Archive pour le Tag 'Les Républicains'

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Sondage régionales : FN et les Républicains au coude à coude, le PS largué

Sondage régionales : FN et  les Républicains au coude à coure, le PS largué

D’après TNT-Sofres,  le Front national recueille 28% des intentions de vote au 1er tour. C’est ce que révèle un sondage TNS Sofres – One Point pour RTL, Le Figaro et LCI, mené au niveau national. Ce serait donc le meilleur score du Front national, devant ceux obtenus aux élections européennes et aux départementales de mars dernier. Le parti dirigé par Marine Le Pen se place ainsi devant Les Républicains (27%) et le Parti socialiste (21%).  Un Front national fort, car il retrouve la quasi-totalité de ses électeurs de la présidentielle de 2012, ce qui n’est pas du tout le cas chez les autres partis. Le parti va chercher ses électeurs dans ces autres mouvements. Un électeur sarkosyste sur six à la dernière présidentielle s’apprête à voter pour le Front national. Mais le parti ne s’arrête pas là. Il fait un tabac chez les jeunes, les retraités et les ouvriers.  Du côté des Républicains, ça patine. Même en s’alliant avec le MoDem et l’UDI, ils ne récoltent que 27% d’intentions de vote. Le constat est encore plus noir au Parti socialiste, très faible avec seulement 21%. Les Verts sont quant à eux à 8% et le Front de gauche à 6%. Un bloc de gauche complètement éclaté, qui perd 12 points par rapport aux régionales de 2010. Le PS pourrait fortement pâtir de cette division.

Les républicains : « des péripatéticiennes qui font le trottoir » ! (Collard)

Les républicains : « des péripatéticiennes qui font le trottoir » ! (Collard)

 

Toujours fin et distingué Collard, l’avocat député un peu lourdingue proche du Front national qui a considéré que les républicains faisaient la pute (non péripatéticienne ! c’est plus classe !). Le député du Rassemblement Bleu Marine n’a pas manqué de pointer ces hésitations en condamnant le décalage entre le discours officiel du parti et les divergences locales. « La question est de savoir si Les Républicains sont des péripatéticiennes ou pas », lance Gilbert Collard dans un entretien accordé au Figaro, ce mardi 27 octobre.   »Ils font tous le trottoir; Cela pue la stratégie de studio », condamne le député RMB dans cette interview. Mais il n’est pas le seul porte-voix du FN à condamner par avance toute alliance électorale. Le vice-président du FN, Louis Alliot, tête de liste du parti en région Midi-Pyrénées-Languedoc-Roussillon, met aussi en garde Les Républicains : « Tout ce qui sera fait par la droite pour maintenir la gauche sous respiration artificielle relèvera de la haute trahison électorale. » Au Parti socialiste aussi, le débat fait rage autour du front républicain. Si le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, a fermé la porte à toute alliance avec la droite, beaucoup de ténors du parti sont moins catégoriques. Après Anne Hidalgo, c’est Pierre de Saintignon, la tête de liste PS en Nord-Pas-de-Calais-Picardie qui a ouvert la porte à une alliance avec la droite au second tour, lundi 26 octobre sur RTL.

 

« Macron doit rejoindre les Républicains » (Sarkozy) ! …..pourquoi pas l’inverse ?

« Macron doit rejoindre les Républicains » (Sarkozy) ! …..pourquoi pas l’inverse ?

Curieuse cette invitation de Sarkozy à Macron pour qu’il rejoigne les Républicains si vraiment il pense ce qu’il dit en matière de modernisation. La dialectique de Sarkozy est en fait  assez surprenante car d’une certaine manière il donne un satisfecit au caractère modernisateur des propos de Macron. Dans plusieurs domaines en effet Macron s’est  singularisé concernant en particulier la suppression des 35 heures, le droit du travail ou encore dernièrement la réforme du statut des fonctionnaires. En même temps il s’est attiré les foudres de la gauche du PS. Témoin les propos d’Aubry « ras-le-bol Macron ». D’un certain point de vue, on peut en effet considérer que Macron propose des évolutions qui ne sont pas contradictoires avec les propositions de la droite classique. On peut même dire qu’il va nettement plus loin en énonçant de manière claire les réformes qu’il convient d’entreprendre. De ce point de vue Sarkozy n’est guère innovant, il est même confus par exemple sur les 35 heures lorsqu’il envisage leur suppression tout en affirmant qu’il sera peut-être nécessaire de réduire le nombre de RTT aux cadres. Pourquoi encore parler de RTT si les 35 heures sont supprimées ? Surtout on lui reprochera son bilan lorsqu’il était président de la république car il n’a réalisé  aucune des propositions qu’avance Macron. En fait le  langage volontariste de Sarkozy  dissimule mal son relatif immobilisme. Pas étonnant que Fillon le qualifie de « plébéien hargneux ». Dès lors pourquoi ne pas envisager que Sarkozy rejoigne Macron ? On objectera à juste titre qu’avec  sa mini réforme Macron n’a pas vraiment été capable d’engager les réformes structurelles d’ampleur  pour redonner la compétitivité qui manque aux pays et pour réduire les déséquilibres financiers. Mais la faute en revient essentiellement à Hollande qui avec ses synthèses molles à l’art d’enterrer toute perspective significative d’évolution. La dialectique de Sarkozy est particulièrement hasardeuse quand il invite Macron à le rejoindre dans son parti. Il décerne ainsi un brevet de gouvernance à Macron et donne l’occasion de faire un comparatif avec ses propres propositions et surtout l’action qu’il a pu conduire quand il était en charge de la gestion du pays. En réalité Sarkozy qui tente vainement d’être le chantre du changement essaie de récupérer la modernité qu’accorde l’opinion  à Macron. Bien entendu Sarkozy tente aussi de mettre le PS en contradiction avec Macron et de le ringardiser. Mais l’effet risque d’être inverse. Une stratégie surprenante qui confirme que Sarkozy ne parvient pas à vraiment réussir son retour.

Sondage : Pour 62% des Français, Les Républicains se rapprochent du FN

Sondage : Pour 62% des Français, Les Républicains se rapprochent du FN

D’après un  sondage Odoxa pour iTélé et Paris Match publié vendredi soir, les Français  pensent que le parti de Nicolas Sarkozy « court après le FN », selon l’institut. Ainsi, 62% des personnes interrogées estiment « qu’en matière de sécurité et d’immigration, les positions récentes de Les Républicains se rapprochent de celles du Front national ». Le clivage gauche-droite est marqué : les sympathisants de gauche sont 78% à le penser, contre 54% parmi Les Républicains et 51% au FN. L’enquête montre également que « le Front républicain » ne fonctionne plus du tout auprès des électeurs de droite. En cas de second tour à une élection entre le PS et le FN, les sympathisants LR et UDI seraient plus de deux fois plus nombreux à voter pour le second (39% contre 16%, 45% pencheraient pour l’abstention ou un vote nul ou blanc). Les sympathisants de gauche, eux, sont encore attachés à ce barrage anti-FN puisqu’ils seraient quatre fois plus nombreux à voter « Les Républicains » plutôt que pour la formation de Marine Le Pen (38% contre 9%). Mais 52% d’entre eux s’abstiendraient ou voteraient blanc ou nul. Le clivage gauche-droite est par ailleurs très net sur le rétablissement des contrôles aux frontières, mesure évoquée cette semaine par Manuel Valls. Si 65% des Français pensent qu’il s’agirait d’une décision « efficace », ils sont 80% à le penser parmi les sympathisants de droite, contre 19% à gauche. (Info JDD)

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