Archive pour le Tag 'L’époque'

La drogue de l’endettement

La drogue de l’endettement

 

« La France est l’un des pays de la zone euro les plus endettés. Le “quoi qu’il en coûte” est devenu un réflexe, pour ne pas dire une drogue »
par  Françoise Fressoz ; Editorialiste au « Monde »

La fin de l’aisance budgétaire coïncide avec l’intensification des manœuvres politiques en vue de la présidentielle de 2027. Pour Emmanuel Macron, le chant du cygne a déjà commencé, estime, dans sa chronique, Françoise Fressoz, éditorialiste au « Monde ». Près de sept années de politique économique conduite sous le signe du « redressement » et de la « reconquête de la souveraineté » ne seront pas venues à bout de l’addiction française à la dette. La charge sonnée mardi 12 mars par le premier président de la Cour des comptes, Pierre Moscovici, qui fut aussi ministre de l’économie de François Hollande entre 2012 et 2014, suit de quelques semaines la publication d’un décret annulant en urgence 10 milliards d’euros de crédits budgétaires. Le couperet est tombé moins de deux mois après l’adoption au Parlement du projet de budget 2024.

Ce n’est pas encore l’affolement, mais la situation est « sérieuse », « préoccupante », pour reprendre les termes du magistrat de la Rue Cambon, qui n’a pas boudé les médias pour sonner l’olifant : en cinq ans, la dette publique a fait un bond de 800 milliards d’euros pour atteindre 3 210 milliards d’euros, soit plus de 110 % de la richesse nationale. Le remboursement des intérêts, qui représentait dans le budget de l’Etat une dépense annuelle de 20 milliards d’euros, est monté à 54 milliards d’euros en 2023 et pourrait s’élever à 87 milliards d’euros dans trois ans. Il est temps d’arrêter les frais si la France veut garder le contrôle de ses dépenses et ne pas perdre la face dans ses négociations européennes : elle compte aujourd’hui parmi les pays les plus endettés de la zone euro et parmi ceux qui ont été les moins prompts à réduire leurs déficits.

De très bonnes raisons expliquent l’emballement qui s’est produit depuis 2017 et le climat d’insouciance qui a accompagné le mouvement : jusqu’au retournement de la politique monétaire en 2022, l’argent ne coûtait presque rien alors que les besoins de financement étaient énormes. Police, justice, armée, éducation nationale, santé, d’un coup, le délabrement des services publics, laissés dans un état de sous-investissement préoccupant au cours des décennies précédentes, a sauté aux yeux, devenant un facteur aggravant de la crise démocratique. Il fallait impérativement les renflouer.
L’épidémie de Covid-19 a quant à elle fait de l’Etat le sauveur de l’économie française, tandis que la transition écologique et le réarmement industriel ont nécessité de gros besoins. Cependant, plus qu’ailleurs, le « quoi qu’il en coûte », qui s’est fondu dans le moule de l’Etat protecteur, est devenu un réflexe, pour ne pas dire une drogue, assumé comme tel sur tous les bancs politiques, de l’extrême gauche à l’extrême droite.

L’époque des barbares

L’époque des barbares

 

Notre monde se retrouve aujourd’hui dans une situation critique et sans trop de précédents historiques, car nous sommes désormais tous otages de bulles multiples et à répétition. Celle qui isole les gouvernants, la surchauffe des bourses pulvérisant jour après jour leurs records historiques de hausse, et ce dans une fuite en avant morbide, la bulle immobilière, celle des inégalités aberrantes que seule une guerre ou une révolution serait susceptible de résorber… Une malédiction infecte notre univers contemporain, car, de fait, l’implosion d’une bulle déplace mécaniquement la fièvre sur un autre champ, non sans avoir dévasté autant la classe moyenne que les plus vulnérables de nos concitoyens, comme d’habitude.

 

par Michel Santi, économiste,  dans La Tribune

Pour la toute première fois dans la longue histoire de notre présence sur cette planète, les évènements survenant dans une région ou sur un continent – guerre, krach financier, etc. – affectent simultanément toutes les autres parties du monde. Quand l’Empire Romain et la Chine n’avaient quasiment aucune interaction, il est indéniable que nos conditions de vie actuelles se retrouvent bien plus influencées et ballotées par les aléas survenant ailleurs, voire très loin de nous, que par notre propre contexte national, accentuant du même coup notre hyper fragilisation.

Nous avons, au final, progressivement perdu le contrôle, car nos existences ne dépendent plus guère (pour paraphraser Joseph Stiglitz) de notre salaire, ni même de l’éducation donnée par nos parents.

La politique et le politique en ruine ne peuvent pratiquement plus rien, car ils ont été méticuleusement dépouillés de leurs leviers.

Le grand Hayman Minsky, disparu en 1996, théorisait que la stabilité est trompeuse, qu’elle est en réalité déstabilisante, qu’un ouragan est très souvent tapi derrière les périodes d’accalmies et de prospérité. Il serait contraint de revoir en profondeur sa copie, car les secousses de tous ordres – financières, inflationnistes, géopolitiques…- jalonnent notre vie depuis de longues années dans un monde ne daignant même plus vouloir masquer sa dangerosité, pas plus que de modérer sa capacité de nuisance. L’instabilité est désormais la règle, plus l’exception. Et Taleb peut s’arracher les cheveux qui lui restent, car les cygnes noirs sont partout !

Le physicien Max Planck notait que la science n’avance qu’«un enterrement à la fois», mais il n’y a aucune chance de nos jours que les hécatombes auxquelles nous serons prochainement confrontés soient source de progrès. Je ne peux m’empêcher de penser quasiment chaque jour à la chute de Constantinople le 29 mai 1453, hyper fragilisée par les discussions byzantines de ses élites dans le Palais de l’Empereur et ayant dilapidé un temps précieux en tergiversations stériles, facilitant ainsi grandement la tâche des envahisseurs turcs.

Politique: l’époque des présidents fous dans le monde ?

Politique: l’époque des présidents fous dans le monde ?


Si les conflits n’affectent pas la totalité de la planète, il n’en reste pas moins que d’une façon générale les populations sont assez inquiètes par cette ambiance conflictuelle qui règne dans de nombreuses zones. Il y a bien sûr des conflits d’intérêts, de sensibilités politiques, sociétales ou religieuses qui sont à l’origine d’affrontements. Le phénomène n’est pas nouveau il traverse l’histoire mais dans le moment présent, ce qui caractérise la période, c’est la présence de nombreux dirigeants qui frôlent la démence.

Au sommet on trouve sans doute Poutine qui affame sa population pour des objectifs de guerre chimériques et au passage pour détourner personnellement une grande partie de la richesse du pays. Une sorte de dictateur fou et criminel. Derrière ,il y a le président chinois Xi moins volubile mais qui fait régner la dure dictature en s’appuyant sur des millions de membres du parti communiste dont 1 million se répartissent aussi les richesses. Le pays réussissant- si l’on peut dire- à faire cohabiter dictature communiste et exubérance capitaliste. Reste que la dictature et la dictature et freinent le développement et l’initiative au point que la Chine aujourd’hui connaît une très grave crise économique, démographique mais aussi politique. Le président chinois conduit aussi son pays dans le mur.

D’autres dirigeants de moindre importance côtoient aussi la folie, c’est le cas du président turc Erdogan ancien laïc reconverti à l’islamisme et dont l’économie et la société sont dans un état lamentable. Ne parlons pas du président nord-coréen complètement dément. Aux États-Unis même il y a Trump , clown des médias qui réussit à endoctriner les plus naïfs avec des propos surréalistes mais dangereux. On pourrait citer bien d’autres exemples notamment les mollahs complètement dérangés de l’Iran capables de tuer pour un foulard sur les cheveux mal placé et agitateurs patentés dans les pays musulmans. Nombre de ces pays n’accordent d’ailleurs aucune importance à la vie humaine y compris de leurs propres ressortissants

Dans d’autres pays, c’est moins la folie que la démagogie qui caractérise la psychologie des dirigeants perdus dans la complexité des mutations en cours et qui se réfugient dans le simplisme, le nationalisme voire le racisme. Trop de dirigeants en Amérique, en Europe ou encore en Afrique fuient leur responsabilité face à l’ampleur et à la complexité de la crise.

Manque de vision et manque de courage les caractérisent. Ils se battent comme des chiens pour parvenir au pouvoir mais une fois parvenus au sommet sont comme paralysés et se réfugient dans la démagogie et le populisme.

La France est évidemment aussi affectée par un certain dérèglement mental des dirigeants. Le dernier en date étant évidemment Macron qui confond monarchie et démocratie, sans ligne idéologique et politique claire et qui fonctionne au gré des à-coups de l’actualité multipliant ainsi les contradictions. Il y a aussi un grain de folie chez cet homme complètement hors sol et au demeurant en plus sans courage. Un responsable qui bafoue chaque jour la démocratie, complètement nombriliste même pas capable de constater qu’il finira comme Louis XV, complètement détesté.

Dans l’histoire, le monde politique a pu bénéficier de la vision pertinente et du courage de certains grands hommes politiques. On peut espérer qu’il en viendra d’autres mais dans la période force est de constater qu’on doit trop souvent se contenter de déments, de frileux et au mieux d’incompétents. La faute sans doute aussi au peuple qui ont parfois les dirigeants qu’ils méritent.

L’époque des présidents fous dans le monde ?

L’époque des présidents fous dans le monde ?


Si les conflits n’affectent pas la totalité de la planète, il n’en reste pas moins que d’une façon générale les populations sont assez inquiètes par cette ambiance conflictuelle qui règne dans de nombreuses zones. Il y a bien sûr des conflits d’intérêts, de sensibilités politiques, sociétales ou religieuses qui sont à l’origine d’affrontements. Le phénomène n’est pas nouveau il traverse l’histoire mais dans le moment présent, ce qui caractérise la période, c’est la présence de nombreux dirigeants qui frôlent la démence.

Au sommet on trouve sans doute Poutine qui affame sa population pour des objectifs de guerre chimériques et au passage pour détourner personnellement une grande partie de la richesse du pays. Une sorte de dictateur fou et criminel. Derrière ,il y a le président chinois Xi moins volubile mais qui fait régner la dure dictature en s’appuyant sur des millions de membres du parti communiste dont 1 million se répartissent aussi les richesses. Le pays réussissant- si l’on peut dire- à faire cohabiter dictature communiste et exubérance capitaliste. Reste que la dictature et la dictature et freinent le développement et l’initiative au point que la Chine aujourd’hui connaît une très grave crise économique, démographique mais aussi politique. Le président chinois conduit aussi son pays dans le mur.

D’autres dirigeants de moindre importance côtoient aussi la folie, c’est le cas du président turc Erdogan ancien laïc reconverti à l’islamisme et dont l’économie et la société sont dans un état lamentable. Ne parlons pas du président nord-coréen complètement dément. Aux États-Unis même il y a Trump , clown des médias qui réussit à endoctriner les plus naïfs avec des propos surréalistes mais dangereux. On pourrait citer bien d’autres exemples notamment les mollahs complètement dérangés de l’Iran capables de tuer pour un foulard sur les cheveux mal placé et agitateurs patentés dans les pays musulmans. Nombre de ces pays n’accordent d’ailleurs aucune importance à la vie humaine y compris de leurs propres ressortissants

Dans d’autres pays, c’est moins la folie que la démagogie qui caractérise la psychologie des dirigeants perdus dans la complexité des mutations en cours et qui se réfugient dans le simplisme, le nationalisme voire le racisme. Trop de dirigeants en Amérique, en Europe ou encore en Afrique fuient leur responsabilité face à l’ampleur et à la complexité de la crise.

Manque de vision et manque de courage les caractérisent. Ils se battent comme des chiens pour parvenir au pouvoir mais une fois parvenus au sommet sont comme paralysés et se réfugient dans la démagogie et le populisme.

La France est évidemment aussi affectée par un certain dérèglement mental des dirigeants. Le dernier en date étant évidemment Macron qui confond monarchie et démocratie, sans ligne idéologique et politique claire et qui fonctionne au gré des à-coups de l’actualité multipliant ainsi les contradictions. Il y a aussi un grain de folie chez cet homme complètement hors sol et au demeurant en plus sans courage. Un responsable qui bafoue chaque jour la démocratie, complètement nombriliste même pas capable de constater qu’il finira comme Louis XV, complètement détesté.

Dans l’histoire, le monde politique a pu bénéficier de la vision pertinente et du courage de certains grands hommes politiques. On peut espérer qu’il en viendra d’autres mais dans la période force est de constater qu’on doit trop souvent se contenter de déments, de frileux et au mieux d’incompétents. La faute sans doute aussi au peuple qui ont parfois les dirigeants qu’ils méritent.




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