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Voile islamique : 60 % contre dans l’espace public

Voile islamique : 60 % contre dans l’espace public

D’après un sondage CSA pour CNEWS dévoilé ce mercredi 9 novembre, près de 61 % des Français se disent favorables à l’interdiction du port du voile dans l’espace public. En début de semaine, le député Les Républicains Aurélien Pradié, candidat à la présidence de son parti, avait indiqué qu’une « guerre idéologique et politique » se menait, « y compris par le vêtement ». Selon lui, le foulard islamique ne permet pas aux femmes de « s’émanciper ». Il avait partagé sa « conviction profonde », selon laquelle « aucune femme ne choisit délibérément et seule de porter le voile », en se disant donc prêt à l’interdire « peut-être même dans l’espace public ». Les Français semblent donc adhérer à cette prise de position.

Cependant, un clivage apparaît entre les classes d’âge sur ce sujet. En effet, les plus jeunes sont majoritairement opposés à l’idée (56 % des 18-24 ans, 51 % des 25-34 ans), tandis qu’à partir de 35 ans, les avis lui sont favorables (dont 71 % chez les plus de 50 ans). Chez les femmes, 59 % sont pour l’interdiction du voile dans l’espace public. Le score grimpe à 64 % chez les hommes.
Pour rappel, la loi française n’interdit aucun port de signe religieux dans l’espace public, hormis dans les écoles, collèges et lycées (publics seulement). En revanche, depuis 2010, toute tenue destinée à dissimuler son visage est proscrite dans ce même espace. Le niqab ou la burqa sont ainsi concernés, mais pas le foulard islamique placé sur les cheveux.

Protéger les forêts depuis l’espace

Protéger les  forêts depuis l’espace

Partout dans le monde, les forêts montrent des signes forts de diminution de leurs capacités en tant que puits de carbone. La forêt amazonienne, poumon de la Terre, pourrait se transformer en savane dans les prochaines décennies. À l’occasion de la journée internationale des forêts ce lundi, Tara O’Shea, directrice des programmes pour les forêts et l’utilisation des terres chez Planet, explique qu’une surveillance depuis l’espace est une aide précieuse pour protéger et restaurer les forêts.( la Tribune)

« Les nouvelles technologies d’observation de la Terre s’appuyant sur le cloud et l’apprentissage automatique, ainsi que l’analyse de données satellites alimentée par l’IA permettent de surveiller en quasi-temps réel les forêts » (Tara O’Shea, directrice des programmes pour les forêts et l’utilisation des terres chez Planet) (Crédits : Planet)

Depuis 1990, 1,3 million de km2 de forêts, soit une superficie supérieure à celle de l’Afrique du Sud, ont disparu. Cette déforestation est principalement due aux catastrophes naturelles, responsables de feux de forêts et de maladies, à l’utilisation par l’homme de terres forestières pour l’agriculture intensive, au surpâturage lié au développement de l’exploitation minière et des infrastructures, etc. Elle a des répercussions directes sur le réchauffement climatique. La forêt amazonienne brésilienne a relâché sur la dernière décennie 20% de plus de de gaz à effet de serre (GES) qu’elle n’en a absorbé.

Pour lutter contre la déforestation, de belles promesses ont pourtant été faites, mais peu ont été tenues. Au final, d’infimes versements ont été consentis aux pays en voie de développement, ayant renoncé aux recettes fiscales provenant de la production de matières premières, pour réduire les émissions de GES dues à la déforestation. Les entreprises peinent à « autoréguler » la déforestation dans les chaînes d’approvisionnement mondiales. L’objectif visé par la déclaration de New York, signée en 2014, de réduire de moitié la disparition des forêts naturelles dans le monde d’ici à 2020 n’a pas été atteint. Pour preuve, en 2019 au Cambodge, Prey Lang, la plus grande forêt de plaine à feuillage, a perdu 7.511 hectares, soit 73 % de plus que l’année précédente, selon l’Université du Maryland.

Toutefois, la déclaration de Glasgow, qui doit mettre un terme à la déforestation et à la dégradation des terres d’ici à 2030, va dans le bon sens. Cette fois, il y a plus de pays engagés (une centaine) et plus d’argent sur la table. L’espoir est réel. En effet, les gouvernements et les institutions financières se rendent compte des risques sécuritaires et financiers que pose une utilisation non contrôlée et non durable des sols. Et, ils ont désormais la capacité technologique d’y faire face.

Surveiller les forêts depuis l’espace

Comment suivre et comparer l’état de la déforestation ? Comment évaluer la performance des stratégies dédiées à nos forêts ? Sans disposer de données précises et fiables, il est impossible de mesurer ce que l’on ne peut voir. Les nouvelles technologies d’observation de la Terre s’appuyant sur le cloud et l’apprentissage automatique, ainsi que l’analyse de données satellites alimentée par l’IA permettent de surveiller en quasi-temps réel les forêts. Grâce à ces nouvelles données provenant de l’espace (souvent à une fraction du coût de la télédétection traditionnelle), les changements survenus deviennent visibles, sans avoir à déployer d’importants moyens humains sur le terrain. Il est ainsi possible de déterminer la quantité et la qualité de la forêt, les espèces d’arbres qui y poussent, leur taille, leur diamètre…

Les technologies spatiales sont essentielles pour l’élaboration, la mise en œuvre et le suivi des politiques en matière de lutte contre la déforestation. C’est particulièrement le cas pour le nouveau projet de réglementation de la Commission européenne sur la déforestation importée. Celui-ci impose que les produits importés soient produits sur des terres qui n’ont pas été déboisées ou dégradées depuis 2020. Cette exigence est facilement vérifiable avec les technologies actuelles d’observation de la Terre et d’analyse des données satellites.

Cette capacité de surveillance sans précédent aide notamment les gouvernements des pays tropicaux à respecter leurs engagements en matière de climat et leurs politiques d’utilisation durable des terres.

Depuis octobre 2020, l’Initiative internationale sur le climat et les forêts (NICFI) de Norvège opère une surveillance par satellites haute résolution des forêts tropicales du monde entier afin de contribuer à réduire et à inverser leur perte, en partenariat avec Kongsberg Satellite Services, Planet et Airbus Defence and Space. Ce programme de données satellites est accessible aux parties prenantes des gouvernements, des ONG, des universités et du secteur privé. Plus de 10.000 utilisateurs de 132 pays à travers le monde utilisent les données satellites de NICFI, qui sont désormais accessibles dans le moteur Google Earth. Ainsi, tout utilisateur peut facilement réaliser des puissantes analyses uniquement à partir d’un navigateur web.

Le Fonds national de développement durable du Mozambique utilise ces données satellites pour valider les informations utiles à son suivi annuel de la déforestation. L’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime peut identifier, grâce à ces données, des activités illicites comme l’orpaillage illégal, causant la déforestation et la dégradation des forêts. Enfin, Forests of the World est en mesure, avec ces données satellites, de déterminer les clairières à restaurer après l’extraction du bois ou les incendies de forêt, dans le territoire indigène de Monte Verde en Bolivie.

L’observation de la Terre offre donc des capacités uniques que les données in-situ ne peuvent tout simplement pas fournir. Sa fréquence de revisite élevée et sa couverture de zones étendues permettent de réaliser des analyses automatisées à grande échelle. Contrairement à ce qui se passait il y a dix ans, nous disposons aujourd’hui des moyens technologiques nécessaires pour nous aider à mettre en pratique une gestion durable de nos forêts et de nos terres.

Océans: Prendre en compte l’ensemble de l’espace maritime

 

 

 

 

Alors que le One Ocean Summit, consacré à la préservation des océans, se déroule à Brest jusqu’au 11 février, le spécialiste de droit de la mer et du littoral Jean-Paul Pancracio estime, dans une tribune au « Monde », que les instances internationales doivent porter leur attention sur le déferlement de plastiques et de déchets chimiques venant des continents, et le déversement direct des eaux usées sur d’immenses linéaires côtiers et par les fleuves.

 

Tribune.

 

L’océan pris dans sa globalité en tant qu’océan mondial n’est évidemment pas un espace exempt de normes juridiques. Mais il est en ce domaine caractérisé par son cloisonnement en une pluralité de zones maritimes dotées d’un statut particulier d’où découlent un régime juridique et des normes spécifiques pour chacune d’entre elles. Ainsi l’océan mondial n’est-il pas appréhendé par le droit international comme un espace naturel global, dans sa dimension planétaire. Et c’est tout le problème que doit affronter le One Ocean Summit, qui se réunit à Brest jusqu’au 11 février. S’il y a un processus qui caractérise l’évolution du droit international de la mer contemporain, c’est celui du cloisonnement et de l’extension des emprises étatiques : emprises spatiales, emprises sur les ressources. Ajoutons à cela qu’en son sein, l’espace maritime le plus étendu qu’est la haute mer (60 % de sa superficie) est celui où la liberté des activités humaines s’affirme de façon maximale en termes de navigation, de pêche, de pose de câbles. Considéré dans son unité et son intégralité physique, cet espace essentiel à la survie de l’humanité n’existe pas en tant qu’entité juridique, il n’a pas de statut.

 

Et bien qu’il soit l’acteur majeur du climat planétaire, un régulateur de notre atmosphère, un pourvoyeur essentiel de ressources alimentaires, un réservoir considérable de ressources non biologiques, rien ou presque, d’un point de vue institutionnel, ne vient organiser une gouvernance globale de sa protection environnementale. Ce constat doit nous pousser à changer de paradigme, à envisager l’océan dans son unité géophysique et à faire produire à cette orientation les normes juridiques concrètes, pragmatiques dont notre planète, parce qu’elle est une planète océanique, a besoin. Depuis maintenant plusieurs années, les institutions françaises ayant compétence à traiter de questions maritimes, comme le ministère de l’écologie, le secrétariat d’Etat à la mer, y compris dernièrement le chef d’état-major de la marine nationale, s’emploient à promouvoir à défaut d’autre chose le concept d’un « océan bien commun de l’humanité ». Toutes empreintes d’une solennité officielle, de telles déclarations ne sont qu’un placebo juridique, paravent d’impuissance face à une situation qui ne cesse de se dégrader. Clamer de façon incantatoire que l’océan est un bien commun de l’humanité est une pétition de principe d’autant plus étonnante que cela revient pratiquement à conférer cette qualité à la planète tout entière dans la mesure où les espaces maritimes en constituent près des trois quarts (70 %) de la superficie. On en arrive ainsi à une belle lapalissade : la Terre, serait le bien commun de l’humanité ? Que d’audace !

La problématique de régulation de l’espace numérique

La problématique de régulation de l’espace numérique

Les défis posés par le numérique à la vie démocratique, notamment en Europe, sont toujours plus complexes, et la revue « Esprit », dans sa nouvelle livraison, y consacre un riche dossier.

 

Revue des revues ( Le Monde).

 

La régulation de l’espace numérique public est un impératif majeur pour les démocraties européennes. « Le temps où l’avènement d’un Internet grand public était salué comme une révolution, non seulement technologique mais aussi démocratique, paraît loin tant le désenchantement est aujourd’hui important », relèvent les chercheurs Romain Badouard et Charles Girard en ouverture du dossier de la revue Esprit consacré à « Internet en mal de démocratie ». Les deux universitaires soulignent très clairement les termes de l’enjeu : « Il importe à la fois de protéger la communication en ligne contre les dérives qui l’affectent, de la brutalisation des échanges aux manipulations de l’information, et de contrôler les géants du Web qui ont accumulé un formidable pouvoir privé de censure mis au service d’une marchandisation de la participation. »

De l’utopie à la dystopie

Ce basculement de l’utopie à la dystopie, ce passage d’un Internet symbole de liberté à un Internet perçu comme tueur de démocratie, s’est fait en moins d’une génération. D’où la véhémence des prises de position de part et d’autre, aussi bien du côté de ceux qui croient encore en la grande utopie numérique que de ceux qui en dénoncent désormais les dérives totalitaires. « Internet ne crée pas mais reconfigure les défis inhérents à l’institution de l’espace public », rappelle Charles Girard, maître de conférences en philosophie, précisant que la liberté de communication implique plus que la liberté de choix laissée à l’internaute, mais surtout que « les acteurs qui orientent ces choix et définissent les conséquences produites par leur accumulation soient contrôlés ».

L’une des contributions les plus intéressantes du dossier est la fine analyse des « fake news » menée par Juliette Roussin, professeure adjointe de philosophie à l’université Laval à Québec, où elle souligne que le fait de relayer de tels bobards sert souvent moins à communiquer une information qu’à signaler une prise de position idéologique. « Fausses, les fake news partagées permettent d’exprimer “une vérité plus profonde” ou “une vérité d’un autre genre” – c’est-à-dire à proprement parler une émotion ou une idéologie : le sentiment de déclassement, d’absence de contrôle sur ses conditions de vie, de privilèges perdus, de défiance envers les élites et les institutions, etc. », écrit l’universitaire québécoise, soulignant que « l’adhésion aux fausses nouvelles en ligne gagne à être comprise comme un état contradictoire, proche de l’immersion dans la fiction ou le mensonge à soi-même ». Celui qui accepte une telle proposition et pense sur sa base ne croit pas forcément en sa vérité. D’où les effets pour le moins limités des réponses rationnelles et intellectuelles telles que le « fact-checking » ou l’éducation sur ce désir de croire.

Internet par satellite : le danger de l’appropriation de l’espace par Elon Musk

  •  Internet par satellite : le danger de  l’appropriation de l’espace par Elon Musk
  • Des experts et des concurrents d’ Elon Musk s’inquiètent de la position de plus de plus dominante prise par Space X dans le projet d’Internet par satellite. Un danger qui pourrait se traduire par une appropriation de l’espace.
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  • (Article du Wall Street Journal).

 

  • Le programme Starlink, géré par Space Exploration Technologies Corp. ou SpaceX, la société de M. Musk, a été autorisé à envoyer environ 12 000 satellites en orbite pour fournir une connexion Internet ultrarapide aux quatre coins de la planète. Dans ce cadre, une demande d’autorisation pour en déployer 30 000 autres a également été transmise.
  • Aujourd’hui, des entreprises concurrentes comme Viasat, OneWeb Global, Hughes Network Systems et Boeing dénoncent la stratégie spatiale de Starlink devant les autorités réglementaires américaines et européennes. Certains reprochent, par exemple, aux satellites de M. Musk de bloquer les signaux de leurs propres appareils et de faire peser une menace physique sur leurs équipements spatiaux.
  • Le projet de M. Musk n’en est encore qu’au stade des tests bêta, mais il a déjà bouleversé le secteur et a même incité l’Union européenne à développer un projet concurrent d’Internet via satellite qui sera dévoilé d’ici à la fin de l’année.
  • Le principal argument des détracteurs du milliardaire est que le principe « lancer d’abord, améliorer ensuite » de M. Musk — sur lequel il s’est appuyé pour faire de sa société de voitures électriques Tesla un pionnier en la matière — fait primer la rapidité sur la qualité en saturant l’orbite terrestre déjà encombrée de satellites pouvant nécessiter des corrections après leur lancement.
  • « SpaceX agit comme un cow-boy dans l’espace », estime Chris McLaughlin, responsable des relations avec les autorités publiques pour son rival OneWeb. « Chacun de nos satellites est semblable à une Ford Focus : il fait la même chose, il est testé, il fonctionne. Mais ceux de Starlink sont comme des Tesla : ils sont lancés, puis ils doivent être mis à jour et réparés, voire purement et simplement remplacés », poursuit-il.
  • SpaceX n’a pas répondu à nos demandes de commentaires.
  • « C’est une course à l’échalote pour obtenir, là-haut, autant de choses que possible afin de revendiquer la propriété de zones de l’espace orbital. [Elon] Musk fait seulement ce qui est légal… mais ce qui est légal n’est pas nécessairement sans risque ou durable »
  • Environ 5 % du premier lot de satellites Starlink ont connu des défaillances, avait indiqué SpaceX en 2019. L’entreprise les a laissés retomber progressivement sur Terre et se désintégrer durant cette phase de descente. En novembre 2020, l’astrophysicien Jonathan McDowell, du Centre d’astrophysique Harvard-Smithsonian, a calculé que le pourcentage de dysfonctionnement chez Starlink était de près de 3 %. Il indique que Starlink a, depuis, considérablement amélioré la conception de ses satellites, et que son taux de défaillance est actuellement inférieur à 1 % et continue à se réduire.
  • Mais selon M. McDowell, même en progressant continuellement, Starlink va exploiter un si grand nombre de satellites qu’un faible taux de défaillance suffira à représenter une menace relativement élevée pour la sécurité en orbite à cause des risques de collision. « Il est clair qu’ils apportent en permanence des améliorations… mais c’est un vrai défi qu’ils sont en train de relever et il n’est pas certain qu’ils seront en mesure de gérer leur constellation satellitaire complète », prévient-il.
  • Starlink exploite déjà plus de 1 300 engins spatiaux en orbite basse autour de la Terre et en ajoute environ 120 par mois. Sa flotte dépassera prochainement le nombre total de satellites lancés depuis les années 1950, soit environ 9 000.
  • L’espace orbital reste une zone de taille limitée, et l’absence actuelle de réglementation universelle signifie que les entreprises peuvent y placer des satellites selon le principe du premier arrivé, premier servi. M. Musk est ainsi en passe de se réserver la majeure partie de l’espace orbital disponible, en partie grâce au fait que, contrairement à ses concurrents, il possède ses propres lanceurs.
  • Dans les prochains jours, la Commission fédérale des communications (FCC) américaine devrait statuer sur une demande de SpaceX visant à modifier sa licence et à lui permettre de posséder un plus grand nombre de satellites en orbite à une altitude inférieure à 550 kilomètres. Si cette requête obtient le feu vert de l’autorité, les satellites concurrents devront alors contourner la constellation de SpaceX pour placer leurs propres engins spatiaux.
  • D’autres sociétés opérant dans l’espace ont demandé à la FCC d’imposer des conditions à SpaceX, notamment de réduire son taux de défaillance à 0,1 % et d’améliorer ses dispositifs d’évitement des collisions tout en veillant à ce que ses satellites ne bloquent pas les transmissions des autres engins en orbite au-dessus d’eux.
  • « Il devrait avoir moins de satellites et les améliorer », lâche Mark Dankberg, fondateur et président exécutif de Viasat.
  • Sur Twitter, M. Musk avait réagi aux précédentes mises en garde de M. Dankberg affirmant que sa société constituait un danger pour le trafic orbital : « Starlink “représente surtout un risque” pour les profits de Viasat », avait-il écrit.
  • Un porte-parole de Boeing, qui attaque également Starlink devant la FCC, a déclaré qu’il est « d’une importance capitale pour avoir un environnement orbital sûr et durable à l’avenir que les normes soient cohérentes au niveau mondial et permettent l’application de règles du jeu concurrentielles. »
  • Dans la zone spatiale où opère Starlink, les satellites tournent autour de la Terre à près de 30 000 km/h. Toute collision pourrait disperser des débris ayant une très grande vitesse susceptibles de rendre l’orbite inexploitable pendant des années.
  • Les concurrents du projet d’Elon Musk affirment que ses satellites ont une faible manœuvrabilité, ce qui signifie que ce sont les engins de ces entreprises qui doivent réagir en cas de risque de collision.
  • Au cours des deux dernières années, les satellites de Starlink se sont approchés de manière inquiétante d’autres engins spatiaux à deux reprises, notamment le 2 avril, lorsque l’un d’eux a contraint un appareil exploité par OneWeb — qui appartient aux conglomérat indien Bharti Global et au gouvernement britannique — à effectuer des manœuvres d’évitement, selon OneWeb et l’U.S. Space Command.
  • Les satellites de M. Musk sont équipés d’un système automatique d’évitement des collisions géré par intelligence artificielle. Pourtant, ce système a dû être désactivé lorsqu’un de ses engins s’est approché à mois de 60 mètres d’un satellite d’un concurrent ce mois-ci, selon M. McLaughlin de OneWeb.
  • Alors contactés par OneWeb, les ingénieurs de Starlink ont répondu qu’ils ne pouvaient rien faire pour éviter la collision et ont désactivé le système d’évitement afin que OneWeb puisse manœuvrer à proximité du satellite Starlink sans interférence, selon M. McLaughlin.
  • Starlink n’a pas divulgué de détails sur son système d’IA anti-collision. M. McDowell, l’astrophysicien précité, note qu’il est difficile de considérer un tel système comme sérieux alors qu’on ne sait toujours pas quelles données il utilise pour fonctionner.
  • Un incident similaire a eu lieu fin 2019, lorsqu’un engin de Starlink était sur une trajectoire devant presque aboutir à une collision avec un satellite météorologique de l’Union européenne, selon l’Agence spatiale européenne, qui gère ceux de l’UE. L’agence a déclaré qu’elle n’avait pu contacter Starlink que par e-mail et que l’entreprise lui avait répondu qu’elle ne prendrait aucune mesure, si bien que les ingénieurs de l’UE avaient dû procéder à une manœuvre pour éviter la collision.
  • SpaceX n’a pas répondu à nos demandes de commentaires sur ces deux incidents.
  • L’orbite terrestre basse est de plus en plus encombrée de constellations de satellites destinés à l’Internet haut débit. Le projet Kuiper d’Amazon veut en mettre en orbite 3 200, le britannique OneWeb environ 700 et le canadien Telesat quelque 300. La Russie et la Chine travaillent également sur leurs propres constellations, potentiellement gigantesques.
  • Un responsable de l’UE explique que posséder une constellation capable de fournir de l’Internet haut débit sur Terre est une priorité stratégique pour l’Union européenne. Celle-ci devrait publier d’ici à la fin de l’année une feuille de route pour un partenariat public-privé visant à créer une flotte de satellites pour le haut débit d’une valeur d’environ 6 milliards d’euros.
  • Selon les experts en sécurité spatiale, le nombre de projets signifie qu’une réglementation plus stricte est désormais nécessaire pour éviter d’éventuelles catastrophes.
  • « C’est une course à l’échalote pour obtenir, là-haut, autant de choses que possible afin de revendiquer la propriété de zones de l’espace orbital », observe Moriba Jah, professeur associé au département d’ingénieries aérospatiale et mécanique de l’Université du Texas à Austin. « Musk fait seulement ce qui est légal… mais ce qui est légal n’est pas nécessairement sans risque ou durable. »
  • Néanmoins, la plupart des gouvernements accueillent favorablement l’arrivée d’un Internet haut débit par satellite, qui constitue une alternative moins coûteuse et plus rapide à la construction de réseaux terrestres. En Allemagne, plus grande économie européenne, le principal opérateur télécoms, Deutsche Telekom, a récemment fait part de sa volonté de s’associer à Starlink.
  • « Je suis un grand admirateur d’Elon Musk et de ses idées », a déclaré Timotheus Höttges, directeur général de l’entreprise, en janvier.

 

  • (Traduit à partir de la version originale en anglais par Grégoire Arnould)
  • Traduit à partir de la version originale en anglais

Pour une autre philosophie du partage de l’espace

Pour  une autre philosophie du partage de l’espace 

Les politiques en faveur du deux-roues renforcent l’attractivité des villes, notamment en ce qui concerne les jeunes, à condition d’en faire un levier d’accès pour tous, explique l’anthropologue suisse Sonia Lavadinho, dans un entretien au « Monde ».

Anthropologue et géographe suisse, Sonia Lavadinho travaille depuis quinze ans sur les enjeux de mobilité durable, et notamment sur la façon dont l’aménagement des villes peut renforcer la place du corps en mouvement, favorisant ainsi une plus grande cohésion sociale et intergénérationnelle.

En période de crise sanitaire, le vélo ouvre des marges de manœuvre et de liberté à un moment où des limites s’imposent. C’est un mode « porte-à-porte » qui permet de maîtriser sa vitesse et son amplitude horaire, ce qui n’est pas le cas des modes collectifs, ni même de la voiture, régulée par des contraintes extérieures. On peut décider de partir quand on veut pour éviter la cohue, et de choisir sa route pour privilégier les trajets calmes. L’absence d’habitacle facilite les interactions et, dans le même temps, le fait d’être perché sur une selle, à l’air libre, met à bonne distance des autres de façon naturelle.

Pour toutes ces raisons, le vélo est un formidable outil exploratoire de la ville par temps de Covid, à condition de ne pas le réserver à une catégorie de citoyens mais d’en faire un levier d’accès à la ville pour tous. Or ouvrir des pistes, lorsqu’elles sont étroites, encourage les 5 % de cyclistes hyperrapides – ceux qui font les trajets domicile-travail et les livraisons –, des publics en général assez lestes, plutôt jeunes, seuls et masculins. C’est mieux que rien mais cela ne suffit pas. Car la vitesse peut décourager les autres, cyclistes occasionnels, familles ou seniors, ou bien le différentiel de vitesses est susceptible de générer des conflits. On l’a vu lors de la grève à Paris, ou à certains moments de la crise sanitaire, lorsque les flux ont triplé tout à coup.

Les collectivités doivent veiller à ce que la pratique reste hybride avec des cyclistes réguliers et d’autres occasionnels. La logique de couloir garde du sens pour des connexions longues de dix ou quinze kilomètres, ou bien pour traverser les carrefours complexes, à condition de pouvoir s’y doubler et de ne pas grignoter sur l’espace public existant réservé aux piétons. Il n’est plus question de faire des petites pistes d’un mètre de chaque côté de la rue.

« Ouvrir l’espace de la gestion de crise au corps social »

« Ouvrir l’espace de la gestion de crise au corps social »

Olivier Nay, Professeur de science politique à l’université Paris-I-Panthéon-Sorbonne

Louis Pizarro, Maître de conférences à Sciences Po

considèrent que  la société doit être impliquées pour faire remonter les attentes sociales, éclairer les décisions publiques et engager les débats de l’après-Covid. (Tribune au Monde )

Tribune.

 

« L’urgence sanitaire a pu justifier, pendant un temps, de confier à un petit groupe de scientifiques la responsabilité immense de guider le politique. L’urgence sociétale est aujourd’hui d’impliquer dans la décision publique les acteurs de la société qui au quotidien sont engagés dans la lutte contre la pandémie.

De nombreuses questions sociales ont émergé dans la mobilisation contre le Covid-19. Les premières enquêtes révèlent que les catégories situées au bas de l’échelle sociale sont surexposées : inégalités sociales, économiques et territoriales se cumulent pour provoquer une crise sanitaire d’une cruelle injustice, loin de l’idée initialement répandue d’un virus socialement aveugle.

Par ailleurs, durant l’état d’urgence, les mesures de confinement et la probabilité forte d’une surveillance sanitaire par le traçage des données personnelles posent la question du difficile équilibre entre sécurité et libertés. La crise sanitaire justifie, certes, une politique exceptionnelle, mais elle ouvre aussi des interrogations éthiques et juridiques relatives au respect de la vie privée.

 

Enfin, le temps du confinement n’a pas permis la remontée des attentes sociales vers les lieux de la décision centrale. Face à un discours de crise monopolisé par l’exécutif et les scientifiques, les organisations de la démocratie sanitaire n’ont pas pu jouer leur rôle d’intermédiaire entre les citoyens et le pouvoir. La prise de parole s’est déplacée sur les réseaux sociaux, où contre-discours, fausses vérités et rumeurs circulent sans filtre. Le risque est que se renforce le sentiment d’une coupure entre le peuple confiné et les élites qui gèrent la crise depuis la capitale. La confiance continue de s’éroder. 

La polémique autour des traitements à base d’hydroxychloroquine est symptomatique de l’opposition qui se creuse entre, d’un côté, une « science savante » considérée comme abstraite, hors-sol, parisienne, élitiste et liée à la parole politique, et d’un autre côté, une « science du bon sens », concrète, expérimentale, provinciale, incarnée par la figure épique d’un docteur Raoult. Les réseaux sociaux deviennent le nouveau lieu de la controverse savante, entretenue par les avis en série donnés par des médecins, des élus et des célébrités… bien loin des lieux du débat scientifique. »

Fermeture l’espace Schengen jusqu’en septembre ?

Fermeture l’espace Schengen jusqu’en septembre ?

Le  président français avait annoncé que les pays de la zone Schengen réfléchissaient à laisser les frontières de l’espace fermées au moins jusqu’en septembre. Il s’agit d’une réflexion réalisée sur la base de l’évolution de la pandémie dans le monde.

Emmanuel Macron a notamment cité l’exemple des Etats-Unis, où la crise du coronavirus est décalée de plusieurs semaines et qui atteindra donc le pic plus tard. Mais également celui de l’Afrique, où la situation évolue différemment. En Asie, un deuxième pic pourrait avoir lieu.

Le président français a souligné que les personnes qui pensaient pouvoir partir à l’étranger allaient être en difficulté. Une remarque qui se rapproche des recommandations de la ministre de la Transition écologique Elisabeth Borne.

« Aujourd’hui ce n’est pas le moment d’acheter un billet pour partir à l’autre bout de la planète avec toutes les incertitudes qu’on peut avoir sur ce que sera l’état de l’épidémie » en France et dans le monde, a-t-elle souligné mercredi.

Cette fermeture des frontières pourraient également avoir un impact sur la reprise économique, a sous-entendu le chef d’Etat.

Coronavirus: on attend quoi pour suspendre l’espace Schengen ?

Coronavirus: on attend quoi pour suspendre l’espace Schengen ?

 

 

Alors que la crise du virus chinois continue de s’étendre, les autorités se refusent toujours à envisager l’interdiction de la  mobilité des personnes  entre les foyers potentiels de la pandémie. Même avec la Chine, les relations ne sont pas contraintes. Ce sont seulement des compagnies aériennes qui suspendent leur vol à destination de la Chine et d’autres pays asiatiques. À l’intérieur de l’Europe il n’est pas question non plus d’envisager la suspension de l’espace Schengen. En clair , on attend que l’épidémie gagne en ampleur pour  prendre les mesures qui pourtant s’imposeraient sans doute. Pire, on va sans doute autoriser un match de football entre une équipe de Turin- la Juventus- et Lyon d’où un brassage de supporters qui peut évidemment comporter des risques. Tout rassemblement de très grands ampleur en effet paraît aujourd’hui particulièrement inopportun.

On pourrait s’interroger sur les raisons de cette politique. En effet,  il s’agit évidemment pour les autorités de rassurer les acteurs économiques en indiquant que la situation est sous contrôle. Le problème, c’est que la contagion s’étend et que les acteurs économiques eux-mêmes commencent à prendre la mesure de conséquences graves sur l ‘ activité. D’où hier un phénomène de panique dans les bourses qui devraient s’amplifier d’autant plus que les cotations depuis un an sont montées  au ciel de manière irresponsable.

On commence aussi à évaluer les énormes dégâts que provoque la désorganisation des chaînes d’approvisionnement et de distribution. Nombre de produits manufacturés étant en effet en totalité ou pour partie élaborés en Chine ou d’autres pays d’Asie.

Il est clair que la réplique des autorités n’est pas à la hauteur des enjeux  ni sur le plan sanitaire, ni sur le plan économique.

“Concernant les différents scénarios tels qu’une suspension coordonnée de Schengen, nous ne les envisageons pas pour le moment, mais nous travaillons à divers plans d’urgence”, a déclaré Janez Lenarcic, commissaire européen à la Gestion des crises, lors d’une conférence de presse à Bruxelles.

Les restrictions de voyage dans l’espace Schengen doivent être proportionnées, coordonnées et fondées sur des preuves scientifiques, a quant à elle estimé Stella Kyriakides, commissaire à la Santé.

“Pour le moment, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) n’a pas recommandé de limiter les voyages ni le commerce”, a-t-elle souligné, ajoutant que des représentants de l’instance se rendraient mardi en Italie pour évaluer la situation.

 

Militarisation de l’espace : pour mieux protéger les satellites ?

Militarisation de l’espace : pour mieux protéger les  satellites ?

La militarisation de l’espace décidée par la France serait destinée à protéger nos satellites, y compris de « manière active », a assuré samedi soir Emmanuel Macron.  Sans doute pour  imiter le président américain, Macron a en effet décidé d’une militarisation de l’espace. Une orientation pleine de risques. En effet il est clair que d’autres grandes puissances vont reprendre à leur compte cette stratégie qui consiste en fait à mettre sous la tutelle militaire un espace qui devrait prioritairement servir le progrès scientifique, socio économique voire environnemental. On comprend évidemment que la défense prenne en compte la dimension spatiale mais ce n’est pas une raison pour  militariser cet espace. Ce mauvais exemple américain et français sera forcément suivi par celui de la Chine, de l’Inde, de la Russie voire de l’Iran. Cette espèce de mimétisme de Macron concernant Trump est inquiétante. Cela n’a pas beaucoup d’incidence quand par exemple Macron signe sous les yeux des caméras les décrets en présence de deux ministres potiche mais ça devient grave quand Macron prend des initiatives douteuses au plan international, un domaine qu’il maîtrise peu. Pour preuve Macron s’est voulu président du monde sitôt son élection. Mais cela n’a duré que six mois car rapidement il a été discrédité, rapidement il s’est fâché  avec la plupart des grands de ce monde y compris Trump et Merkel. Par ailleurs Macron l’un des premiers présidents à n’avoir jamais effectué son service militaire et sa culture dans ce domaine est très superficielle. Emmanuel Macron a cependant  annoncé samedi la création en septembre prochain d’un commandement dédié à l’espace, un domaine essentiel aux opérations militaires et devenu un champ de confrontation entre puissances. «Pour assurer le développement et le renforcement de nos capacités spatiales, un grand commandement de l’espace sera créé en septembre prochain» au sein de l’armée de l’Air qui «deviendra à terme l’armée de l’Air et de l’Espace», a déclaré le chef de l’Etat lors de la traditionnelle réception donnée au ministère des Armées à la veille de la parade annuelle sur les Champs-Elysées.Qualifiant l’espace de «véritable enjeu de sécurité nationale, par la conflictualité qu’il suscite», Emmanuel Macron avait assuré l’an dernier vouloir doter la France d’«une stratégie spatiale de défense». Celle-ci est désormais prête, a-t-il affirmé samedi. «Nous renforcerons notre connaissance de la situation spatiale, nous protégerons mieux nos satellites, y compris de manière active», a-t-il souligné.

Militarisation de l’espace : le pari fou

Militarisation de l’espace : le pari fou

 

Sans doute pour  imiter le président américain, Macron a décidé d’une militarisation de l’espace. Une orientation pleine de risques. En effet il est clair que d’autres grandes puissances vont reprendre à leur compte cette stratégie qui consiste en fait à mettre sous la tutelle militaire un espace qui devrait prioritairement servir le progrès scientifique, socio économique voire environnemental. On comprend évidemment que la défense prenne en compte la dimension spatiale mais ce n’est pas une raison pour  militariser cet espace. Ce mauvais exemple américain et français sera forcément suivi par celui de la Chine, de l’Inde, de la Russie voire de l’Iran. Cette espèce de mimétisme de Macron concernant Trump est inquiétante. Cela n’a pas beaucoup d’incidence quand par exemple Macron signe sous les yeux des caméras les décrets en présence de deux ministres potiche mais ça devient grave quand Macron prend des initiatives douteuses au plan international, un domaine qu’il maîtrise peu. Pour preuve Macron s’est voulu président du monde sitôt son élection. Mais cela n’a duré que six mois car rapidement il a été discrédité, rapidement il s’est fâché  avec la plupart des grands de ce monde y compris Trump et Merkel. Par ailleurs Macron l’un des premiers présidents à n’avoir jamais effectué son service militaire et sa culture dans ce domaine est très superficielle. Emmanuel Macron a cependant  annoncé samedi la création en septembre prochain d’un commandement dédié à l’espace, un domaine essentiel aux opérations militaires et devenu un champ de confrontation entre puissances. «Pour assurer le développement et le renforcement de nos capacités spatiales, un grand commandement de l’espace sera créé en septembre prochain» au sein de l’armée de l’Air qui «deviendra à terme l’armée de l’Air et de l’Espace», a déclaré le chef de l’Etat lors de la traditionnelle réception donnée au ministère des Armées à la veille de la parade annuelle sur les Champs-Elysées.

Qualifiant l’espace de «véritable enjeu de sécurité nationale, par la conflictualité qu’il suscite», Emmanuel Macron avait assuré l’an dernier vouloir doter la France d’«une stratégie spatiale de défense». Celle-ci est désormais prête, a-t-il affirmé samedi. «Nous renforcerons notre connaissance de la situation spatiale, nous protégerons mieux nos satellites, y compris de manière active», a-t-il souligné.

 

 

Militarisation de l’espace: la dernière folie

Militarisation de l’espace: la dernière folie

 

Officiellement l’espace doit demeurer neutre d’après les règles internationales. En fait selon ce traité international, d’interdiction ne vise que les armes de destruction massive mais pas les satellites militaires qui permettent de commander ou de s’oppose  aux armes terrestres. L’espace est devenu un enjeu stratégique pour les communications mais aussi pour guider les missiles à longue distance. La création par Trump Space force vise à s’assurer la maîtrise de cet espace. Il s’agit de protéger les satellites américains, de détruire les satellites étrangers dangereux sur fond de conquête officielle des étoiles.

En théorie, l’espace est censé être non militarisé mais trois nations se disputent principalement le territoire spatial : les États-Unis, la Russie et la Chine. « Pour défendre l’Amérique, il ne suffit pas d’être présent dans l’espace, nous devons dominer l’espace », avait souligné Donald Trump en juin dernier. Le vice-président américain, Mike Pence, a également déclaré que  »nos adversaires ont déjà transformé l’espace en domaine de combat ».  Les autorités américaines ont annoncé que la création de space force est prévue pour 2020 pour un budget d’environ 8 milliards de dollars sur cinq ans. Un coût énorme pour un projet critiqué au sein même des spécialistes : “Je ne vois pas trop l’intérêt d’une telle force qui va sans doute coûter très cher” a confié l’astronaute Scott Kelly qui estime que cette course à l’armement spatial ne va pas dans leur intérêt.

L’armée spatiale américaine n’est pas encore prête à voir le jour puisque le projet se doit d’être adopté par le Congrès américain et que les démocrates y sont farouchement opposés. Le Pentagone dispose d’une trentaine de satellites dédiés au guidage GPS et dont dépendent des centaines de milliers de système militaires américains.




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