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Intelligence artificielle : trouver l’équilibre l’équilibre entre innovation et éthique

Intelligence artificielle : trouver l’équilibre l’équilibre entre innovation et éthique

Selon un rapport de Statista, les investissements mondiaux dans l’IA ont atteint environ 40 milliards de dollars en 2020 et devraient atteindre 110 milliards de dollars d’ici 2024. Mais alors que certaines personnalités publiques comme Elon Musk et Steve Wozniak, ainsi que des experts dépassés par les capacités de l’IA générative, ont appelé en mars dernier à une pause de six mois dans la recherche dans ce domaine, les investisseurs dans la technologie de l’IA sont confrontés à un dilemme. Par Maxim Manturov, responsable de la recherche en investissements chez Freedom Finance Europe

L’IA est un marché à croissance rapide avec un énorme potentiel de rentabilité et d’impact, attirant des milliards de dollars en capital-risque, en actions privées et en investissements d’entreprise. Les investissements des géants technologiques dans la recherche et le développement des technologies d’IA contribuent à la croissance du marché. Ces entreprises ne cessent d’innover et de développer de nouvelles applications d’IA, ce qui stimule la demande de ces technologies dans divers secteurs. Les efforts visant à améliorer son accès devraient encore stimuler la croissance du marché dans les années à venir. Le segment des logiciels représente la plus grande part du marché de l’IA en raison des améliorations apportées au stockage, au traitement parallèle et à la puissance de calcul. La demande de technologies logicielles pour le déploiement et le développement d’applications d’IA telles que l’algèbre linéaire, l’analyse vidéo, les capacités de communication matérielle, l’inférence et les matrices éparses alimente la croissance de ce segment. En outre, la nécessité pour les entreprises d’obtenir des données et des informations significatives grâce à l’analyse du contenu visuel devrait accroître la demande de solutions logicielles sur le marché mondial de l’IA.

La taille du marché mondial de l’intelligence artificielle (IA) a été estimée à 119,78 milliards de dollars en 2022 et devrait atteindre 1.591,03 milliards de dollars d’ici 2030 à un taux de croissance annuel composé de 38,1 % entre 2022 et 2030.

Mais les technologies de l’IA sont encore loin d’être parfaites et leurs limites, telles que la partialité des données, le manque de transparence et la nécessité d’un contrôle humain, peuvent constituer des risques pour l’adoption et la valeur.

Bien que les avantages potentiels de l’IA soient considérables, des inquiétudes ont été exprimées quant à ses implications éthiques, notamment en ce qui concerne les préjugés, la protection de la vie privée et les suppressions d’emplois. Des appels ont donc été lancés en faveur d’une réglementation et d’une surveillance plus stricte du développement et du déploiement des technologies d’IA. Certains experts ont appelé à une pause dans la recherche et le développement de l’IA afin de laisser le temps d’aborder ces questions et d’élaborer des réglementations appropriées. Mais d’autres estiment qu’une telle pause pourrait étouffer l’innovation et empêcher les avantages potentiels de l’IA de se concrétiser.

Il est important de noter que les appels à la suspension de la recherche sur l’IA générative se concentrent sur un sous-ensemble particulier de technologies d’IA et ne s’appliquent pas nécessairement à toutes les formes d’IA. Si l’IA générative a démontré des capacités impressionnantes dans certains domaines, elle présente également des risques potentiels en termes d’utilisation abusive ou de conséquences involontaires.

La décision de continuer à investir dans les technologies de l’IA doit donc reposer sur un examen minutieux des avantages et des risques potentiels associés à ces technologies. Il est important que les chercheurs, les entreprises et les gouvernements travaillent ensemble pour s’assurer que le développement et l’application de l’IA sont guidés par des principes éthiques et que des mesures de sécurité appropriées sont en place pour prévenir les conséquences involontaires ou l’utilisation abusive.

En conclusion, les technologies de l’IA offrent un monde d’opportunités, mais elles posent également des défis complexes qui nécessitent des solutions réfléchies et complètes. Ainsi, les investisseurs en IA doivent trouver un équilibre entre leur désir d’innover et de faire des bénéfices et leur responsabilité d’évaluer les implications éthiques, sociales et juridiques des technologies qu’ils soutiennent. Il peut s’agir de s’associer à des experts dans le domaine, de dialoguer avec les parties prenantes et d’accorder la priorité à la transparence, à la responsabilité et à la protection de la vie privée.
Maxim Manturov

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Réforme des retraites :  Le Conseil constitutionnel n’a pas rétabli l’équilibre entre les pouvoirs 

Réforme des retraites : « Le Conseil constitutionnel n’a pas rétabli l’équilibre entre les pouvoirs 


Le constitutionnaliste Denis Baranger estime, dans une tribune au « Monde », que dans la décision sur la réforme des retraites, les juges de la rue de Montpensier se contentent d’être les gardiens scrupuleux des prérogatives très larges que donne à l’exécutif une Constitution de parlementarisme dit « rationalisé ».

Deux décisions, dont le moins est de dire qu’elles étaient fort attendues, ont été rendues par le Conseil constitutionnel vendredi 14 avril. La première, dont seule on parlera ici, ne censure que sept articles de la réforme des retraites sur des points mineurs. Cette décision rendait possible la promulgation du reste du texte, laquelle s’est effectuée quasi immédiatement.

La seconde rejette une première initiative de référendum d’initiative partagée, mais une autre proposition de loi visant à déclencher la même procédure devra être examinée prochainement. En ce qui concerne la décision sur la loi de financement rectificative de la Sécurité sociale pour 2023, le suspense n’était pas insoutenable. On pouvait raisonnablement imaginer, au vu de sa jurisprudence, que le Conseil n’allait procéder qu’à une censure partielle, sans remettre en cause l’économie générale du texte.

Cette issue l’exposait à l’accusation de ne pas sanctionner les abus commis, selon ses détracteurs, par le gouvernement, à commencer par le recours à un support, celui de la loi de financement rectificative de la sécurité sociale, manifestement inadapté. Mais aller plus loin et faire preuve d’audace aurait pu l’exposer à l’accusation classique de s’adonner au « gouvernement des juges ». Le problème avec le Conseil constitutionnel ne tient pourtant pas à son manque de neutralité. Celle-ci, malgré les réels problèmes que soulève la composition de cette juridiction, n’est guère susceptible d’être contestée.

Le Conseil constitutionnel est, culturellement parlant, une émanation de la haute administration française. Ses décisions ont les qualités, indiscutables, de notre méthode administrative. La première est un degré significatif de neutralité politique. Mais on ne gouverne pas toujours un pays comme on l’administre, et on ne devrait pas juger les lois selon les méthodes des bureaux, si efficaces soient-elles. Il ne fallait pas attendre du Conseil constitutionnel qu’il portât une appréciation sur l’opportunité économique ou sociale de la réforme des retraites. On pouvait toutefois espérer mieux que des phrases dont la plus marquante restera peut-être celle énonçant que « les mots “soixante-quatre” et l’année “1968” (…) ne sont pas contraires à la Constitution » !

Démocratie : trouver l’équilibre entre l’élite et la plèbe

Démocratie : trouver l’équilibre entre l’élite et la « plèbe »

 La massification des études et les inégalités de niveau scolaire peuvent aussi expliquer les fractures politiques et démocratiques en France. Par Vincent Tournier, Université Grenoble Alpes (UGA)

 

Plusieurs indices attestent qu’il existe une profonde insatisfaction à l’égard de la démocratie en France : hausse de l’abstention, défiance envers les élites, renforcement des partis dits populistes, hausse de l’engagement protestataire, succès du complotisme.

Signe supplémentaire : depuis quelques années, des appels sont lancés en faveur d’une démocratie plus directe, que ce soit sous la forme de conférences de citoyens ou sous la forme de référendums d’initiative populaire, deux dispositifs pourtant très différents.

Comment expliquer cette situation ? Sans prétendre résoudre une question complexe, nous voudrions insister sur un facteur à la fois important et sous-estimé : le niveau d’éducation.

Le niveau d’éducation en France, comme dans beaucoup de pays, a fortement augmenté depuis 1945. Alors que seulement 5 % d’une classe d’âge obtenait le baccalauréat en 1950, on est aujourd’hui aux alentours de 80 %, dont la moitié pour le bac général.

Une mutation d’une telle ampleur, que des observateurs comme Jean Fourastié ou Ronald Inglehart ont qualifié de « révolution silencieuse », est généralement perçue comme positive – et elle l’est dans une large mesure car une société éduquée est une société plus prospère.

De plus, l’éducation fait l’objet d’une forte valorisation, surtout en France où elle est considérée comme un legs glorieux de la Révolution et de la République.

L’éducation n’a-t-elle cependant que des effets positifs ? Se pourrait-il que la massification des études et la diversification des niveaux scolaires soient aussi un facteur de fracturation ?

Il faut rendre hommage à la sociologie de Pierre Bourdieu qui a bien vu que le niveau d’éducation redessinait la nature des classes sociales sous l’influence du capital culturel.

Par la suite, de nombreuses études sont venues confirmer que le niveau d’éducation exerce un fort impact sur la politisation, les connaissances politiques ou le sentiment de compétence politique. La participation électorale est également très influencée par le niveau d’éducation.

Les données de l’enquête européenne sur les valeurs (EVS) permettent de corroborer et d’approfondir ces constats sur l’impact politique de l’éducation.

Elles montrent en effet que l’attachement aux principes démocratiques augmente très sensiblement avec le niveau de diplôme (graphique 1). Moins on est diplômé, plus on accepte l’idée que le pays soit dirigé par un homme fort ou par l’armée (graphique 1). On note aussi que les droits individuels, qui ont pris beaucoup d’importance dans la définition de la démocratie, trouvent davantage de supporters dans les milieux diplômés que dans les milieux moins diplômés.

Si l’enquête ne fournit pas d’indicateurs directs sur la démocratie participative, elle inclut plusieurs questions sur l’engagement associatif ou sur la mobilisation protestataire qui renseignent par défaut sur le potentiel participatif des Français .

Là encore, le niveau d’éducation apparaît comme un facteur très discriminant, y compris pour la mobilisation protestataire dont on pouvait penser qu’elle serait plus élevée là où les besoins matériels sont plus importants.

Précisons que cet impact du niveau d’éducation se maintient lorsqu’on contrôle le diplôme par d’autres variables (sexe, âge, revenus ou échelle gauche-droite). De surcroît, les corrélations avec le niveau d’études ont tendance à augmenter au cours du temps, signe que le clivage s’accentue.

Comment expliquer de telles différences ? On peut faire une hypothèse : si les diplômés soutiennent la démocratie, c’est tout simplement parce qu’ils y trouvent leur compte.

Les diplômés présentent en effet des intérêts particuliers. La réussite scolaire favorise une bonne estime de soi et le sentiment de maîtriser sa vie. Ayant confiance dans leurs capacités, les diplômés sont portés à revendiquer davantage de libertés dans leur choix de vie. Ils portent donc un regard positif sur les droits individuels, surtout lorsque ceux-ci leur permettent de renforcer leur autonomie. Ils voient la mobilité comme un idéal de vie, comme le montrent les études auprès des étudiants, tout en étant préoccupés par la qualité de leur cadre de vie.

Ils ont aussi tendance à cultiver les valeurs que Ronald Inglehart qualifie de post-matérialistes : le féminisme, le multiculturalisme, l’environnementalisme, l’antiracisme ou le post-nationalisme.

Le contexte post-Guerre froide a amplifié les choses. La mondialisation et la technologie ont offert des possibilités inédites de circuler et d’échanger. Le développement de l’enseignement supérieur, poussé par la compétition entre les États, a permis aux idéaux post-modernes de mieux se réaliser, amplifiant la polarisation entre les winners et les losers de la globalisation ou entre les everywhere et les somewhere. Tous ces éléments sont confirmés par l’enquête sur les valeurs. Plus le diplôme augmente, plus on est favorable à l’égalité entre les sexes, à l’homosexualité, aux drogues douces, à une politique pénale moins sévère et à la préservation de l’environnement .

 

Diverses opinions sociétales en fonction du niveau d’études (EVS 2017). Par exemple, 20 % des diplômés de primaires disent que « l’avortement est toujours justifié » contre 60 % des diplomés de master. V. Tournier, Fourni par l’auteur

De même, les diplômés sont nettement plus réticents à l’idée de se dire fiers d’être Français . Ils sont plus facilement concernés par le sort des Européens et des immigrés, et ils critiquent plus souvent la conception généalogique de la nation (avoir des ancêtres français), ce qui explique le discrédit qui frappe l’expression « Français de souche ».

Or, avec la massification de l’enseignement supérieur, couplée à la place croissante du diplôme dans la stratification sociale, les diplômés se retrouvent en position de force pour défendre leurs intérêts. Ils parviennent d’autant mieux à faire valoir leurs préférences qu’ils sont bien représentés parmi les élites politiques), notamment dans le cas des élèves des grandes écoles.

Forts de leur capacité de mobilisation, les diplômés approuvent les dispositifs de type démocratie participative dans lesquels ils savent pouvoir se faire entendre, tout en étant plus réticents à l’égard des référendums qui ont l’inconvénient de niveler les électeurs.

On observe ainsi que les référendums comme celui de 2005 sur l’Europe ou celui de 2016 sur le Brexit ont suscité des critiques de type élitiste. Du reste, aucun des trois derniers présidents de la République n’a eu recours au référendum. Le référendum d’initiative citoyenne (RIC) a même été explicitement rejeté par le parti présidentiel.

Inversement, les milieux peu diplômés souffrent d’un déficit de relais et de ressources politiques. Ayant l’impression que la démocratie leur échappe au profit d’une oligarchie, ils éprouvent un sentiment d’impuissance et de dépossession qui les fait douter du suffrage universel : à quoi bon voter si les élites parviennent de toute façon à imposer leurs vues et leurs intérêts ?

Contrairement aux diplômés, ils sont nettement moins présents dans les dispositifs de démocratie participative, dont ils ne maîtrisent pas les codes. Plus portés à préférer les référendums, ils attendent surtout du pouvoir qu’il soit efficace. L’appel à un pouvoir fort de type bonapartiste, qui saura court-circuiter les pratiques oligarchiques et confiscatoires des élites, est une option acceptable, surtout en période d’insécurité.

Comme l’ont souligné les philosophes depuis l’antiquité, un régime politique court toujours le risque de voir une élite aristocratique confisquer le pouvoir au profit de ses seuls intérêts, ce qui génère un mécontentement populaire.

Ne sommes-nous pas actuellement dans un cycle de ce type ? Le phénomène Trump peut être vu comme un cas d’école, avec d’un côté l’attitude hautaine d’Hillary Clinton, qui voit les électeurs de Trump comme un « panier des déplorables » et les rejette en tant que « racistes, sexistes, homophobes, islamophobes » ; et de l’autre le refus de l’alternance électorale avec une tentative de déstabilisation des institutions en janvier 2021, à laquelle vient s’ajouter le revirement récent de la Cour suprême sur l’avortement.

En France, les élections du printemps 2022 ont confirmé qu’il existe un important clivage sociologique entre le parti présidentiel, très soutenu par les diplômés, et le Rassemblement national, bien implanté dans les milieux populaires, la Nupes étant dans une position intermédiaire en raison d’un socle électoral bâti conjointement sur les centres-villes et les banlieues.

L’erreur serait d’opposer une élite éclairée, porteuse de l’idéal démocratique, à un peuple arriéré n’aspirant qu’à la tyrannie. D’une part la démocratie participative peut être vue comme une forme d’anti-parlementarisme savant ; d’autre part les milieux populaires peuvent avoir de bonnes raisons de ne pas souscrire aux grands principes prônés par les élites.

Par exemple, toujours d’après l’EVS, 54 % des personnes peu diplômées disent qu’elles ne peuvent pas faire davantage pour l’environnement, contre 22 % pour les plus diplômées. De même, 35 % des peu diplômées considèrent que les immigrés prennent les emplois des nationaux, contre 10 % pour les diplômés, ce qui rappelle que les opinions dépendent en grande partie de la situation sociale.

Dans une société fragmentée, la difficulté est évidemment de trouver des réponses satisfaisantes pour tout le monde, en luttant tout particulièrement contre une possible dé-consolidation démocratique.

Un contre-exemple est sans doute la Conférence citoyenne sur le climat lancée par Emmanuel Macron. Cette opération peut être vue comme une tentative pour répondre aux attentes des élites diplômées, à la fois sur le fond (l’environnement) et sur la forme (la démocratie participative). Mais la plupart des propositions finales ont été abandonnées souvent par crainte d’impopularité.

Finalement, le défi actuel n’est pas très différent de celui qui a été identifié par les philosophes classiques, à savoir trouver un équilibre entre la plèbe et l’aristocratie, seule manière d’éviter les dérives aussi bien populistes qu’élitistes.

_______

Par Vincent Tournier, Maître de conférence de science politique, Sciences Po Grenoble, Université Grenoble Alpes (UGA).

La version originale de cet article a été publiée sur The Conversation.

L’équilibre diplomatique instable de l’Europe

L’équilibre diplomatique instable de l’Europe

Pour Sylvie Kauffmann, éditorialiste au « Monde » le président américain, comme ses prédécesseurs, voulait tourner sa diplomatie vers l’Asie. Las, il est sans cesse ramené à l’Europe, avec le choc imprévu de la guerre en Ukraine. Un conflit que la Chine surveille aussi de près

Chronique. 

 

Joe Biden avait deux objectifs en arrivant à la Maison Blanche il y a quatorze mois : à l’intérieur, la relance de l’économie de son pays, dévastée par la pandémie de Covid-19 ; et à l’extérieur, la maîtrise de la rivalité sino-américaine, grand enjeu géopolitique du XXIe siècle. Mais le voilà, ce mercredi 23 mars, de nouveau en train d’atterrir à Bruxelles. Obstinément rappelé à l’ordre par la vieille Europe, lui qui ne rêve que d’Orient et de Delaware.

Ni lui ni personne n’avait prévu le retour de la guerre en Europe. Le choc est si brutal qu’en l’espace d’un mois, le monde s’est retrouvé en équilibre instable – dangereusement instable. Le président américain vient donc, par cette tournée décidée à la hâte, consolider ce qui peut l’être face à la Russie, éviter les fissures dans le bloc transatlantique.

La remarquable unité du groupe depuis le début de cette crise est mise à l’épreuve par les divergences entre Européens sur la suite logique des vagues de sanctions déjà prises : cesser de financer la guerre de Vladimir Poutine par l’achat de pétrole et de gaz russes. Certains en ont moins besoin que d’autres, certains sont plus motivés que d’autres. La Pologne, si près du front ukrainien mais aussi en première ligne du front des réfugiés – elle en a déjà accueilli près de 2 millions –, aura droit à un traitement de faveur de la part du président américain : une visite de deux jours.

Il faut consolider car la guerre russe, lancée il y a un mois, prend un tournant incertain. Stupéfaits des difficultés rencontrées par cette armée réputée si puissante, les Occidentaux ignorent comment le conflit va évoluer, guerre d’usure ou escalade des bombardements urbains, mais ils savent que l’Europe s’en trouvera ébranlée plus encore, alors que déjà la sécurité alimentaire mondiale souffre de la crise. Cet équilibre instable est rendu plus périlleux par le véritable supplice chinois que leur inflige le président Xi Jinping : viendra-t-il, ou non, au secours de Vladimir Poutine, au nom de leur « amitié sans limites » décrétée dans la déclaration sino-russe du 4 février ?

La réponse à cette question peut tout changer. Les Etats-Unis, fidèles à la stratégie adoptée dans ce conflit de révéler leurs renseignements afin de couper l’herbe sous le pied de leurs adversaires, ont fait savoir que Moscou avait demandé de l’aide militaire à Pékin. Pékin comme Moscou ont évidemment démenti…

Unedic : un retour à l’équilibre pas avant 2023

Unedic : un retour à l’équilibre pas avant 2023

 

L’Unedic estime que sa situation devrait s’améliorer et prévoit le retour à l’équilibre à partir de 2023. Des pronostiques souvent contredits par la réalité d’autant que les vagues de licenciement suite à la crise sanitaire n’ont pas encore provoquée d’effets immédiats significatifs . Cette vague de licenciements est d’ailleurs prévue pour le second semestre 2021 et le premier semestre 2022. Sans parler à partir de 2023 d’un rythme de croissance molle de 2 % ( après les effets de rattrapage en 2021 et 2022) qui pourraient encore augmenter le nombre de chômeurs. L’organisme en charge de l’assurance-chômage prévoit une embellie du solde du régime à partir du second semestre 2021, pour reprendre ensuite une trajectoire de retour à l’équilibre à partir de 2023. Compte tenu de l’amélioration de la situation sanitaire et de la trajectoire de croissance du PIB, rehaussée à 5,75 % en début de semaine par la Banque de France pour cette année, l’association paritaire, qui a présenté ses nouvelles projections financières jeudi après-midi, estime que l’activité reviendrait à son niveau d’avant-crise en 2022.




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