Archive pour le Tag 'L’envolée'

Face à l’envolée des prix les consommateurs réduisent la dépense alimentaire

Face à l’envolée des prix les consommateurs réduisent la dépense alimentaire

Contrairement à ce qu’a affirmé le ministre de l’économie ,il n’y a pas de baisse des prix de l’alimentaire. En effet, l’inflation même plus réduite s’ajoute aux anciennes inflations et les prix atteignent encore de nouveaux records. Du coup, les ménages ajustent leurs demandes à leur pouvoir d’achat. Ainsi la consommation des produits alimentaires diminue d’environ 15 % en volume.

L’Insee, observe une chute libre de près de 12% depuis janvier 2022, et même de plus de 16% si on compare au pic de mars 2020 (avec les Français qui faisaient des réserves avant le confinement).

La consommation atteint désormais un niveau si bas qu’il n’a plus été observé depuis 2009 et le repli lié à la crise économique de l’époque. Si la chute se poursuit, la consommation de produits alimentaires pourrait retomber au niveau du début des années 2000, voire plus loin encore.

Et cette tendance inquiète les acteurs du secteur. La situation est si préoccupante que le patron de System U s’est fendu d’un tweet cette semaine pour alerter sur la gravité du sujet dans les « mois qui viennent ».

Sur le même réseau social, François Geerolf, économiste à l’OFCE, estime même que cette chute de la consommation alimentaire n’a « aucun précédent dans les données compilées par l’Insee depuis 1980″.

Et la dernière étude de Circana sur la baisse des ventes de produits de grande consommation, en volume, ne dit pas autre chose : -6% en moyenne sur l’épicerie sur un an, -3% sur la crèmerie, -1,6% pour les liquides, -8% pour les champagnes et spiritueux et près de 8% de baisse sur les produits d’hygiène et de beauté.

Certes, il y a ce ralentissement annoncé de l’inflation, mais en réalité, « il y a très peu de baisses et les prix restent quand même très hauts » pour tout un tas de produits, explique l’expert du secteur Olivier Dauvers.

Olivier Dauvers prévoit même que cela s’inscrive dans la durée, notamment parce que les prix de l’alimentaire ont augmenté bien plus vite (environ 15%) que le niveau des salaires. Le rattrapage sera lent. La solution, pour lui, se trouve en partie du côté des marques, qui doivent, selon lui, « retravailler leur accessibilité » en terme de prix; Et qui ont augmenté leurs profits du double ! En réalité, dans cette période bouleversée de forte inflation, tout le monde en rajoute une couche en matière de prix : les producteurs, les industriels et les distributeurs. Un mauvais calcul car la baisse de consommation n’est pas seulement conjoncturelle mais aussi structurelle. C’est l’occasion de mieux s’ajuster la demande et même de supprimer certaines dépenses inutiles .

Bourse de Paris : l’envolée avant prise de bénéfice !

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Comme d’habitude, c’est un peu le même rituel qui se déroule dans les milieux boursiers avec une envolée des cours vers la fin de l’année avant correction et prise de bénéfice. L’argent n’a pas manqué cette année grâce notamment à la générosité de la banque centrale européenne qui a inondé l’économie mais aussi les milieux financiers. Pour preuve de cette excellente santé financière, nombre d’entreprises se sont engagés dans la voie du rachat d’actions. Une opération complètement inutile sur le plan stratégique mais qui permet de gonfler les cours avant d’encaisser le fruit des hausses et de les faire payer ensuite aux naïfs de la bourse.

L’année se termine donc en beauté à la Bourse de Paris. Le CAC 40 grimpé de 0,76% mardi et a battu son record absolu en clôture, à 7.181,11 points, s’affranchissant des craintes liées à la propagation du variant Omicron. Au cours de la séance, il est monté jusqu’à 7.187,76 points, un niveau également inédit. Ses précédents records en séance (7.183,08 points) et à la clôture (7.156,85 points) dataient de mi-novembre. Depuis le début de l’année, le CAC 40 grimpe de plus de 29%, du jamais vu en 20 ans.

D’une certaine manière c’est le grand paradoxe de l’année 2021, année de crise sanitaire, année de redressement économique ( mais le retard demeure encore sur 2019) et d’amélioration du volume de liquidités des entreprises.

Le quoi qu’il en coûte était nécessaire mais il a été déversé sans condition vraiment contraignante et sans ciblage précis . De sorte que l’argent gratuit offert aux banques par la BCE n’a pas servi seulement qu’à soutenir l’économie. Il a aussi servi à soutenir inutilement les cours boursiers. Pour preuve cette augmentation de 30 % des cours complètement déconnectés de l’évolution des activités et de la vraie rentabilité des entreprises.

L’envolée des prix du gaz et de l’électricité, pourquoi ?

L’envolée des prix du gaz et de l’électricité, pourquoi ?

 

 

Un papier de France Info explique pourquoi actuellement des records sont battus pour les prix du gaz qui entraîne par ailleurs ceux de l’électricité. (extrait)

 

 

Le prix du gaz a atteint des sommets en Europe, mardi 21 décembre, pour culminer à 175 euros le mégawattheure (MWh). Soit une hausse de 400% sur les six derniers mois. L’électricité aussi a vu ses prix gonfler, pour atteindre un pic à 442 euros/MWh le 20 décembre en France, du jamais vu depuis 2009. Si

1Pourquoi les prix de l’énergie s’envolent-ils depuis plusieurs mois ?

Les causes de cette hausse sont multiples et sont en partie liées à la pandémie de Covid-19. « Avec le développement des vaccins, l’économie mondiale a connu une reprise inédite, en Asie et en Europe notamment », explique à franceinfo Nicolas Goldberg, spécialiste du secteur de l’énergie pour le cabinet Colombus Consulting.

 

. A cela se sont ajoutées des tensions géopolitiques avec la Russie, principal fournisseur de gaz des pays européens, au sujet de nouveaux gazoducs et face à l’escalade militaire à l’est de l’Ukraine« La Russie vend son gaz pour l’argent, mais surtout pour tisser des relations et défendre ses intérêts auprès d’autres pays », analyse Nicolas Goldberg. En décidant des volumes exportés, « Vladimir Poutine souffle littéralement le chaud et le froid sur le marché du gaz européen ».

 

Essentiel pour l’industrie lourde, le gaz est aussi largement utilisé en Europe pour produire du courant, d’où la hausse des prix de l’électricité. L’apport des énergies renouvelables, comme l’éolien, est particulièrement faible en cette fin d’année, pour des raisons essentiellement météorologiques, comme l’absence de vent.

2La situation peut-elle encore de se dégrader ?

Oui, d’après les pouvoirs publics et de nombreux experts du secteur. Fin septembre, la Commission de régulation de l’énergie prévoyait déjà « un maintien des prix (du gaz) très élevés jusqu’à la fin de l’hiver »« Deux facteurs seront à surveiller de très près : la reprise économique et les conditions météorologiques, liste Nicolas Goldberg. Rien que pour les températures, une chute de 1 °C provoque une augmentation de la consommation nationale équivalente à un (réacteur) EPR et demi. C’est tout sauf négligeable. »

3Comment cela se répercute-t-il en France ?

Cet hiver, la situation est particulièrement critique dans l’Hexagone, où de nombreux réacteurs nucléaires sont par ailleurs indisponibles pour cause de visite décennale ou par mesure de précaution. Plus d’un tiers du parc nucléaire est actuellement concerné, ce qui force la France à se tourner vers les centrales thermiques et à solliciter ses voisins. « 

4Faut-il craindre un black-out pendant l’hiver ?

 

Pour soulager le réseau, il est possible de baisser la tension générale, une mesure  »transparente », car peu intrusive, qui n’a jamais été prise en France. Ou d’actionner un dernier levier d’urgence : le délestage tournant, c’est-à-dire couper pendant deux heures l’électricité de dizaines de milliers de foyers. « Cela avait déjà été évoqué l’an dernier, mais je n’y croyais pas, confie Nicolas Goldberg. Aujourd’hui, c’est du domaine du possible, mais j’espère vraiment qu’on n’y aura pas recours. La dernière fois que ça a eu lieu à grande échelle, c’était il y a plus de quarante ans. »

Agriculture: L’envolée du prix du blé

Agriculture: L’envolée du prix du blé

Le blé a enregistré une hausse de l’ordre de 50 à 60 % sur une année pour atteindre environ 300 € la tonne. En cause une moindre production dans certains pays et des achats de masse effectuée par la Chine.

« Les prix sont fous, confie Rémi Depoix, président de Cerealis, fournisseur de blé meunier français en Afrique. La tonne de blé dur, celui des pâtes, évolue entre 500 et 600 dollars. » Il a gagné 60 % en un an.

La hausse est aussi alimentée par une spéculation sur les matières premières alimentaires comme sur les autres. A l’esprit de tous les observateurs, le souvenir de 2008. Après la crise financière, les cours du blé s’étaient emballés. Ils avaient, déjà, approché les 300 euros la tonne.

Le risque c’est évidemment une augmentation des denrées alimentaires à base de blé avec des hausses de leur de 10 % de certains produits mais surtout des risques de famine dans des pays en développement. Le blé est en effet essentiellement cultivé dans moins de 10 pays dans le monde mais importé par tous les autres ; la crise affecte les deux catégories de blé, qu’il soit tendre – celui qu’on utilise pour le pain et la pâtisserie – ou dur, celui qui sert à fabriquer pâtes et semoules. Au Canada, la sécheresse a grillé les épis. La récolte de blé tendre, attendue à 30 millions de tonnes, en atteindra à peine 24 millions. « Les huit principaux acteurs mondiaux ont enregistré de nettes baisses de production, constate Arthur Portier, expert chez Agritel, une société spécialisée dans l’analyse des marchés agricoles. La Russie, touchée elle aussi par la sécheresse, n’a récolté que 75 millions de tonnes sur les 80 attendues. En France, ce sont les inondations qui ont réduit la récolte des 38,5 millions de tonnes à moins de 35 millions ».

L’envolée du prix du blé

L’envolée du prix du blé

Le blé a enregistré une hausse de l’ordre de 50 à 60 % sur une année pour atteindre environ 300 € la tonne. En cause une moindre production dans certains pays et des achats de masse effectuée par la Chine.

« Les prix sont fous, confie Rémi Depoix, président de Cerealis, fournisseur de blé meunier français en Afrique. La tonne de blé dur, celui des pâtes, évolue entre 500 et 600 dollars. » Il a gagné 60 % en un an.

La hausse est aussi alimentée par une spéculation sur les matières premières alimentaires comme sur les autres. A l’esprit de tous les observateurs, le souvenir de 2008. Après la crise financière, les cours du blé s’étaient emballés. Ils avaient, déjà, approché les 300 euros la tonne.

Le risque c’est évidemment une augmentation des denrées alimentaires à base de blé avec des hausses de leur de 10 % de certains produits mais surtout des risques de famine dans des pays en développement. Le blé est en effet essentiellement cultivé dans moins de 10 pays dans le monde mais importé par tous les autres ; la crise affecte les deux catégories de blé, qu’il soit tendre – celui qu’on utilise pour le pain et la pâtisserie – ou dur, celui qui sert à fabriquer pâtes et semoules. Au Canada, la sécheresse a grillé les épis. La récolte de blé tendre, attendue à 30 millions de tonnes, en atteindra à peine 24 millions. « Les huit principaux acteurs mondiaux ont enregistré de nettes baisses de production, constate Arthur Portier, expert chez Agritel, une société spécialisée dans l’analyse des marchés agricoles. La Russie, touchée elle aussi par la sécheresse, n’a récolté que 75 millions de tonnes sur les 80 attendues. En France, ce sont les inondations qui ont réduit la récolte des 38,5 millions de tonnes à moins de 35 millions ».

L’envolée aussi des prix ressources alimentaires mondiales (FAO)

L’envolée aussi des prix  ressources alimentaires mondiales (FAO)

Une augmentation de plus de 30 % sur un an qui va évidemment se répercuter très prochainement sur les produits de consommation.    Les prix mondiaux des produits alimentaires ont encore augmenté pour le deuxième mois consécutif en septembre pour atteindre leur plus haut niveau en dix ans, a indiqué l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), jeudi 7 octobre.

 L’indice FAO des prix des produits alimentaires s’est établi en moyenne à 130 points le mois dernier, un record depuis septembre 2011. Sur un an, l’indice a augmenté de 32,8 % en septembre. De mauvaises récoltes conjuguées à la demande chinoise expliquent la nette augmentation des prix des produits agricoles de base.

L’indice des prix des céréales a augmenté de 2 % en septembre par rapport à août, en raison de la croissance des prix du blé (+4 %), la FAO évoquant dans un communiqué le « resserrement des disponibilités exportables dans un contexte de forte demande mondiale ».

Les prix des huiles végétales ont augmenté de 1,7 % en septembre et restent supérieurs de 60 % à leur niveau enregistré il y a un an, selon la FAO, en raison principalement de la hausse des cours de l’huile de palme et de l’huile de colza. En ce qui concerne la production céréalière, la FAO prévoit une récolte mondiale record de 2,8 milliards de tonnes en 2021.

L’envolée folle des coûts du transport maritime

L’envolée folle des coûts du transport maritime

 

 

Le coût d’un containers de 20 pieds de Chine en Europe représentait  de l’ordre de 1000 $ avant la crise, désormais ce coût est passé à plus de 8000 $. En cause une désorganisation complète des systèmes logistiques qui ne parviennent pas à rattraper le retard à la crise sanitaire. Une augmentation du fret maritime qui se répercute évidemment sur les coûts de production et de distribution et qui alimente l’inflation de la même matière que la hausse des métaux et autres terres rares. Le pire n’est peut-être pas d’ailleurs dans la hausse du prix fret maritime mais dans les retards de livraison qui font monter la note à la consommation du fait de l’incapacité de l’offre actuelle à répondre à la reprise de la demande. Certains experts considèrent que l’inflation ainsi générée est transitoire. Le problème est que la taxe carbone envisagée un peu partout dans le monde pourrait prendre le relais des surcoûts engendrés par la crise sanitaire

 

Prix des matières premières : l’envolée

Prix des matières premières : l’envolée

 

Une envolée spectaculaire du prix des matières premières qui pourraient correspondre un phénomène de reprise notamment en Chine et aux États-Unis. Un mouvement qui pourrait aussi préfigurer à terme une envolée aussi de l’inflation. L’indice Bloomberg des matières premières, tombé au plus bas depuis 1976 au printemps dernier, gagne 11 % depuis janvier, revenant à son plus haut niveau depuis 2018. Il profite du pétrole remonté à 60 dollars contre 20 dollars en avril , mais il est avant tout porté par la hausse des métaux.

A titre d’exemple, l’indice du London Metal Exchange cote à près de 4.000 points, du jamais vu depuis 2011. Le cuivre progresse de 20 % depuis le début de l’année à 9.350 dollars la tonne au plus haut depuis 10 ans. L’aluminium gagne 17 % depuis janvier à 2.325 dollars la tonne. Sur le marché à terme de Singapour, le minerai de fer n’a jamais été aussi cher depuis que la cotation a commencé en 2013. Il faut débourser 180 dollars pour obtenir une tonne ! Le palladium teste un nouveau record historique à près de 3.000 dollars l’once. Dans ce paysage il n’y a guère que l’or qui a perdu de son éclat. Après avoir atteint un nouveau record historique à plus de 2.000

Energie : l’envolée des prix aux États-Unis

Energie : l’envolée des prix aux États-Unis ?

Le professeur Robert Bell et le consultant Patrick Mathieu estiment, dans une tribune au « Monde », que la non-rentabilité des centrales à charbon va faire basculer les énergéticiens du côté des énergies propres… au prix d’une envolée de la facture pour le consommateur.

Tribune.

 

 Le nouveau président américain semble vouloir incarner la figure du « souverain juste », réparant les torts de l’administration précédente et ramenant la paix civile. Alors que l’attention s’est récemment portée sur Robinhood, cette société de courtage en ligne utilisée par de très jeunes investisseurs contre les géants du marché boursier américain, c’est justement le style de leadership attribué au « bon roi Richard » dans le mythe de Robin des Bois. En réalité, il fut un roi terrible… Mais, dans le mythe, Richard Cœur de Lion revient de croisade pour remettre les choses en ordre après les déprédations de son frère, le prince Jean.

La croisade du « bon roi Joe » est de sauver la terre du réchauffement climatique – le pape lui-même a lancé un appel à l’action. Mais le méchant prince Donald lui a laissé un grand fléau, le Covid-19. 1 900 milliards de dollars ne seront pas de trop pour le combattre. Alors où trouver 2 000 milliards de plus pour financer la croisade du pape ?

Si Joe Biden chargeait les collecteurs d’impôts fédéraux d’obtenir cette somme auprès des contribuables américains, on le prendrait rapidement pour… le shérif de Nottingham. Mais M. Biden possède un autre atout : l’Agence de protection de l’environnement. Une pression réglementaire bien appliquée pourrait accélérer la fin des centrales à charbon.

La capacité de production d’électricité américaine à base de charbon s’élevait officiellement à 229 gigawatts (GW) fin 2019, près d’un quart du total de la production d’électricité. Or, un rapport Bloomberg révélait, en 2018, que la moitié des centrales à charbon américaines, soit 135 GW de capacité, avait subi des pertes nettes en 2018.

Le même rapport précise que la grande majorité des unités non rentables sont réglementées, soit 130 GW. Il s’agit souvent de monopoles locaux. Or, les régulateurs des Etats (Californie, New York, etc.) autorisent ces énergéticiens à transférer leurs pertes à leurs clients, selon le principe du « coût majoré ». Ces entreprises ajoutent simplement une marge, d’environ 9 % actuellement, à leurs coûts.

Si l’administration Biden tient ses engagements et s’attaque sérieusement au problème du charbon, ces énergéticiens fermeront probablement leurs centrales et installeront à la place des parcs éoliens ou solaires, rentables et moins onéreux. Ils emprunteront l’argent nécessaire sur les marchés obligataires ; l’intérêt payé entrera dans la base de coûts de leurs contrats facturés au « coût majoré ». Les obligations d’énergéticiens réglementés, considérées comme sûres, seront achetées par de nombreux fonds de pension américains.

 

Energie : l’envolée des prix aux États-Unis ?

Energie : l’envolée des prix aux États-Unis ?

Le professeur Robert Bell et le consultant Patrick Mathieu estiment, dans une tribune au « Monde », que la non-rentabilité des centrales à charbon va faire basculer les énergéticiens du côté des énergies propres… au prix d’une envolée de la facture pour le consommateur.

Tribune.

 

 Le nouveau président américain semble vouloir incarner la figure du « souverain juste », réparant les torts de l’administration précédente et ramenant la paix civile. Alors que l’attention s’est récemment portée sur Robinhood, cette société de courtage en ligne utilisée par de très jeunes investisseurs contre les géants du marché boursier américain, c’est justement le style de leadership attribué au « bon roi Richard » dans le mythe de Robin des Bois. En réalité, il fut un roi terrible… Mais, dans le mythe, Richard Cœur de Lion revient de croisade pour remettre les choses en ordre après les déprédations de son frère, le prince Jean.

La croisade du « bon roi Joe » est de sauver la terre du réchauffement climatique – le pape lui-même a lancé un appel à l’action. Mais le méchant prince Donald lui a laissé un grand fléau, le Covid-19. 1 900 milliards de dollars ne seront pas de trop pour le combattre. Alors où trouver 2 000 milliards de plus pour financer la croisade du pape ?

Si Joe Biden chargeait les collecteurs d’impôts fédéraux d’obtenir cette somme auprès des contribuables américains, on le prendrait rapidement pour… le shérif de Nottingham. Mais M. Biden possède un autre atout : l’Agence de protection de l’environnement. Une pression réglementaire bien appliquée pourrait accélérer la fin des centrales à charbon.

La capacité de production d’électricité américaine à base de charbon s’élevait officiellement à 229 gigawatts (GW) fin 2019, près d’un quart du total de la production d’électricité. Or, un rapport Bloomberg révélait, en 2018, que la moitié des centrales à charbon américaines, soit 135 GW de capacité, avait subi des pertes nettes en 2018.

Le même rapport précise que la grande majorité des unités non rentables sont réglementées, soit 130 GW. Il s’agit souvent de monopoles locaux. Or, les régulateurs des Etats (Californie, New York, etc.) autorisent ces énergéticiens à transférer leurs pertes à leurs clients, selon le principe du « coût majoré ». Ces entreprises ajoutent simplement une marge, d’environ 9 % actuellement, à leurs coûts.

Si l’administration Biden tient ses engagements et s’attaque sérieusement au problème du charbon, ces énergéticiens fermeront probablement leurs centrales et installeront à la place des parcs éoliens ou solaires, rentables et moins onéreux. Ils emprunteront l’argent nécessaire sur les marchés obligataires ; l’intérêt payé entrera dans la base de coûts de leurs contrats facturés au « coût majoré ». Les obligations d’énergéticiens réglementés, considérées comme sûres, seront achetées par de nombreux fonds de pension américains.

 

L’envolée du pétrole….. à 30 dollars !

L’envolée du pétrole….. à 30 dollars !

Certains médias économiques notent l’envolée du pétrole. En réalité, le pétrole est passé d’environ 20 $ fins mars à 30 $ début avril. Pas vraiment une remontée. Ceci sans doute sur la déclaration de Trump qui pour défendre sans doute le pétrole de schiste américain fortement handicapé par la faiblesse des cours déclare que l’Arabie Saoudite et la Russie se sont mises d’accord pour contingenter  la production.

Une affirmation tout à fait hypothétique dans la mesure ou au contraire la stratégie de l’Arabie Saoudite et de la Russie produise leurs effets en enfonçant leurs concurrents. Cela vaut y compris pour les États-Unis dont le gaz de schiste ne pourra pas résister longtemps en dessous d’un baril à 40 $. Le baril de Brent gagne donc 20% pour revenir à 29,68 dollars après être tombé à un creux de 21,65 dollars le 30 mars, au plus bas depuis 2002.

Celui du brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) rebondit de 23% à 25 dollars, après avoir touché un plus bas à 19,25 dollars en début de semaine.




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