Archive pour le Tag 'Les retraités'

Retraites : la CSG pour financer les retraites (Touraine)

Retraites : la CSG pour financer les retraites (Touraine)

La piste d’une hausse de la Contribution sociale généralisée (CSG) pour financer les retraites est à l’étude même si d’autres options sont sur la table, a confirmé indirectement, ce mardi 20 août sur France 2 Marisol Touraine, la ministre des Affaires sociales. « Les décisions ne sont pas encore prises », a nuancé la ministre qui a pourtant déclaré: « nous sommes en train de déterminer les choix qui doivent être présentés (…) La CSG est une des options, c’est une option qui a sa cohérence, il y a d’autres options sur la table. En tout cas, l’essentiel de la réforme est évidemment d’apporter un financement qui consolide nos régimes de retraites dans la durée mais on n’en restera pas là ». Le projet de loi sur la réforme des retraites sera présenté le 18 septembre en conseil des ministres. Auparavant, Jean-Marc Ayrault rencontrera les 26 et 27 août les partenaires sociaux pour leur présenter les options retenues par le gouvernement.

La CSG pour financer tout : les retraites, la maladie, la famille, la dette !

La CSG pour financer tout : les retraites, la maladie, la famille, la dette !

 

 

Entre 1 et 6 milliards pour l’augmentation de la CSG, le remède miracle ; en faiat qui faiat payer tout le monde ! et de tuer la croissance et l’emploi ?  Car il n’y a pas que les retraites à financer. Une partie des recettes nouvelles pourrait renflouer l’assurance-maladie, dont les comptes restent dans le rouge vif en dépit de la modération des dépenses. Autre contrainte qui s’est invitée : la dette sociale. Un sujet politiquement explosif. La réforme de 2010 a réglé la question des déficits de la branche retraite : l’amortissement de cette dette est garanti pour toute la décennie grâce au Fonds de réserve des retraites, qui verse chaque année les sommes nécessaires à la Caisse d’amortissement de la dette sociale (Cades). La Cades reprend à mesure ces déficits, sans qu’il y ait besoin de relever la CSG ou la CRDS. Mais les déficits de l’assurance-maladie et de la branche famille continuent, eux, de s’accumuler. Faute de reprise par la Cades, cette dette doit être financée sur les marchés par la Sécurité sociale, via des emprunts de court terme. Le Parlement l’a autorisée cette année à avoir un découvert (plafond de trésorerie) maximum de 29 milliards d’euros. Plafond qui devra être relevé sensiblement l’année prochaine si rien n’est fait, car la somme des déficits maladie et famille va dépasser 10 milliards cette année et sera encore très élevée en 2014. Pour l’heure, les taux courts étant quasi nuls, cela ne pèse pas sur les comptes : la charge d’intérêts payée par l’Acoss (la «banque» de la Sécurité sociale) ne sera que de 35 millions cette année. Mais en cas de coup de chaud sur les dettes souveraines, la situation pourrait vite s’inverser et il faudrait alors s’assurer que l’Acoss trouve toujours preneur sur les marchés. En outre, le Parlement n’apprécie jamais de voir la Sécurité sociale rester à découvert sur de tels montants (les agences de notation non plus).  Le gouvernement pourrait dès lors transférer de nouvelles dettes à la Cades en 2014. Elle a déjà repris 216 milliards depuis sa création en 1996, dont 84 milliards qui sont amortis. Les déficits 2012 et 2013 (voire 2014) des branches maladie et famille sont dans le viseur. Sachant que pour transférer 20 milliards de dettes, il faut apporter environ 2 milliards de recettes annuelles nouvelles à la Cades, afin de ne pas prolonger la durée de vie de cette Caisse (la loi l’interdit).

 

Les retraités : des privilégiés ?

Les retraités : des privilégiés ?

 

D’après des experts éminents (cour des comptes par exemple), les retraités seraient des privilégiés et il faut taper dessus fiscalement ; Premier reproche, les retraités ont un patrimoine plus important que celui des actifs. Ah oui quand même, c’est peut-être logique de disposer d’un patrimoine plus important après 40 ou 50 ans de travail comparé à ceux qui n’ont travaillé que 10 ou 20 ans. Second reproche, les retraités coûtent cher à la sécu notamment. Un détail, la plupart des retraités ont travaillé 40 ou 50 ans (et pas 30 comme actuellement) ; autre détail, celui là fondamental, les durées de travail n’étaient pas de 35 heures mais plus proches de 70 heures. Une journée de repos hebdomadaire (et encore pas dans toutes les professions), 15 jours de congés (et pas partout), pas 2 mois et demi de congés RTT inclus. En plus payés souvent avec un lance pierres dans le privé et même dans l’administration. Au cours de leur vie de travail, beaucoup de retraités  n’ont jamais mis un pied à l’étranger pour les vacances, trop cher. Au début de leur vie professionnelle et familiale, pas de maison, pas de voiture, très peu d’équipement ménager (même pas un frigo, le chauffage au minimum ou pas du tout dans les chambres) et pas de gadgets comme aujourd’hui. En plus, un jardin potager chaque fois qu’on disposait d’espace ; là où on mis de la pelouse maintenant !( c’est moins fatiguant) Qui a permis à la société française d’évoluer, sinon les retraités actuels. Aujourd’hui à trente ans (ou moins), on peut (avec crédit) être propriétaire de sa maison, disposer de deux voitures, d’un équipement manager sophistiqué, prendre se vacances à l’étranger ; ça va pas durer ? C’est sûr, car c’est la création de richesse nationale qui permet de financer le niveau de vie. La solution, il n’y a en a qu’une travailler mieux et davantage, C’est vrai à l avenir,  il ne faut pas compter sur les futures retraites et autres régimes de protection sociale ; on ne peut partager que ce que l’on produit. Certes  Il y a des retraités privilégiés mais la masse, elle, au moins 12 millions sur 15, vit plus modestement que beaucoup d’autres.

 




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