Archive pour le Tag 'l’ensemble'

Politique-La gauche ne pourra pas appliquer l’ensemble de ses propositions

 

Même si la gauche a montré que sa culture militante n’avait pas disparu, sa victoire est en trompe-l’œil, car elle repose sur une base sociologique trop peu populaire et sur un socle électoral trop composite, analyse le politiste Frédéric Sawicki,  dans une tribune au « Monde ».

 

Si l’on ajoute les 13 candidats de gauche élus hors Nouveau Front populaire aux 182 élus sous sa bannière, la gauche a remporté lors de ces législatives 195 sièges, soit 27 de plus qu’Ensemble et 52 de plus que le Rassemblement national (RN) et ses alliés Les Républicains (LR). Avec un gain net de 44 sièges par rapport à 2022, elle fait cependant moins bien que l’extrême droite, qui en décroche 54 de plus. C’est d’abord parce qu’elle a déjoué les pronostics et parce qu’elle arrive en tête – et donc qu’elle est en mesure de gouverner – que la gauche apparaît comme la grande gagnante du scrutin.Ce succès est d’abord, comme en 2022, le fruit d’une stratégie d’union autour d’un programme et de candidats communs. Rappelons qu’historiquement un tel accord fondé sur le partage des circonscriptions dès le premier tour était alors sans précédent. Sa reconduction, après une campagne européenne fratricide, n’était en rien assurée. Elle aurait pu ouvrir la voie à de très nombreuses dissidences.

Ce succès est aussi le résultat de la stratégie de front républicain. Largement impulsée et appliquée par la gauche avec peu d’exceptions, celle-ci a été mise en œuvre plus tardivement et bien moins systématiquement par le camp présidentiel et quasiment pas par LR. La gauche est ainsi clairement apparue comme la plus intransigeante face au RN, quitte à sacrifier ses candidats face à des adversaires politiques patentés tels que Gérald Darmanin, ministre de l’intérieur, ou Laurent Wauquiez, président du conseil régional d’Auvergne-Rhône-Alpes.

La gauche ne pourra pas appliquer l’ensemble de propositions

La gauche ne pourra pas appliquer l’ensemble de ses propositions

Même si la gauche a montré que sa culture militante n’avait pas disparu, sa victoire est en trompe-l’œil, car elle repose sur une base sociologique trop peu populaire et sur un socle électoral trop composite, analyse le politiste Frédéric Sawicki,  dans une tribune au « Monde ».

 

Si l’on ajoute les 13 candidats de gauche élus hors Nouveau Front populaire aux 182 élus sous sa bannière, la gauche a remporté lors de ces législatives 195 sièges, soit 27 de plus qu’Ensemble et 52 de plus que le Rassemblement national (RN) et ses alliés Les Républicains (LR). Avec un gain net de 44 sièges par rapport à 2022, elle fait cependant moins bien que l’extrême droite, qui en décroche 54 de plus. C’est d’abord parce qu’elle a déjoué les pronostics et parce qu’elle arrive en tête – et donc qu’elle est en mesure de gouverner – que la gauche apparaît comme la grande gagnante du scrutin.Ce succès est d’abord, comme en 2022, le fruit d’une stratégie d’union autour d’un programme et de candidats communs. Rappelons qu’historiquement un tel accord fondé sur le partage des circonscriptions dès le premier tour était alors sans précédent. Sa reconduction, après une campagne européenne fratricide, n’était en rien assurée. Elle aurait pu ouvrir la voie à de très nombreuses dissidences.

Ce succès est aussi le résultat de la stratégie de front républicain. Largement impulsée et appliquée par la gauche avec peu d’exceptions, celle-ci a été mise en œuvre plus tardivement et bien moins systématiquement par le camp présidentiel et quasiment pas par LR. La gauche est ainsi clairement apparue comme la plus intransigeante face au RN, quitte à sacrifier ses candidats face à des adversaires politiques patentés tels que Gérald Darmanin, ministre de l’intérieur, ou Laurent Wauquiez, président du conseil régional d’Auvergne-Rhône-Alpes.

Océans: Prendre en compte l’ensemble de l’espace maritime

 

 

 

 

Alors que le One Ocean Summit, consacré à la préservation des océans, se déroule à Brest jusqu’au 11 février, le spécialiste de droit de la mer et du littoral Jean-Paul Pancracio estime, dans une tribune au « Monde », que les instances internationales doivent porter leur attention sur le déferlement de plastiques et de déchets chimiques venant des continents, et le déversement direct des eaux usées sur d’immenses linéaires côtiers et par les fleuves.

 

Tribune.

 

L’océan pris dans sa globalité en tant qu’océan mondial n’est évidemment pas un espace exempt de normes juridiques. Mais il est en ce domaine caractérisé par son cloisonnement en une pluralité de zones maritimes dotées d’un statut particulier d’où découlent un régime juridique et des normes spécifiques pour chacune d’entre elles. Ainsi l’océan mondial n’est-il pas appréhendé par le droit international comme un espace naturel global, dans sa dimension planétaire. Et c’est tout le problème que doit affronter le One Ocean Summit, qui se réunit à Brest jusqu’au 11 février. S’il y a un processus qui caractérise l’évolution du droit international de la mer contemporain, c’est celui du cloisonnement et de l’extension des emprises étatiques : emprises spatiales, emprises sur les ressources. Ajoutons à cela qu’en son sein, l’espace maritime le plus étendu qu’est la haute mer (60 % de sa superficie) est celui où la liberté des activités humaines s’affirme de façon maximale en termes de navigation, de pêche, de pose de câbles. Considéré dans son unité et son intégralité physique, cet espace essentiel à la survie de l’humanité n’existe pas en tant qu’entité juridique, il n’a pas de statut.

 

Et bien qu’il soit l’acteur majeur du climat planétaire, un régulateur de notre atmosphère, un pourvoyeur essentiel de ressources alimentaires, un réservoir considérable de ressources non biologiques, rien ou presque, d’un point de vue institutionnel, ne vient organiser une gouvernance globale de sa protection environnementale. Ce constat doit nous pousser à changer de paradigme, à envisager l’océan dans son unité géophysique et à faire produire à cette orientation les normes juridiques concrètes, pragmatiques dont notre planète, parce qu’elle est une planète océanique, a besoin. Depuis maintenant plusieurs années, les institutions françaises ayant compétence à traiter de questions maritimes, comme le ministère de l’écologie, le secrétariat d’Etat à la mer, y compris dernièrement le chef d’état-major de la marine nationale, s’emploient à promouvoir à défaut d’autre chose le concept d’un « océan bien commun de l’humanité ». Toutes empreintes d’une solennité officielle, de telles déclarations ne sont qu’un placebo juridique, paravent d’impuissance face à une situation qui ne cesse de se dégrader. Clamer de façon incantatoire que l’océan est un bien commun de l’humanité est une pétition de principe d’autant plus étonnante que cela revient pratiquement à conférer cette qualité à la planète tout entière dans la mesure où les espaces maritimes en constituent près des trois quarts (70 %) de la superficie. On en arrive ainsi à une belle lapalissade : la Terre, serait le bien commun de l’humanité ? Que d’audace !

Après “Pandora Papers”, il faut une imposition de l’ensemble des patrimoines (Thomas Piketty )

Après  “Pandora Papers”, il faut une imposition de l’ensemble des patrimoines (Thomas Piketty ) 

L’économiste propose  la mise en place d’un cadastre financier public et d’une imposition minimale de l’ensemble des patrimoines.( Le Monde, extrait)

Tribune

 

Après « LuxLeaks » en 2014, les « Panama Papers » en 2016, les « Paradise Papers » en 2017, les révélations des « Pandora Papers », issues d’une nouvelle fuite de 12 millions de documents provenant de la finance offshore, montrent à quel point les plus fortunés continuent d’échapper à l’impôt. Contrairement à ce qui est parfois avancé, aucun indicateur fiable ne permet de dire que la situation se soit améliorée au cours des dix dernières années. Avant l’été, le site ProPublica avait révélé que les milliardaires américains ne payaient quasiment aucun impôt par comparaison à leur enrichissement et à ce que paie le reste de la population. D’après Challenges, les 500 premières fortunes françaises ont bondi de 210 milliards d’euros, à plus de 730 milliards, entre 2010 et 2020, et tout laisse à penser que les impôts acquittés par ces grandes fortunes (information somme toute assez simple mais que les pouvoirs publics se refusent toujours à publier) ont été extrêmement faibles. Doit-on se contenter d’attendre les prochaines fuites, ou bien n’est-il pas temps que les médias et les citoyens formulent une plate-forme d’action et mettent la pression sur les gouvernements pour résoudre la question de façon systémique ?

Le problème de fond est que l’on continue, en ce début de XXIe siècle, à enregistrer et à imposer les patrimoines sur la seule base des propriétés immobilières, en utilisant les méthodes et les cadastres mis en place au début du XIXe siècle. Si l’on ne se donne pas les moyens de changer cet état de fait, alors les scandales continueront, avec, à la clé, le risque d’un lent délitement de notre pacte social et fiscal et la montée inexorable du chacun pour soi.

Capacité contributive

Le point important est que l’enregistrement et l’imposition des patrimoines ont toujours été étroitement liés. D’abord parce que le fait d’enregistrer sa propriété procure au propriétaire un avantage (celui de bénéficier de la protection du système légal), et ensuite parce que seule une imposition minimale permet de rendre l’enregistrement véritablement obligatoire et systématique. Ajoutons que la détention d’un patrimoine est aussi un indicateur de la capacité contributive des personnes, ce qui explique pourquoi l’imposition du patrimoine a toujours joué un rôle central dans les systèmes fiscaux modernes, en complément de l’imposition pesant sur le flux de revenus (flux qui peut parfois être manipulé à la baisse, en particulier pour les patrimoines très élevés, comme l’a montré ProPublica).

Elections: L’ensemble de la gauche seulement 36 %

 

Elections: L’ensemble de la gauche seulement 36 %

 

L’étude fine des résultats des élections régionales et départementales montre qu’à l’intérieur d’un bloc de gauche affaibli, les différentes forces le composant connaissent des trajectoires contrastées, analyse le chercheur en science politique Simon Persico dans une tribune au « Monde ».

 

Tribune.

 Plusieurs raisons obligent à nuancer tout enseignement que l’on peut tirer des élections régionales et départementales de 2021. D’abord, ce double scrutin constituait le troisième rendez-vous électoral depuis 2017. Les électeurs, qui avaient déjà pu profiter des deux élections intermédiaires précédentes – européennes de 2019 et municipales de 2020 – pour envoyer un message politique, se sont très peu mobilisés.

L’abstention massive, renforcée par l’impossibilité de sanctionner un pouvoir national qui n’était à la tête d’aucune région, aboutit à une participation dominée par les générations les plus âgées et les catégories sociales les plus favorisées, au détriment des jeunes notamment. Cela n’est pas sans conséquences sur les équilibres politiques, les catégories les plus mobilisées étant aussi les plus favorables à la droite et, au sein de la gauche, au Parti socialiste (PS).

Ce contexte de très faible participation a bénéficié massivement aux exécutifs sortants. La surparticipation des électeurs les plus légitimistes explique ainsi la grande stabilité qui ressort de ces deux élections : si la gauche compte deux conquêtes à La Réunion et à la Martinique, on ne dénombre, en France métropolitaine, aucune alternance au niveau régional, et moins d’une dizaine au niveau départemental : cinq exécutifs départementaux passent de gauche à droite, deux basculent de droite à gauche.


Cette stabilité explique le sentiment de satisfaction affiché par les responsables socialistes au soir du 27 juin. Il paraîtrait toutefois hasardeux de considérer que ces élections marquent le retour du PS au premier plan de la vie politique française. En effet, et c’est la troisième raison qui oblige à nuancer les enseignements tirés de ces deux élections, ils illustrent la profonde déconnexion entre vie politique nationale et vie politique locale, un phénomène qui apparaissait déjà lors des élections municipales de 2020.

L’étude fine des résultats offre pourtant quelques enseignements pour les forces de gauche. D’abord, indépendamment de la résistance des socialistes dans les régions et les départements qu’ils dirigeaient, le niveau total de la gauche et des écologistes se maintient à un niveau total bas. A l’échelle nationale, l’ensemble des forces de gauche obtient environ 36 % des suffrages exprimés lors du premier tour des régionales ; elles retrouvent ainsi leur niveau de 2015, qui constituait déjà un point bas pour des élections régionales, dans un contexte de forte sanction à l’encontre du gouvernement socialiste.

Automobile : encore une baisse de 12 % en décembre soit moins 25 % sur l’ensemble de l’année

Automobile : encore une baisse de 12 % en décembre soit moins 25 % sur l’ensemble de l’année

Encore un recul de près de 12 % en décembre soit sur l’ensemble de l’année une baisse de l’ordre de 25 %. En cause évidemment, la crise sanitaire mais aussi la baisse structurelle avant le Coronavirus du fait des nouvelles écologiques imposées par Bruxelles, l’incertitude sur le véhicule de l’avenir (électrique, électrique et thermique, hydrogène. Aussi l’environnement général qui rend très prudents les consommateurs.

186.323 véhicules particuliers ont été immatriculés le mois dernier, a rapporté le CCFA. Décembre a compté 22 jours ouvrables en 2020, contre 21 en 2019.

Sur l’ensemble de l’année 2020, les ventes de véhicules neufs ont affiché une baisse de 25,48% sur un an.

Les immatriculations de voitures neuves du groupe PSA , qui regroupe les marques Peugeot, Citroën, DS, Opel et Vauxhall, ont diminué le mois dernier de 4,40% par rapport à la même période en 2019.

Le groupe Renault (marques Renault, Dacia et Alpine) a vu quant à lui ses immatriculations en France reculer de 15,41% en décembre.




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