Archive pour le Tag 'Lepen'

Covid: Pour LePen le vaccin et le pass ne servent à rien !

Covid: Pour LePen le vaccin et le pass ne servent à rien !

Marine Le Pen a rappelé dimanche son opposition au passe sanitaire, qui est selon elle «inutile» et «n’apporte rien», car «le vaccin n’empêche pas la contamination». Pour la prétendante du RN, «on se sert de ce chantage en permanence depuis deux ans pour imposer des mesures qui n’empêchent pas la circulation du virus».

Une déclaration noyée dans beaucoup d’autres qui n’a pas attiré l’attention des médias mais qui démontre clairement que Marine LePen rejoint indirectement le camp des complots complotistes  et des anti vaccins. La question pertinente à se poser est de savoir combien la France compterait de contaminés et de décès en plus en l’absence de vaccin. D’après une étude de l’OMS, les vaccins auraient permis d’éviter 500 000 morts en Europe soient 25 % des populations potentiellement menacées. En outre les vaccins permettent surtout de limiter les formes graves.

2022: un gouvernement d« union nationale » annoncé par Marine Lepen

2022: un gouvernement d« union nationale » annoncé par Marine Lepen

 

Un possible gouvernement d’union nationale avec des responsables de droite mais aussi de gauche comme Montebourg, c’est la principale nouvelle annonce de Marine Le Pen qui parvient progressivement à banaliser l’image de son parti et la sienne propre. Une image beaucoup plus policée et plus tolérante aussi mais qui reste ferme sur le danger pour elle de l’immigration.

 

Marine Lepen interrogée sur BFM s’est faite surtout la championne des libertés au si bien contre le séparatisme que dans le cadre de la crise sanitaire. Notons aussi que le rassemblement national avait  ouvert le débat sur un projet très détaillé  de référendum concernant l’environnement.

 

Bref, progressivement le rassemblement national devient un peu un parti comme les autres d’autant plus qu’il ne conteste plus l’union européenne et encore moins l’euro. Il faut ajouter à cette image plus policée le phénomène assez fondamental d’obsolescence du front républicain qui jusque-là constituait  une sorte de plafond de verre pour le Front National. Mais le meilleur argument sans doute de marine Lepen est  sans doute l’échec assez retentissant de Macron dans le domaine économique tout autant que dans le domaine sanitaire. La principale dynamique du rassemblement national se nourrit des erreurs, des contradictions et de l’immobilisme de Macron.

Dette : Marine Lepen refuse de l’annuler

Dette : Marine Lepen refuse de l’annuler

« Une dette doit être remboursée. Il y a là un aspect moral essentiel. A partir du moment où un Etat souverain fait appel à une source de financement extérieure, sa parole est d’airain. Il s’organise pour rembourser sa dette contre vents et marées » (tribune de Marine Lepen)

 

De question de spécialistes, la dette est devenue un sujet omniprésent dans les gazettes et autour des tables familiales. Quelques observations de bon sens me semblent pouvoir contribuer au débat.

En premier lieu, les bilans des banques centrales dans le monde ont quintuplé depuis la crise de 2008. La pandémie n’a fait qu’accentuer le mouvement. Les interventions de la Banque centrale européenne (BCE) se traduisent par des acquisitions de titres d’Etat et d’entreprises à son actif et par la constitution de réserves créées ex nihilo à son passif. Les titres sont achetés sur le marché secondaire, la BCE ne pouvant financer directement les Etats. Mais cela revient au même. Rien n’empêche pour la BCE de conserver ces titres de façon indéfinie, de les transformer en dettes perpétuelles, voire même de les compenser avec les réserves comptables (équivalant à une annulation de dettes). Nous sommes dans la droite ligne de la théorie monétaire moderne post-keynésienne.

Mais la réalité ne se laisse pas facilement appréhender quelle que soit la théorie économique. Encore faut-il qu’il y ait un consensus sur tel ou tel traitement de la dette, car la monnaie repose d’abord sur la confiance.

«L’importance d’une dette publique ne peut se juger que par rapport à la capacité d’une nation de la rembourser. La référence au PIB n’est pas le bon indicateur de la capacité de remboursement de la sphère publique»

Economie de fonds propres. ​En second lieu, le débat public se focalise sur des chiffres, tous plus effrayants les uns que les autres (« une dette de 120 % du PIB » soit 2 670 milliards d’euros, « le besoin de financement de la France s’élève à 282 milliards d’euros en 2021 »). Or, l’importance d’une dette publique ne peut se juger que par rapport à la capacité d’une nation de la rembourser. La référence au PIB n’est pas le bon indicateur de la capacité de remboursement de la sphère publique. Celle-là doit être appréciée par rapport aux marges de manœuvre permettant de couvrir le service de la dette : excédents budgétaires, réduction des dépenses publiques, augmentation des impôts et refinancement de la dette.

Les taux sont faibles aujourd’hui (0,593 % à 50 ans), voire négatifs sur les échéances courtes. L’Agence France Trésor « roule » la dette publique avec une belle technicité mais le risque d’une remontée des taux à terme, alourdissant significativement le service de la dette, ne doit pas être sous-estimé.

En troisième lieu, la dette d’une nation s’apprécie globalement, dettes publiques et dettes privées. Or, le gonflement des dettes privées en France est tout aussi préoccupant. En 2018, elle correspondait déjà à 265 % du PIB (155 % pour l’Allemagne). Même sur la dette privée, nous sommes en décalage avec l’Allemagne. Les 130 milliards d’euros de prêts garantis par l’Etat (PGE) accentuent le problème. J’ai déjà eu l’occasion de proposer des dispositifs permettant de renforcer massivement les fonds propres des entreprises. Le meilleur remède à la dette, ce sont les fonds propres. La France doit impérativement passer d’une économie de dettes à une économie de fonds propres.

En quatrième lieu, il y a une grande différence entre une dette détenue majoritairement par les investisseurs institutionnels non résidents (c’est le cas de la France) et une dette détenue majoritairement par des nationaux (c’est le cas du Japon, avec pourtant une dette publique de 240 % du PIB). Le degré d’indépendance du pays est en jeu. Nous irons dans le sens d’une plus forte détention de la dette publique française par les investisseurs français, particuliers ou institutionnels, tout en préservant la diversité souhaitable des investisseurs. La signature France sera préservée et confortée.

« Nous devons mettre la France sur un chemin de croissance. Ceci implique des investissements de long terme dans les infrastructures, les technologies, les secteurs de souveraineté industrielle, l’aménagement du territoire, la transition énergétique et environnementale »

Souveraineté. Mon approche sur la dette est pragmatique.

Oui, une dette doit être remboursée. Il y a là un aspect moral essentiel. A partir du moment où un Etat souverain fait appel à une source de financement extérieure, sa parole est d’airain. Il s’organise pour rembourser sa dette contre vents et marées. La Banqueroute des Deux Tiers de 1797 est un précédent révolutionnaire lointain qui n’a pas vocation à se renouveler dans notre France contemporaine. Qui paie ses dettes s’enrichit.

Oui, nous devons mettre la France sur un chemin de croissance. Ceci implique des investissements de long terme dans les infrastructures, les technologies clés, les secteurs de souveraineté industrielle, l’aménagement du territoire, la transition énergétique et environnementale. Leur financement sera vertueux, avec de la bonne dette et de vrais fonds propres. Le contraire d’une politique d’austérité mais avec une réelle maîtrise budgétaire dans la durée. Des investissements qui permettent des retombées économiques et sociales, des externalités positives, au bénéfice du bien commun mais aussi une lutte déterminée contre toutes les sortes de fraudes qui nuisent aux honnêtes citoyens.

Non, les générations futures n’auront pas à subir l’impéritie de quatre décennies de mauvaise gestion publique. C’est une question d’équité. C’est aussi une question de lutte contre les inégalités. Nous favoriserons en tout état de cause les solutions qui assureront le respect de notre pacte social.

Oui, enfin, l’approche budgétaire qui prévaut au sein de la sphère publique française doit profondément évoluer. J’aurai l’opportunité dans les mois qui viennent de développer les principes qui permettront de rendre compatible la dette publique française avec les ambitions de la nation et la nécessaire protection des Français. Cette approche est appelée à impliquer l’ensemble des acteurs institutionnels, économiques, monétaires et financiers, avec lesquels un chemin de croissance soutenable est à construire et à faire prospérer. Une bonne gestion de la dette publique est au cœur de notre souveraineté.

Marine Le Pen est présidente du Rassemblement national.

Présidentielle-2022 : l’éventualité d’une victoire de Marine Lepen existe (Jerôme Sainte-Marie, politiste)

Présidentielle-2022 : l’éventualité d’une victoire de Marine Lepen existe (Jerôme Sainte-Marie, politiste)

 

 

Le politiste  Jerôme Sainte-Marie estime que jusque-là le rejet de Marine peine était suffisamment fort pour exclure toute perspective de victoire du front national. Cependant on ne peut plus exclure une hypothèse de victoire de l’intéressé en 2022. (Interview Le Figaro)

 

 

Il n’est donc pas évident de dessiner ce que pourrait être un «front républicain» dans l’hypothèse d’un second tour Macron – Le Pen. Il semblerait qu’un tiers des électeurs de François Fillon, très sensibles aux thématiques de la sécurité et l’identité culturelle, choisissent désormais Marine Le Pen au second tour. Ce thème si souvent entonné risque d’être frappé d’obsolescence pour de nombreux électeurs.

La présidente du RN serait-t-elle désormais en mesure de l’emporter en 2022?

Cela fait assez longtemps, depuis au moins l’automne 2018, qu’il m’apparaît que si Marine Le Pen avait lors de la dernière élection présidentielle très peu de chances de l’emporter, désormais cette éventualité existe. Non seulement le chef de l’État pâtit de l’inévitable usure du pouvoir, mais en outre il a suscité par certains de ses propos et de ses réformes une détestation sociale immense, que cela soit justifié ou non.

C’est pourquoi, et sans même évoquer les effets incertains de la crise sanitaire, le scrutin de 2022 sera atypique, car même si le duel de second tour opposait les deux concurrents de 2017, ses conditions seraient bien différentes. Emmanuel Macron comme Marine Le Pen dispose chacun d’une base sociale importante, aux propriétés symétriquement opposées, consolidée au fil des ans.

Le chef de l’Etat bénéficie d’une position en tous points dominante mais les aléas de l’abstention, surtout du côté de la gauche, et des transferts de voix, plutôt du côté de la droite, crée, en gardant toujours à l’esprit que nous sommes encore à plus d’un an du scrutin, une réelle incertitude sur l’issue de l’élection présidentielle.

 


FIGAROVOX.-Une enquête Harris interactive attribue une intention de vote record à la présidente du RN, 48% contre 52% à l’actuel président au second tour de la présidentielle 2022. Le match Macron-Le Pen est-il inéluctable ou un autre candidat peut-il encore tirer son épingle du jeu?

Jerôme SAINTE-MARIE.- L’ensemble des sondages d’intentions de vote réalisés depuis deux ans indiquent un second tour opposant Emmanuel Macron et Marine Le Pen. Pourtant, on a beaucoup glosé sur un chiffre publié en septembre dernier par l’IFOP, indiquant que seuls 32% des Français souhaitaient une telle perspective. A y regarder de près, ce pourcentage ne signifiait pas ce que d’aucun souhaitait lui faire dire.

Tout d’abord, très logiquement, tous les sympathisants des courants politiques autres que le RN ou LREM préfèreraient une autre issue. Cela fait déjà près de la moitié des électeurs de premier tour. Ensuite, Marine Le Pen incarnant tout ce que détestent les partisans d’Emmanuel Macron, la majorité d’entre eux ne souhaient pas qu’elle soit présente au second tour. Enfin, l’essentiel est qu’au même moment où 68% des Français déclaraient ne pas vouloir un duel Macron-Le Pen, leur choix de premier tour empêchait que soit publiée une autre hypothèse.

2022 : l’éventualité d’une victoire de Marine Lepen existe (Jerôme Sainte-Marie, politiste)

2022 : l’éventualité d’une victoire de Marine Lepen existe (Jerôme Sainte-Marie, politiste)

 

 

Le politiste  Jerôme Sainte-Marie estime que jusque-là le rejet de Marine peine était suffisamment fort pour exclure toute perspective de victoire du front national. Cependant on ne peut plus exclure une hypothèse de victoire de l’intéressé en 2022. (Interview Le Figaro)

 

 

Il n’est donc pas évident de dessiner ce que pourrait être un «front républicain» dans l’hypothèse d’un second tour Macron – Le Pen. Il semblerait qu’un tiers des électeurs de François Fillon, très sensibles aux thématiques de la sécurité et l’identité culturelle, choisissent désormais Marine Le Pen au second tour. Ce thème si souvent entonné risque d’être frappé d’obsolescence pour de nombreux électeurs.

La présidente du RN serait-t-elle désormais en mesure de l’emporter en 2022?

Cela fait assez longtemps, depuis au moins l’automne 2018, qu’il m’apparaît que si Marine Le Pen avait lors de la dernière élection présidentielle très peu de chances de l’emporter, désormais cette éventualité existe. Non seulement le chef de l’État pâtit de l’inévitable usure du pouvoir, mais en outre il a suscité par certains de ses propos et de ses réformes une détestation sociale immense, que cela soit justifié ou non.

C’est pourquoi, et sans même évoquer les effets incertains de la crise sanitaire, le scrutin de 2022 sera atypique, car même si le duel de second tour opposait les deux concurrents de 2017, ses conditions seraient bien différentes. Emmanuel Macron comme Marine Le Pen dispose chacun d’une base sociale importante, aux propriétés symétriquement opposées, consolidée au fil des ans.

Le chef de l’Etat bénéficie d’une position en tous points dominante mais les aléas de l’abstention, surtout du côté de la gauche, et des transferts de voix, plutôt du côté de la droite, crée, en gardant toujours à l’esprit que nous sommes encore à plus d’un an du scrutin, une réelle incertitude sur l’issue de l’élection présidentielle.

 


FIGAROVOX.-Une enquête Harris interactive attribue une intention de vote record à la présidente du RN, 48% contre 52% à l’actuel président au second tour de la présidentielle 2022. Le match Macron-Le Pen est-il inéluctable ou un autre candidat peut-il encore tirer son épingle du jeu?

Jerôme SAINTE-MARIE.- L’ensemble des sondages d’intentions de vote réalisés depuis deux ans indiquent un second tour opposant Emmanuel Macron et Marine Le Pen. Pourtant, on a beaucoup glosé sur un chiffre publié en septembre dernier par l’IFOP, indiquant que seuls 32% des Français souhaitaient une telle perspective. A y regarder de près, ce pourcentage ne signifiait pas ce que d’aucun souhaitait lui faire dire.

Tout d’abord, très logiquement, tous les sympathisants des courants politiques autres que le RN ou LREM préfèreraient une autre issue. Cela fait déjà près de la moitié des électeurs de premier tour. Ensuite, Marine Le Pen incarnant tout ce que détestent les partisans d’Emmanuel Macron, la majorité d’entre eux ne souhaient pas qu’elle soit présente au second tour. Enfin, l’essentiel est qu’au même moment où 68% des Français déclaraient ne pas vouloir un duel Macron-Le Pen, leur choix de premier tour empêchait que soit publiée une autre hypothèse.

Gilet jaune : Marine Lepen ramasse la mise grâce à son silence

Gilet jaune : Marine Lepen ramasse la mise grâce à son silence

 

Benoît H mon attaque durement Jean-Luc Mélenchon et le rend  responsable de la récupération politique des gilets jaunes par le rassemblement national. Certes ne peut nier certaines ambiguïtés que partagent les mouvements d’extrême gauche comme extrême droite. Pour autant on ne saurait rendre Mélenchon seul coupable du bénéfice par le  rassemblement national du mécontentement en cours.  Benoît Hamon s’en prend en effet  directement à Jean-Luc Mélenchon dans un long entretien accordé au Point, samedi 12 janvier. L’ancien député, fondateur de Génération·s, dénonce notamment les prises de parole du leader de La France insoumise sur les médias. « On ne peut pas laisser passer ce qu’il dit à l’égard des journalistes, car cela laisse se développer une violence contre eux. Une violence qui n’est pas que verbale… » Mais il dénonce aussi une « tentation du pouvoir personnel » chez les dirigeants « insoumis ». « Moi je ne suis pas dans une stratégie qui considère que ce mouvement [des "gilets jaunes"] est insurrectionnel et qu’il doit me porter au pouvoir en lieu et place de celui qui l’occupe en ce moment, pointe-t-il. C’est peut-être ce qu’espèrent Jean-Luc Mélenchon, Marine Le Pen ou Nicolas Dupont-Aignan, mais pas moi. » On sent évidemment dans les propos de Benoît Hamon une certaine amertume car son mouvement ne parvient pas réellement à émerger dans l’opinion publique. Témoin les résultats de la dernière enquête pour les européennes :

 

 RN / Rassemblement National 24%

 Liste LREM / MoDEM • 19%

 Liste FI / France Insoumise • 11,5% 

Liste LR / Les Républicains • 8% Liste Gilets Jaunes  8% 

Liste DLF / Debout La France 7%

 Liste PS / Parti Socialiste 7% Liste EELV / Europe Ecologie Les Verts 6,5%

 Liste NPA  2,5%

 Liste Génération-S  3% 

Liste Résistons !  • 3% 

Liste UDI 2,5% 

Liste PC / Parti Communiste 2% Liste Patriotes 1% Liste UPR • 1%

En faite, Benoît Hamon  ne ferait pas mieux que les autres listes gauchistes. La vérité c’est surtout que le rassemblement national progresse quand Marine Le Pen ne parle pas. D’une certaine manière,  c’est presque mécanique plus la leader d’extrême droite s’exprime et plus le mouvement diminue en audience. L’inverse est également vrai. En gros,  la majorité de ceux qui se retrouvent dans le rassemblement national ont en commun d’adhérer à un parti d’opposition mais il ne soutienne pas la personnalité de Marine Le Pen considérée à la fois comme inconsistante et irresponsable. Ce qui pose un redoutable problème au RN pour les présidentielles.

 

Plainte contre Marine Lepen pour sa présence sur France 2

Plainte contre Marine Lepen pour sa présence sur France 2

 

Cambadélis, et Sarkozy protestent contre le cinquième passage de marine Le pen dans l’émission « Paroles et des actes » de France 2. Ils ont convenu de saisir conjointement le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) pour protester contre la venue de Marine Le Pen sur France 2, jeudi en prime time.  Les deux dirigeants se sont parlé au téléphone et « ont convenu de saisir le CSA le plus vite possible », l’émission ayant lieu jeudi. La présidente du Front national, également candidate à la présidence de la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie, sera jeudi la principale invitée de « Des paroles et des actes » pour la cinquième fois depuis la création de l’émission, un record. Jean-Christophe Cambadélis s’insurge contre sa présence à cette heure de grande écoute, privilège que n’auront peut-être pas les rivaux de Marine Le Pen, Pierre de Saintignon (PS) et Xavier Bertrand (Les Républicains, LR). Le premier a déjà écrit en son nom au CSA et le second a adressé un courrier à la présidente de France Télévisions, Delphine Ernotte. Jean-Christophe Cambadélis est allé plus loin en proposant une initiative commune aux deux camps. « Nul n’ignore que nous sommes à 55 jours de l’élection régionale. Chacun sait que l’extrême droite peut l’emporter dans la région (…) où Marine Le Pen est candidate », a expliqué le premier secrétaire du PS dans un courrier à Nicolas Sarkozy, le président du parti Les Républicains. « Tout laisse à penser que les trois candidats (…) seront au coude-à-coude », ajoute-t-il alors que les sondages annoncent une triangulaire au deuxième tour et placent Marine Le Pen en tête.

Marine Lepen insulte Hollande et Merkel

Marine Lepen insulte Hollande et Merkel

Décidément chez les Le Pen l’outrance, le populisme et la grossièreté sont inscrits dans les gènes. Cette fois c’est au Parlement européen que Marine Le Pen a insulté en leur présence Hollande et Merkel. S’il est légitime que Marine Le Pen défende ses convictions nationalistes notamment au Parlement européen par contre il n’était nul besoin d’utiliser la vulgarité pour signifier à Merkel qu’elle considérée Hollande comme le vice-chancelier de l’Allemagne. De ce point de vue l’insulte ne grandit pas celui qui en est l’auteur. Quand on revendique le droit légitime à exercer des fonctions nationales le propos doit être à la hauteur de la responsabilité. Comme son père, Marine Le Pen sollicite à l’excès  les bons mots approximatifs et méprisants qui traduisent à l’évidence une conception particulière de la démocratie voir des rapports humains. On peut certes reprocher nombre d’insuffisances ou d’incohérences chez Hollande ou Merkel mais la dialectique de caniveau ne renforce pas la crédibilité de l’argumentation. À l’occasion de l’assemblée plénière du Parlement européen ce mercredi 7 octobre 2015, Marine Le Pen a en effet profité de la présence d’Angela Merkel et François Hollande pour adresser une attaque en règle à destination du couple franco-allemand et de l’Union européenne. « Merci Mme Merkel, de nous faire le plaisir de venir aujourd’hui accompagnée de votre vice-chancelier, administrateur de la province France« , a-t-elle lancé à destination du président de la République française.  Après avoir essuyé les critiques de Marine Le Pen sur son abandon de la souveraineté française au profit de « Berlin, Bruxelles ou Washington. », François Hollande a tenu a corrigé l’intervention de la présidente du Front National, en nuançant : « La souveraineté n’a rien à voir avec le souverainisme, le nationalisme, le populisme, les extrémismes. »

Lepen contre Lepen : premier set au père

Lepen contre Lepen : premier set au père

 

Le match pourraiat  durer car les deux protagonistes ne sosnt pas connus pour leur souplesse. Première manche pour Jean Marie ; Marine devrait toutefois remporter le second set avec la modification des statuts. ( un moyen radical pour ne pas appliquer statuts en cours). Mais le match pourrait se dérouler en plusieurs sets, en 5 sets peut-être et même davantage notamment parce que Jean Marie est toujours président de la société de financement du FN. La présidente du FN a donc annoncé jeudi sur France Info qu’elle va contester la décision de justice annulant la suspension de son père du parti. Marine Le Pen compte sur le vote des adhérents. « Dans huit jours cette affaire sera derrière nous », a-t-elle déclaré.  Jeudi, le tribunal de Nanterre a annulé la suspension du parti visant Jean-Marie Le Pen et décidée le 4 mai par les instances dirigeantes du Front national. Sa présidente, Marine Le Pen, a annoncé sur France Info que le FN allait faire appel. La fille du président d’honneur du FN tente de minimiser ce qui apparaît comme une victoire pour son père en rappelant qu’un choix des adhérents est en cours.  Sur l’antenne de France Info, Marine Le Pen a reconnu être « surprise » par la décision de justice rétablissant les droits d’adhérents de son père. « Nous allons faire appel pour la forme » a-t-elle déclaré ajoutant que la décision ne change rien à la procédure engagée. La présidente du FN fait référence au vote par courrier lancé par l’Assemblée générale extraordinaire du parti. Les 51.000 militants à jour de cotisation doivent se prononcer d’ici le 10 juillet sur les nouveaux statuts du FN. Et ce changement gomme le titre de président d’honneur dans les instances du FN. Marine Le Pen ne doute pas de sa victoire sur ce terrain.

FN : le micro-parti de Marine Lepen mis en examen pour escroquerie

FN : le micro-parti de Marine Lepen  mis en examen pour escroquerie

 

 

Le FN se banalise décidément avec cette affaire délictueuse de  micro parti. Des micro-partis qui existent dans toutes les formations ( il en existe des centaines)et essentiellement destinés à contourner  les règles de financements des organisations politiques. Il reste cependant que ces micro partis ne sosnt pas destinés habituellement à faire des bénéfices ce qui semble le cas du micro parti de Marine Lepen. Le micro-parti de Marine Le Pen a donc été mis en examen mercredi pour acceptation par un parti politique d’un financement provenant d’une personne morale et escroqueries lors des législatives de 2012.  Menée par les juges financiers parisiens Renaud van Ruymbeke et Aude Buresi, l’enquête porte sur le financement des campagnes présidentielle et législative 2012 et vise le FN, le micro-parti Jeanne et la société Riwal. C’est de cette société dirigée par un proche de Marine Le Pen, Frédéric Chatillon, que Jeanne est soupçonnée d’avoir reçu un financement illicite. Ce micro-parti aurait joué un rôle central, en prêtant des fonds aux candidats frontistes tout en leur fournissant des kits électoraux fabriqués par Riwal. Un système en vase clos qui aurait pu permettre de pratiquer des surfacturations au préjudice final de l’État, puisque les frais de campagne sont remboursés. Frédéric Chatillon, le patron de Riwal, a déjà été mis en examen pour financement illégal de parti politique. Ainsi que la société elle-même en tant que personne morale pour escroquerie.

 

Jean Marie Lepen interdit de parole au nom du FN

Jean Marie Lepen interdit de parole au nom du FN

 

 

« J’ai le sentiment qu’il ne supporte pas que le Front national continue à exister alors qu’il n’en a plus la direction. Je le regrette », a  dit Marine lepen à propos de son père. au Grand Rendez-Vous Europe 1-iTELE-Le Monde. « S’il veut conserver sa liberté de parole, c’est évidemment son libre choix, mais dans ces conditions, il ne faut pas que cela engage le mouvement politique », a-t-elle ajouté. « Je pense qu’il ne doit plus pouvoir parler au nom du Front national. » La présidente du FN a estimé que les multiples provocations verbales de son père constituaient des « actes de malveillance ».   Marine Le Pen a souhaité dimanche que son père, Jean-Marie Le Pen, ne puisse plus parler au nom du Front national, laissant entendre qu’elle accepterait une peu probable exclusion à la veille de sa convocation devant une instance disciplinaire interne. Mais elle a laissé entendre qu’elle ne s’opposerait pas à une exclusion de Jean-Marie Le Pen, co-fondateur et premier président du FN en 1972, qui est encore député européen. Une exclusion est donc difficilement envisageable, analyse le sociologue Sylvain Crépon, spécialiste du FN. « Il y a encore beacoup d’anciens au Front national ou en tout cas des gens qui donnent de leur personne pour Jean-Marie Le Pen, qui n’accepteront pas une exclusion de Jean-Marie Le Pen. Ce serait un risque de fracture. Je ne pense pas que Marine Le Pen prendra ce risque. Ce que l’on peut voir c’est peut-être un blâme et à partir de là une progressive marginalisation de Jean-Marie Le Pen« , explique-t-il. Le bureau exécutif du FN se tiendra en fin d’après-midi au siège du parti à Nanterre.

 

Sondage FN : Jean Marie Lepen dehors pour 91% des Français

 

 

91% des Français  et 87% des sympathisants du Front national estiment que Jean-Marie Le Pen doit partir et se retirer de la vie politique, selon un sondage Odoxa pour Le Parisien et iTELE publié samedi.  Seuls 8% des Français et 13% des sympathisants du parti d’extrême droite sont d’un avis contraire, précise cette étude. Jean-Marie Le Pen a rejeté vendredi les appels de sa fille Marine en ce sens, après la publication d’un entretien à l’hebdomadaire d’extrême droite Rivarol qui a fait polémique. Il l’a accusée de « dynamiter » le Front national, et n’a pas exclu de se présenter aux élections régionales même sans l’investiture du parti. Plus de la moitié des sympathisants FN (56%) interrogés par l’institut de sondage disent que l’exclusion du patriarche améliorerait l’image qu’ils ont du parti, tandis qu’elle ne changerait rien pour 40% d’entre eux. Seuls 4% disent au contraire que son exclusion détériorerait leur image du FN.  Dans l’ensemble de la population, 31% des sondés disent qu’une exclusion de Jean-Marie Le Pen améliorerait leur image du parti. Elle ne changerait rien pour 65% d’entre eux.  Parmi les personnes interrogées, 28% des sympathisants du Front national ont une bonne opinion du président d’honneur du mouvement, moitié moins qu’il y a cinq mois, écrit Le Parisien.  Ce sondage a été réalisé sur internet les 9 et 10 avril auprès d’un échantillon de 1.007 personnes représentatives de la population française âgée de 18 ans et plus.

 

« C’est Marine Lepen qui se suicide »( Jean Marie Lepen)

« C’est Marine Lepen qui se suicide »( Jean Marie Lepen)

 

Sur RTL ce matin, Jean Marie Lepen a déclaré qu’il comptait bien se rendre devant les instances disciplinaires pour se défendre mais aussi pour attaquer. Au passage, il a indiqué que Marine Lepen parlait du bureau politique alors qu’il s’agirait selon lui du bureau exécutif. D’après Jean Marie Lepen, Marine a décidé de dynamiter sa propre formation en créant uen difficulté majeure au parti. Il pense aussi qu’il s’agit là d’une manœuvre délibérée pour s’attirer l’indulgence du système ; Philippot serait un des responsable de cette manœuvre , « Philippot une pièce rapportée au FN ». Au passage Jean Marie Lepen note que Marine est essentiellement entourée  par des responsables extérieurs au FN. Jean Marie Lepen considère donc que Marine Lepen se tire uen balle dans le pied  et que toute cette opération est dirigée de l’extérieur du FN.  Il exclut pas de se présenter éventuellement à la présidence de la région PACA, une perspective que sa fille a exclu. En outre il n’envisage pas sa mise en retraite politique comme l’a souhaité sa fille.

« Jean Marie Lepen devrait prendre sa retraite » (Marine )

« Jean Marie Lepen devrait prendre sa retraite » (Marine )

Jean marie Lepen sera convoqué « devant le bureau exécutif » du parti « siégeant en sa qualité de structure disciplinaire » déclaré Marine Lepen  qui a souhaité qu’il prenne sa retraite. . Commission de discipline comme un simple militant pour celui qui a co-fondé le FN en 1972 et qui l’a présidé pendant près de 40 ans ? « Personne ne comprendrait qu’il y ait au FN des personnalités qui puissent exprimer une pensée qui soit personnelle et contraire aux statuts du FN« , a justifié la benjamine des trois filles du « menhir». Elle a réaffirmé son souhait que « Le Pen » ne représente pas le FN aux régionales de décembre en Paca. La décision, a-t-elle rappelé, appartiendra au bureau politique du parti, qui se réunira le 17 avril. Mais, exprimant son « chagrin en tant que fille » de Jean-Marie Le Pen et « comme militante » face à la situation, elle a demandé à celui qui a été élu pour la première fois député en 1956 de « faire preuve de sagesse, de tirer les conséquences du trouble qu’il a lui-même créé et peut-être arrêter ses responsabilités politiques. » Pourquoi en vient-elle à une procédure disciplinaire cette fois alors qu’elle n’avait jusqu’ici opposé que des protestations verbales aux multiples déclarations polémiques de son père ? « C’est le phénomène de la récidive« , a lâché l’eurodéputée. »On a le sentiment dans cette interview qu’il y a toutes les provocations qui sont réitérées (…), des propos qui sont totalement en rupture avec la ligne » du parti. Invité de RTL vendredi matin, Jean-Marie Le Pen aura l’occasion de dire s’il compte se présenter à cette convocation de l’instance suprême du FN, composée de neuf membres… et dont il est déjà membre de droit. La réunion devrait se tenir dans au minimum 15 jours, à cause du délai obligatoire de convocation, selon une source FN. Jusqu’à peu, les dirigeants FN, même dans les discussions avec les journalistes, gardaient une certaine mesure concernant « Le Pen », soulignant avec une quasi-tendresse son côté « emmerdeur » et le présentant, autant lassés qu’amusés, comme le « vieil oncle éructant à la fin des repas de famille« . Pouvoir de nuisance ? Aucun ou presque, assuraient-ils. Les dagues sont dégainées depuis mercredi matin au lendemain de la diffusion de l’entretien de Jean-Marie Le Pen à Rivarol, dans lequel -sans nouveauté majeure sur le fond-, il déroule « un best of des textes et des mots de toute sa carrière », selon les termes du patron des socialistes Jean-Christophe Cambadélis. Dans cette polémique qui se déroule par médias interposés, le numéro deux du parti, Florian Philippot, a été le plus loin, assurant jeudi qu’il serait « préférable » que Jean-Marie Le Pen démissionne du parti. L’hypothèse même d’une exclusion de Jean-Marie Le Pen du FN n’est plus inenvisageable. « Toutes les options sont sur la table« , a lâché M. Philippot. Une exclusion ? Cette décision serait « complètement folle », porteuse d’un « risque d’implosion » du FN, a répliqué dans la journée Le Pen père. Mais le bain de sang à venir pourrait ne pas éclabousser tout le monde. En rompant avec son père, Marine Le Pen peut espérer tirer un avantage politique dans sa stratégie de « dédiabolisation« . Nombre de frontistes ont d’ailleurs salué sur Twitter la prestation télévisée de leur chef: « L’étoffe d’une femme d’Etat« , pour M. Philippot. La crise, « une chance pour le FN », selon Robert Ménard, maire de Béziers.  Ce changement radical de ton envers Jean-Marie Le Pen n’est par ailleurs pas dépourvu de calcul : « Ils accélèrent le processus de destruction. Quand la bête est à terre, on l’achève« , remarque un frontiste historique. L’intérêt général des Français devant l’intérêt personnel de Jean-Marie Le Pen: ainsi est mis en forme le rejet du « suicide politique » évoqué par Marine Le Pen.  Mais le principal intéressé est convaincu: en cas d’exclusion, « le prestige que je conserve assez naturellement au sein du FN provoquera des remous considérables et pour elle, une perte d’influence qu’elle ne mesure sans doute pas. » Une situation qui a réjoui les adversaires du FN, et au premier rang desquels l’ancien président Nicolas Sarkozy, qui en meeting dans l’Oise a assuré : « On se sent humiliés d’assister à un tel spectacle ». La violente dispute occulte aussi un autre danger pour le parti d’extrême droite, qui doit faire face à une enquête judiciaire sur ses campagnes électorales qui s’est accélérée avec de nouvelles mises en examen dévoilées jeudi, notamment pour financement illégal du parti.

 

FN : Un proche de Marine Lepen mis en examen

 

FN :  Un proche de Marine Lepen  mis en examen

 

Nouvel épisode dans l’affaire du financement illicite du FN qui prouve que le FN se banalise sur tous les plans y compris en matière de financement illicite. Un proche de Marine Le Pen, Frédéric Chatillon, patron de la principale société prestataire du Front national, Riwal, a été mis en examen hier pour financement illégal de parti politique, selon une source judiciaire. Cette nouvelle mise en examen intervient dans une enquête sur le financement de plusieurs campagnes du parti d’extrême droite, notamment les législatives de 2012. La société Riwal a également été mise en examen pour financement illégal de parti politique par personne morale et escroquerie, a précisé la source judiciaire.  L’express  Médiapart, quant à eux, soutiennent qu’à l’occasion des élections législatives de 2012, la vente est devenue « obligatoire » et les « kits de campagne » sont surfacturés, à environ 16 000 euros. Médiapart ajoute que le véritable bénéficiaire de ce système « est l’entreprise de communication prestataire de Jeanne (…) Riwal », dirigée par Frédéric Chatillon, « souvent présenté dans les couloirs du FN comme « l’argentier officieux de Marine » », « c’est aujourd’hui l’un de ses associés, un certain Axel Loustau, qui occupe le poste clef de trésorier de Jeanne ».  En fait le FN se banalise sur tous les plans  y compris en matière de financement occulte. Presque tous les partis ont en effet des micros partis pour contourner la loi. Comme ailleurs, il y a des gens au FN qui en profitent pour se gaver.

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