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La guerre des œufs : en cause les prix à la production

La guerre des œufs : en cause les prix à la production

 

 

5 centimes seulement par œuf payé au producteur et revendu en moyenne 30 centimes ! De quoi déclencher une guerre des œufs. En cause aussi la surproduction qui imposerait des mesures de régulation.   »Les cours sont toujours en-dessous du prix de revient », explique Sébastien Saliou, producteur à Louannec (Côtes d’Armor). Pourtant, « on est dans la période la plus importante de l’année, avec les commandes des collectivités, après les vacances », souligne ce trentenaire, à la tête avec son frère et son père d’une exploitation de quelque 82.000 poules en batteries et 6.000 en plein air.  Cet +effet rentrée+, combiné avec des mesures de mise à l’écart de 15 millions d’oeufs décidées par l’interprofession après les quatre actions de destruction d’oeufs dans le Finistère et les Côtes d’Armor, a certes fait grimper les prix depuis début août.  Ils sont ainsi passés de 4,50 euros les 100 unités à environ 5,50 en moyenne, alors que les prix de revient s’établissent entre 6,50 et 7 euros, selon les producteurs, dont la grogne dure depuis plusieurs mois. La faiblesse des cours ne permet pas de couvrir leurs coûts de production et d’amortir des investissements liés à une directive européenne sur le bien-être animal. Pour s’en sortir, Yohann, un producteur du Morbihan, n’a eu d’autre choix qu’une solution extrême, assure-t-il: abattre ses 24.000 poules, dont il n’aurait dû se débarrasser qu’en septembre. « Je perds moins d’argent comme ça », affirme-t-il. « Je remettrai des poules en octobre. Mais si la crise n’est pas résolue, la banque va me réclamer mes annuités. Et si je ne paye pas, je perds ma maison, mes terres et je mets ma famille à la rue », s’emporte cet exploitant qui s’est lancé il y a deux ans et a investi un million d’euros.Sébastien Saliou, envisage aussi de se défaire de 27.000 têtes, tout en renégociant ses annuités avec sa banque. « C’est plus tenable », lance Yohann. Le constat est partagé par les membres du collectif à l’origine des quatre actions de destruction d’oeufs. Le collectif avait décidé de les suspendre dans l’attente d’une réunion de crise le 13 août à Rennes avec le ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll.  Mais mardi, à l’issue d’une réunion à Ploumagoar, près de Guingamp, certains de ses membres ont annoncé qu’ils les reprendraient si d’ici jeudi 5 septembre les cours ne grimpent pas.  Une menace réitérée mercredi après une réunion en préfecture de Bretagne du Comité de suivi régional de la filière mis en place à la demande de M. Le Foll.  Menace sérieuse ou coup de bluff ? En tous les cas, le sentiment de colère et d’exaspération est bien réel. D’autant qu’un million de poules pondeuses supplémentaires vont arriver dans des exploitations, assure le collectif, dans le contexte de surproduction. Quelque 14,5 milliards d’oeufs par an sont produits en France, dont près de la moitié en Bretagne, selon la direction régionale de l’Agriculture.  Par ailleurs, des exploitants sont « aujourd’hui sous pression de la part des GMS (la grande distribution, ndlr) qui ont tendance à revoir les prix des contrats » (à la baisse), a souligné mercredi le préfet de Bretagne, Patrick Strzoda.  Pour le collectif, la solution d’urgence pour la remontée des cours passe par la réduction de 5% de la production au niveau national, en attendant que des solutions pérennes pour l’avenir de la filière soient mises en place. M. Le Foll a demandé à deux inspecteurs généraux de travailler sur ce sujet. Leur rapport est attendu début octobre.  Le collectif, dorénavant baptisé +pour le maintien de la production d’oeufs en Bretagne+, a proposé aussi jeudi la création d’une caisse de péréquation, qui indemniserait « les éleveurs en cas de crise ».

 

Les banques françaises déclassées

Les banques françaises déclassées

Le magazine Global Finance a publié son traditionnel classement des 50 banques les plus sûres du monde. Plus aucun établissement français, excepté la Caisse des Dépôts, n’y figure. Les banques françaises seraient-elles ainsi de moins en moins sûres? C’est, en tous cas, ce que laisse entendre ce classement. L’an dernier, trois établissements dont le Crédit Mutuel et la Banque Postale y figuraient encore.  Cette année ces deux banques ont disparu. En cause: les agences de notation. Ce classement, en effet, ne tient pas compte seulement de la qualité des actifs mais aussi des notes attribués par les trois grandes agences. Or, la Banque Postale et le Crédit Mutuel ont fini, elles aussi, par être dégradées. Une dégradation qui selon ces agences tient surtout à la situation économique de la France, pas à leur propre bilan. Sans surprise, ce sont donc des banques allemandes qui trônent en tête parmi les établissements les plus sûrs du monde. Quatre d’entre elles font ainsi partie du top 10.

 

Retraites : les fonctionnaires épargnés

Retraites : les fonctionnaires épargnés

C’est l’un des sujets les plus sensibles de la réforme des retraites  dont le contenu a été présenté mardi 27 août par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault : le régime de retraite des fonctionnaires que certains souhaitait voir aligner sur celui des salariés du privé. Il n’en sera rien, selon les précisions apportées par le Premier ministre.  « Beaucoup de choses fausses sont dites sur le sujet », a coupé net Marisol Touraine mercredi au micro de RTL. « Ce qui compte c’est que les salariés, qu’ils soient du public ou du privé, aient une retraite qui soit de niveau équivalant lorsqu’ils ont travaillé la même durée et qu’ils ont le même niveau de rémunération pendant leur vie active », a-t-elle expliqué, interrogée par les auditeurs.  La ministre des Affaires sociales est revenue sur le mode de calcul de la retraite des agents du public. « La plupart des fonctionnaires ont des primes. Or ces primes ne rentrent pas dans le calcul. On calcule la retraite des fonctionnaires à partir d’une base qui est inférieure à ce que ces salariés ont gagné durant leur vie », a-t-elle rappelé. Voilà pourquoi les régimes entre le public et le privé restent distincts.  Pour que ce soit juste, il faut que la réforme soit justement répartie, et elle l’estMarisol Touraine Une forme d’injustice, selon certains auditeurs. « Pour que ce soit juste, il faut que la réforme soit justement répartie, et elle l’est », a répondu Marisol Touraine. « Il va y avoir une augmentation – petite- des cotisations. Il va y avoir une augmentation de la durée de cotisation qui concerne tout le monde. Les fonctionnaires, les salariés des régimes spéciaux devront cotiser d’avantage et devront, à partir de 2020, travailler plus longtemps », a assuré la ministre.

 

Retraites: les Français paumés !

Retraites: les Français paumés !

. Selon une enquête d’opinion réalisée par Accenture, et publiée ce vendredi 16 août, seules 38% des personnes interrogées connaissent le nom de leur caisse de retraite, et 57% ne savent pas combien ils vont toucher à la fin du mois. Pour 87% des sondés, mettre en place un service de conseiller joingnable directement devrait être un chantier prioritaire de réforme. Il faut dire que le système français est complexe: il compte 35 régimes de base et des dizaines de caisses différentes, entre public, privé, libéral ou encore artisan. D’autant que la mobilité des carrières et de plus en plus forte, souligne Erik Linquier, du cabinet Accenture. Si bien que chaque Français « touche ou va toucher une pension provenant de 3,5 caisses en moyenne »! Une des pistes du rapport Moreau, qui doit servir de base à la réforme des retraites est justement de créer un guichet unique de versement, pour simplifier le système. Un allongement de la durée de cotisation est également prévu, ainsi que d’autres mesures destinées à combler un déficit des retraites qui atteindra les 20 milliards d’euros en 2020

Les banques ne veulent plus financer l’économie ! ( la Tribune)

Les banques ne veulent plus financer l’économie ! ( la Tribune)

Alors qu’ en Europe les prêts bancaires sont atones, les banques assurent financer pleinement l’économie. Certains dirigeants, tel le PDG de Société Générale, Frédéric Oudéa, assument cette situation, qui devrait s’accentuer: un métier qui s’oriente de plus en plus vers la désintermédiation, les banques se consacrant surtout à aider les entreprises à se financer sur les marchés.   « Nous finançons l’économie, c’est notre rôle, nous l’assurons pleinement ». Cette affirmation, les dirigeants des banques la répètent à satiété. Mais les chiffres tendent à prouver le contraire. Et certains banquiers, non des moindres, n’hésitant à verser dans la contradiction, assument en fait cette évolution, assurant que l’avenir est à la « désintermédiation ». On l’a vu ce jeudi avec la présentation des résultats de la Société Générale pour le deuxième trimestre. Ceux-ci, en hausse, ont été applaudis par les marchés. Mais s’ils tiennent à différents facteurs (fin des pertes liées à la crise financière, pression sur les coûts, conseil au financement des entreprises, à travers la banque de financement et d’investissement), ils ne sont absolument pas liés à un financement direct de l’économie, via une augmentation des prêts. Le volume de ceux-ci baisse. Notamment en France : au deuxième trimestre, l’encours moyen des crédits était de 175,9 milliards d’euros. Contre 176,6 milliards au deuxième trimestre 2012. Si l’on tient compte de la hausse des prix, la baisse réelle atteint 2,4%. Bien sûr, cette situation peut être imputée à la faiblesse de la demande. Les entreprises investissent peu, le marché immobilier est plus qu’incertain, les consommateurs achètent moins. Une situation qui devrait changer rapidement, avec la reprise qui pourrait se dessiner ? Le PDG de Société Générale, Frederic Oudea, ne le croit pas. « En France, nous sommes dans la résilience adaptative, nous n’entrevoyons pas de croissance dans les deux ou trois ans à venir », a-t-il déclaré à l’occasion de la présentation des résultats du groupe.  Et même après cette échéance, dans l’hypothèse d’une économie en croissance, il se pourrait que les banques ne prennent pas tant que ça le chemin du crédit. « Nous devrons nous orienter vers plus de désintermédiation, aller vers un modèle plus anglo-saxon », affirme Frédéric Oudéa. Autrement dit, ce serait de moins en moins les banques qui prêteraient aux entreprises : ces dernières trouveraient leur financement auprès des marchés, avec l’aide des établissements financiers. Déjà, le résultat brut d’exploitation de l’activité banque de financement et d’investissement de Société Générale a crû de 7,9% au premier semestre (par rapport à la même période de 2012), alors que le métier de banque de réseaux voyait se profits bruts stagner. Ce segment se développe rapidement, souligne-t-on aussi à la BNP.  La réglementation bancaire, qui contraint les banques à augmenter le ratio entre leurs fonds propres et leur total de bilan, explique largement cette évolution. Mais quand les banquiers reconnaîtront-ils qu’ils financent de moins en moins l’économie ?

 

Ayrault a reçu les enfants pauvres : de la démagogie

Ayrault a reçu les enfants pauvres : de la démagogie

 

Ayrault a fait joujou  à Matignon avec des enfants qui ne partent pas en vacances ; sa manière à lui d’indiquer sa sensibilité à la pauvreté ; En faiat comme pour Hollande une vaste opération de com. ridicule et démagogique.   »Vous n’êtes pas chez moi, vous êtes chez vous dans ce palais de la République », a déclaré le Premier ministre dans une brève allocution, juste avant le pique-nique géant.   »Remplissez les petits cartons pour nous dire ce que vous voulez faire dans 10 ans, en 2025″, leur a-t-il demandé. « La France dans 10 ans, c’est vous! », a-t-il insisté.  Mais avant cela, « la France en 2025″, c’est le thème du séminaire de rentrée du gouvernement, lundi prochain à l’Elysée.  Larrivé, secrétaire national de l’UMP, a critiqué dans un communiqué, lundi, « cette curieuse mise en scène ». « Plutôt que de prétendre réfléchir à la France de 2025, M. Ayrault devrait essayer, enfin, de gouverner la France de 2013″.  Le Parti communiste a dénoncé, lui, le « cynisme » de l’ »exercice de communication » du gouvernement, qui poursuit « une politique régressive de baisse des dépenses publiques utiles aux familles », écrit son porte-parole Olivier Dartigolles dans un communiqué.

 

Ayrault : pendant les vacances de Hollande la Com. continue

Ayrault : pendant les vacances de Hollande la Com. continue

 

Le mot d’ordre est clair occuper les médias tous les jours. Facile, aucun événement majeur pendant cette période, peu d’infos, ‘, il faut donc fournir de la copie aux médias dont les journalistes sont eux aussi en vacances. Ce que fera Ayrault après Hollande en allant se promener en France et en multipliant les rencontres.  Dans son agenda, qui couvre les journées de lundi, mardi et mercredi, Matignon souligne que le Premier ministre va alterner déplacements, rencontres et réunions de travail à Matignon pour « un moment de réflexion collective et concrète sur la France de 2025″. Il anticipe ainsi sur le thème du séminaire de travail convié le 19 août autour de François Hollande à l’Elysée.   »Le Premier ministre a choisi de dialoguer avec quelques-uns de celles et ceux qui, dans leur diversité, d’une manière ou d’une autre, feront la France de 2025″, affirme Matignon dans un communiqué.  Il recevra lundi matin « une dizaine d’enfants et adolescents » dont la « liberté de ton est utile à l’imagination requise pour se projeter dans l’avenir », est-il souligné. Leur conversation donnera lieu à publication sous forme d?’Interview en fin de semaine dans deux titres spécialisés (Mon Quotidien, le quotidien des 10-14 ans, et L’Actu, le quotidien des 14-18 ans).  Comme déjà annoncé, Jean-Marc Ayrault et son épouse Brigitte convieront ensuite dans les jardins de Matignon 300 enfants privés de vacances. Au programme: pique-nique et jeux. « Chaque enfant pourra s’il le souhaite rédiger son idée ou son vœu pour la France de 2025″, précise le communiqué.  Mardi à 5h00 du matin, le chef du gouvernement se rendra dans les Yvelines sur le chantier du futur tramway T6 Châtillon-Viroflay, une visite sur le thème de « la prévention et de la prise en compte de la pénibilité au travail », à quelques semaines des derniers arbitrages du gouvernement sur la réforme des retraites (présentée en Conseil des ministres le 18 septembre). Accompagné des ministres Marisol Touraine (Affaires sociales) et Michel Sapin (Travail), Jean-Marc Ayrault rencontrera des ouvriers travaillant de nuit au percement d’un tunnel à Vélizy-Villacoublay.  Enfin, comme la réflexion sur la France de 2025 « dans la mondialisation » doit aussi être menée avec les intellectuels, fait-on valoir, Jean-Marc Ayrault recevra mercredi de 09h00 à 12h00 l’historien et philosophe Marcel Gauchet.  Tout au long de ces trois jours, le Premier ministre aura des échanges avec ses interlocuteurs, enfants ou adultes, « sur la base des contributions reçues des ministres sur la France de 2025″, précise encore Matignon.

 

 

Plaintes contre les « pharmacies » internet

Plaintes contre les « pharmacies » internet

Un mois après l’application d’un décret autorisant la vente de médicaments sur Internet, l’Ordre national des pharmaciens a déposé plainte, ce mercredi 7 août, contre 11 pharmacies en ligne jugées illégales. En réaction, la Fédération des industries de santé (Fefis) appelle les pouvoirs publics à « encadrer et sécuriser » la vente de médicaments sur internet. La Fefis estime que la vente sur Internet de produits de santé contrefaits « constitue un danger immédiat pour les patients-consommateurs » et réclame un « renforcement des pouvoirs de contrôle et de sanction ». La fédération indique qu’elle a adressé une note aux autorités françaises et européennes le 24 juillet proposant des « actions prioritaires » dans ce domaine. Parmi ces propositions, la Fefis souhaite « l’encadrement par le code de la santé publique (…) de la vente en ligne de produits en santé ». Elle se prononce pour « le renforcement des pouvoirs de contrôles et de sanctions des autorités compétentes à l’encontre des opérateurs de sites illicites proposant à la vente des produits de santé ».  La fédération préconise aussi l’adoption de « bonnes pratiques de vente en ligne de produits de santé », et la mise en place de « moyens juridiques et techniques permettant de filtrer en amont les sites illicites ». La Fefis soutient aussi notamment la signature de partenariats pour faciliter la coopération entre acteurs publics et privés et le renforcement de l’action au niveau international. Les industriels de la santé appellent en particulier la France à ratifier la Convention Médicrime destinée à renforcer la lutte contre la contrefaçon des médicaments. La Fefis regroupe 12 syndicats professionnels des industries de santé (médicaments, dispositifs médicaux, diagnostic in vitro, produits d’optique et dentaires).

Lloyd’s : Un million d’euros pour retrouver les braqueurs du Carlton

Lloyd’s : Un million d’euros pour retrouver les braqueurs  du Carlton

Une information à un million d’euros. Lloyd’s, l’assureur de la maison Leviev, promet une telle récompense à qui permettra de retrouver les bijoux volés au Carlton, à Cannes, et dont la valeur a été estimée à plus de cent millions d’euros. La somme, offerte «à la première personne qui fournira des informations permettant de retrouver la marchandise, est sujette à certaines conditions», précise – sans plus de détails – le texte de l’annonce qui devrait être publié mercredi dans trois quotidiens paraissant en France, accompagné de la photo de quatre des bijoux dérobés. «Les personnes ayant des informations utiles peuvent contacter SW Associates: 06.10.95.05.64 (entre 18h00 et 19h00) ou envoyer un mail à l’adresse: reward1millionE@gmail.com», explique l’assureur. Le million d’euros sera offert «pro rata», c’est-à-dire en fonction des renseignements fournis et des bijoux qui seraient éventuellement retrouvés.  Selon une source proche de l’enquête, 72 pièces (bagues, rivières de diamants, pendentifs, …) , dont «34 d’exception» ont été dérobées par un homme armé et déterminé lors de l’exposition «Extraordinary diamonds» de la maison Leviev. Les pièces d’exception, qui valent «plusieurs millions de dollars chacune, étaient assurées, ce qui n’était pas le cas pour les autres, d’un montant avoisinant les 20.000 à 40.000 euros» pièce, avait alors précisé cette source. Jacques Lemoine, directeur du département Fine Arts chez le courtier Gras Savoye, estimait la semaine dernière que la maison Leviev devrait être remboursée. «Il s’agit d’un vol à main armé, la garantie contre ce type d’agression est acquise dans tous les contrats.» Selon ce dernier, «au bout d’un ou deux mois de recherche, la police est en mesure de donner un avis sur l’issue de l’enquête. Si elle estime que les bijoux ont peu de chances d’être retrouvés, l’assureur rembourse l’assuré.» Il ajoute que l’assureur ne peut en aucun cas participer à l’enquête, cela étant exclusivement du ressort de la police. Mais rien ne l’empêche de promettre une récompense pour aider à son avancement…

 

Sondage vitesse autos : Les Français contre la baisse des vitesses

Sondage vitesse autos : Les français contre la baisse des vitesses

 

Les français contre la limitation de vitesse à 76%. Pourtant on ne fait pas une politique en additionnant les sondages ; A partir des années 80,  la lutte contre la vitesse et l’alcool (deux principaux facteurs d’accidents) ont permis obtenir des résultats très significatifs ; les français étaient largement contre. Ils avaient tort et ont encore tort à moins de considérer que 3700 morts par an soit le tribu à payer à l’idéologie de la vitesse. Il conviendrait sans doute daller beaucoup plus loin et plus exactement d’agir plus finement en  ajustant  les vitesses à ne pas dépasser aux risques potentiels locaux. Les Français tiennent à leurs acquis. Y compris sur la route, malgré le nombre toujours élevé de morts au volant. Un sondage de l’Ifop pour Radio Alouette montre qu’ils sont clairement opposés à toute idée de réduction des limitations de vitesse, quelles que soient la nature de la route (autoroute, route nationale, ville). Manuel Valls avait pourtant laissé entendre qu’une telle idée était « inéluctable », le 11 juillet . Au total, 76% des 1.005 Français interrogés selon la méthode des quotas par l’institut de sondage sont contre ce début d’idée, dont 49% y sont « tout à fait opposés ». Naturellement, l’aversion est la plus forte chez les foyers détenteurs d’un véhicule motorisé (78%), tandis que ceux qui n’en possèdent pas se disent en majorité favorables à cette baisse (51%). Un sondage d’Europe1.fr portant sur la même question avait déjà montré une opposition forte à cette idée mi-juillet, avec 86% de sondés contre, et seulement 12% pour (2% sans opinion). La question posée par l’Ifop portait sur une baisse de vitesse maximale de 130 km/h à 120 km/h sur autoroute, de 90 km/h à 80 km/h sur route nationale, et de 50 km/h à 30 km/h en ville. Le ministre de l’Intérieur citait au passage l’exemple de l’Espagne, où la baisse des limitations a permis de faire chuter la mortalité sous la barre symbolique des 1.500 victimes par an. En France, 3.645 personnes ont trouvé la mort sur les routes en 2012 – un plus bas historique – et 26% des accidents mortels avaient pour cause une vitesse excessive.

 

Loi sur les cellules souches adoptée

Loi sur les cellules souches adoptée

La recherche sur l’embryon aura bien une nouvelle loi, après presque dix ans de statu quo. Le Conseil constitutionnel a validé jeudi le texte autorisant la recherche sur l’embryon et les cellules souches, adopté à la mi-juillet par le Parlement. Les députés avaient dû s’y reprendre à deux fois pour examiner cette proposition de loi des radicaux de gauche, adoptée par le Sénat en décembre. Fin mars, des députés UMP avaient en effet torpillé le texte à force d’obstruction. Après le second vote, plusieurs députés s’en était remis au verdict des Sages. Pour les requérants, le nouveau régime de recherches « porte atteinte au principe de sauvegarde de la dignité de la personne humaine« . Ils critiquent en outre « l’imprécision et l’inintelligibilité des dispositions contestées », relève le Conseil constitutionnel jeudi dans un communiqué. Or, les Sages ont relevé que « les conditions fixées par la loi à la recherche sur l’embryon, qui ne sont ni imprécises ni équivoques, ne sont pas contraires à l’objectif de valeur constitutionnelle d’accessibilité et d’intelligibilité de la loi ». Le Conseil constitutionnel a également jugé que, « si le législateur a modifié certaines des conditions permettant l’autorisation de recherche sur l’embryon humain et sur les cellules souches embryonnaires à des fins uniquement médicales, (…) il a entouré la délivrance de ces autorisations de recherche de garanties effectives ». Il a estimé enfin que « ces dispositions ne méconnaissent pas le principe de sauvegarde de la dignité de la personne humaine ». Avec ce texte, que soutenait le gouvernement, la recherche sur l’embryon et les cellules souches passe en France de l’interdiction avec dérogations – qui était en vigueur depuis 2004 – à une autorisation encadrée. « La France sera enfin au niveau des pays avancés. Dans ce domaine de recherche, du 7e rang mondial il y a dix ans, nous avons reculé à la 17e position », expliquait au JDD Geneviève Fioraso, ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche. Celle-ci regrettait également le « handicap » financier : « Les équipes françaises passent à côté de fonds européens. »

 

Hollande : à défaut de l’inversion du chômage, les emplois d’avenir

Hollande : à défaut de l’inversion du chômage, les emplois d’avenir

Après Moscovici qui renonce à la croissance et au déficit prévu, ce pourrait être Hollande qui renonce à l’inversion du chômage ( environ 3000 000 chomeurs environ en plus en 2013 ). Cela en se recentrant sur l’objectif des emplois d’avenir (100 000 prévus), ce qui n’est pas encore gagné car il y en a eu 33 000 seulement pour les six premiers mois de l’année. Une manière de dire que sur l’emploi l’objectif a été atteint mais que c’est la faute à la croissance si l’inversion ne se produit pas. Au premier juillet, le chef de l’Etat annonçait 33.000 contrats d’avenir signés. Le gouvernement en espère trois fois plus d’ici la fin 2013. Un objectif qui sera « atteint », a déclaré François Hollande en marge d’un déplacement en Dordogne, ce vendredi 2 août. A l’occasion d’un discours à la mairie de Périgueux, le président français a indiqué que « fin juillet, il y aura 45.000 emplois ». Soit plus de 10.000 nouvelles signatures en un mois: « nous sommes dans un rythme accéléré de création des emplois d’avenir », s’est-il félicité.  Ces contrats sont destinés à des jeunes peu ou pas qualifiés issus de zones défavorisées, dans les collectivités locales et les associations. Ils s’accompagnent en parallèle d’une formation pour aider leurs bénéficiaires à trouver durablement un emploi dans un secteur autre que le secteur public. Instaurés en novembre 2012, leur démarrage a été très lent. Si bien que l’Etat a décidé en juin d’élargir le dispositif au privé, alors qu’il était initialement destiné aux associations et aux collectivités locales. Mais seulement « sous certaines conditions », avait précisé François Hollande, et à quelques secteurs, comme la santé et le tourisme.

Publicis-Omnicom: les risques de la fusion notamment la délocalisation

Publicis-Omnicom: les risques de la fusion

En un week-end, le nouveau numéro du secteur de la publicité est né. Après des fuites samedi, le Français Publicis et l’Américain Omnicom ont annoncé, dimanche 28 juillet, leur fusion. Concrètement, ce mariage donnera naissance à un groupe dont le chiffre d’affaires est estimé 17,7 milliards d’euros et la capitalisation boursière à 26,5 milliards. Il sera codirigé par Maurice Lévy et John Wren , patrons de Publicis et Omnicom, qui espèrent finaliser l’opération fin 2013 ou au premier trimestre 2014. Pour Bruno Hareng, analyste chez Oddo et Cie, spécialiste du secteur média, « cette opération a pris tout le monde de court ». Interviewé sur BFM Business, ce lundi 29 juillet, il a expliqué que les deux entreprises « ont un réseau d’agence de premier plan, un portefeuille client qualitatif et un management référend dans l’industrie ». Il a estimé que cette annonce devrait avoir les faveurs, ce lundi, de la Bourse de Paris. Pour lui, il peut s’agir d’une belle opération, si le management arrive à gérer quatre risques.  Le projet de fusion est soumis à l’approbation des différentes autorités de la concurrence. Selon Reuters, la nouvelle entité devra faire face à des examens antitrust dans plus de 45 pays.  « La question est de savoir si la fusion peut coincer dans certains pays », a détaillé, Bruno Hareng, évoquant en particulier la Chine, les Etats-Unis ou le Royaume-Uni. Sur une activité plus particulière, l’achat d’espaces publicitaires, Bruno Hareng a calculé que la nouvelle entité possédera environ 44% du marché en Chine et 42% aux Etats-Unis. Dans ce dernier pays, le nouveau groupe pourrait donc être contraint de céder des entités plus petites pour des raisons de concurrence.  Les deux entreprises ont dans leurs portefeuilles de clients des entreprises rivales. Pour donner un exemple simple, Omnicom compte Pepsi parmi ses clients et Publicis travaille avec Coca-Cola.  Vont-ils vouloir tous traiter avec cette entité fusionnée ? « Si les clients ont la certitude que des murailles de Chine seront respectées lorsque les deux entreprises seront fusionnées, les clients devraient tirer des avantages car « le client aura accès à des services encore meilleurs après cette fusion ».  « Cela m’étonnerait qu’il y ait beaucoup de pertes de clients », a-t-il déduit, parlant d’un risque « qui existe mais qui est mesuré ».  Bruno Hareng explique qu’il y « un risque de pertes de talents » et se demande « si tous les collaborateurs vont adhérer à la fusion » ou s’ils vont préférer « quitter le groupe pour éventuellement créer leurs structures ».  La fusion étant « transformante », la difficulté pour Maurice Lévy et John Wren va être de ne pas trop délaisser leurs clients, pour préparer cette mégafusion. Dernier  risue et non des moindres pour la France, la délocalisation. Les groupes prévoient de fusionner au sein de Publicis Omnicom Group, une maison-mère qui sera cotée à Paris et New York. La direction opérationnelle sera maintenue dans ces deux villes, mais le siège social sera établi aux Pays-Bas. Un choix effectué par souci de neutralité et non pour des motifs fiscaux, ont assuré les deux dirigeants. !

Suisse : les travailleurs français trop paresseux ?

Suisse : les travailleurs français trop paresseux ?

Par crainte d’embaucher des frontaliers français, certains recruteurs helvétiques ajoutent désormais la mention « Suisse et résidence Suisse » parmi leurs critères de sélection lors des embauches, explique le journal « Le Matin Dimanche ».  Le journal prend en exemple un poste proposé sur l’Internet dans une banque genevoise pour un collaborateur dont la mission consiste notamment à ouvrir et fermer des comptes de clients. « Les patrons craignent d’engager des Falciani ou des Condamin-Gerbier en puissance », fait valoir le journal. Pierre Condamin-Gerbier est un ancien collaborateur de la banque Reyl & Cie qui est actuellement en prison à Berne pour son témoignage dans l’affaire Cahuzac. Des critiques similaires avaient également refait surface en 2009 lorsqu’Hervé Falciani, un ancien informaticien de la banque HSBC en Suisse, avait vendu un fichier volé comportant une liste d’évadés fiscaux. Les discriminations ne touchent toutefois pas exclusivement le secteur bancaire. « Le Matin Dimanche » cite ainsi une PME Suisse active dans le secteur de la construction qui écarte les Français après plusieurs mauvaises expériences. Les Français embauchés étaient souvent malades le lundi et le vendredi, se plaint la responsable du recrutement, qui fustige leur attitude revancharde et revendicatrice. « Il y a toujours un problème. Alors que les Espagnols et les Portugais, ça n’a vraiment rien à voir », a-t-elle déclaré sous couvert de l’anonymat. Les cabinets de recrutement interrogés par journal suisse disent cependant se conformer aux exigences de certaines entreprises en exigeant que les candidats soient Suisses ou résident en Suisse. Ces discriminations à l’embauche sont pourtant illégales, rappelle le journal. La Suisse ayant signé en 1999 un accord de libre circulation avec l’Union Européenne qui entérine le principe de l’égalité de traitement entre les ressortissants de l’Union et les Suisses. Pour écarter les CV des Français, les entreprises peuvent cependant jouer sur les critères de recrutement, en demandant par exemple un excellent niveau d’allemand même lorsque la langue n’est pas nécessaire pour le poste. Elles peuvent également invoquer les quotas à l’immigration, récemment ré-institués.

 

Augmentation des fonctionnaires : addition salée pour les collectivités locales

Augmentation des fonctionnaires : addition salée pour les collectivités locales

 

Selon le quotidien Les Echos daté du vendredi 26 juillet, Marylise Lebranchu a confirmé aux syndicats que le gouvernement ferait un geste salarial, dès le 1er janvier 2014. Celui-ci concernera les agents aux revenus les plus modestes, soit environ un fonctionnaire sur deux. Dans un communiqué, publié vendredi soir, a ensuite indiqué que le mardi 23 juillet « une proposition de grille a ainsi été faite aux organisations syndicales, avec un effort particulièrement marqué en direction des agents », de cette catégorie C. Les décisions sur les modalités de cette revalorisation » seront prises après une réunion, en septembre, précise le texte, qui explique qu’une proposition alternative, mise sur la table par « certains syndicats » sera examinée au cours de cette réunion. Selon Les Echos, les syndicats escomptent un relèvement de 200 à 300 euros par an, sous la forme d’une augmentation de 4 à 6 points d’indice.  Ce qui maintient la problématique du rapprochement des salaires entre privé et public, le gel du point d’indice pendant deux années consécutives et la hausse du Smic n’ayant pas arrangé les choses. Cette question ne devrait d’ailleurs pas être abordée avant 2016. La ministre de la Fonction publique avait déjà évoqué ce geste au micro de BFMTV, le 17 juillet dernier. « Il y a peu de gens dans le privé qui auraient accepté ce qu’ont accepté les fonctionnaires en terme de rémunération », avait-elle alors déclaré. Le coût de cette mesure pourrait être inférieur à 200 millions d’euros pour l’Etat, écrivent Les Echos. En revanche, pour les collectivités locales, qui ont beaucoup d’agents de catégories C dans leurs effectifs, la facture risque d’être plus salée. Elle pourrait s’élever à 600 millions d’euros.

 

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