Archive pour le Tag 'Lepaon ?'

Lepaon-CGT recyclé délégué interministériel à la langue française !

Lepaon-CGT recyclé délégué interministériel à la langue française

Le plan ancien numéro un de la CGT éjecté de son organisation vient d’être nommé à la tête d’une délégation interministérielle, placée sous son autorité et chargée de la mise en œuvre opérationnelle d’une  nouvelle Agence. Une nomination un peu surprenant même si l’ancien secrétaire de la CGT s’est toujours intéressé à l’illettrisme. En fait il s’agit d’une décision de Valls  sans doute pas mécontent de mettre la CGT en contradiction. Une CGT qui n’a cessé de lui mettre des bâtons dans les roues dans le cadre de l’élaboration de la loi Travail. Pas sûr cependant que l’ancien patron de la CGT est vraiment le profil pour gérer cette problématique car le costume paraît un peu grand non pas en raison de ses origines syndicales mais surtout compte tenu de  ses compétences. Et  pas sûr qu’il conserve longtemps son poste.  l’intéressé a confirmé sa nomination au Figaro. «Je suis heureux que ce projet se concrétise vraiment», indique l’ex-numéro un du premier syndicat de France. «La langue française est au cœur de notre pacte républicain, justifie ainsi le ministre de la Ville et de la Jeunesse. La maîtrise de la langue française est une condition de l’épanouissement personnel, de l’insertion professionnelle, de l’accès au savoir et à la culture; c’est également un enjeu majeur pour appartenir pleinement à la nation française. Pourtant, six millions de nos concitoyens rencontrent des difficultés à manier notre langue, et trois millions font face à l’illettrisme. Le Gouvernement souhaite promouvoir une politique nationale de la langue française au service de la cohésion sociale et du rayonnement culturel de notre pays. L’État doit en garantir la mise en œuvre sur l’ensemble des territoires de la République, en métropole et dans les outre-mer, en travaillant étroitement avec les collectivités territoriales, les partenaires sociaux et les réseaux associatifs».

Lepaon (CGT) futur patron de l’Agence de la langue française !

Lepaon (CGT) futur patron de l’Agence de la langue française !

Le reclassement éventuel de Thierry Lepaon ex leader de la CGT comme patron de l’agence de la langue française ne manquera pas de susciter quelques interrogations. Certes il n’est sans doute pas nécessaire de solliciter un agrégé de lettres ou un énarque pour animer la lutte contre l’illettrisme ;  pour autant,  on peut douter sérieusement des compétences de l’intéressé pour diriger une telle agence. En réalité il s’agissait pour le gouvernement de reclasser l’ancien responsable de la CGT et de lui assurer un salaire mais cette possible nomination ne manquera pas de déclencher une polémique. D’une certaine manière c’est un peu comme si l’on confiait la présidence d’une agence de la modernisation économique à Philippe Martinez,  l’actuel patron de la CGT. L’ex-leader de la CGT Thierry Lepaon, poussé à la démission en 2015 après un scandale sur son train de vie, a cependant été missionné par Manuel Valls pour « préfigurer » la future Agence de la langue française pour la cohésion sociale, a-t-on appris jeudi. « Le Premier ministre a désigné Thierry Lepaon, très investi sur le sujet depuis plus de 20 ans, pour mener à bien cette mission de préfiguration » de la nouvelle agence, qui verra le jour le 1er janvier 2017, a annoncé Ericka Bareigts, secrétaire d’État à l’Égalité réelle, dans un communiqué daté de mercredi. En France, près de six millions de personnes rencontrent des difficultés dans la maîtrise du français, dont trois millions de personnes confrontées à l’illettrisme, a rappelé Mme Bareigts. Dans une lettre de mission, adressée le 6 juin à M. Lepaon et dont l’AFP a obtenu copie, Manuel Valls lui demande de remettre « au plus tard le 30 septembre » son « rapport final ». La nouvelle agence, dont l’objectif est notamment « de renforcer la cohérence et l’efficacité des dispositifs » et « d’améliorer la coordination de l’ensemble des acteurs impliqués », devra prendre « appui sur les structures existantes et en particulier l’Agence nationale de lutte contre l’illettrisme (ANLCI) ». Le Premier ministre demande à l’ancien leader cégétiste, âgé de 56 ans, de lui « proposer les regroupements qui (lui) semblent cohérents ». L’Agence de la langue française et l’ANLCI devraient toutefois coexister. Dans un courrier adressé le 12 mai à sa présidente Marie-Thérèse Geffroy, consulté par l’AFP, l’Elysée certifie que « l’existence de l’ANLCI n’est en aucun cas remise en cause par la création de l’Agence de la langue française ». Successeur de Bernard Thibault à la tête de la CGT en 2013, M. Lepaon avait dû quitter son poste de secrétaire général du syndicat en janvier 2015 après des révélations sur le coût exorbitant des travaux réalisés dans son bureau et son appartement de fonction, ainsi que sur le versement d’indemnités de départ de son ancien poste à la CGT Basse-Normandie. L’épisode avait provoqué une crise au sein du premier syndicat français et conduit à l’arrivée à sa tête de Philippe Martinez. Présent en avril au Congrès de la CGT à Marseille, Thierry Lepaon avait été sifflé et hué par les délégués. « Cette période a été difficile », mais la nomination de M. Lepaon  »tourne la page de façon assez respectueuse des uns et des autres », a réagi Céline Verzeletti, membre de la direction de la CGT, interrogée par l’AFP. « La CGT doit être cohérente avec ce qu’elle préconise, il était hors de question de le licencier tant qu’il n’avait pas trouvé un débouché », a-t-elle poursuivi. Ben voyons !

(Avec challenges)

CGT :Lepaon a besoin de repos ( Martinez)

CGT :Lepaon a besoin de repos ( Martinez)

 

Au lendemain du refus du « parlement » de la centrale d’adouber l’équipe de direction qui avait été constituée notamment par Thierry Lepaon et Philippe Martinez, ce dernier a précisé qu’il présenterait mardi un « collectif » chargé de composer un nouveau bureau confédéral. Ce collectif ne comptera aucun des membres du précédent groupe réuni autour de Thierry Lepaon, a-t-il dit.  Philippe Martinez entend « accélérer » et « élargir les consultations des organisations de la CGT » pour « construire » une nouvelle équipe « conforme aux attentes », mais il ne voit de « sanction pour personne » dans le rejet mardi de sa liste par le Comité confédéral national (CCN). « C’est comme cela à la CGT : la démocratie s’organise et prend du temps. Et nous prendrons le temps pour décider entre nous », a-t-il précisé.  La nouvelle équipe devrait être présentée les 3 et 4 février, dates de la prochaine réunion du CCN qui votera à nouveau et « nous lancerons début février la préparation du 51e congrès de la CGT » qui est prévu au printemps 2016.  Philippe Martinez a indiqué que « Thierry Lepaon avait besoin de repos » et qu’il « quitterait la commission exécutive » (direction élargie), « comme l’ont fait ses prédécesseurs ». « Il a toute sa place à la CGT » comme militant, a-t-il dit, assurant que la CGT n’était pas « en hibernation ».  Récusant le mot de crise, Philippe Martinez a reconnu que la centrale traversait « une période inédite ». Il s’est dit « confiant dans sa capacité » à en sortir. En l’absence de bureau confédéral, démissionnaire, la CGT est dirigée par la commission exécutive, a-t-il souligné.   »En 2015, la CGT sera présente, offensive et dérangeante » et prendra « des initiatives » avec les salariés « afin de rompre avec les politiques libérales », a-t-il dit. La centrale « fera également obstacle à la nouvelle régression sociale que représente le projet de loi Macron », a-t-il ajouté.  Sur la sellette depuis fin octobre après des révélations sur des dépenses effectuées pour lui par la CGT et une indemnité perçue, Thierry Lepaon avait démissionné de son poste de numéro un il y a une semaine. Mais il avait voulu garder la main sur le choix de son successeur et de son équipe, au grand dam d’une partie de l’organisation. Interrogé sur l’appartement de fonction du secrétaire général à Vincennes, près de Paris, rénové à grands frais, Philippe Martinez a indiqué qu’il servirait à des camarades de la CGT de passage.

CGT : Thierry Lepaon discrédité une seconde fois

CGT : Thierry Lepaon discrédité une seconde fois

 

Normalement le successeur de Thierry Lepaon devait être désigné mais son élection n’a pas été possible du fait du rejet des proches de Thiery Lepaon dans la liste des membres du bureau. EN clair, Martinez sera sans doute élu – en février- mais à condition que ces proches de Thierry Lepaon soit éliminés du bureau. Une semaine après la démission de Thierry Lepaon, le « parlement » de la CGT a donc rejeté la liste de direction proposée par Philippe Martinez. L’ancien leader de la Fédération des métaux est pressenti pour prendre la tête du syndicat. Il doit revoir sa copie.  La crise n’en finit pas, à la CGT. Une semaine après la démission de son ancien secrétaire général, Thierry Lepaon, le « parlement » du syndicat a rejeté mardi soir la liste de direction proposée par un des prétendants au trône : Philippe Martinez. Cette liste propose une composition : neuf noms pour les neuf postes du bureau de la CGT. Mais elle a sans doute été jugée comme étant trop tournée vers le passée : il y avait surtout des proches de Thierry Lepaon. La CGT veut oublier la période Lepaon, oublier les scandales liés aux frais de rénovation de son appartement et de son logement de fonction. Résultat : le « parlement » a approuvé cette liste à « seulement » 57 %, alors qu’il fallait une majorité des deux tiers. Philippe Martinez doit donc revoir sa copie, proposer une nouvelle composition, s’il souhaite prendre la tête de la CGT. D’autant que dans un communiqué, la CGT admet que Philippe Martinez est « pressenti pour être le futur secrétaire général ». Mais le prochain vote n’aura pas lieu avant début février. Le feuilleton durera donc encore trois semaines.

CGT : Philippe Martinez pour remplacer Thierry Lepaon

CGT : Philippe Martinez pour remplacer Thierry Lepaon

Compte tenu des événements dramatiques de ces derniers jours, l’affaire de la démission de Thierry Lepaon a té relativement marginalisée  dans les médias. Il sera vraisemblablement remplacé par Philippe Martinez, responsable de la puissante fédération des métaux ; Une afffaire moins médiatisée et qui permettra peut-êter à la CGT de s’en sortir en limitant des dégâts. La candidature de Philippe Martinez a été approuvée par la direction de la CGT, et sera soumise au choix du « parlement » du syndicat mardi. Il veut ainsi succéder à Thierry Lepaon. L’ancien secrétaire général  de la CGT a démissionné la semaine dernière suite aux révélations successives de ces dernières semaines sur son train de vie.  La CGT veut rebondir, après les scandales dans lesquels son ancien directeur, Thierry Lepaon était empêtré. Pour incarner ce rebond : Philippe Martinez. La direction de la CGT a accepté lundi sa candidature à la tête du syndicat, à 28 voix pour, 19 contre et 6 abstentions. Une courte majorité. Philippe Martinez, la cinquantaine, a mis un pied dans le syndicalisme à Renault. Il était délégué-syndical CGT à l’usine de Boulogne-Billancourt. En 2008, deuxième pied dans le syndicalisme : il prend la tête de la Fédération des métaux. Prochaine étape pour sa candidature : le vote du « parlement » du syndicat mardi, qui doit confirmer (ou non) ce choix, à une majorité des deux tiers. Sachant que huit autres membres veulent figurer sur la liste du futur bureau.

 

 

CGT : démission de Lepaon

Lepaon démissionne de la CGT

CGT : démission de Lepaon

 

Finalement Thierry Lepaon a dû céder devant les pressions tant intérêts qu’externes. Il a annoncé sa démission et sera remplacé par un secrétaire général rapidement à titre transitoire en attendant un congrès. Cette affaire qui aura duré de longues semaines aura en tout cas nettement ternis l’image de la CGT et au-delà celle du syndicalisme en général. Finalement une sale affaire au moment ou toutes les institutions sont critiquées voire rejetées; encore de quoi nourrir les extrêmes et/ou le basisme corpo.   Thierry Lepaon – sur la sellette depuis des révélations sur son train de vie – a annoncé qu’ »il y aura(it) un nouveau secrétaire général de la CGT la semaine prochaine », a indiqué mercredi à l’AFP une source interne, confirmant une information d’Europe 1. Il a fait cette déclaration devant la commission exécutive, direction élargie de la centrale, réunie depuis mardi à Montreuil, au siège de la CGT. Il avait succédé à Bernard Thibault en mars 2013. C’est la première fois dans l’histoire de la CGT depuis 1909 qu’un numéro un est contraint à la démission. Thierry Lepaon a donc franchi le pas qu’il avait refusé de faire mardi, lorsque le bureau confédéral, dont il faisait partie, a simplement proposé de remettre son mandat « à la disposition » de la seule instance habilitée à les démettre, le comité confédéral national (CCN), le parlement de la CGT. Depuis les révélations successives sur les travaux onéreux dans son appartement et son bureau, puis sur son salaire et son indemnité de départ de la CGT Basse Normandie, des voix, dont celle de l’ancien numéro un Louis Viannet, pressaient Thierry Lepaon de partir.

« Démission de Thierry Lepaon » (Louis Vianney)

Démission de Thierry Lepaon (Louis Vianney)

La démission de Thierry Lepaon, c’est ce que demande l’ancien secrétaire général de la CGT, Louis Vianney. .  « Des fautes ont été commises, et elles impliquent Thierry Lepaon », lance Louis Viannet, l’ancien secrétaire général de la CGT (de 1992 à 1999) lundi dans un entretien au journal Le Monde. A la veille d’une nouvelle réunion des dirigeants du syndicat, Louis Viannet appelle à la démission de l’actuel secrétaire général de la CGT.  En cause : les affaires dans lesquelles Thierry Lepaon est empêtré. Notamment la rénovation de son bureau de 50 mètres carrés (62.000 euros) et de son logement de fonction de 79 mètres carrés à Vincennes (105.000 euros), aux frais de la CGT. Mais aussi le versement d’une prime de 26.650 euros lors de son accession à la tête du syndicat. Pour Louis Viannet, « la crédibilité du secrétaire général » est perdue, « à l’intérieur comme à l’extérieur ».  Louis Viannet dit ne pas comprendre la volonté de Thierry Lepaon de « rester coûte que coûte » aux responsabilités. « Il tend à confondre détermination et entêtement », ajoute-t-il. Démissionner, serait, pour Thierry Lepaon, « la seule façon de participer positivement à l’écriture des pages à venir de l’histoire de la CGT ».

Sondage -Les scandales politiques de 2014 : Thévenoud, Trierweilller, Lepaon, Bygmalion et les autres

Sondage -Les  scandales politiques de 2014 : Thévenoud, Trierweilller, Lepaon, Bygmalion et les autres

 

Beaucoup des principaux scandales recensés dans le sondage Odoxa pour Le Parisien et i>Télé, tourne autour de Hollande. Les Français classant d’abord Thévenoud le secrétaire D’Etat choisi par Hollande (Thévenoud par ailleurs procureur de Cahuzac !) ; ensuite le vaudeville avec Trierweilller, aussi l’affaire Jouyet- le copain de Hollande- et de sa sulfureuse conversation avec Fillon. Le classement du sondage Odoxa :

 

1 – Thomas Thévenoud pour sa phobie administrative

Neuf jours. Nommé le 26 août, Thomas Thévenoud s’en est allé le 4 septembre. Le Président François Hollande a mis fin aux fonctions du secrétaire d’État au Commerce extérieur, « à sa demande » et « pour des raisons personnelles ».  »Dans le cadre des nouvelles normes mises en place par le gouvernement dans le cadre de la transparence de la vie politique, il s’est avéré qu’il y avait un problème de déclaration d’impôt », a expliqué alors Matignon, en précisant qu’il ne s’agissait « en aucun cas d’une démission pour un motif de désaccord politique ». Des problèmes de régularité avec le fisc qui ont trouvé une justification des plus originales de la part de l’éphémère secrétaire d’État. Thomas Thévenoud a évoqué une « phobie administrative » qui l’aurait empêchée de réaliser les démarches à temps. Et cette révélation n’a été que la première d’une longue série : PV impayés, ardoise chez un kinésithérapeute, factures EDF en attente, société non-déclarée… Malgré la tempête Thomas Thévenoud s’est accroché à son siège de député de Saône-et-Loire.

 

2 – Valérie Trierweiler : « Merci pour ce moment »

Valérie Trierweiler a réalisé le meilleur démarrage littéraire de l’année 2014. L’ancienne Première dame, auteure de Merci pour ce moment, a vendu 145.000 exemplaires de son livre-témoignage sur le temps qu’elle a passé à l’Élysée aux côtés de François Hollande en seulement quelques jours après sa sortie. Un livre sulfureux qui n’a certainement pas aidé le Président lors de cette année difficile. On retiendra notamment la polémique sur les « sans-dents ». L’ancienne Première dame écrit : « Il s’est présenté comme l’homme qui n’aime pas les riches. En réalité, le Président n’aime pas les pauvres. Lui, l’homme de gauche, dit en privé : ‘les sans-dents’, très fier de son trait d’humour». François Hollande a vécu ce récit comme « un coup porté à [sa] vie toute entière ». « Vous croyez que j’ai oublié d’où je viens ? Mon grand-père maternel, petit tailleur d’origine savoyarde, (…) mon grand-père paternel, lui, était instituteur, issu d’une famille de paysans pauvres du Nord de la France. Et vous croyez que je pourrais mépriser le milieu d’où je tiens mes racines, ma raison de vivre ? », s’était-il justifié alors.

 

3 – Thierry Lepaon pour les travaux de son appartement

Thierry Lepaon, numéro 1 de la CGT, aurait fait financer les coûteux travaux de rénovation de son appartement de fonction par la Centrale. Dans son édition du mercredi 29 octobre 2014, Le Canard Enchaîné affirmait que le syndicat aurait réglé la note de 130.000 euros pour aménager les 120 m² de son secrétaire général.  Un home cinéma ou encore une télé dans chaque chambre. Le tout avec vue sur la forêt. À sa prise de fonction à Paris en mars 2013, Thierry Lepaon aurait eu un certain nombre d’exigences, selon l’hebdomadaire satirique.  Thierry Lepaon a annoncé avoir appris le montant de ces travaux dans la presse. Le leader de la CGT a par la suite expliqué que cette affaire « révèle des failles majeures dans le fonctionnement interne de prise de décisions (…) Une faille qu’il faut absolument corriger », a-t-il déclaré, en soulignant que « les arbitrages et la décision finale » n’avaient été « ni débattus, ni validés par une instance ».

 

4 – Jérôme Lavrilleux dans l’affaire Bygmalion

Jérôme Lavrilleux n’était pas le plus connu des responsables UMP. Malheureusement pour lui, son nom n’a commencé à être connu qu’en mai dernier, lorsqu’il est devenu l’un des éléments déclencheurs du séisme qui secoue l’opposition : l’affaire Bygmalion.  Invité de BFMTV le 26 mai, l’eurodéputé du Nord-Ouest a avoué, les larmes aux yeux, avoir fait de fausses factures pour couvrir le dérapage des comptes de campagne de Nicolas Sarkozy en 2012. « Je n’ai jamais eu à discuter ce genre de sujet, ni avec M. Sarkozy, ni avec M. Copé. J’assume mes responsabilités », explique-t-il alors.

 

5 – Jean-Pierre Jouyet pour son déjeuner avec François Fillon

Dans un enregistrement, Jean-Pierre Jouyet, secrétaire général de l’Élysée, raconte aux journalistes du Monde Gérard Davet et Fabrice Lhomme que l’ancien Premier ministre François Fillon lui aurait demandé, lors d’un déjeuner le 24 juin, d’accélérer les procédures judiciaires contre Nicolas Sarkozy pour empêcher le retour de son rival, et de « taper vite ». Une déclaration « off » qui a entraîné des réactions en chaîne et moult plaintes en diffamation.

 

6 – Arnaud Montebourg « démissionne »

Après une cohabitation difficile avec Manuel Valls et quelques couacs retentissants, le ministre de l’Économie Arnaud Montebourg a annoncé le lundi 25 août qu’il croyait « nécessaire de reprendre sa liberté » en dehors du gouvernement, et que Manuel Valls avait accepté de « la (lui) rendre ». Un renvoi qui prend la forme diplomatique de la démission et qui marque surtout un schisme idéologique au sein de la majorité.  Benoît Hamon et Aurélie Filippetti quitteront eux aussi – après des désaccords de fond – le gouvernement Valls.

 

Lepaon-CGT- : une défense pathétique

 Lepaon-CGT- : une défense pathétique

L’attitude de Lepaon est pathétique parce qu’elle est puérile mais surtout parce qu’elle porte une très grave atteinte à limage de la CGT et du syndicalisme en général. On peut évidemment reprocher de nombreuses choses aux responsables des  syndicats mais certainement pas de faire fortune ou de vivre dans un luxe relatif. Cette affaire  Lepaon va se payer très cher lors des différentes élections professionnelles. Au delà des affaires (appartement, bureau, prime de départ), se pose surtout la question de la compétence de Lepaon qui a l’évidence n’a pas la compétence pour diriger une confédération. C’est tout juste s’il sait prononcer une phrase à peu près construite.  Invité de France Info, Thierry Lepaon, le secrétaire général de la CGT s’est enferré dans sa défense suicidaire, il  a regretté l’envoi de documents à la presse par une personne ou un groupe à la CGT. Il affirme que son « départ ne règlerait pas les problèmes politiques » du syndicat.  Thierry Lepaon, secrétaire général de la CGT, était l’invité de France Info, vendredi matin. Interrogé sur une éventuelle démission, le numéro un du syndicat, a reconnu « se poser la question tous les jours« . Mais le successeur de Bernard Thibault fait aussi très vite remarquer, qu’aucune des instances dirigeantes n’a à ce jour réclamé son départ. Reconnaissant « traverser une situation difficile« , Thierry Lepaon, à la tête de la CGT depuis le 22 mars 2013, a regretté qu’un certain nombre d’affaires soient rattachées à son nom. « Le train de vie, le bling-bling » a-t-il déclaré « ça c’est l’image qu’on a collée à Nicolas Sarkozy« . Et l’ancien salarié de Moulinex précise qu’il vit « modestement. »  Voulant se montrer combatif, le numéro de la CGT a dit son intention de mener à bien la  mission de « rassemblement » qu’il s’est fixée à la Confédération. Les dysfonctionnements révélés ces derniers mois dans la presse vont-ils perturber, voire stopper son objectif ? Thierry Lepaon balaie les obstacles et affirme : Sur la prime négociée à 26.000 euros, lors de son départ de Normandie, pour rejoindre Paris, Thierry Lepaon en rappelant le contexte de trois ans de chômage, a précisé qu’il ne s’agissait pas de « mercato, de prime de transfert« .  Les révélations récentes sur la rénovation du logement qu’il occupe, sur les travaux dans son bureau professionnel et la prime reçue lors de son départ de Normandie sont à nouveau justifiées point par point par le patron de la CGT, qui se défend parallèlement de vouloir mener « une chasse aux sorcières« . « Il y a quelqu’un dans notre maison confédérale ou un groupe de personnes qui a ou qui ont décidé de transmettre à la presse des documents comptables. Si leur volonté était la transparence à la CGT, ils pouvaient faire autrement. Saisir la commission financière et de contrôle ou la commission exécutive confédérale. Ils pouvaient en parler au secrétaire général de la CGT(…) Le choix qui a été fait c’est de porter atteinte à l’honnêteté de Thierry Lepaon et à la démarche syndicale qu’entreprend la CGT. » 

 

CGT : Thierry Lepaon s’accroche

CGT : Thierry Lepaon s’accroche

 

 

Comme Lepaon s’accroche, l’affaire s’enlise et l’image de la CGT et du syndicalisme en général n’en sort pas grandie. Il y a  les faits qui lui sont reprochés mais L paon est surtout  victime d’une erreur de casting. Il a d’ailleurs bien du mal à prononcer  une phrase un peu construite. Il n’a jamais réussi à s’imposer  sur le plan médiatique.  Il a été élu par défaut et de toute évidence n’a pas l’étoffe pour conduire une organisation comme la CGT. Le numéro un Thierry Lepaon a exprimé jeudi sa détermination à garder son fauteuil et à « faire front », quitte à rendre responsable de la crise une partie de la direction confédérale. Épinglé pour des dérives financières liées à son train de vie, le secrétaire général n’a pas présenté sa démission mardi devant la Commission exécutive (direction élargie de 56 membres). « Ma décision est de faire front » et « je ne serai pas le rat qui quitte le navire », a-t-il martelé jeudi soir sur France 3 Basse-Normandie, une de ses rares interventions depuis la crise. Mais, a-t-il assuré, « notre navire est aujourd’hui en difficulté » et « si les équipes décident qu’il est temps de changer de secrétaire général j’écouterai et je pendrai mes responsabilités ». Le numéro un de la CGT, élu en mars 2013, a redit que sa « seule ambition est de rassembler la CGT. C’est mon obsession, si demain je sens que je ne suis plus celui qui peut rassembler les organisations de la CGT je partirai ». M. Lepaon a un délai de « réflexion » jusqu’à la prochaine réunion de la commission exécutive les 6 et 7 janvier.  Sa réflexion semble s’orienter vers des initiatives lui permettant de préserver son fauteuil en incriminant d’autres membres du bureau confédéral qu’il verrait bien prendre la porte. Ainsi, une note adressée à toute la CGT mercredi relève « un problème de cohésion au sein du bureau confédéral qui nécessite des modifications » et estime nécessaire « des propositions d’évolution totale ou partielle de la composition » de ce bureau. Au sein de ce bureau de dix membres (dont le secrétaire général et le trésorier qui a déjà rendu son tablier) plusieurs, notamment Eric Aubin -ancien candidat à la succession en 2012- se sont opposés à la gestion de la crise depuis septembre par le numéro un. Au départ larvée, la bataille est désormais ouverte, dans une ambiance délétère. Thierry Lepaon dénonce ceux qui à l’intérieur de la CGT l’ont « jeté en pâture aux médias » et pour « faire mal au secrétaire général de la CGT ». Allusion aux révélations de presse sur les dépenses coûteuses dans son appartement de fonction et son bureau et le montant de ses indemnités, à l’origine de la crise. Selon Les Échos, cette tactique de « table rase » ne sera pas d’un grand secours à M. Lepaon et finira par préparer le terrain pour Philippe Martinez, numéro un de la fédération de la métallurgie.  Mais le métallurgiste -à supposer qu’il soit intéressé- devra encore recueillir une majorité, ce qui tient de la gageure. Le dernier mot revient le 13 janvier au Comité confédéral national (CCN, « parlement » de la CGT), seule instance habilitée à révoquer le numéro un et le bureau et à nommer une nouvelle direction.

 

CGT : qui à la place de Lepaon ?

CGT : qui à la place de Lepaon ?

 

Si Thierry Lepaon  a pu encore sauver sa place lors de la dernière commission exécutive, il le doit sans doute aux difficultés à lui trouver en éventuel successeur car les clivages qi existaient lors du départ de Bernard Thibault se reposent de la même manière. En outre c’est maintenant tout la direction qui est contestée ; Du coup ne n’est plus tellement le départ de Lepaon qui est en jeu mais la question de son remplaçant potentiel. En attendant, ce climat délétère porte un coup à limage de la CGT et à l’ensemble d’un syndicalisme déjà bien fragilisé par la crise.  Lors d’une assemblée générale de ses organisations, lundi, des dirigeants de fédérations et d’unions départementales ont ouvertement souhaité le départ de Thierry Lepaon. D’autres ont critiqué les « dysfonctionnements » du bureau confédéral et mis en doute sa légitimité, a raconté à Reuters une source interne. Mais la Commission exécutive, le gouvernement de la CGT, qui a poursuivi mardi les débats, n’a pas émis de vote. Une note faisant le point des discussions sera transmise mercredi aux organisations de la CGT, a-t-on précisé de même source. Il a notamment été question de l’ordre du jour de la session extraordinaire du Comité confédéral national (CCN), prévu le 13 janvier. Le CCN est seul habilité à révoquer Thierry Lepaon, qui peut aussi décider de partir de lui-même avant la fin de son mandat, en 2016. « On continuera à faire la transparence sur un certain nombre d’éléments et on discutera de préconisations sur nos règles de vie », explique un responsable. « Se posera évidemment la question de la direction de la CGT. »  Entretemps, il est prévu une nouvelle réunion des 56 membres de la Commission exécutive confédérale le 6 janvier. Un autre CCN est prévu en février. Les dirigeants de la CGT étudient la possibilité d’actions revendicatives sur l’emploi, les salaires, le pouvoir d’achat, la politique industrielle. Les appels à la démission de Thierry Lepaon se multiplient, de la base aux instances dirigeantes de la confédération, depuis les révélations sur les frais engagés pour la rénovation de son domicile de fonction et de son bureau, et sur l’indemnité qu’il a perçue quand il a quitté ses responsabilités en Normandie.  Dans un texte diffusé le week-end dernier, la fédération des services publics, première de la CGT, a jugé « inéluctable » son départ et l’a invité à démissionner dans les plus brefs délais.  Dans L’Humanité, Georges Séguy, ancien secrétaire général de la CGT de 1967 à 1982, a estimé lundi qu’une solution s’imposait « d’urgence » pour préserver la cohésion de la première centrale syndicale française. Des cadres de la CGT ont demandé dans une pétition la démission en bloc de la direction de la centrale syndicale, et pas seulement du secrétaire général.

CGT -Lepaon: un sale coup pour le syndicalisme

CGT -Lepaon,: un sale coup pour le syndicalisme

laffaire Lepaon ( dont la démission est maintenant demandée par la première fédération de la CGT)  est un sale coup pour le syndicalisme en général qui n’était déjà pas très apprécié.  Près de 70% des Franaçis ne font pas confiance aux syndicats qui comptent de l’ordre de 5% de syndiqués à jour de leurs cotisations. Les syndicats sont victime d’un discrédit qui frappent toutes les  institutions mais la désaffection est plus ancienne, elle a commencé dans les années 70. En cause d’abord la compétence des syndicats à intégrer la problématique économique et le poids excessif de la culture étatique. Du coup le syndicalisme n’attire plus les meilleurs. La faute aussi à certains patrons qui ont  réduit le syndicalisme à pas grand-chose. Bref le contraire d’une démocratie réellement participative (contrairement à ce qui se passe en Allemagne). Limage du syndicalisme est aussi très affectée par les grèves à répétition de nature corporatiste qui prennent  en charge les intérêts de ceux qui sont loin d’être les moins favorisés. Enfin la culture anarcho-gauchiste qui domine encore trop  le syndicalisme français.  L’affaire de Thierry Lepaon concerne sa retraite chapeau  peu justifié de 31  euros puisqu’en réalité il  a bénéficié d’une sorte de promotion. Une affaire qui s’ajoute aux plus de 100 000 euros de réfection de son appartement de fonction et aux 60 000 de remise en état de son bureau. Ça fait beaucoup pour un seul homme, syndicaliste au demeurant. Une affaire qui porte atteinte  au syndicalisme en général dont la plupart des responsables vivent dans de conditions plutôt modestes. Les affaires dans le syndicalisme sont heureusement très exceptionnelles pour autant les dégâts de l’affaire Lepaon seront lourds pour la CGT d’abord et par ricochet pour les autres syndicats. Il faut enfin ajouter que Lepaon ne s’est guère manifesté jusque là par une grande compétence et qu’il na sans doute pas la stature nécessaire pour diriger une organisation comme la CGT.

CGT : démission de Lepaon demandé par la fédération des services

CGT : démission de Lepaon demandé par la fédération des services  

« La meilleure solution pour rassembler la CGT est la démission de Thierry de son mandat de secrétaire général dans les plus brefs délais », estime la fédération des services, première fédération de la CGT. .  Le texte précise que « si tel n’était pas le cas avant la réunion du 13 janvier du Comité confédéral national », la fédération des services publics « sera alors porteuse d’un mandat de révocation du secrétaire général ». Le Comité confédéral national (CCN) constitue « le parlement » de la CGT et est la seule instance habilitée à enclencher une procédure de destitution pour Thierry Lepaon. Or avec ses 80.700 adhérents, la fédération des services publics a un grand poids au sein du CCN.  La commission exécutive de la CGT avait décidé de convoquer ce « parlement », le 9 décembre dernier, fixant la réunion au 15 janvier. Cette commission s’était alors réunie pour évoquer la crise liée à Thierry Lepaon.  Ce dernier, qui a pour le moment refusé de présenter sa démission, est sur la sellette depuis plusieurs semaines en raison de plusieurs révélations. Le Canard Enchaîné avait ainsi indiqué que la CGT avait effectué des dépenses coûteuses dans l’appartement de fonction (105.000 euros) et dans le bureau (62.000 euros) de Thierry Lepaon. Le secrétaire général de la CGT avait reconnu « une faute » qu’il avait toutefois mise sur le compte du trésorier de la CGT Eric Lafont. De sources internes, ce dernier aurait très mal vécu sa stigmatisation. Eric Lafont a finalement présenté sa démission le 9 décembre dernier, lors de la réunion de la commission exécutive de la CGT.  Le mal avait toutefois été encore attisé par les révélations sur l’indemnité de départ de Thierry Lepaon, qui en quittant la CGT Normandie, avait perçu 31.000 euros. Une pratique dénoncée par les militants.

CGT-Affaire Lepaon : une réunion pour rien

Affaire Lepaon : une réunion pour rien

 

Une réunion pour rien ou presque à part la mise à l’écart d’un lampiste, le trésorier de la CGT. On a donc décidé de ne rien décider, il y aura une nouvelle commission exécutive qui réunira après  le CCN (conseil national ou parlemente de la CGT°). En fait Lepaon fait trainer pour essayer de sauver sons poste espérant que l’actualité pourra le faire un peu oublier par les médias. En réalité rien n’est réglé Lepaon s’accroche à son poste et manœuvre au sein des instances tandis que limage de la CGT se trouve gravement affectée par ces affaires financières (100 000 euros pour refaire l’appartement de fonction de Lepaon, 60 000 pour refaire son bureau et une retraite chapeau de 31 000 euros pour son départ de Normandie).  « La Commission a pris acte de la démission d’Eric Lafont », lit-on dans la note interne, obtenue par Reuters.  Les voix demandant le départ de Thierry Lepaon se multiplient, de la base aux instances dirigeantes de la CGT. Lors d’une réunion du bureau confédéral, vendredi, il avait obtenu un répit. Mais la convocation du CNN le 13 janvier pourrait marquer le début d’une procédure de destitution, selon un haut responsable de la centrale. Le secrétaire général a tenté la semaine dernière de négocier avec les dirigeants de plusieurs grandes fédérations, dont la métallurgie, l’énergie, les transports, la santé, les travailleurs d’Etat et les cheminots, son maintien à la tête de l’organisation jusqu’à la fin de son mandat en 2016. Selon le même haut responsable, il aurait promis en échange de soutenir, pour sa succession, le secrétaire général de la fédération CGT de la métallurgie, Philippe Martinez. « Ça a marché le temps de la réunion du bureau confédéral », raconte à Reuters ce responsable. « Mais ça a fait beaucoup de bruit en interne. »   »La solution la plus sage serait qu’il se retire et qu’on aille vers une solution transitoire ou un congrès », ajoute-t-il, tout en admettant qu’aucun autre dirigeant de la CGT ne sort du lot aujourd’hui pour lui succéder. Cette crise ne remet pas seulement en cause la crédibilité de Thierry Lepaon, devenu secrétaire général par défaut en 2013 au terme d’un laborieux processus.  Elle écorne également l’image de son prédécesseur, Bernard Thibault, à qui il est reproché de n’avoir pas préparé sa succession et d’avoir laissé une organisation mal en point.  Selon un sondage de l’IFOP publié dimanche par Ouest-France, la cote de la CGT auprès des Français à reculé de 14 points en un an, de 45% d’avis positifs en 2013, juste avant l’élection de son actuel secrétaire général, à 31% en 2014, tandis que le taux de mauvaises opinions a bondi de 48% à 63%.

 

CGT : sursis pour Lepaon ?

CGT : sursis  pour Lepaon ?

Visiblement Thierry Lepaon n’a pas envie de démissionner, du coup la CGT est en train de s’enfoncer dans les affaires de son secrétaire général : une rénovation d’un appartement de fonction à 100 000 euros, une réfection de son bureau à 60 000 et une petite indemnité de départ de son poste de permanent de Normandie à 30 000 euros (alors qu’il a bénéficié d’une promotion). Bref des broutilles en ces temps de crise ! Le bureau national de la CGT n’a pas voulu trancher mais il ne se rend sans doute pas compte qu’il porte ainsi un coup fatal au syndicalisme en général et à la CGT en particulier. Le phénomène oligarchique n’affecte pas seulement la politique ou le monde de affaires mais aussi la CGT où nombre de responsables nationaux font auusi carrière ;  La CGT donc va proposer une réunion de son « parlement » (CCN) « avant le 16 décembre » pour discuter de la situation interne, après les révélations concernant son numéro un Thierry Lepaon, selon un communiqué de la centrale publié après une réunion vendredi de son bureau confédéral. Le syndicat affirme que, « contrairement à ce qui circule dans certains médias, aucun membre du bureau confédéral n’a demandé la démission de Thierry Lepaon » lors de cette réunion. Il ajoute avoir, « en toutes responsabilités, débattu de toutes les questions soulevées par la situation interne vécue » par le syndicat et « préparé la réunion de la Commission exécutive confédérale du 9 décembre ». La CGT propose aussi une réunion, « avant le 16 décembre », des secrétaires généraux des organisations, c’est-à-dire le Comité confédéral national (CCN), « pour permettre le débat le plus large dans la CGT ». Formellement, c’est la commission exécutive de mardi qui peut le faire. Et, selon les statuts, seul le CCN peut démettre le secrétaire général de ses fonctions. Évoquant sans les citer les révélations successives concernant les travaux coûteux sur son appartement de fonction et son bureau, puis sur les indemnités reçues à son départ de la CGT Normandie, le syndicat promet « la transparence complète ». Un rapport d’étape de la Commission financière de contrôle sera remis et le Bureau confédéral « fera des propositions pour améliorer les procédures financières dans la CGT ».




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