sur l’espérance de vie des populations. « Le réchauffement climatique a déjà des effets visibles sur la santé, notamment sur les plus âgés avec des températures extrêmes », a rappelé Francesca Colombo. A cela s’ajoutent « les pics de pollution » de plus en plus nombreux dans les grandes métropoles occidentales. Mais aussi, « la résurgence de maladies tropicales dans les pays développés », ajoute-t-elle.

Société- Baisse de l’espérance de vie dans les pays développés

Société- Baisse de l’espérance de vie dans les pays développés

Depuis notamment le Covid , l’espérance de vie dans les pays développés ne cesse de diminuer. Après des décennies de hausses ininterrompues des gains d’espérance de vie, le Covid-19 a marqué une rupture brutale. « Cette baisse n’est pas une surprise mais elle est inquiétante », a indiqué Stefano Carpetta, directeur de l’Emploi, du travail et des Affaires sociales à l’OCDE. « On espère que ce phénomène est temporaire », a ajouté le spécialiste des questions du travail interrogé par La Tribune. Sur le plan économique, « ce recul de l’espérance de vie risque d’avoir un impact sur les dépenses de santé dans les pays où la population est vieillissante », ajoute l’économiste.

« L’espérance de vie a diminué de 0,7 an en moyenne dans les pays de l’OCDE entre 2019 et 2021. Si les données provisoires pour 2022 laissent entrevoir une amélioration dans certains pays, l’espérance de vie reste inférieure à son niveau d’avant la pandémie dans 28 pays (sur 38) », a déclaré Mathias Corman, secrétaire général de l’OCDE lors d’un point presse au siège de l’institution à Paris.

En moyenne, l’espérance de vie dans les 38 pays membres de l’organisation se situe à 80,3 ans. Mais derrière ce chiffre, il existe des disparités criantes entre les Etats. Dans le haut du tableau, figurent le Japon (84,5 ans), la Suisse (83,9 ans), ou encore la Corée du Sud (83,6 ans). A l’opposé, la Lettonie (73,1 ans), la Lituanie (74.2) ou encore la Hongrie (74,3 ans) apparaissent en queue de peloton. De son côté, la France se place en milieu de classement (82,4 ans). Quant à l’Allemagne, elle est juste au-dessus de la moyenne (80,8 ans).

Pour Francesca Colombo, responsable de la division santé à l’OCDE, « la pandémie a creusé les inégalités. Ceux qui étaient désavantagés le sont devenus encore plus. Il y a eu de nombreux retards de diagnostic, de temps d’attente dans la prise en charge des patients ». Mais, il n’y a pas que cette maladie infectieuse pour expliquer le recul de l’espérance de vie. A cette crise sanitaire exceptionnelle, s’ajoutent les répercussions néfastes de la consommation vertigineuse « d’opiacées aux Etats-Unis ou au Canada ». L’OCDE cite également la consommation de tabac, d’alcool et des maladies chroniques comme le diabète. Et enfin, des moindres progrès dans le domaine « des maladies cardiaques et des AVC ».

La multiplication des crises climatiques risque d’avoir de graves conséquences sur l’espérance de vie des populations. « Le réchauffement climatique a déjà des effets visibles sur la santé, notamment sur les plus âgés avec des températures extrêmes », a rappelé Francesca Colombo. A cela s’ajoutent « les pics de pollution » de plus en plus nombreux dans les grandes métropoles occidentales. Mais aussi, « la résurgence de maladies tropicales dans les pays développés », ajoute-t-elle.

Baisse de l’espérance de vie dans les pays développés

Baisse de l’espérance de vie dans les pays développés

Depuis notamment le Covid , l’espérance de vie dans les pays développés ne cesse de diminuer. Après des décennies de hausses ininterrompues des gains d’espérance de vie, le Covid-19 a marqué une rupture brutale. « Cette baisse n’est pas une surprise mais elle est inquiétante », a indiqué Stefano Carpetta, directeur de l’Emploi, du travail et des Affaires sociales à l’OCDE. « On espère que ce phénomène est temporaire », a ajouté le spécialiste des questions du travail interrogé par La Tribune. Sur le plan économique, « ce recul de l’espérance de vie risque d’avoir un impact sur les dépenses de santé dans les pays où la population est vieillissante », ajoute l’économiste.

« L’espérance de vie a diminué de 0,7 an en moyenne dans les pays de l’OCDE entre 2019 et 2021. Si les données provisoires pour 2022 laissent entrevoir une amélioration dans certains pays, l’espérance de vie reste inférieure à son niveau d’avant la pandémie dans 28 pays (sur 38) », a déclaré Mathias Corman, secrétaire général de l’OCDE lors d’un point presse au siège de l’institution à Paris.

En moyenne, l’espérance de vie dans les 38 pays membres de l’organisation se situe à 80,3 ans. Mais derrière ce chiffre, il existe des disparités criantes entre les Etats. Dans le haut du tableau, figurent le Japon (84,5 ans), la Suisse (83,9 ans), ou encore la Corée du Sud (83,6 ans). A l’opposé, la Lettonie (73,1 ans), la Lituanie (74.2) ou encore la Hongrie (74,3 ans) apparaissent en queue de peloton. De son côté, la France se place en milieu de classement (82,4 ans). Quant à l’Allemagne, elle est juste au-dessus de la moyenne (80,8 ans).

Pour Francesca Colombo, responsable de la division santé à l’OCDE, « la pandémie a creusé les inégalités. Ceux qui étaient désavantagés le sont devenus encore plus. Il y a eu de nombreux retards de diagnostic, de temps d’attente dans la prise en charge des patients ». Mais, il n’y a pas que cette maladie infectieuse pour expliquer le recul de l’espérance de vie. A cette crise sanitaire exceptionnelle, s’ajoutent les répercussions néfastes de la consommation vertigineuse « d’opiacées aux Etats-Unis ou au Canada ». L’OCDE cite également la consommation de tabac, d’alcool et des maladies chroniques comme le diabète. Et enfin, des moindres progrès dans le domaine « des maladies cardiaques et des AVC ».

La multiplication des crises climatiques risque d’avoir de graves conséquences sur l’espérance de vie des populations. « Le réchauffement climatique a déjà des effets visibles sur la santé, notamment sur les plus âgés avec des températures extrêmes », a rappelé Francesca Colombo. A cela s’ajoutent « les pics de pollution » de plus en plus nombreux dans les grandes métropoles occidentales. Mais aussi, « la résurgence de maladies tropicales dans les pays développés », ajoute-t-elle.

Covid : la vaccination accroît l’espérance de vie

Covid : la vaccination accroît l’espérance de vie

Certains doutent encore de la gravité du Covid-19, ou minimisent l’efficacité des vaccins. Ces deux points sont très clairement prouvés par une large étude sur l’espérance de vie moyenne dans 29 pays, entre 2019 et fin 2021, notamment en Europe et aux États-Unis, publiée lundi dans la revue Nature Human Behaviour. Avant l’introduction de la vaccination fin 2020-début 2021, la pandémie de Covid a fait chuter l’espérance de vie dans la plupart des pays, constatent les chercheurs. Avant la pandémie, l’espérance de vie était pourtant en hausse régulière depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale à peu près partout dans le monde. En France, en Belgique, en Espagne ou en Suède, l’espérance de vie à la fin 2021 a pratiquement renoué avec celle qui prévalait avant la propagation du virus à la fin de 2019, grâce à un fort taux de vaccination de la population.

Baisse de l’espérance de vie aux États-Unis

Baisse de l’espérance de vie aux États-Unis

 

Conséquence surtout du Covid  mais aussi de la drogue et des inégalités croissantes, l’espérance de vie des Américains à la naissance est passée de 78,8 ans en 2019 à 77,3 ans en 2020. Cette durée de 77,3 années est la plus courte depuis 2003. Pour les Afro-Américains, l’espérance de vie chute de 2,9 ans, de 74,7 ans en 2019 à 71,8 ans en 2020. Pour les Latinos, elle chute de trois ans, de 81,8 ans en 2019 à 78,8 ans en 2020. Le plus fort déclin concerne les hommes d’origine hispanique, qui perdent 3,7 années d’espérance de vie à la naissance, une situation qui s’explique à 90% par les ravages du Covid-19.

L’âge des retraites lié à l’espérance de vie

L’âge  des retraites lié à l’espérance de vie 

Les deux économistes  Olivier Blanchard et Jean Tirole ont proposé , dans une tribune au « Monde », d’améliorer la réforme des retraites dans le sens d’une plus grande équité, sans âge pivot, en indexant les pensions sur les salaires plutôt que sur les prix.

(Les intéressés reprennent leur proposition d’un récent rapport remis à Macron. Dommage qu’il n’est pas abordé la question du travail des seniors dont se débarrassent  nombre de patrons pour des questions de masse salariale et  fiscale NDLR)

 

Tribune.

Faut-il reprendre la réforme des retraites, et si oui comment ? En France, les évolutions démographiques sont marquées par l’augmentation de l’espérance de vie plus que par la diminution de la fertilité. L’augmentation de l’espérance et de la qualité de vie est une très bonne nouvelle. Mais elle nécessite des ajustements, en particulier de trouver le bon équilibre entre travail et retraite.

Sur la base des travaux d’Axel Börsch-Supan et des vingt-trois autres membres de notre commission d’experts sur les grands défis économiques, réunie par le président de la République, nous plaidons pour l’adaptation du système de retraite et pour une série de mesures aidant les seniors à travailler plus longtemps et incitant les entreprises à aménager leurs conditions de travail et à les employer plus longtemps s’ils le veulent : par exemple, par un traitement des maladies chroniques en prévention et en réparation, par une formation continue adaptée et par un aménagement des rythmes de travail et de transition vie professionnelle-retraite.

Par rapport aux autres pays développés, la France a un taux d’emploi des seniors beaucoup plus faible (moins de 50 % à 60 ans) et un âge de départ à la retraite plus précoce. En conséquence, le temps passé à la retraite par les Français est, par exemple, 20 % plus long (quatre ans) que celui des Allemands. Cela pose le problème de l’équilibre du système de retraite, et des réformes à répétition pour y mettre des rustines.

 

La proposition de réforme discutée ces trois dernières années a de nombreux points positifs. Mais elle est perfectible. Il ne s’agira ici que du régime général : il est évident que, pour des raisons d’équité, les régimes spéciaux, ceux des fonctionnaires et des indépendants, devront, à terme, se fondre dans un système universel.

S’il y aura toujours des imprévus nécessitant des ajustements, il faut d’une part faire en sorte que le financement du système soit pérenne afin d’éviter des réformes continuelles, et d’autre part fournir une visibilité sur la façon dont ces ajustements auront lieu.

 

Pour cela, nous proposons d’indexer les pensions sur les salaires plutôt que sur les prix, mais avec un ajustement si nécessaire. L’équilibre du système actuel, indexé sur l’inflation, est otage de l’évolution différentielle des salaires et des prix ; cette évolution elle-même dépend du taux de croissance de la productivité, qui varie dans le temps et se trouve difficile à anticiper. Dans notre proposition, à démographie donnée, salaires, cotisations et pensions évoluent au même rythme, ce qui rend le système plus stable et plus juste.

Une réforme des retraites liée à l’espérance de vie (Olivier Blanchard et Jean Tirole)

 

Une réforme des retraites liée à l’espérance de vie (Olivier Blanchard et Jean Tirole) 

Les deux économistes ont proposé , dans une tribune au « Monde », d’améliorer la réforme des retraites dans le sens d’une plus grande équité, sans âge pivot, en indexant les pensions sur les salaires plutôt que sur les prix.

(Les intéressés reprennent leur proposition d’un récent rapport remis à Macron. Dommage qu’il n’est pas abordé la question du travail des seniors dont se débarrassent  nombre de patrons pour des questions de masse salariale et  fiscalse NDLR)

 

Tribune.

Faut-il reprendre la réforme des retraites, et si oui comment ? En France, les évolutions démographiques sont marquées par l’augmentation de l’espérance de vie plus que par la diminution de la fertilité. L’augmentation de l’espérance et de la qualité de vie est une très bonne nouvelle. Mais elle nécessite des ajustements, en particulier de trouver le bon équilibre entre travail et retraite.

Sur la base des travaux d’Axel Börsch-Supan et des vingt-trois autres membres de notre commission d’experts sur les grands défis économiques, réunie par le président de la République, nous plaidons pour l’adaptation du système de retraite et pour une série de mesures aidant les seniors à travailler plus longtemps et incitant les entreprises à aménager leurs conditions de travail et à les employer plus longtemps s’ils le veulent : par exemple, par un traitement des maladies chroniques en prévention et en réparation, par une formation continue adaptée et par un aménagement des rythmes de travail et de transition vie professionnelle-retraite.

Par rapport aux autres pays développés, la France a un taux d’emploi des seniors beaucoup plus faible (moins de 50 % à 60 ans) et un âge de départ à la retraite plus précoce. En conséquence, le temps passé à la retraite par les Français est, par exemple, 20 % plus long (quatre ans) que celui des Allemands. Cela pose le problème de l’équilibre du système de retraite, et des réformes à répétition pour y mettre des rustines.

 

La proposition de réforme discutée ces trois dernières années a de nombreux points positifs. Mais elle est perfectible. Il ne s’agira ici que du régime général : il est évident que, pour des raisons d’équité, les régimes spéciaux, ceux des fonctionnaires et des indépendants, devront, à terme, se fondre dans un système universel.

S’il y aura toujours des imprévus nécessitant des ajustements, il faut d’une part faire en sorte que le financement du système soit pérenne afin d’éviter des réformes continuelles, et d’autre part fournir une visibilité sur la façon dont ces ajustements auront lieu.

 

Pour cela, nous proposons d’indexer les pensions sur les salaires plutôt que sur les prix, mais avec un ajustement si nécessaire. L’équilibre du système actuel, indexé sur l’inflation, est otage de l’évolution différentielle des salaires et des prix ; cette évolution elle-même dépend du taux de croissance de la productivité, qui varie dans le temps et se trouve difficile à anticiper. Dans notre proposition, à démographie donnée, salaires, cotisations et pensions évoluent au même rythme, ce qui rend le système plus stable et plus juste.

Lier la retraite à l’espérance de vie (Olivier Blanchard et Jean Tirole)

Lier la retraite à l’espérance de vie (Olivier Blanchard et Jean Tirole) 

Les deux économistes proposent, dans une tribune au « Monde », d’améliorer la réforme des retraites dans le sens d’une plus grande équité, sans âge pivot, en indexant les pensions sur les salaires plutôt que sur les prix. (

(Les intéressés reprennent leur proposition d’un récent rapport remis à Macron. Dommage qu’il n’est pas abordé la question du travail des seniors dont se débarrassent  nombre de patrons pour des questions de masse salariale et  fiscalse NDLR)

 

Tribune.

Faut-il reprendre la réforme des retraites, et si oui comment ? En France, les évolutions démographiques sont marquées par l’augmentation de l’espérance de vie plus que par la diminution de la fertilité. L’augmentation de l’espérance et de la qualité de vie est une très bonne nouvelle. Mais elle nécessite des ajustements, en particulier de trouver le bon équilibre entre travail et retraite.

Sur la base des travaux d’Axel Börsch-Supan et des vingt-trois autres membres de notre commission d’experts sur les grands défis économiques, réunie par le président de la République, nous plaidons pour l’adaptation du système de retraite et pour une série de mesures aidant les seniors à travailler plus longtemps et incitant les entreprises à aménager leurs conditions de travail et à les employer plus longtemps s’ils le veulent : par exemple, par un traitement des maladies chroniques en prévention et en réparation, par une formation continue adaptée et par un aménagement des rythmes de travail et de transition vie professionnelle-retraite.

Par rapport aux autres pays développés, la France a un taux d’emploi des seniors beaucoup plus faible (moins de 50 % à 60 ans) et un âge de départ à la retraite plus précoce. En conséquence, le temps passé à la retraite par les Français est, par exemple, 20 % plus long (quatre ans) que celui des Allemands. Cela pose le problème de l’équilibre du système de retraite, et des réformes à répétition pour y mettre des rustines.

 

La proposition de réforme discutée ces trois dernières années a de nombreux points positifs. Mais elle est perfectible. Il ne s’agira ici que du régime général : il est évident que, pour des raisons d’équité, les régimes spéciaux, ceux des fonctionnaires et des indépendants, devront, à terme, se fondre dans un système universel.

S’il y aura toujours des imprévus nécessitant des ajustements, il faut d’une part faire en sorte que le financement du système soit pérenne afin d’éviter des réformes continuelles, et d’autre part fournir une visibilité sur la façon dont ces ajustements auront lieu.

 

Pour cela, nous proposons d’indexer les pensions sur les salaires plutôt que sur les prix, mais avec un ajustement si nécessaire. L’équilibre du système actuel, indexé sur l’inflation, est otage de l’évolution différentielle des salaires et des prix ; cette évolution elle-même dépend du taux de croissance de la productivité, qui varie dans le temps et se trouve difficile à anticiper. Dans notre proposition, à démographie donnée, salaires, cotisations et pensions évoluent au même rythme, ce qui rend le système plus stable et plus juste.

Le progrès de l’espérance de vie des Français se tasse

Le progrès de  l’espérance de vie des Français se tasse

La croissance de l’espérance de vie se tasse depuis quelque temps mais avec des inégalités. Depuis le milieu du 19ème siècle, l’espérance de vie à la naissance progressait de 3 mois par an en moyenne. Depuis 5 ans, elle ne progresse plus que d’un mois et demi par an pour les hommes et un mois seulement pour les femmes. Résultat : elle atteint, en 2018, 79,5 ans pour les hommes et 85,4 en pour les femmes. En cause les effets de la grippe chez les personnes très âgées, d’autres maladies comme le cancer. À cela s’ajoute les effets des maladies neuro-dégénératives comme la maladie d’Alzheimer ou de Parkinson. Mais les inégalités sont criantes selon les situations sociales D’après l’Insee, l’écart  d’espérance de vie est de 13 ans  entre  5 % d’hommes les plus riches des 5 % les plus pauvres. Pour un niveau de vie moyen de 5 800 euros par mois, un homme peut espérer s’éteindre à 84 ans et quelques. Un seuil qui tombe à moins de 72 ans dès 470 euros par mois. Aux alentours de 1 000 euros, 100 euros supplémentaires représentent un gain de 0,9 anL’écart est moins important pour les femmes, mais ne disparaît pas pour autant. L’espérance de vie des plus modestes s’élève à 80 ans, contre un peu plus de 88 ans pour les mieux loties. Il est toutefois intéressant de noter qu’à partir de 1 300 euros mensuels, les femmes dépassent les hommes, même les plus aisés. Cela tient, selon l’Insee, à « des comportements plus favorables à une bonne santé »« un meilleur suivi médical, en particulier pendant la vie féconde », et « une durée de travail plus faible ». En moyenne, les disparités entre les sexes tendent néanmoins à se réduire. . « Le niveau de vie en lui-même, en facilitant la prévention et l’accès aux soins, peut être la cause directe d’une bonne santé », note l’Insee. D’après une enquête de 2014, un adulte sur dix, parmi les 20 % les plus pauvres, avait renoncé à consulter un médecin pour des raisons financières. Mais causes et conséquences s’entremêlent souvent : une mauvaise santé peut aussi entraîner un faible niveau de vie en pesant sur les études et l’emploi. Pour finir, l’espérance de vie varie assez nettement d’une région à l’autre. Toutes choses égales par ailleurs, c’est-à-dire en tenant compte du sexe, de l’âge, du niveau de vie et de la catégorie sociale, l’Occitanie et les Pays de la Loire se situent en tête du classement. Ce sont les Hauts-de-France qui finissent en queue de peloton.

 

La croissance de l’espérance de vie des Français se tasse

La croissance de  l’espérance de vie des Français se tasse

La croissance de l’espérance de vie se tasse depuis quelque temps mais avec des inégalités. Depuis le milieu du 19ème siècle, l’espérance de vie à la naissance progressait de 3 mois par an en moyenne. Depuis 5 ans, elle ne progresse plus que d’un mois et demi par an pour les hommes et un mois seulement pour les femmes. Résultat : elle atteint, en 2018, 79,5 ans pour les hommes et 85,4 en pour les femmes. En cause les effets de la grippe chez les personnes très âgées, d’autres maladies comme le cancer. À cela s’ajoute les effets des maladies neuro-dégénératives comme la maladie d’Alzheimer ou de Parkinson. Mais les inégalités sont criantes selon les situations sociales D’après l’Insee, l’écart  d’espérance de vie est de 13 ans  entre  5 % d’hommes les plus riches des 5 % les plus pauvres. Pour un niveau de vie moyen de 5 800 euros par mois, un homme peut espérer s’éteindre à 84 ans et quelques. Un seuil qui tombe à moins de 72 ans dès 470 euros par mois. Aux alentours de 1 000 euros, 100 euros supplémentaires représentent un gain de 0,9 anL’écart est moins important pour les femmes, mais ne disparaît pas pour autant. L’espérance de vie des plus modestes s’élève à 80 ans, contre un peu plus de 88 ans pour les mieux loties. Il est toutefois intéressant de noter qu’à partir de 1 300 euros mensuels, les femmes dépassent les hommes, même les plus aisés. Cela tient, selon l’Insee, à « des comportements plus favorables à une bonne santé »« un meilleur suivi médical, en particulier pendant la vie féconde », et « une durée de travail plus faible ». En moyenne, les disparités entre les sexes tendent néanmoins à se réduire. . « Le niveau de vie en lui-même, en facilitant la prévention et l’accès aux soins, peut être la cause directe d’une bonne santé », note l’Insee. D’après une enquête de 2014, un adulte sur dix, parmi les 20 % les plus pauvres, avait renoncé à consulter un médecin pour des raisons financières. Mais causes et conséquences s’entremêlent souvent : une mauvaise santé peut aussi entraîner un faible niveau de vie en pesant sur les études et l’emploi. Pour finir, l’espérance de vie varie assez nettement d’une région à l’autre. Toutes choses égales par ailleurs, c’est-à-dire en tenant compte du sexe, de l’âge, du niveau de vie et de la catégorie sociale, l’Occitanie et les Pays de la Loire se situent en tête du classement. Ce sont les Hauts-de-France qui finissent en queue de peloton.

 




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