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Prix tabac : manif des buralistes

Prix tabac : manif des buralistes

 

La hausse des prix a faiat baisser les ventes de l’ordre de 10% au premier trimestre tandis que les ventes illégales, elles,atteignent 20%. Les buralistes appellent donc à manifester dans les prochains jours dans cinq grandes villes de France pour demander un moratoire sur les prix du tabac, qu’ils jugent trop élevés. Ces manifestations sont prévues à Paris le 22 mai, à Strasbourg et Lyon le 23, à Lille le 27 et à Toulouse le 30, précise la Confédération des buralistes dans un communiqué. Les buralistes s’inquiètent de la forte chute du marché des cigarettes et disent craindre deux nouvelles hausses tarifaires dans les six prochains mois. Les taxes sur le tabac augmenteront d’environ 5% le 1er juillet et une nouvelle hausse des prix est envisagée pour le mois d’octobre. Selon l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies, les ventes de cigarettes ont chuté de près 9% au premier trimestre 2013 par rapport au premier trimestre 2012, les prix de vente augmentant parallèlement de 6,5%.

 

Dépendance : taxes pour les libéraux et les artisans

Dépendance : taxes  pour les  libéraux et les artisans

La contribution de solidarité pour l’autonomie (CSA) de 0,3 % qui s’applique sur la masse salariale du privé a rapporté 18,6 milliards d’euros depuis sa création en 2004, dont 2,39 milliards d’euros en 2012, qui sont destinés à la prise en charge des personnes âgées et handicapées. Depuis le 1er avril, cette contribution a été étendue aux retraités imposables (ceux qui paient un taux de CSG de 6,6 %). Ils sont soumis à un prélèvement de 0,3 % sur leurs pensions (contribution additionnelle de solidarité pour l’autonomie) qui «contribuera au financement dès 2014 du projet de loi sur l’adaptation de la société au vieillissement et l’autonomie des personnes âgées devant être prêt avant la fin de l’année», a souligné hier la ministre déléguée aux Personnes âgées, Michèle Delaunay. Cette année, son produit est estimé à 450 millions d’euros (600 millions en 2014). Il ira de manière transitoire renflouer le Fonds de solidarité vieillesse (FSV). Interrogée sur une éventuelle extension de la CSA aux artisans et professions libérales (seuls les salariés sont concernés aujourd’hui), Michèle Delaunay a répondu hier que cela était «effectivement envisagé». « Le vieillissement et le risque d’autonomie me paraît universel, la contribution me paraît devoir l’être », a-t-elle défendu, tout en précisant que ce n’était «aucunement décidé ni arbitré». Les syndicats de salariés défendent de longue date l’extension de la CSA aux artisans, aux professions libérales et indépendantes et aux agriculteurs. A l’inverse, les représentants de ces professions (en particulier les artisans de l’UPA) y sont très hostiles. La ministre déléguée aux Personnes âgés a par ailleurs souligné que la sous-consommation des crédits de la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie, chaque année, avait été réduite. Cette sous utilisation est liée au décalage entre les décisions d’investissement dans les maisons de retraite et leur exécution. «Nous avons réduit cette sous-consommation de 100 millions en 2012, avec l’espoir de faire mieux en 2013», a-t-elle souligné.

 

Augmenter les cotisations et bloquer les retraites ( Soubie)

Augmenter les cotisations et bloquer les retraites ( Soubie)

Les partenaires sociaux étaient reçus par Jean-Marc Ayrault, lundi 13 mai, en vue de la conférence sociale de juillet prochain. Il y sera notamment question de la réforme des retraites, dossier explosif par excellence. Raymond Soubie, l’ancien conseiller social de Nicolas Sarkozy, est revenu sur la réforme de 2010, très contestée, au micro de BFM Business. « La réforme de 2010 touchait au tabou de la retraite à 60 ans, en portant l’âge légal à 62 ans« , a-t-il affirmé, pour justifier la grande impopularité de la mesure.  Il a ensuite livré ses pronostics sur l’orientation que pourrait prendre le gouvernement : « Après 2020, je peux parier qu’il va prolonger la réforme Fillon » de 2003, a-t-il déclaré. « D’ici 2020, il va augmenter les cotisations, retarder l’âge de départ à la retraite, allonger la durée de cotisation encore plus que ce que prévoit la loi Fillon, abaisser les pensions, ou déconnecter les pensions de l’évolution des prix. » Du coup, selon lui, « le gouvernement va, évidemment, prendre la voie la moins difficile. C’est l’augmentation des cotisations, même si cela pèse sur les salariés et les entreprises, ainsi que la désindexation des pensions. Pourquoi ? Parce que les partenaires sociaux viennent de le faire à propos des régimes complémentaires. »

 

Textile Bangladesh : les Américains refusent l’accord sur la sécurité

Textile Bangladesh : les   Américains refusent l’accord sur la sécurité

Gap et d’autres grandes marques américaines ont refusé lundi d’approuver un accord sur les conditions de sécurité dans les usines textiles du Bangladesh validé par les deux leaders mondiaux du prêt-à-porter, le suédois H&M et l’espagnol Inditex. Cet accord, soutenu par l’Organisation internationale du travail, des syndicats et d’autres groupes d’influence, était en négociation depuis le 24 avril, date de l’effondrement d’un immeuble abritant des ateliers de sous-traitance travaillant pour des grandes marques occidentales, qui a coûté la vie à 1.127 personnes. Le syndicat IndustriALL, qui a conduit les négociations, a salué l’engagement de H&M et a souhaité que d’autres marques suivent son exemple avant une date-butoir fixée au 15 mai. Le groupe espagnol Inditex, propriétaire de l’enseigne Zara, a fait savoir qu’il soutenait cet accord. « L’accord n’est pas publié mais, comme vous le savez, nous avons joué une part très active dans son développement », a précisé un porte-parole. Un porte-parole d’IndustriALL a dit que l’Américain PVH, qui possède Calvin Klein, et l’Allemand Tchibo, déjà signataire d’un programme existant au Bangladesh, avaient exprimé leur soutien à l’accord. Gap, partie prenante des négociations, a dit être prêt à valider l’accord « aujourd’hui » mais réclame au préalable un changement dans la clause relative aux règlements des contentieux devant la justice. « Grâce à ce simple changement, cet accord mondial historique pourra avancer avec l’ensemble des distributeurs, pas seulement ceux qui sont basés en Europe », a déclaré Eva Sage-Gavin, une cadre de Gap, dans un communiqué.

Guéant avait pourtant interdit que les frais de police financent les primes ; Pas les siennes ?

Guéant avait pourtant  interdit que les frais de police financent les primes ; Pas les siennes ?

Claude Guéant avait interdit, lorsqu’il était le patron de la police en 1998, de puiser dans les frais de police pour verser des primes, ce dont il affirme avoir pourtant bénéficié jusqu’en 2006, selon une note publiée par le Canard enchaîné à paraître mercredi.   L’ex-locataire de la Place Beauvau assure avoir touché des primes versées en liquide, évoquant des « frais de police », officiellement dénommés « frais d’enquête et de surveillance » pour justifier la découverte de factures réglées en espèces pour un montant, selon lui, de 20000 à 25000 euros lors d’une perquisition le visant en février. Selon Claude Guéant, ces primes lui ont été versées jusqu’en 2006.   Les enquêteurs ont également découvert la somme de 500000 euros sur l’un de ses comptes lors de cette perquisition, qu’il a justifiée par la vente de deux tableaux.  Mais, selon le Canard enchaîné, Claude Guéant, lorsqu’il était directeur général de la police nationale (DGPN), avait signé le 3 février 1998, une note adressée aux différents chefs de la police détaillant les « modalités d’application » de ces frais d’enquête et de surveillance. Cette note explique que ces crédits « peuvent être utilisés pour le recueil de renseignements, la rémunération d’informateurs, l’acquisition de matériels ou la mise à disposition de moyens d’investigation », mais ne doivent « en aucun cas » être « considérés comme permettant d’alimenter un régime indemnitaire ». En clair, Claude Guéant interdisait que ce fonds serve à financer des primes occultes en liquide, non déclarées.  « Le Canard dit ce qu’il veut. Par contre la date (de la note, datée du 3 février 1998, ndlr) m’intrigue un peu car j’ai quitté mes fonctions de directeur général (de la police nationale) au lendemain de l’assassinat de Claude Erignac« , a réagi Claude Guéant. Le préfet Claude Erignac avait été tué le 6 février 1998, soit trois jours après la date figurant sur la note publiée par Le Canard enchaîné.  Le ministre de l’Intérieur Manuel Valls a diligenté jeudi une enquête administrative sur ces primes, confiée à l’inspection générale de l’administration et à l’inspection générale de la police nationale. Plusieurs syndicats ont réagi après les déclarations de Claude Guéant, l’un d’eux, FO-Centrale des personnels du ministère de l’Intérieur, lui demandant de « rendre l’argent », la CGT-Police évoquant elle un « détournement de fonds publics

 

Immobilier : Les taux d’intérêts au plus bas en avril

Immobilier : Les taux d’intérêts au plus bas en avril

Les taux d’intérêt des crédits immobiliers accordés aux particuliers par les banques françaises ont atteint un nouveau plus bas historique en avril, à 3%, selon une étude de l’Observatoire Crédit Logement-CSA publiée lundi 6 mai. Le précédent record avait été établi en mars, à 3,13%. « Jamais par le passé les taux des crédits immobiliers n’étaient descendus aussi bas », souligne l’Observatoire. Cette nouvelle baisse « bénéficie autant au marché du neuf (2,98% en avril) qu’au marché de l’ancien (2,99%) et dans une moindre mesure à celui des travaux (3,04%) », précise un communiqué. En cause les bas taux de la BCE mais surtout une demande atone du faiat d’un marché bloqué dont les prix sont tendanciellement à la baisse.

 

Participations dans les entreprises publiques : Ayrault vend les bijoux de famille pour boucher les trous

Participations dans les entreprises publiques : Ayrault vend les bijoux de famille pour boucher les trous

« Nous envisageons que dans un certain nombre d’entreprises publiques où le taux de participation de l’Etat (dans leur capital) est très important, nous puissions dégager une partie pour financer de l’investissement. Pas pour boucher les trous du budget », a déclaré le Premier ministre.  L’Etat a déjà cédé des parts dans l’équipementier aéronautique Safran et dans le groupe d’aéronautique et de défense EADS au cours des dernières semaines.  Le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg a également évoqué en avril la possibilité de céder des parts dans GDF-Suez et dans EDF.  Le 3 avril, le ministère de l’Economie a annoncé avoir vendu 3,12% du capital de Safran, soit 13 millions d’actions, à des investisseurs institutionnels via une procédure accélérée. L’opération lui a rapporté 448,5 millions d’euros et l’Etat détient encore 27,08% du capital.  Le 17 avril, EADS a annoncé avoir conclu un accord avec l’Etat pour lui racheter hors marché 1,56% de son propre capital, pour 482,7 millions d’euros.  Paris s’est engagé à céder au total près de 3% du capital qu’il détenait pour ramener sa participation à 12%, en vertu d’un accord signé en décembre entre les principaux actionnaires.

 

Sondage bilan Hollande : les français insatisfaits à 76%

Sondage bilan Hollande : les  français insatisfaits à 76%

Plus des trois-quarts (76%) des Français jugent le bilan de l’action de François Hollande plutôt négatif un an après son élection à la présidence de la République, selon un sondage TNS Sofres pour ITélé publié lundi. Ils sont seulement 15% à estimer ce bilan plutôt positif, selon le sondage. 9% des sondés sont sans opinion. Plus spécifiquement, ils sont 56% ayant voté pour François Hollande au premier et second tour de l’élection présidentielle de 2012, à juger négativement son bilan. Par ailleurs, 76% des personnes sondées se déclarent déçues par l’action du président de la République depuis son élection en mai 2012. Ils ne sont que 13% à être satisfaits, toujours selon le sondage. 11% sont sans opinion.

Selon Artprice, les tableaux de Guéant surestimés

Selon Artprice, les tableaux de Guéant surestimés  

Le peintre flamand Andries van Eertvelt, dont Claude Guéant dit avoir vendu deux tableaux pour un total de 500 000 euros, est un artiste du XVIIe siècle dont le prix record hors frais aux enchères se monte à 140 000 euros, a indiqué mardi à l’AFP la société Artprice. Un grand tableau de van Eertvelt (1590-1652) réalisé en 1640 et intitulé La bataille de Lépante a été adjugé 140 000 euros au marteau (hors frais) en 2010 par Sotheby’s Amsterdam. Les frais, qui varient en fonction du montant du lot, «sont de 20% en moyenne», selon Sotheby’s. L’acheteur de cette toile a donc déboursé environ 168 000 euros. «Cette bataille de Lepante a été vendue dans les meilleures circonstances pour atteindre le meilleur prix. C’est-à-dire que le tableau a été présenté par une grande maison de vente internationale, à Amsterdam, le meilleur lieu possible pour un artiste hollandais», analyse Artprice. Le prix médian des œuvres de van Eertvelt, peintre de moyenne envergure, spécialiste des marines et des batailles navales, est de 41 000 euros, selon la société française, numéro un mondial des données sur le marché de l’art. Le chiffre de 500 000 euros pour la vente en 2008 de deux marines de van Eervelt, évoqué par Claude Guéant, apparaît donc comme «une anomalie par rapport au prix du marché, au regard des données indicielles et économétriques sur cet artiste», considère Artprice. Un autre grand tableau du même artiste sur La bataille de Lépante avait été proposé en 2005 par Sotheby’s France, avec une estimation entre 300 000 et 500 000 euros mais il n’avait pas trouvé preneur lors de l’adjudication. Les deux tiers des œuvres de van Eertvelt sont vendues à moins de 10 000 euros. «Il n’y a pas de recherche frénétique sur ce peintre», relève Artprice. Le Canard enchaîné a révélé que des juges s’interrogaient sur le versement de plus de 500 000 euros depuis l’étranger sur un compte de Claude Guéant. L’ancien ministre de l’Intérieur a démenti lundi, à l’AFP, tout lien entre cet argent et un éventuel financement libyen de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007. L’ancien secrétaire général de l’Elysée justifie le demi-million d’euros reçus par la vente en 2008 «à un confrère avocat» de deux tableaux de ce peintre hollandais représentant des bateaux dans la tempête. «J’en avais fait l’acquisition une vingtaine d’années auparavant», a-t-il redit mardi sur Canal+. «C’était un achat dans des circonstances personnelles, mais je ne suis pas un investisseur en matière d’art», a déclaré Guéant.

 

Hausse consommation en mars ; en cause, les prix alimentaires et le froid

Hausse consommation en mars ;  en cause, les prix alimentaires et le froid

La consommation des ménages français en biens a progressé de 1,3% en mars, tirée par les dépenses alimentaires et en énergie, selon les donnés publiées aujourd’hui par l’Insee. Cette hausse mensuelle, la plus forte depuis février 2012, est toutefois insuffisante pour compenser les baisses de février et de janvier (confirmées à -0,2% et -0,9%), avec pour conséquence que la consommation des ménages recule de 0,4% sur l’ensemble du premier trimestre après avoir déjà accusé un repli de 0,1% au quatrième trimestre 2012.  Il s’agit d’une vraie surprise. Quinze économistes interrogés par Reuters attendaient en moyenne un chiffre en hausse de 0,1% en mars, leurs prévisions s’échelonnant entre -0,7% et +0,7%. Dans un communiqué, l’Insee fait état d’un rebond de 2,6% des dépenses en produits alimentaires le mois dernier après leur recul de février (-0,3%) et d’une accélération de la hausse des dépenses en énergie (+2,8% après +1,4% en janvier et +1,2% en février) en raison de températures inférieures aux normales saisonnières. La consommation en biens durables est restée quasiment stable (-0,1%) mais a reculé de 3,9% sur l’ensemble du premier trimestre. Les dépenses en automobiles ont notamment reculé de 0,9% sur le mois de mars mais ont chuté de 6,8% sur le trimestre compte tenu d’un mois de janvier en baisse de 11,0%.  Les achats de textile-cuir ont accusé de leur côté leur deuxième mois consécutif de baisse (-2,9% après -4,8%) après leur progression de 3,5% en janvier à la faveur des soldes d’hiver.

Mesures entreprises : les patrons convaincus ?

Mesures entreprises : les patrons convaincus ?

 

François Hollande a visiblement réussi son opération de reconquête auprès des entrepreneurs. Le président a annoncé toute une batterie de mesures en faveur de la création d’entreprises, ce lundi 29 avril, avec notamment une fiscalité sur les plus-values simplifiée et allégée. Son discours a largement fait la part belle aux mérites des entrepreneurs. « Il ne peut y avoir d’entreprise sans chef d’entreprise », a-t-il notamment déclaré. Les chefs d’entreprise, justement, ont défilé sur BFM Business dans les émissions Le Grand Journal et Les décodeurs de l’éco. Et ils ont été globalement très convaincus par les déclarations du président de la République.

Pierre Kosciusko-Morizet, fondateur de Priceminister

Pour le fondateur de Priceminister « forcément quand on est chef d »entreprise et que l’on attend [ce type de discours] depuis longtemps, on est content ». « On a l’impression qu’enfin le chef de l’Etat, mais aussi le gouvernement, prennent conscience que les créateurs d’entreprise sont utilies à la société », a ajouté Pierre Kosciusko-Morizet.  Il a noté que le gouvernement « a rectifié le tir » sur la fiscalité. « Il a reconnu ces erreurs, ce qui est très positif ». « Cela mérite d’être souligné », a-t-il ajouté.

Philippe Hayat, fondateur de l’association 100.000 entrepreneurs

« Je suis globalement satisfait. Le président de la République a fait de l’entrepreneuriat un des axes majeurs de sa politique et a défini des mesures concrètes dont je me réjouis ». Philippe Hayat a également loué les régimes fiscaux présentés par François Hollande, qui sont « incitatifs et favorisent ceux qui prennent  des risques. C’est une grande avancée, au même titre que la sensibilisation des jeunes sur l’entrepreneuriat« .

Benjamin Bejbaum, fondateur de Dailymotion

Le fondateur de Dailymotion n’y va pas par quatre chemins. Il a ainsi estimé qu« on sort du cauchemar » et que « François Hollande s’est réveillé ». Reprenant les déclarations du début du discours de François Hollande, Benjamin Bejbaum s’est réjoui que le président reconnaisse les entrepreneurs comme vecteurs d’emploi.   »Le seul moyen,pour relancer l’emploi, est de créer des entreprises », a-t-il estimé, ajoutant que, pour lui, « il n’y a plus de divorce entre l’Etat et les chefs d’entreprise, au moins dans le discours ».

Gilles Babinet, chargé des enjeux numériques auprès de la Commission européenne

« On ne va pas bouder notre plaisir », a d’emblée lancé, l’ancien président du Conseil National du Numérique. « Cela va dans le bons sens ».  Il a sutout plébiscité les mesures portant sur la fiscalité des plus-values de cessions d’entreprise. « On rentre dans une nouvelle ère où ce qui fait l’emploi et la croissance ce sont les sociétés innovantes » qui ont « pour pétrole, le capital ». De plus,il a souligné la volonté du gouvernement de faire « quelque chose de simple, ce qui est essentiel. Les chefs d’entreprises ne peuvent devenir des experts juridiques », qualifiant, au passage l’ancien système sur la taxation du capital de « complexe » et « qui faisait bien rire tout le monde ».

Plan restructuration PSA : voté par les syndicats

Plan restructuration PSA : voté par les syndicats

La restructuration de PSA Peugeot Citroën a été approuvée lundi à une très large majorité par les syndicats du constructeur automobile, a déclaré à Reuters un représentant de la CFTC. Confirmant leur vote favorable de mars, les organisations syndicales réunies en comité central d’entreprise ont donné leur aval, par 18 voix sur 20, aux mesures d’accompagnement concernant les salariés des usines d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) et de Rennes (Ille-et-Vilaine). Cinq syndicats ont voté pour, la CGT a voté contre, a précisé Franck Don. Neuf mois après son annonce, PSA peut désormais enclencher le plan social qui prévoit la fermeture du site d’Aulnay en 2014 et une forte réduction d’effectif à Rennes, la justice ayant rejeté vendredi deux recours des syndicats contre le plan. Dans un communiqué, le groupe a annoncé que des comités d’établissement allaient être organisés « dans les jours qui viennent sur l’ensemble des sites concernés » et que les mobilités internes ou externes pourraient commencer à l’issue de ces comités. Une majorité d’organisations syndicales a également voté le plan de départs volontaires qui concerne cette fois les effectifs de structure (R&D, services commerciaux et administratifs) sur l’ensemble des sites français du groupe. Selon la CFTC, il a été approuvé par 15 voix, la CGT ayant voté contre tandis que la CFDT s’est abstenue. Au total, PSA entend supprimer 8.000 emplois en 2013 et 2014 en France, dont environ 3.000 à Aulnay, 1.400 à Rennes et 3.600 à travers les structures du groupe, afin d’endiguer ses pertes financières et ajuster ses capacités de production à un marché européen en berne.

Patrimoine : les parlementaires PS veulent cacher leurs sous !

Patrimoine : les parlementaires PS veulent cacher leurs sous !

 

Les parlementaires PS sont en colère, ils veulent bien de la « transparence » du patrimoine mais à condition de ne pas le rendre public ! Jean-Jacques Urvoas et Jean-Pierre Sueur, ont publié mercredi un communiqué commun pour réaffirmer leur volonté d’élaborer «un mécanisme permettant de concilier transparence, contrôle et respect de la vie privée auquel a droit tout individu». C’est dire la méfiance des parlementaires, qui vont tout faire pour encadrer la publication de leurs déclarations de patrimoine, que le gouvernement les incite à faire. Avant même la présentation en Conseil des ministres des projets de loi sur la transparence de la vie publique, qualifié de «tournant pour nos institutions» par François Hollande, une réunion au sommet s’est tenue mercredi, à 8 h 30, au Palais du Luxembourg. Autour de la table, les présidents des deux Assemblées, Claude Bartolone et Jean-Pierre Bel, et les deux présidents des groupes socialistes, Bruno Le Roux et François Rebsamen, tous déterminés à se frayer une voie – législative – pour empêcher la publicité intégrale des déclarations de patrimoine des élus, «qui n’existe nulle part ailleurs en Europe», rappelle Thierry Mandon, le porte-parole du groupe des députés PS. Dans le projet de loi organique présenté mercredi, il est indiqué à l’article premier que «les déclarations déposées par le député (…) sont rendues publiques par la Haute Autorité de la transparence de la vie publique». Quatre paragraphes suivent, pour indiquer les «éléments» qui ne peuvent pas être rendus publics: les adresses personnelles, les noms des conjoints, du partenaire ou du concubin, ceux des autres membres de la famille, les indications autres que le nom du département, les adresses des établissements financiers ou encore les numéros des comptes détenus. Il est précisé qu’«un décret en Conseil d’État précise les modalités d’application du présent article». Thierry Mandon relève que «les modalités de la publication restent assez floues, ce qui laisse une marge pour protéger la vie privée des parlementaires».  Christophe Borgel, député PS de Haute-Garonne, résume l’état d’esprit de ses collègues quand il explique: «Je partage la volonté du gouvernement d’aller vers une République exemplaire. Mais ne mettons pas le petit doigt dans la République du soupçon.» Bernard Roman, député socialiste du Nord, ne cache pas son indignation: «À quoi ça sert? Qu’on me le dise! L’esprit de la République, c’est d’arriver devant les électeurs avec ses idées, pas avec sa particule et son patrimoine. Ça, c’était le suffrage censitaire. C’est fini!» Le président du groupe des radicaux de gauche, Roger-Gérard Schwartzenberg, a diffusé mercredi un communiqué explicite: «Étalage et déballage ne peuvent devenir les deux piliers de la vie publique. Il serait très regrettable d’entrer dans une démocratie du peep show». Le député radical de gauche des Charente-Maritime Olivier Falorni n’est pas en reste: «Va-t-on remonter mon arbre généalogique, et vérifier si mon arrière-grand-père n’était pas un mafieux

 

Les députés font leur miel !

Les députés font leur miel !

 Avec un revenu de l’ordre de 20 000 euros mensuels plus les avantages, les députés font leur miel depuis longtemps ; cette fois ils ajoutent des ruches sur le toit de l’assemblée, tout un symbole d’économie durable pour nos « chers » députés. . Le président de l’Assemblée nationale, Claude Bartolone (PS), « accueillera en effet jeudi à 16H00 trois essaims d’abeilles dans les ruches bleu, blanc et rouge installées le 3 avril dernier sur le toit du Palais Bourbon », a-t-il annoncé mercredi dans un communiqué.   »60.000 abeilles côtoieront désormais les députés et les fonctionnaires de l’Assemblée nationale. Elles ont été acquises, comme le matériel, auprès de la société Lerouge Apiculture. L’exploitation du rucher a été confiée à un groupe de salariés volontaires de l’institution. La Société centrale d’apiculture, qui assure depuis sa création en 1856 l’exploitation du rucher du Sénat au jardin du Luxembourg à Paris, apportera une assistance technique et un cursus de formation », précise le communiqué.   »Depuis son élection, Claude Bartolone a engagé plusieurs actions en faveur du développement durable, notamment la compensation carbone des déplacements aériens, et l’acquisition d’une flotte de véhicules hybrides », souligne le texte. « De nouvelles initiatives viendront compléter cette première étape symbolique et pédagogique en faveur d’une gestion plus responsable de l’institution durant la législature ».

Presse écrite : les journalistes menacés

Presse écrite : les journalistes menacés

Le métier de journaliste perd de sa superbe. Il serait même le pire métier du monde, parmi des centaines d’autres passés en revue, selon une étude de Careercast, qui publie son classement pour la 25e année consécutive. Basée sur les données du Bureau des statistiques du travail, l’étude montre que le métier de journaliste de presse écrite se retrouve en bas du tableau pour plusieurs raisons. Un salaire moyen faible avoisinant 36 000 dollars soit presque 28 000 euros, des perspectives professionnelles quasi inexistantes et un stress important. Un métier qui, selon Paul Gillin, « s’effondre en raison du modèle non durable de la presse écrite. Un modèle qui disparaîtra sûrement complètement d’ici dix ans ».Selon Rochelle Gilken, une ancienne journaliste, faire ce métier était un rêve mais cela s’est transformé en un calvaire au fil des ans en raison d’une paye trop faible et d’un stress grandissant. Elle ajoute que ce média doit faire face à toujours plus de réductions budgétaires et surtout la concurrence accrue de la presse online : « avec l’évolution des technologies, les contenus sont accessibles en lignes de n’importe où et menacent les journaux papiers ». Si vous cherchez une reconversion, préférez plutôt le métier d’actuaire –spécialiste de l’application du calcul des probabilités et des statistiques aux questions d’assurance et de finance– qui arrive en tête du classement, ou encore celui d’ingénieur biomédical.

 

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