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Transparence patrimoine des élus : un débat opaque et douloureux pour les parlementaires

Transparence patrimoine des élus : un débat opaque et douloureux pour les parlementaires

 

Faute de pouvoir accoucher d’un texte sur la transparence des patrimoines à laquelle sont opposés nombre de parlementaires, on reverra la question en septembre. Dans une ambiance surchauffée mardi, les députés de l’opposition ont, quelques minutes avant le vote en nouvelle lecture du texte sur la transparence, scandé à tue-tête dans l’hémicycle « Cahuzac, Cahuzac, Cahuzac! », quasiment au moment même où l’ancien ministre du Budget Jérôme Cahuzac était entendu par la commission d’enquête, dans un autre bâtiment de l’Assemblée.  Ce projet adopté par les députés comprend la consultation en préfecture du patrimoine des parlementaires, avec une amende en cas de divulgation. Selon une source gouvernementale, il sera voté définitivement le 10 ou 11 septembre lors de la session extraordinaire du Parlement. Il repassera auparavant au Sénat où il a connu un parcours chaotique.  Fait notable comme en première lecture: les radicaux de gauche ont voté contre.  Mais, le Sénat donne du fil à retordre et complique le planning du gouvernement aussi sur les textes contre la fraude fiscale, qui fait également partie du « paquet » moralisation conçu comme une réponse à l’affaire Cahuzac.  Il a en effet été annoncé mardi que ces textes, qui créent notamment une infraction de fraude fiscale en bande organisée et un procureur financier à compétence nationale, ont été repoussés en septembre. Là aussi, députés et sénateurs ne sont pas parvenus à se mettre d’accord.  La nouvelle lecture par l’Assemblée et le Sénat, comme la lecture définitive par les députés, interviendra en septembre, a-t-on précisé dans l’entourage du ministre des Relations avec le Parlement, Alain Vidalies.  Pour le rapporteur de ces textes, le député PS Yann Galut, « après l’échec de la CMP, il était extrêmement compliqué de faire passer les textes avant la fin de la session extraordinaire de juillet en respectant le rythme de travail parlementaire, vu l’importance des divergences avec nos collègues du Sénat, qu’on ne peut balayer ».  Outre le désaccord sur le procureur financier, les désaccords ont porté sur la possibilité pour les associations anti-corruption de se porter partie civile, sur le recours à des techniques spéciales d’enquête ainsi que sur la possibilité pour l’administration fiscale de s’appuyer sur des documents d’origine illicite, au sujet de laquelle « les positions étaient trop éloignées entre les deux assemblées pour envisager de trouver un accord », a-t-il précisé en CMP, selon une source parlementaire.  Sur la transparence, les députés ont rétabli le texte de l’Assemblée, issu d’un compromis entre le gouvernement et la majorité: patrimoine consultable en préfecture mais non publiable, contrairement à ce que voulait François Hollande, le président de la République.  Seule notable différence: la suppression de la peine de un an de prison en cas de divulgation de la déclaration de patrimoine (45.000 euros d’amende seulement). Les députés ont aussi repris la mesure de la sénatrice Laurence Rossignol (PS) sur la transparence de la réserve parlementaire.  Au vu du parcours parlementaire chaotique du projet de loi, le coprésident du groupe écologiste François de Rugy a ironisé mardi: « décidément l’accouchement de la transparence en politique est long et, pour certains, douloureux ». Guy Geoffroy (UMP) a moqué les péripéties parlementaires du texte, « fruit d’arrangements jusqu’à la dernière minute entre la majorité de l’Assemblée nationale et ce qui reste des majorités disparates au Sénat ».

 

 

Les blés français manquent de protéines

Les blés français manquent de protéines

 

 

Conséquence d’un manque de maîtrise des engrais notamment azotés et du choix de variétés très productives, le blé français manque de protéine. En bref, le rendement à la place  de la qualité. Malgré des teneurs en protéines moyennes de 11,6% jugées « correctes », les blés français tendent à être moins sollicités par leurs clients réguliers qui ont remonté d’un cran leurs exigences qualitatives et se tournent plus volontiers vers les blés russes et ukrainiens dont la teneur en protéines est souvent supérieure et les prix plus compétitifs.   »Parmi les trois facteurs de compétitivité que sont le coût de production, la logistique et la qualité, la France a un handicap sur le premier et un avantage sur le second « , souligne Nicolas Ferenczi, économiste à l’AGPB.  Pour s’en sortir, le blé français doit jouer sur le troisième facteur et « augmenter la teneur en protéine » des grains. « Nous disposons de l’agronomie et de la génétique pour y parvenir », assure-t-il.  Les exportations françaises de blé tendre vers les pays-tiers, estimées en 2012/2013 à quelque 10 millions de tonnes (Mt), s’inscrivent dans la moyenne des cinq dernières années, selon des données de FranceAgriMer.  Si la France produit bon an mal an environ 35 millions de tonnes de blé en raison de son climat tempéré, ce n’est pas le cas du tandem Russie/Ukraine, où les rendements sont plus tributaires d’hivers rigoureux et d’étés très chauds. »Certaines années, ils ont beaucoup de blé à vendre et d’autres pas », explique Pascal Hurbault, chargé de la communication à l’AGPB.  En 2010 par exemple, suite à une canicule sans précédent, la Russie avait dû se retirer de la scène internationale après avoir vu fondre ses récoltes à 60 Mt, contre 95 attendues initialement, faisant bondir les exportations françaises hors Europe cette année-là à 13 millions de tonnes.  Sur les marchés publics, la prééminence française est importante, mais le blé hexagonal a perdu du terrain sur les marchés privés.  Ainsi, en Algérie, où elle détient 80% de parts des importations, la France a contractualisé en 2012-13 auprès de l’Office d’Etat des céréales (OAIC) la vente de 3,8 Mt de blé sur les 5 Mt que le pays importe. Là-bas, la concurrence avec les blés russes et ukrainiens ne se fait pas trop sentir. »Certaines clauses strictes de leur cahier des charges font que les origines Mer Noire ont du mal à se positionner sur ce marché », affirme François Gatel, directeur de France Export céréales.En revanche, les blés originaires de la Mer noire « se positionnent plus facilement sur les marchés privés grâce à leurs prix », affirme M. Gatel.  Ainsi, au Maroc, où les achats passent par des meuniers privés, la part des exportations françaises diminue depuis quelques années, à 40% avec 1,3 Mt de blé vendues en 2012-1013. « Les blés ukrainiens ont été agressifs en première partie de campagne, grâce à leur prix et à une teneur en protéine supérieure. Mais la France a pu prendre le relais sur la seconde partie », indique M. Gatel.  Sur le gros marché égyptien, les parts de marché du blé français varient selon l’année entre 0 et 30% en fonction des disponibilités en Mer noire, sur les quelque 10 Mt que doit importer chaque année le pays pour faire face à ses besoins.En 2012-2013, l’office public égyptien a importé 3,650 millions de tonnes de blé (Mt), dont 720.000 tonnes de blé français. Par contre, le marché privé échappe à l’origine française en raison du rapport qualité/prix, où interviennent l’humidité et la teneur en protéine.  Avec une production de 36 Mt de blé en 2013, la France devrait disposer d’un potentiel exportable de 17 Mt, dont 10,1 à destination des pays tiers.La troïka céréalière Russie/Ukraine et Kazakhstan s’attend à une production 2013 à 86 Mt contre 64 Mt l’an passé et une capacité export de 26 Mt de tonnes contre 23 en 2012.

Livret A : 30 milliards pour les banques

Livret A : 30 milliards pour les banques

 

Résumons, on baisse le taux du livret A et en même temps on reverse davantage de produits de cette collecte aux banques. En clair on prend sur la rémunération de l’épargne pour les donner aux banques ; lesquelles de prêteront évidemment pas à 1.25% mais au moins à 3% ( si elles veulent bien prêter !). Quand elles ne se serviront pas de ces liquidités pour spéculer. Ce que permet la nouvelle loi bancaire à minima qui est une fausse séparation des activités de dépôts et d’investissement ; Les banquiers vont donc continuer de faire joujou avec l’argent de l’épargne et des dépots.Trente milliards d’euros issus de la collecte centralisée des livrets d’épargne réglementée comme le livret A et le livret de développement durable seront reversés aux banques, a annoncé vendredi le ministre des Finances, Pierre Moscovici. « Ces ressources permettront aux banques de prêter davantage pour le financement de l’économie, principalement au bénéfice des petites et moyennes entreprises », lit-on dans un communiqué commun du ministère des Finances et de la Caisse des dépôts. « Les établissements bancaires baisseront leur taux de commission de 0,5% à 0,4% », poursuit le texte, « afin de réduire le coût de la ressource du fonds d’épargne, au profit notamment du financement du logement social ». Cette réforme entrera en vigueur le 31 juillet. Les banques reversent actuellement 65% des sommes placées par les épargnants sur les livrets A et les LDD à la Caisse des dépôts, ce qui les empêche de les comptabiliser dans les ratios de solvabilité imposés au niveau international. Ces ratios ont été renforcés ces dernières années pour tirer les leçons de la crise financière.

 

Sondage-Retraites: les Français pour une harmonisation

Sondage-Retraites: les Français pour une harmonisation

Le gouvernement poursuit les discussions avec les partenaires sociaux sur la future réforme des retraites. L’exécutif a déjà promis une réforme dans la « justice ». Pas de révolution en vue sur les régimes spéciaux ou la retraite des fonctionnaires. Et pourtant, selon plusieurs études d’opinions commandées par le gouvernement et révélées dans le Monde ce vendredi 19 juillet, les Français sont favorables à un système plus homogène. Ainsi, l’avis du gouvernement et des Français divergent. Dans l’opinion, le système actuel, à plusieurs vitesses est mal perçu. Pour beaucoup, les fonctionnaires sont vus comme ceux qui bénéficient le plus d’avantage.  Cette opinion est partagée par l’ensemble des salariés du privé, droite et gauche confondues. Ces différences de traitement sont extrêmement mal vécues, surtout en période de crise et sous un gouvernement socialiste, censé promouvoir équité et justice. Le problème est que l’exécutif n’a pas du tout l’intention de rapprocher les règles de la trentaine de régime de retraites, la paix sociale qui étant en jeu. La future réforme des retraites devraient se cantonner aux questions de pénibilité et d’égalité homme-femmes. Et pourtant, selon ces études d’opinions confidentielles commandées par le gouvernement, une réforme des régimes spéciaux serait très appréciée des Français. Elle pourrait considérablement renforcer l’image de courage et d’ambition de l’exécutif.

 

Fraude fiscale : le sénat protège les fraudeurs de la justice

Fraude fiscale : le sénat protège les fraudeurs de la justice

 

Le sénat ne s’était guère honoré en refusant que le patrimoine des élus soit rendu public, il réitère dans l’hypocrisie en refusant que la justice traite les dossiers des fraudeurs fiscaux avant l’intervention de l’administration fiscale (qui en fait «  négocie » l’impôt  avec les gros contribuables). Le Sénat était profondément divisé sur cet article supprimant « le verrou de Bercy » proposé par le rapporteur Alain Anziani (PS), le rapporteur général de la commission des finances, François Marc, également socialiste, y étant ainsi opposé à titre personnel.  L’amendement prévoyait la possibilité pour l’autorité judiciaire d’engager des poursuites sans autorisation préalable lorsque la fraude est apparue à l’occasion d’une enquête sur d’autres faits, ou quand elle a été commise en bande organisée.   »Nous proposons de redonner à chacun son métier: à l’administration fiscale, la procédure fiscale, à la justice la procédure pénale, et aux deux l’obligation de collaborer », a dit M. Anziani. Il a cité un magistrat qui a demandé à la commission: « l’administration fiscale aurait-elle porté plainte contre Jérôme Cahuzac? ».  Pour M. Marc qui a déposé un amendement de rejet, la remise en cause partielle du monopole de Bercy pourrait freiner le recouvrement des impôts et l’application des pénalités fiscales. Celles-ci ont atteint plus de 2,5 milliards en 2012, a-t-il souligné. Il a aussi estimé que la justice verrait son nombre d’affaires augmenter nettement, sans disposer des effectifs et de l’expertise nécessaires. Enfin il a jugé que les montants très élevés des sanctions fiscales « suffit à assurer une répression effective ».  Les groupes centriste et RDSE (à majorité radicale de gauche) ont également déposés chacun un amendement de rejet.  Jean-Jacques Hyest (UMP) a reconnnu que son « groupe était divisé sur cette question ». En revanche, le groupe Communiste, républicain et citoyen (CRC) s’est rangé aux arguments de M. Anziani, a annoncé Eric Bocquet.   »Nous ne sommes pas favorables à la mise en concurrence de l’administration fiscale et de la justice », avait déclaré plus tôt le ministre du Budget Bernard Cazeneuve. « Notre seul et unique souci, ne laisser aucun interstice à celui qui fraude en raison de la concurrence des services », a-t-il poursuivi.  Les sénateurs devaient poursuivre jeudi l’étude des projets de loi renforçant la lutte contre la fraude fiscale et créant un procureur financier à compétence nationale, deux volets des annonces de François Hollande pour moraliser la vie publique après l’affaire Cahuzac.

 

Cessions d’entreprises: les PME contre Benoit Hamon

Cessions d’entreprises: les PME contre Benoit Hamon

Encore un projet de Hamon qui peut menacer les P¨ME avec l’obligation d’aviser les salariés deux mois avant la cession ; Un projet qui risque de menacer l’existence même de certaines PME ; Hamon en charge de l’économie sociale a déjà réussi à couler Spanghero, avec son projet de li il va en couler d’autres. En effet clients et fournisseurs forcément avisés eux aussi pourraient retirer leur confiance aux PME susceptibles de changer de propriétaires. Les organisations patronales sont vent debout contre un projet de loi que Benoit Hamon, le ministre chargé de l’Economie sociale, va présenter le 24 juillet. Il s’agit notamment d’obliger les dirigeants à avertir les salariés 2 mois avant la cession de leur entreprise. La CGPME en est certaine : cette loi va freiner les transmissions d’entreprises. Pour l’organisation patronale, si l’on prévient tous les salariés d’un projet de cession en amont, l’effet est dévastateur : en interne, tout le monde s’inquiète. Et en externe, les fournisseurs ou les clients se mettent à douter. Enfin, les éventuels repreneurs hésitent à passer à l’acte face à une situation qui peut se tendre à tout moment.  Sur BFM Business, le 15 juillet, Jean-François Roubaud, le président de la CGPME, ne dit pas autre chose. « Je trouve que c’est extrêmement dangereux pour l’avenir de l’entreprise. Lorsqu’on décide de céder son entreprise, c’est quelque chose qui se fait dans la discrétion », a-t-il affirmé.  Selon lui, « cela risque d’inquiéter les salariés, qui se demanderont ce qu’ils vont devenir, les fournisseurs, les clients, etc. Ce projet de loi est intolérable.  « Nous sommes d’accord pour qu’un chef d’entreprise avertisse ses collaborateurs s’il existe un projet de cession dans les années à venir, a-t-il poursuivi. « Mais alerter deux mois avant la cession, c’est une folie, c’est méconnaître les transmissions d’entreprises. On risque donc d’avoir un blocage total. »  L’enjeu principal de ce dossier, c’est l’emploi. Voilà pourquoi le gouvernement veut laisser cette option de reprise également aux salariés. Les représentants patronaux comprennent la volonté politique d’impliquer le plus en amont possible les salariés. D’ailleurs, sans grande surprise, les représentants des Scop, dont les associés majoritaires sont les salariés, saluent le texte.

 

Cahuzac :les ministres entendus

Cahuzac :les ministres entendus

La garde des Sceaux, le ministre de l’Intérieur et le ministre de l’Économie doivent passer ce mardi 16 juillet devant la commission parlementaire chargée de détecter « d’éventuels dysfonctionnement dans l’action du gouvernement et des services de l’État » dans l’affaire Cahuzac. Installée le 15 mai, la commission a déjà auditionné 44 personnes, dont l’ancien ministre du Budget Jérôme Cahuzac, fin juin. Elle doit rendre son rapport avant la fin octobre. Christiane Taubira est attendue en fin de matinée, Manuel Valls à 17 heures puis Pierre Moscovici à 18h15. Le lendemain, la commission bouclera ses auditions avec celle notamment de Stéphane Fouks, président de Havas Worldwide France.  La période étudiée va du 4 décembre 2012, date de publication par le site Mediapart d’informations sur l’existence d’un compte en Suisse détenu par Jérôme Cahuzac, au 2 avril 2013, jour de ses aveux. L’ancien ministre du Budget a été mis en examen pour blanchiment de fraude fiscale. Le président de la commission, Charles de Courson (UDI), avait déclaré en mai que « l’une des questions que nous devons trancher, c’est l’attitude du ministre de l’Économie ». Plusieurs témoins interrogés par la commission d’enquête, mais aussi les députés la composant, ont critiqué Pierre Moscovici. Les députés ont notamment cherché à comprendre pourquoi la demande d’entraide administrative n’avait été adressée à la Suisse que fin janvier par Bercy, mais aussi pourquoi la question posée dans cette demande n’avait pas été plus large. Lors d’une audition houleuse mi-avril devant la commission des Finances de l’Assemblée nationale, Pierre Moscovici avait réaffirmé avoir tout ignoré du compte caché à l’étranger de Jérôme Cahuzac jusqu’aux aveux de l’ex-ministre du Budget.

 

Il faut supprimer les départements (Medef)

Il faut supprimer  les  départements (Medef)

Le Medef réclame à juste titre la suppression des départements et proteste contre le nouvel échelon du « grand Paris ». On pourrait ajouter la suppression de nombre de  communes, la suppression d’au moins la moitié des régions ; Autant d’échelons administratifs et politiques qui ne correspondent à aucune réalité économiques  mais qui favorisent les gaspillages de tous ordres (investissements et fonctionnements). Le Medef Ile-de-France a donc protesté aujourd’hui contre le projet actuel du gouvernement concernant la « métropole du Grand Paris« , qui ne ferait qu’ajouter « un niveau supplémentaire au millefeuille administratif », et plaidé pour sa part pour la suppression de l’échelon départemental. « Non seulement le projet gouvernemental conserve tous les échelons d’administration territoriale actuels, mais avec la création de la +métropole de Paris+ (…) il ajoute un niveau supplémentaire au millefeuille administratif », estime l’organisation patronale dans un communiqué. « En rétablissant, par ailleurs, la clause de compétence générale à tous les échelons territoriaux et en abandonnant la notion de blocs de compétences au bénéfice de celle mal définie de chef de file, le projet de réforme gouvernementale accroît la complexité de l’organisation territoriale actuelle », poursuit-il. Le Medef appelle de ses voeux une « organisation territoriale à trois niveaux », avec les communes, les intercommunalités, et la région, « à laquelle seraient reconnus un pouvoir et des moyens financiers pour définir, coordonner et mettre en ouvre les politiques structurantes », y compris en matière de logement.

 

Croissance- Etats-Unis : les stocks atones

Croissance Etats-Unis : les stocks atones

 

Les stocks des entreprises n’ont augmenté que de 0,1% en mai aux Etats-Unis, un chiffre qui conforte les anticipations d’un ralentissement de la croissance au deuxième trimestre. La hausse de 0,1% se compare à une progression de 0,2% en avril, chiffre révisé par rapport à une estimation initiale de +0,3%, selon les données publiées lundi par le département du Commerce. Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne un chiffre stable en mai. La constitution des stocks des entreprises est l’une des composantes clef qui entre dans le calcul du produit intérieur brut (PIB). Les stocks de produits de détail, hors automobile, ont notamment progressé de 0,3% en mai comme en avril. Les stocks avaient contribué à hauteur de plus d’un demi-point de pourcentage à la hausse de 1,8% du PIB enregistrée pour le premier trimestre aux Etats-Unis. Les estimations pour le deuxième trimestre sont à +0,5% pour les plus basses. Les ventes des entreprises ont augmenté de 1,1% en mai après une stabilité en avril. A ce rythme, il faudrait 1,29 mois pour écouler les stocks contre 1,30 mois en avril.

 

économie, politique, société: pages les plus regardées 15 juillet 2013

 

 

Les skis Rossignol deviennent Norvégiens

Les skis Rossignol deviennent Norvégiens

Le fabricant de skis Rossignol sera bientôt revendu à un fonds d’investissement norvégien, Altor, selon Le Figaro, paru ce lundi 15 juillet. La marque de ski Dynastar, les chaussures de ski Lange et les fixations Look seraient également concernées par la vente, qui doit encore être approuvée par l’Autorité de la concurrence. Le montant de la transaction n’a pas été communiqué. Le fonds d’investissement australien Macquarie, qui détient actuellement 77% de Rossignol, se désengage complètement de l’entreprise grenobloise, de même que le fonds américain Jarden, qui possède 17% du groupe. A terme, les Norvégiens devraient détenir 80% de Rossignol, le fonds français Weber Investissements 10%. L’actuel PDG et les employés de Rossignol possèderont près de 9%. La famille Boix-Vives, propriétaire historique de Rossignol de 1955 à 2005, reprendra aussi 0,5% des parts.  Macquarie avait racheté Rossignol en 2008 à Quicksilver, et a mené depuis lors un vaste plan de restructuration pour redresser l’entreprise. En 2009, Rossignol avait ainsi supprimé 600 emplois, dont 200 en France. Une partie de la production avait ensuite été relocalisée depuis l’Asie. Avec succès puisque le groupe a réalisé un chiffre d’affaires de 207 millions d’euros sur l’exercice 2011-2012. Sur cette période, Rossignol a vendu 900.000 paires de ski à travers le monde, dont 300.000 produites dans son usine de Sallanches, en Haute-Savoie. Rossignol emploie désormais 1.121 personnes dans le monde, dont 700 salariés en France. Selon Le Figaro, Rossignol devrait poursuivre son développement dans le secteur du textile. Le fonds norvégien Altor possède, entre autres, la marque de sportswear Helly Hansen.

« A quoi servent les économistes? »

« A quoi servent les économistes? »

Intéressante cette interview de la directrice adjointe du trésor qui révèle en fait que nombre d’experts sont impuissants à prévoir les crises et souvent à les analyser. (Interview de Claire Waysand dans le Jdd) ; sans parler des conflits d’intérêt, du corporatisme et de la dictature des pensées dominantes.

Seuls quelques économistes ont vu venir la crise la plus grave de la décennie qui a débuté en 2007. N’ont-ils pas failli à leur rôle?
C’est en effet une belle leçon d’humilité pour notre profession. Nous avons vu certains risques – un marché de l’immobilier en surchauffe et de très gros déficits courants outre Atlantique, symptôme d’une dépendance aux financements extérieurs. Mais nous n’avons pas bien compris les implications de ces deux réalités et comment le choc allait se propager à l’ensemble de la planète. 

Peut-on encore faire confiance aux experts?
Ne jetons pas le bébé avec l’eau du bain. L’économie est utile au quotidien, par exemple pour évaluer les coûts et bénéfices de choix publics. Les économistes n’ont en revanche pas bien compris d’un point de vue macroéconomique les enchaînements financiers qui allaient se produire et qui expliquent la récession planétaire dont nous portons encore les marques. Ils avaient pour partie des circonstances atténuantes. Ils manquaient d’informations sur les liens financiers. Ces informations sont encore parcellaires, notamment sur les actifs du système bancaire parallèle ou shadow banking, qui restent très mal connus. L’économiste doit continuer à le dire. Nous savons par ailleurs que dans certaines situations extrêmes nos outils d’analyse, qui reposent sur des occurrences observées sur une période passée, ont du mal à prendre en compte des situations très atypiques. 

Ne craignez-vous pas la concurrence de nouveaux experts, travaillant pour Google ou Facebook, et capables d’exploiter les « Big data », ces données exhaustives sur l’ensemble des activités humaines et donc économiques?
Je ne pense pas que le traitement d’une masse de données économiques suffise à supplanter le travail d’un économiste. Sa valeur ajoutée, c’est d’injecter de l’intelligence face à ces observations, pour que l’ensemble fasse sens. 

«Aujourd’hui, les citoyens cherchent des réponses qui donnent du sens et de la vision»

Comment les économistes perçoivent-ils leur rôle?
Nous exerçons un métier à plusieurs facettes. Celui d’éclairer et de comprendre les situations économiques que nous vivons, y compris pour pouvoir prévoir leur évolution à court et moyen terme. Nous fournissons par ailleurs une grille d’analyse pour les décisions de politique publique, avec des raisonnements que l’on dit « bouclés ». Par exemple, quand nous évaluons une proposition de dépense publique ou de réforme, nous en calculons l’effet mais aussi le coût. Enfin, nous avons une mission de pédagogie. L’intérêt et la compréhension pour notre discipline progresse, nous devons y contribuer. 

Qu’attendent les politiques des économistes?
Ils veulent que nous leur donnions des perspectives de court et moyen terme par une analyse technique pour les éclairer dans leurs choix, en matière de croissance et d’emploi par exemple.

C’est vrai quel que soit leur bord politique?
Oui, même si les sensibilités et les sujets d’intérêt varient. Ainsi, pour le projet de loi de finance 2013, le gouvernement nous a demandé de mesurer l’impact sur la croissance des mesures budgétaires, pour en limiter l’effet, et en évaluer l’impact redistributif, dans un souci de justice sociale. 

Les citoyens ont-ils les mêmes attentes que les politiques?
Je pense qu’aujourd’hui, ils cherchent des réponses qui donnent du sens et de la vision. Ils ont besoin de comprendre la situation et comment on en sort. 

Pensez-vous que les économistes ont plus de poids dans les pays anglo-saxons où certains ont même acquis un statut de gourou?
Aux Etats-Unis, dans les relations entre la sphère politique et universitaire, les aller-retour sont plus fréquents qu’en France. Il est vrai que le modèle d’organisation de l’alternance dit du spoil system favorise ces mouvements. Le phénomène des gourous est aussi très spécifique. Leurs économistes s’adressent à un public de plus de 200 millions de personnes et au-delà, grâce à leur langue, à une population mondiale. Il y a donc un effet de taille. Il y a aussi un effet marché. Les gourous que vous avez en tête, tels Abby Cohen qui travaillait chez Goldman Sachs ou Nouriel Roubini, étaient proches des marchés. Nouriel Roubini doit sa notoriété à sa clairvoyance sur la crise des subprimes, mais d’autres économistes ont eu des analyses clairvoyantes de la crise sans être nécessairement aussi visibles auprès du grand public. Je pense par exemple à Raghuram Rajan. Par ailleurs, il est vrai qu’il y a beaucoup de prix Nobel d’économie américains, mais, eux, sont rarement promus à ce statut de gourou. 

Certains économistes font aussi l’objet de procès en sorcellerie pour conflit d’intérêts ou du fait d’engagements politiques inavoués. Qu’en pensez-vous?
Il y a clairement eu certaines pratiques qui n’étaient pas acceptables – le film Inside job fournit quelques exemples de conflits d’intérêts avéré. Pour le reste, les économistes sont des citoyens comme les autres – il n’y a pas de raison d’empêcher un engagement qui est transparent. L’honnêteté intellectuelle est indispensable dans toute profession, mais a fortiori chez les économistes pour que l’on puisse se fier à leur expertise. 

 

Les lobbies qui ont coulé Batho

Les  lobbies  qui ont coulé Batho

Qui sont ces « forces économiques » que dénonce Delphine Batho? Jeudi après midi, lors d’une conférence de presse l’ancienne ministre de l’Ecologie à fustigé les « forces économiques qui ont eu ma tête ». À plusieurs reprises, elle a chargé le PDG de Vallourec. Cette société spécialisée dans les tubes pour l’industrie pétrolière et gazière, est très implantée dans le secteur du gaz de schiste aux États-Unis. « Comment se fait-il que le patron de Vallourec ait annoncé à l’avance ma marginalisation du gouvernement aux États-Unis? », s’est-elle interrogée de manière faussement naïve. La députée des Deux-Sèvres visait surtout ses liens avec l’Elysée. Car Philippe Crouzet est mariée depuis trente ans avec Sylvie Hubac, qui occupe le poste de directrice de cabinet de François Hollande. Si elle s’est violemment attaquée a lui, Delphine Batho s’est en revanche passée de charger le monde du nucléaire. Pourtant, Philippe Crouzet à été nommé administrateur d’EDF par son PDG Henri Proglio lors de son arrivée fin 2009. La frondeuse du PS a souligné que ces « forces économiques étaient discrètes dans le nucléaire », manière de dire qu’elles existaient. Pourtant, depuis plusieurs mois, le secteur ne cessait de critiquer la ministre de l’Écologie pour son « incompétence ». « Elle ne comprend rien à l’l'énergie », nous confiait il y a peu un de ses piliers. Elle a aussi épargné son administration, pourtant très hostile à sa fibre anti-nucléaire, truffée d’ingénieurs du Corps des Mines. Ils sont aussi présents à tous les étages d’EDF, Areva mais aussi dans plusieurs entreprises industrielles comme Total ou GDF Suez. Delphine Batho a aussi mentionné que ces mystérieuses « forces » avaient poussé son éviction lors du débat sur la taxation du diesel. Elle a désigné ainsi, sans le nommer, le groupe PSA Peugeot-Citroën, dont deux tiers des ventes sont diesel. La marque au lion subit une crise grave depuis un an. Bercy, par la voix d’Arnaud Montebourg, avait souligné qu’une fiscalité du diesel mettrait mal le groupe, déjà affecté. La logique voudrait que les pétroliers comme Total soient aussi la cible de l’ancienne porte-parole de François Hollande. Mais son PDG Christophe de Margerie s’était déjà prononcé en faveur de l’augmentation (progressive) de la fiscalité, car elle aurait favorisé l’essence, plus rentable pour lui. En revanche, Total a des engagements importants dans le gaz de schiste et s’est vu interdire deux permis d’exploration en France. Une décision prise sous la droite et sur laquelle l’ancienne ministre de l’Ecologie ne voulait pas revenir.

 

Sondage croissance : les particuliers ne croient pas à la reprise

Sondage croissance  : les particuliers ne croient pas à la reprise

Après une amélioration parallèle qui avait caractérisé tout le mois de mai, nous faisant conclure que la période de contraction de l’activité était terminée, la confiance des ménages et celle des entreprises ont connu des trajectoires quelque peu différentes au cours du mois de juin. L’une est plutôt décevante : c’est la confiance des particuliers, qui a plafonné tout le mois de juin voire s’est légèrement érodée sur les derniers jours. Clairement, c’est une fois de plus l’évolution du sentiment des Français sur la situation du logement qui a été le moteur de leur humeur générale.  Très favorablement orienté dans la deuxième quinzaine de juin, au rythme des annonces de baisse de prix et de taux d’intérêt toujours bas, le sentiment des Français sur l’immobilier s’est dégradé depuis le début juillet, principalement sous l’effet de l’annonce de l’encadrement des loyers qui laisse propriétaires et locataires sceptiques. Cette tendance est malheureusement suffisamment forte pour masquer la tendance à l’amélioration sur le pouvoir d’achat et la consommation. Peut-être l’effet soldes ? La deuxième tendance est en revanche assez encourageante, puisqu’elle confirme l’amélioration du moral des chefs d’entreprise, toujours tirée par un sentiment plus favorable sur les stocks et sur la dureté de la crise. Reste qu’il est encore trop tôt pour parler de reprise, en témoigne la fragilité des indicateurs relatifs à l’embauche et à la situation financière des sociétés.

économie, politique, société: pages les plus regardées 4 juillet 2013

 

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