Archive pour le Tag 'les prix'

Spéculation sur les prix de l’électricité

Spéculation sur les  prix de l’électricité


Cette régulation des prix a été voulue par l’Allemagne qui alors comptait er sur le faible coût du pétrole russe comme ressource principale . La France est prisonnière d’un système dénoncé y compris par la Cour des Comptes alors que le pays t l’énergie la moins chère du monde quand évidemment on ne ferme pas de centrales nucléaires !

« En voulant concilier ouverture à la concurrence et préservation pour les consommateurs du bénéfice de la compétitivité du parc nucléaire existant, l’organisation des marchés de l’électricité a abouti à une construction complexe et régulièrement remise en cause », Observe de manière très diplomatique la Cour des comptes dans un rapport sur l’organisation des marchés de l’électricité.

Plus grave encore, « la combinaison des principaux outils d’intervention publique ne garantit plus l’atteinte des objectifs initiaux de la loi Nome en termes de stabilité et de compétitivité des prix .

EDF est contraint de fournir ses concurrents au prix de 42 € le mégawatt heure pour un prix d’achat à l’étranger qui a pu atteindre jusqu’à 1000 € au sommet de la crise.

Cette régulation des prix a été voulue par l’Allemagne qui alors comptait sur le faible coût du pétrole russe comme ressource principale afin de concurrencer la France sur le plan énergétique . La France est prisonnière d’un système dénoncé y compris par la Cour des Comptes alors qu’elle produit l’énergie la moins chère du monde quand évidemment on ne ferme pas de centrales nucléaires. .

Les rapporteurs de la rue Cambon pointent en particulier la méthode de calcul des tarifs réglementés d’EDF établie par la Commission de régulation de l’énergie (CRE). Comme l’avait déjà souligné l’UFC-Que Choisir en mai 2021, ils démontrent qu’en intégrant le coût d’approvisionnement des fournisseurs alternatifs sur les marchés de gros dès qu’ils n’ont plus d’Arenh (1), elle fait fortement augmenter le tarif réglementé, le déconnectant de plus en plus des coûts de production du parc nucléaire d’EDF. Ainsi révisé, le tarif réglementé est trop exposé au marché, il n’est plus à même d’assurer la stabilité des prix aux consommateurs. Sans le bouclier tarifaire mis en place par le gouvernement, il aurait ainsi bondi de 35 % TTC le 1er février dernier. La Cour des comptes appelle à réformer son mode de calcul pour le protéger des variations des prix de marché.

Autre outil mis en cause, celui de l’Arenh, qui impose à EDF de fournir jusqu’à 100 TWh d’électricité produite par son parc nucléaire à ses concurrents au prix de 42 € le mégawattheure. Si ce dispositif a privé EDF de 7 milliards de revenus sur la période 2011-2021, il lui a cependant permis de couvrir largement ses coûts. Mais ils vont augmenter fortement en 2022 du fait de la faible production de son parc nucléaire. La Cour souligne que les mécanismes de régulation ne fonctionnent plus, que ce soit en France ou en Europe.

Enfin, le mécanisme de capacité qui rémunère le dernier moyen de production appelé pour faire face aux pointes de consommation « est à l’origine de transferts financiers qui peuvent excéder les nécessités de la sécurité d’approvisionnement ». Coût estimé à la charge des consommateurs : de 500 millions à 1,2 milliard par an.

La Cour des comptes conclut que ces trois outils d’intervention publique ne sont pas maîtrisés et qu’ils ne garantissent plus l’atteinte des objectifs initiaux de la loi Nome. Elle recommande une nouvelle régulation pérenne qui supprimerait les effets pervers des mécanismes en place et protégerait les consommateurs de la volatilité des prix.

Acier et minerai : les prix s’envolent aussi

Acier et minerai  : les prix s’envolent aussi

 

Du fait de la guerre en Ukraine notamment, nouveau record du prix de l’acier.  Le cours de la bobine d’acier laminé à chaud s’est affiché lundi dans la journée à 1.400 dollars la tonne sur le marché au comptant, conséquence des incertitudes liées à l’évolution de la guerre en  Ukraine.

« Sur les 8,39 millions de tonnes d’acier semi-fini importées dans l’UE et au Royaume-Uni, au cours des onze premiers mois de l’année dernière, plus de 85% provenaient de Russie, d’Ukraine et de Biélorussie », soulignait récemment le cabinet d’études britannique spécialisé sur le marché de l’acier, MPES International.

Quant au minerai de fer, il pourrait lui aussi voir son marché à nouveau sous tension. Les prix s’étaient hissés à un record de près de 213 dollars la tonne en juillet 2021 avant de chuter pour évoluer ce lundi à 145 dollars la tonne sur le marché chinois. « Les mineurs russes et ukrainiens occupent les 5e et 7e places en termes de production mondiale de minerai de fer. La valeur du minerai de fer a augmenté d’environ 20 dollars la tonne depuis le début de la guerre. » 

Enfin, il y a la hausse des coûts de fret maritime qui devrait exercer une pression supplémentaire, en raison de la flambée des prix du pétrole, mais aussi par la diminution des destinations, les compagnies maritimes se préparant elles aussi à réduire aussi l’acheminement des matières premières en provenance de pays sanctionnés.

Volaillers : accusés d’entente sur les prix

Volaillers : accusés d’entente sur les prix

 

 

Une notification qui tombe mal en pleine crise d’autant qu’elle s’inscrit dans une procédure qui remonte à 2007. Du retard à l’allumage pour l’autorité de concurrence ! Les volaillers LDC et Duc, ainsi que la Fédération des industries avicoles (FIA) ont annoncé vendredi avoir reçu une « notification de griefs » de la part de l’Autorité de la concurrence, dans le cadre d’une procédure ouverte en 2007 pour entente sur les prix. « Comme d’autres intervenants de la filière avicole, le Groupe Duc s’est vu notifier un grief pour entente de la part de l’Autorité de la concurrence », a indiqué le groupe dans un bref communiqué publié après-Bourse.   »Cette notification, qui s’inscrit dans le cadre d’une procédure initiée en 2007, est couverte par le principe de confidentialité », a poursuivi Duc, indiquant qu’il « communiquera dès qu’il sera en mesure de le faire ».  De leur côté le volailler LDC et la Fédération des Industries Avicoles (FIA) ont déclaré – le premier en publiant ses résultats, le second dans un communiqué -, avoir reçu de la part de l’Autorité de la concurrence une notification de même nature.  La FIA estime que « cette notification de griefs tombe malheureusement dans un contexte très difficile pour la volaille française, qui se bat chaque jour pour sa survie ». La fédération industrielle rappelle que « son rôle est, et a toujours été, de défendre l’intérêt des éleveurs et de l’ensemble de la filière, notamment dans un contexte de crises sanitaires, de crises économiques et de fortes variations des coûts des matières premières ».  Pour sa part LDC s’engage à « communiquer sur l’évolution de ce dossier dès qu’il en aura la possibilité ».  Plusieurs volaillers sont soupçonnés d’entente sur les prix, dans le cadre d’une instruction menée par l’Autorité de la concurrence, dans une affaire qui remonte à 2007.  Les sociétés qui se sont vu notifier des griefs ont ensuite la possibilité de formuler une demande de transaction auprès de l’Autorité de la concurrence, à laquelle ils transmettront leurs observations dans un délai de deux mois.  L’Autorité devra in fine, soit opter pour un non-lieu, soit prononcer une sanction – laquelle peut être contestée dans le cadre d’un recours devant la Cour d’appel de Paris, dans le mois qui suit.

Immobilier : les prix doivent baisser

Immobilier : les prix doivent baisser

Jusque là notaires et agents immobiliers affirmaient que les prix ne baiseraient toujours pas. Sur le terrain, sauf dans les grandes villes, la situation est différente d’autant que les transactions se sont écroulées en 2012 (-25%) Pour la première fois le président du réseau Orpi appelle à une baisse des prix. Estimant que les prix de l’immobilier sont surévalués selon les secteurs de 5 à 15 %,  Bernard Cadeau, le Président du réseau Orpi lance à l’échelle nationale l’opération « Revisitons les prix ». Objectif : débloquer le marché. (le Figaro)

 

 

LE CLUB IMMO. Comment qualifieriez-vous l’année 2012 dans votre secteur?

BERNARD CADEAU : Elle a été paradoxale et contrastée, avec plusieurs faits économiques et politiques marquants. Bien évidemment, les échéances électorales ont pesé, tout comme le contexte économique et international, sans oublier de nombreuses décisions gouvernementales qui ont tardé à venir pour l’immobilier. Nous avons enregistré une perte importante en volume, puisque l’ensemble du marché de la transaction immobilière est en recul de 20 à 25%. Le marché s’est bloqué faute de pouvoir d’achat des acquéreurs mais aussi de lisibilité quant aux mesures gouvernementales. Tous ces facteurs se conjuguent et engendrent un marché compliqué. Je crains que les difficultés ne s’accroissent en ce début 2013.

 

LE CLUB IMMO.  Quelles sont les principales tendances observées par l’étude que vous venez de publier?

B. C. : Il y a toujours un écart important entre le prix rêvé par le vendeur et le prix réel, jugé acceptable par l’acquéreur. Aujourd’hui, nous constatons une accentuation de ces deux phénomènes. La conséquence directe est l’allongement du délai de vente, qui a crevé le plafond symbolique des 100 jours. Le marché continue de se tendre énormément.

 

LE CLUB IMMO. Cette situation peut-elle durer longtemps ?

B. C. : Non, elle ne peut durer ainsi, il faut faire quelque chose. Le besoin d’acquérir un logement est toujours aussi important, mais il y a des limites mécaniques, en dépit de taux d’intérêts historiquement bas. D’ailleurs, si les taux venaient à augmenter ne serait ce que d’un point, cela représenterait 7% de pouvoir d’achat en moins pour nos clients acquéreurs, donc l’écart continuerait de s’accroître. Chez Orpi, nous souhaitons prendre les choses en main en allant à la rencontre de nos vendeurs, car les prix sur le marché de l’immobilier ancien, sont, selon les secteurs et les produits, surestimés aujourd’hui de 5 à 15%. Si l’on veut débloquer ce marché et gagner en fluidité en 2013, il faut ramener les vendeurs à la raison. Nous lançons une opération baptisée « revisitons nos prix » qui consiste à expliquer de façon pédagogique, sans dénoncer, la réalité du marché. Économiquement parlant, cela a du sens de réviser son prix, car 8 vendeurs sur 10 sont aussi des acquéreurs, donc il n’y a pas de perte d’argent. Par exemple, sur les quinze dernières années, le prix moyen de l’immobilier a augmenté trois fois plus vite que le revenu brut des Français. À un moment donné, la machine ne peut plus fonctionner.

 

LE CLUB IMMO.  Quelles sont vos autres pistes pour relancer le marché ?

B. C. : On vend sa résidence principale 2 à 4 fois dans une vie. Le placement immobilier est important, il permet d’assurer des revenus pour la retraite. On a donc besoin de visibilité. Et malheureusement, aujourd’hui, c’est un peu la cacophonie. Il y a eu des effets d’annonces, des mesures votées en pleine nuit, des taxes supplémentaires sur les plus-values, etc. Quant à l’encadrement des loyers, il n’amènera pas la baisse escomptée des loyers. La solution est d’agir sur le volume. La France manque cruellement de logements. Il faut rétablir l’équilibre entre l’offre et la demande, qui pousse les prix à la hausse. Il faut réfléchir à la question du logement tous ensemble. Il y a aussi un stock important de logements à réhabiliter. Mais surtout, il faut une vraie politique globale du logement, et il est urgent de lancer des pistes de construction massive pour qu’à terme, il y ait moins de pression sur les prix.




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