Archive pour le Tag 'l’EPR'

Nucléaire : l’EPR de Flamanville enfin en fonctionnement

Nucléaire : l’EPR de Flamanville enfin  en fonctionnement

Avec une dizaine d’années de retard et un dépassement de plus de 10 milliards de son coup, l’EPR va enfin entrer en fonctionnement. En cause d’innombrables défectuosités liées certes à la technique mais aussi et peut-être surtout à la perte de compétences d’EDF. EDF qui n’avait pas construit en France de nouvelles centrales depuis 25 ans. Le réacteur de Civaux 2, raccordé au réseau électrique en juin 1999, est le dernier réacteur nucléaire à avoir été mis en service depuis l’EPR de Flamanville, 25 ans plus tard.

 

Finalement, une goutte d’eau dans l’océan de difficultés que le chantier a rencontré. Le dernier né des réacteurs nucléaires d’EDF sur le sol français accuse 12 ans de retard et un dépassement de budget de plus de 10 milliards d’euros pour atteindre 13,2 milliards. Il sert aussi d’étalon à EDF qui entend bien puiser dans cette expérience, tout comme celle que le groupe acquiert à l’étranger notamment à Hinkley Point en Grande Bretagne, pour mieux maîtriser la construction des six prochains EPR 2.  «Nous partageons nos retours d’expérience. Il y a un énorme effort sur ce point et sur l’industrialisation. Nous acquérons des compétences», rassure Régis Clément.

 

Nucléaire – l’EPR finlandais : Nouveau retard

Nucléaire - l’EPR finlandais : Nouveau retard

Un nouveau retard sans doute d’un mois pour la production d’électricité de l’EPR finlandais. Un retard finalement négligeable que le programme a déjà été décalé de 12 ans !

.

La production d’électricité avait déjà été reportée à fin février, au lieu de janvier comme annoncé précédemment , soit douze ans après la date de mise en service prévue initialement. Une mise en service normale est attendue en juillet 2022.

Au terme de ce chantier lancé en 2005 dans le sud-ouest de la Finlande, devenu pour Areva un chemin de croix miné par les retards et les dérives financières, l’EPR finlandais va devenir le plus puissant réacteur en opération en Europe. Avec une capacité de production de 1.650 mégawatts, il doit fournir environ 15 % de la consommation du pays nordique. Avant Olkiluoto-3, seuls deux réacteurs EPR sont entrés en fonctionnement dans le monde, ceux de la centrale de Taishan en Chine.

Cela traduit à l’évidence une perte de compétence française qui prend sa source dans le fait que la France a laissé en l’état pendant des années et des dizaines d’années son parc nucléaire.

Nucléaire : l’EPR finlandais enfin autorisé

Nucléaire : l’EPR finlandais  enfin autorisé

Comme tout projet technique complexe l’EPR  finlandais a pris du retard et dépasséles limites de la facture initiale. Mais l’autorité finlandaise de sûreté vient enfin d’autoriser le démarrage du réacteur nucléaire de l’EPR d’Olkiluoto 3 (OL3), a annoncé jeudi TVO, l’énergéticien en charge de la centrale finlandaise.

Ce chantier titanesque, qui a débuté en 2005, a accumulé près de douze ans de retards sur le calendrier initial qui prévoyait un démarrage en 2009.

En 2021, une étape clé avait été franchie avec l’autorisation de charger le combustible. Mais un nouveau retard survenait au mois d’août suivant, à l’initiative cette fois du consortium Areva-Siemens qui, après l’inspection d’une turbine, décidait  »d’étendre la révision à l’ensemble des trois turbines à basse pression afin d’y réaliser de nouvelles inspections ». Ce qui décalait le démarrage de la production commerciale de mars 2022 à juin 2022.

Avant cela, des tests avaient été menés ces dernières semaines, qui, selon le régulateur nucléaire finlandais, « démontrent que le réacteur fonctionne comme prévu », souligne l’énergéticien.

Le français Areva s’est de son côté réjoui dans un communiqué « du franchissement de cette étape clé ». Techniquement, le démarrage qui a été autorisé « à faible puissance », se déroulera par étapes successives: c’est le régulateur qui autorisera chaque franchissement de seuil, pour passer à 5%, puis à 30%, puis à 60% de la capacité de 1.650 mégawatts du réacteur.

l’EPR de Flamanville : des critiques de la Cour des Comptes qui n’ont rien d’une nouveauté

l’EPR de Flamanville : des critiques de la Cour des Comptes qui n’ont rien d’une nouveauté

 

Depuis l’arrivée de Moscovici à la tête de la Cour des Comptes, l’institution se contente de banalités soit pour reprendre les inquiétudes connues relatives aux déséquilibres macro-économiques français mais sans apport bien original. Et maintenant la Cour des Comptes choisit de tirer sur une ambulance à savoir la dérive de l’EPR de Flamanville . Cette centrale nucléaire de nouvelle génération dont les coûts et le calendrier ne cessent  de dériver. La Cour des Comptes reprend les principales dérives : Coût prévisionnel multiplié par 3, à 12,4 milliards d’euros pour l’instant, et des délais de construction par 3,5, à 187 mois ! Le gouvernement est bien sûr conscient des difficultés de la filière nucléaire , le ministre de l’économie a demandée un rapport non seulement sur les éléments objectifs de la situation concrète mais aussi sur les mesures qu’entend prendre EDF pour redresser la gestion notamment du nucléaire. Notons cependant que la plupart des projets d’EPR dans le monde ont connu des aléas à peu près du même type concernant les rallonges financières et le report des délais. Sans doute pas une raison pour justifier les retards particuliers de Flamanville ou visiblement on a accumulé insuffisance de gestion, insuffisance technique( le problème des soudures) et même insuffisance de gestion globale projet en raison en particulier de la rivalité complètement stérile entre Areva et EDF.

L’EPR Flamanville : 12,4 milliards au lieu de 3.4 initialement prévus

L’EPR Flamanville : 12,4 milliards au lieu de 3.4 initialement prévus

 

Evidemment, ça dérape sereinement pour le projet EPR, au départ la facture prévue était de 3.4 milliards ; maintenant, on est à 12,4 milliards. La mise en service devait intervenir en 2012 maintenant, on prévoit 2022. En cause,  les effets incontournables dune nouvelle technologie dont les couts sont toujours difficiles à prévoir. Aussi surtout les demandes successives de renforcement de la sécurité demandée par l’ASN (autorité de sureté nucléaire), enfin aussi une gestion un peu laxiste d’EDF au point que le ministre de l’économie a demandé une enquête sur les couts de la filière nucléaire et de la filière EPR en particulier.  

1,5 milliard d’euros supplémentaire: telle est donc  la facture supplémentaire qu’EDF va donc devoir acquitter pour réparer les huit soudures défectueuses de l’EPR de Flamanville (Manche), le chantier du prototype de réacteur de nouvelle génération. Pour réparer ces soudures problématiques, l’électricien, qui avait planché sur 3 scénarios, a retenu un schéma prioritaire qui fait intervenir quatre «robots télé-opérés, conçus pour mener des opérations de grande précision à l’intérieur des tuyauteries concernées», souligne EDF. Cette proposition technique, qui a l’avantage d’éviter de démonter des éléments de l’enceinte de confinement du bâtiment réacteur, doit cependant être validée par l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) d’ici à l’automne 2020. Ce n’est qu’à ce moment-là qu’EDF pourra engager les travaux. Au cas où l’ASN rejetterait cette méthode, un scénario de repli, qui entraînerait un surcoût additionnel de 400 millions et un nouveau report d’un an, a aussi été présenté. Mais la probabilité que ce plan B soit déployé est «faible», estime Xavier Hursat, directeur de l’ingénierie et des nouveaux projets nucléaires chez EDF.

Alors que l’ASN avait demandé en juin à EDF de réparer ces soudures non-conformes, le groupe avait averti que la mise en service de l’EPR était une nouvelle fois repoussée, à fin 2022, avec 10 ans de retard sur le calendrier initial. Le projet de restauration entériné par le conseil d’administration vise toujours un chargement du combustible à cet horizon.

Le contexte est délicat  au sein de l’entreprise, qui étudie un projet de vaste d’éclatement d’EDF.

Un audit indépendant sur l’EPR

Un audit indépendant sur l’EPR

Un audit qui pourrait affecter la crédibilité de l’EPR a été décidé par Bruno Lemaire le ministre de l’économie. Cet audit serait réalisé par un organisme indépendant. Une décision qui fait suite au dérapage fiancer successif enregistré sur les chantiers EPR en cours en France, en Angleterre et en Finlande. Un dérapage financier sans doute imputable au constructeur comme EDF mais aussi aux normes plus de plus en plus drastiques imposées par les autorités de sûreté   »Le gouvernement a lancé des avertissements depuis plusieurs mois. J’ai demandé à ce qu’un audit totalement indépendant soit réalisé sur la filière nucléaire et sur le choix de l’EPR. Il me sera remis le 31 octobre prochain », a précisé le ministre de l’Économie, qui a annoncé que les conclusions de ce rapport pourront avoir des conséquences « à tous les étages », y compris chez EDF.

L’EPR est un réacteur nucléaire de troisième génération conçu pour offrir une puissance et une sûreté améliorées. Le premier chantier EPR à Olkiluoto (Finlande) a connu de multiples déboires, entraînant au moins 10 ans de retard sur le calendrier initial de construction. Le deuxième chantier de l’EPR, conduit par EDF à Flamanville (Manche), ne devrait pas aboutir pour sa part avant la fin 2022, soit au moins 10 ans après la date prévue au départ, suite à la découverte d’anomalies.

« J’aurais déjà dû l’inaugurer avec le Premier ministre. Ce ne sera pas le cas et je me garderai bien de prendre un engagement » concernant sa date de livraison, a regretté Bruno Le Maire. Enfin, EDF a prévenu mercredi que son énorme chantier de construction de deux réacteurs EPR à Hinkley Point C en Angleterre devrait coûter jusqu’à 3,3 milliards d’euros plus cher que prévu, alors que le coût avait déjà été réévalué à la hausse en 2017.

« Toutes ces dérives sont inacceptables », a déclaré le ministre de l’Économie et des Finances. « Elles ne sont pas à la hauteur de ce que EDF représente et de l’expertise française en la matière », a-t-il ajouté. « Je peux comprendre qu’il puisse y avoir une difficulté technique, un défaut de réalisation à un moment ou à un autre, mais quand les retards s’accumulent, quand les défauts s’accumulent, il faut faire le point, le faire de manière indépendante et surtout en tirer toutes les conclusions », a dit Bruno Le Maire.

« L’énergie nucléaire est indispensable pour réussir la transition énergétique », a néanmoins répondu Bruno Le Maire aux interrogations des journalistes sur la viabilité économique de la filière.

EDF: nouveau report de l’EPR de Flamanville en raison des soudures

EDF: nouveau report de l’EPR de Flamanville en raison des soudures

Il est clair que l’EPR de Flamanville ne cesse d’accumuler tous les retards en raison de différents dysfonctionnements en matière de sécurité. Cette fois le report pourrait décaler la mise en service au-delà de 2020. Du coup la fermeture de Fessenheim pourrait aussi être décalée dans le temps puisque normalement cette fermeture ne doit intervenir que lorsque ‘E PR de Flamanville tournera à plein régime, c’est-à-dire pas avant 202- 2022. Cette fois c’est  un groupe d’experts mandatés par l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) qui  recommande dans un avis qu’EDF répare les soudures défectueuses les plus problématiques du réacteur EPR de Flamanville (Manche) alors que l’électricien n’a pas prévu d’effectuer ces réparations.

Cette recommandation, fondée en partie sur les travaux de l’IRSN, l’organe technique de l’ASN, pourrait entraîner un nouveau report du démarrage du réacteur ainsi que des centaines de millions d’euros de coûts supplémentaires pour EDF. “Compte tenu de l’importance des écarts identifiés, l’IRSN a conclu qu’EDF devrait, plutôt que rechercher à justifier une acceptabilité en l’état, procéder à la remise en conformité des soudures concernées”, note l’IRSN dans un avis. Dans un communiqué séparé, l’ASN précise que son groupe permanent d’experts pour les équipements sous pression nucléaires (GP ESPN) a considéré “qu’EDF devait réparer ces huit soudures pour les mettre en conformité, ou renoncer à la démarche d’exclusion de rupture les concernant en apportant des modifications au réacteur permettant de prendre en compte de telles ruptures dans sa démonstration de sûreté”.

Cette recommandation n’engage pas l’ASN mais si l’autorité suivait l’avis du groupe d’experts, ce qui est souvent le cas, elle pourrait contraindre EDF à reprendre des soudures que le groupe envisage pour le moment de maintenir en l’état. L’ASN prendra “prochainement” position sur la démarche proposée par EDF, potentiellement au mois de juin ou dans le courant de l’été, selon une porte-parole.

 




L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol