Hollande et l’inversion du chômage : incompétence ou hypocrisie ? Les deux
Hollande n’en démord pas, il y aura l’inversion de la courbe du chômage, il est le seul à le croire, l’INSEE, l’UNEDIC, les experts, les organismes internationaux prédisent tous un chômage de l’ordre de 11% fin 2013 ( au lieu de 10% fin 2012). Mais c’est sa conviction dit-il. On peut dès lors s’interroger sur sa compétence ou sa bonne foi. En matière de compétence, on aura compris qu’Hollande est ignare en matière d’économie. Que pourrait-il connaître de la réalité économique lui qui a fait toute sa carrière dans le système politique. Pour créer des emplois, il faudrait une croissance de l’ordre de 1.5% or en 2013 on sera en récession ( petite récession mais récession quand même) ; Comment parvenir à une régression du chômage quand il y a 1000 chômeurs supplémentaire par jour et que cumul des emplis aidés ( emploi d’avenir et contrat de génération) atteindra péniblement 100 000.Hollande va être contraint d’amorcer un sérieux virage dialectique mais dont on connait déjà la logique ; « Oui la chômage a augmenté mais ma responsabilité à moi c’est de tout faire pour empêcher cela, c’était ma conviction, mon engagement ». On préférait encore un président sans conviction mais qui réussit sur le plan de l’emploi ! D’autant qu’ on peut interroger sur la sincérité de la conviction. Que connait-il Hollande des difficultés du chômage lui le fonctionnaire qui a toujours fait de la politique. Pour lui, l’ inversion est un slogan, sans plus, certainement pas une conviction sinon pour l’exemplarité il aurait sauvé les ‘ ou usines emblématique du chômage en France ; il n’en sauvé aucune, il est couché devant Mittal, il appliqué bêtement la politique brutale austérité voulue de l’Europe, il a menti sur le plan de croissance européen qui n’a jamais existé, il s’est aussi couché devant l’Allemagne. Finalement Hollande est beaucoup plus dangereux que Sarkozy qui annonçait la couleur souvent de manière brutale tandis que lui dissimule sous son allure pépère son renoncement à toute ambition de redressement et sa compromission avec les puissances financières.’ « L’ennemi c’est la finance » c’est loin !) Un socialiste dans le plus pur style de Guy Mollet ; un mou, avec un discours de gauche mais une pratique identique à celle du gouvernement précédant. Du pain béni pour le front national mais la perspective du déclin et de la chienlit pour le pays.