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SNCF: la reprise de la dette n’affectera pas le déficit public !!! (Lemaire)

 SNCF: la reprise de la dette n’affectera pas le déficit public !!! (Lemaire)

 

On voit mal comment le reprise de la dette SNCF ne pourrait affecter ni l’équilibre du budget, ni l’endettement de la France. De toute manière, sauf impôt nouveau, la France n’a pas les moyens d’amortir cette dette. Elle le sera par l’emprunt qui va générer des frais financiers et donc peser à la fois sur la dette et sur le budget.  La reprise de 35 milliards d’euros de la dette de la SNCF « ne pèsera pas sur le déficit public », a  pourtant déclaré samedi le ministre de l’Economie et des finances Bruno Le Maire, en marge du salon des startups VivaTech à Paris. « Notre évaluation c’est que cette reprise de la dette ne pèsera pas sur le déficit public », a assuré Bruno Le Maire. « Elle aura évidemment un impact sur la dette publique, puisque ça accroit la dette publique française (…) mais elle n’aura pas d’impact sur le déficit », a-t-il souligné.

Le ministre contredit ainsi le rapporteur général du budget Joël Giraud, qui avait estimé vendredi que la reprise de la dette de la SNCF allait provoquer une hausse du déficit par rapport aux prévisions actuelles du gouvernement, et retarderait le retour à l’équilibre des finances publiques prévu jusqu’à maintenant pour 2022. Selon les projections du rapporteur, le déficit public remonterait à 1,9% du PIB en 2020 avec la reprise d’une première tranche de 20 milliards de dette SNCF, au lieu de 0,9% prévu jusqu’à maintenant. Et il serait de 0,1% de PIB en 2022, alors que le gouvernement escomptait jusqu’alors un excédent de 0,3% du PIB à cette échéance.

Bercy avait publié après la déclaration de M. Giraud un communiqué courroucé, indiquant qu’il « n’est pas possible de se prononcer sur l’impact sur la trajectoire des finances publiques » de cette reprise de dette. L’impact dépendra du traitement comptable de l’opération par l’Insee, « qui a engagé des discussions avec Eurostat sur ce sujet et devrait se prononcer avant la fin de l’année », avait indiqué le ministère de l’Economie et des finances. Bruno Le Maire a admis samedi que la reprise de la dette de la SNCF « accroit la nécessité de réduire cette dette progressivement et donc de réduire la dépense publique ».

Le Premier ministre Édouard Philippe a confirmé vendredi que l’État allait reprendre 35 milliards d’euros de dette de la SNCF, tout en promettant de ne pas créer d’impôt pour compenser cette charge.

Air France- : un nouveau PDG «à la rentrée» !!! (Lemaire)

Air France- : un nouveau PDG «à la rentrée» !!! (Lemaire)

 

 

On voudrait complètement déstabiliser Air France qu’on ne s’y prendrait pas autrement. Première grave erreur : avoir annoncé la nomination d’un président temporaire, deuxième erreur envisager son remplacement dès la rentée. Autant dire que le président intérimaire n’aura le temps de rien, strictement rien. Il faudra attendre début 2019 au mieux pour que le futur président (en CDI !) prenne les rênes d’entreprise.  Alors que des décisions sont urgentes concernant notamment l’organisation, Transavia et Hop mais aussi concernant KLM. Conséquence notamment l’action qui a déjà perdu la moitié de sa valeur va encore plonger ! Le gouvernement souhaite qu’Air France-KLM se dote d’un nouveau PDG « à la rentrée prochaine » et écarte pour l’heure une sortie du capital de la compagnie franco-néerlandaise, a donc annoncé dimanche le ministre de l’Economie Bruno Le Maire. « Je souhaite qu’il y ait un nouveau président à la rentrée prochaine » pour Air France-KLM, a déclaré M. Le Maire lors de l’émission « Le Grand Rendez-vous » Europe 1-Les Echos-CNEWS.

Une gouvernance transitoire a été mise en place le 15 mai avec l’ancienne ministre Anne-Marie Couderc comme présidente non-exécutive, appuyée par un comité de direction collégial, en attendant que soit trouvé un successeur à Jean-Marc Janaillac.

Ce dernier a démissionné début mai après le rejet de sa proposition de revalorisation salariale par 55% des salariés. Il espérait en s’adressant directement aux employés mettre un terme à la crise sociale née de revendications salariales. Quinze jours de grève cumulés ont coûté au moins 300 millions d’euros au groupe. La gouvernance de transition doit « être la plus brève possible », selon le conseil d’administration de la compagnie. L’instance n’a pas précisé le délai qu’elle se donnait pour nommer un nouveau PDG. Alors que le mouvement social et la démission de M. Janaillac ont contribué à lever les tabous sur le rôle de l’Etat actionnaire et la pérennité de son engagement dans la compagnie aérienne, M. Le Maire a affirmé dimanche qu’une éventuelle sortie de l’Etat du capital de la compagnie n’était « pas du tout à l’ordre du jour ».

Carrefour, grande distribution, Lemaire recevra en mai, en juin ou à la St GLIN-GLIN !

Carrefour,  grande distribution, Lemaire recevra en mai, en juin ou à la St  GLIN-GLIN !

 

 

  •  Pour toute réponse à la crise de Carrefour qui va licencier 2400 personnes, Darmanin, ministre du budget a déclaré : La direction de Carrefour essaie de comprendre ce qui se passe dans cette révolution numérique de la consommation et de la logistique», avec le développement de géants comme Amazon ou Alibaba, a défendu le ministre. Le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, rencontrera à ce sujet «en mai ou juin» les dirigeants de la grande distribution, a-t-on indiqué à Bercy. Bref, il s’agit pour le gouvernement d’accompagner le changement plutôt que de bloquer des mutations inévitables. Une attitude attentiste  qui témoigne aussi du désarroi du gouvernemenet vis-à-vis de l’énorme révolution en cours dans la distribution et qui risque d’ubériser l’économie française.  L’accord entre Monoprix et Amazon est typique de la naïveté de certains décideurs y compris du gouvernement. En effet l’accord prévoit qu’Amazon va favoriser la vente de produits distribués par Monoprix. Première observation, ce qui intéresse Amazon ce sont moins les produits que le portefeuille client. Une fois maitrisé Amazon ne va pas se priver de vendre d’autres marchandises que celles  de Monoprix y compris en substituant aux produits Monoprix des produits d’autres fournisseurs. .  Amazon continue de se structurer en France avec ses centres de stockage, distribution, de tri et son service ultra rapide de livraison. L’objectif est d’attaquer aussi  l’alimentaire quitte à passer des accords avec certains distributeurs français qui risquent- comme les producteurs-  tout simplement d’être à terme ubérisés voire de disparaitre.   On comprend bien que la grande distribution veuille développer la vente  rendue à domicile. Mais les alliances qui se nouent avec de grandes plateformes étrangères pourraient bien constituer une sorte d’entrée du loup dans la bergerie. Une fois que les grandes plates formes auront maitrisé le portefeuille clients, elles pourront commercialiser d’autres produits, d’autres marques, d’autres origines et d’autres distributeurs.  profits !

Lemaire commande 100 rames TGV : qui va payer ?

 

 

Pour apporter un cadeau dans la corbeille du mariage d’Alstom et Siemens, Lemaire, ministre des finances, annonce que la SNCF va commander 100 rames TGV de nouvelle génération. Une annonce bien contradictoire avec les critiques formulées par le même Lemaire sur la gestion de la SNCF et sur sa dette. Comme pour les lignes nouvelles TGV,  la question récurrente est qui va payer ? Pas l’Etat bien sûr mais la SNCF qui n’a pas le premier sous et déjà plombée par une dette de 45 milliards justement du fait d’investissements sans financement. Du coup, c’est l’emprunt qui sera sollicité et la charge de la dette va enfoncer les résultats encore un peu plus. C’est l’éternelle contradiction des pouvoirs public qui se servent de la SNCF comme moyen d’ajustement industriel et comme outil d’aménagement du territoire et qui reprochent en suite à la société d’être mal gérée et d’être trop endettée ? Où la SNCF va-t-elle prendre les 2.5 milliards de cette commande ?  Le TGV du futur coûtera 20 % de moins à l\ achat (soit 25 millions d\’euros la rame), avec des frais de maintenance réduits de 30 %, et une facture d\’énergie de traction réduite de 20 %. Mais il faudra quand même le payer. De surcroît, ces trains, à deux étages, pourront transporter 700 passagers contre 500 aujourd’hui. – et le ministre de s’asseoir sur les prérogatives du conseil d’administration de la SNCF en affirmant : «  Nous confirmons la commande par l’Etat de 100 TGV du futur ». Le conseil d’administration de SNCF Mobilités doit encore confirmer cette annonce, et surtout préciser le nombre de commandes fermes.

Vente importante des bijoux de famille de l’Etat (Lemaire)

Vente importante des bijoux de famille de l’Etat (Lemaire)

L’Etat va procéder à une braderie importante de se bijoux de famille (des participations pourtant très lucratives comme l’étaient par exemple les autoroutes), ce qu’a confirmé hier Lemaire : «  nous voulons que l’Etat dégage des moyens financiers pour investir sur les technologies de rupture sur lesquelles nous sommes en train de prendre du retard », a déclaré le ministre au micro de l’émission Questions Politiques, interrogé par des journalistes de France Télévision, Le Monde et France Inter. Officiellement il s’agit de vendre des participations minoritaires d’entreprise dans le secteur concurrentiel, cela afin d’alimenter un fonds d’innovation dans l’annonce avait été faite par Emmanuel Macron. Cela afin de « financer des recherches sur l’intelligence artificielle ou le stockage de données ou sur le stockage d’énergies renouvelables » a détaillé le ministre des fiance Bruno Lemaire. . Reste à savoir cependant si la totalité du produit des ventes sera bien affectée à l’innovation. « Ce sont les rendements sur ce fonds qui seront attribués à l’innovation », a précisé le ministère de l’économie, soulignant que cela assurerait à cette mission « un financement durable » et non soumis aux contraintes budgétaires. Le ministre de l’Economie Bruno Lemaire a confirme dimanche  d’« importantes cessions d’actifs » dans les prochains mois pour financer ce fonds. Le lendemain, il avait précisé devant le Sénat que ces cessions commenceraient « à partir de septembre » et qu’elles « ne seraient pas stratégiques ». L’Agence des participations de l’État (APE), chargée de gérer le patrimoine de l’État actionnaire, est présente au capital de 81 entreprises. Ces participations pèsent actuellement près de 100 milliards d’euros, dont 70 dans des sociétés cotées. Interrogé par l’AFP sur les entreprises qui pourraient être concernées, l’entourage du ministre a refusé de donner plus de détails. Mais plusieurs noms reviennent avec insistance dans les médias, comme tout en promettant de revendre ses titres au moment opportun, Orange, au capital duquel l’État (qui en détient directement ou indirectement 23 %) n’a pas « vocation » à rester « de manière pérenne » ou bien Aéroports de Paris (ADP), dont l’État détient 51 % du capital. Le gouvernement a aussi indiqué vouloir céder la FDJ (française des jeux).

Lemaire dit non à un nouvel impôt territorial

Lemaire dit non à un nouvel impôt territorial

 

Lemaire renvoie sèchement dans ses baskets la ministre auprès du ministre de l’Intérieur Jacqueline Gourault qui s’est déclarée jeudi soir « à titre personnel » favorable à  » un impôt en lien avec le territoire » à l’échelon communal. Il est clair que la ministre, elle-même élue locale , voulait se faire porteuse des craintes et des intérêts des élus locaux après la décision de supprimer la taxe d’habitation qui constitue une ressource territoriale essentielle. Évidemment cette proposition est apparue immédiatement comme une sorte de compensation de la taxe d’habitation. En gros on prend d’une main ce qu’on a donné de l’autre. De toute manière ce n’est sans doute pas à une ministre de seconde zone de définir l’évolution de la fiscalité locale. En outre, la proposition évoquée venait à l’encontre des les intentions de Bercy de mettre sous tutelle les finances des collectivités locales. Certes la suppression de la taxe d’habitation sera entièrement compensée mais les collectivités locales ne pourront pas la faire croître comme ils en ont l’habitude et c’est sans doute la principale préoccupation. La taxe d’habitation « sera supprimée totalement dès que nous aurons toutes les indications sur la manière dont on peut compenser pour les collectivités locales. Le plus tôt sera le mieux », a déclaré vendredi Bruno Le Maire, en précisant que cela se ferait « bien sûr » avant la fin du quinquennat. « Ça coûtera au total à peu près 20 milliards d’euros » pour les 80% des ménages concernés dans un premier temps et « c’est 8,5 milliards d’euros pour les 20% restants », a-t-il précisé. Mais il n’y aura ni nouvel impôt ni nouvelle taxe pour compenser le manque à gagner pour les collectivités locales, a ajouté le ministre de l’Economie et des Finances. « On ne supprime pas un impôt pour en rétablir un autre, on ne prend pas dans la poche des Français ce qu’on vient de leur donner d’une autre main », a-t-il dit. « Il n’est pas question d’augmenter la TVA, il n’est pas question d’augmenter une taxe locale, il n’est pas question de créer un nouvel impôt. »

Emploi: amélioration pas avant 2 ans (Lemaire)

Emploi: amélioration pas avant 2 ans (Lemaire)

Bruno Lemaire le ministre de l’économie et des finances a fait preuve de réalisme vis-à-vis de l’évolution possible du chômage. Il considère en effet il n’y aura pas d’amélioration significative avant deux ans. Il a sans doute raison. Plusieurs facteurs explicatifs en cause, d’abord le niveau de la croissance. Certes l’activité générale a retrouvé un peu de dynamisme cependant c’est encore trop peu pour des créations d’emplois significatives. En effet la croissance en 2017 va s’améliorer mais elle sera comprise entre 1,8 et 2 %, on espère un % du même ordre en 2018. Ce n’est sans doute qu’en 2019 que les réformes engagées et la conjoncture internationale permettront à la France d’aller au-delà de ces 2 %. Deuxième élément,  nombre d’entreprises était encore en surcapacité de moyens de production ; de ce fait les embauches  sont encore trop rares et s’effectuent par le biais de CDD voire de recours à l’intérim. Autre élément,  la diminution assez drastique des emplois aidés qui permettaient cette de donner des statistiques de chômage davantage présentables mais des mesures forcément éphémères. Dernière raison,  la question récurrente de la compétitivité y compris des plus qualifiés lesquels subissent  encore des charges sociales difficilement supportables par rapport à la concurrence internationale. D’où l’idée du ministre de l’économie d’alléger aussi ses charges. Notons aussi que les réformes décidées par Macron mettront du temps à ce concrétiser, il faudra sans doute au moins un à deux ans avant d’en mesurer les effets concrets tant sur l’activité que sur l’emploi. Invité dimanche de l’émission « Le Grand Rendez-vous » d’Europe 1/Les Echos/Cnews, le ministre de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire, a estimé qu’il faudra deux ans pour obtenir « une amélioration en profondeur de l’emploi dans notre pays », alors que le chômage est reparti à la hausse au troisième trimestre. « C’est vrai qu’il y a eu au cours du dernier mois une nouvelle augmentation du chômage », a-t-il reconnu, mais selon lui, « les signaux sont encourageants (et) la transformation en profondeur viendra d’ici deux ans ». Selon lui, une baisse des charges salariales au-delà de 2,5 Smic pourrait aider à renforcer la compétitivité de l’industrie en France. « Je crois qu’il faut maintenant que nous réfléchissions à un allègement de charges au-dessus de 2,5 Smic pour nos entreprises industrielles qui veulent exporter », a-t-il estimé. Il a jugé ceci nécessaire face à un déficit commercial qui continue de se creuser et face aux 1,4 million d’emplois industriels perdus en France ces 25 dernières années. « Il faut innover plus, investir plus, et se poser la question du coût du travail sur les salariés plus qualifiés », a-t-il ajouté. « C’est un choix que je fais d’ouvrir le débat, je ne dis pas que la décision est prise », a-t-il poursuivi, en précisant que cela ne pourrait pas se faire dès 2018. « Ce sont des décisions qui seront prises par le premier ministre (Edouard Philippe) et le président de la République (Emmanuel Macron) », a-t-il souligné. Bruno Le Maire a également insisté sur la nécessité d’investir dans l’innovation, notamment afin de permettre à l’Europe de rester dans la course à l’espace face aux concurrents américains et chinois. Dans ce secteur, Arianespace fait face à la concurrence de l’Américain SpaceX, qui recourt à des lanceurs réutilisables pour réduire les coûts de lancements des satellites. Il a cité la décision de sanctuariser le Crédit impôt recherche (CIR), qui « est une façon de rester dans la course pour l’innovation », et le fonds pour l’innovation de rupture qui sera créé début 2018 avec 10 milliards d’euros grâce à des cessions de participations publiques.

Macron candidat en 2022 (Lemaire), déjà !

Macron candidat en 2022 (Lemaire),  déjà !

Bruno Lemaire pratique un peu la fuite en avant en proposant déjà que Macon se représente en 2022. On se demande bien pourquoi il aborde dès maintenant cette problématique sinon peut-être pour renforcer une posture ministérielle parfois contestée. Emmanuel Macon n’est élu que depuis six mois, il paraît donc tout à fait outrancier d’envisager de paysage politique pour 2022. En outre cette perspective de candidature semble donner l’impression que le moment de l’élection et l’alpha et l’oméga de la politique. Bien sûr, il faut souvent  plus que cinq ans pour engager et réussir des réformes structurelles  par exemple la politique énergétique ou encore le secteur industriel. Cependant cela ne justifie pas qu’on se préoccupe déjà de la prochaine échéance présidentielle. De toute manière le contexte sera surtout influencé par les résultats qui seront obtenus ou pas par le gouvernement actuel. Les déclarations de Bruno Lemaire paraissent donc assez inopportunes dans le moment présent. “Non seulement je me suis engagé derrière Emmanuel Macron en 2017 mais je souhaite sa réélection en 2022 et je m‘engagerai derrière lui si jamais il prend cette décision de se représenter”, a déclaré le ministre de l‘Economie et des Finances au Grand Rendez-vous Europe 1-CNews-Les Echos. “Je me battrai pour la réélection d‘Emmanuel Macron en 2022 parce que je crois que c‘est important qu‘il y ait de la continuité dans l‘action publique”, a ajouté l‘ancien prétendant à la candidature des Républicains pour la présidentielle. “Le choix que j‘ai fait de me mettre derrière Emmanuel Macron en 2017, de soutenir son projet de transformation en profondeur de notre pays, c‘est un projet qui demande du temps et je pense qu‘il faudra au président de la République dix ans pour que cette transformation soit solide et que les tous les Français puissent en bénéficier”, a-t-il encore dit. Au moment où des médias se sont fait l’écho de tensions entre Bruno Le Maire et les deux têtes de l‘exécutif, il a déclaré que “(s)a seule ambition, c‘est de réussir comme ministre de l‘Economie et des Finances au service d‘Edouard Philippe et Emmanuel Macron”.

 

Altice : le soutien de Lemaire

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Le ministre de l‘Economie et des Finances Bruno Le Maire a décidé de soutenir au moins verbalement Altice en situation particulièrement délicate avec notamment l’écroulement de la valeur de son action. Une situation au demeurant assez catastrophique puisque cette action a perdu environ la moitié de sa valeur en deux semaines. Du coup,  la question du surendettement d’Altice est revenue sur le tapis. Certains opérateurs se demandent en effet si Altice sera en capacité de rembourser son énorme dette de 50 milliards. Mais le ministre de l’économie s’est limité à un soutien très théorique. Il aurait pu réaffirmer par exemple aura sa place dans le développement du numérique et notamment concernant le câble. Le ministre de l’économie s’est limité à indiquer qu’il était vigilant sur la situation de l‘emploi chez Altice mais qu‘il ne fallait pas “céder au catastrophisme ambiant” sur le groupe du milliardaire Patrick Drahi. “Je suis vigilant pour l‘emploi, il y a plus de 10.000 emplois concernés” en France, a-t-il dit lors du Grand Rendez-Vous Europe1-CNews-Les Echos. “En même temps, je pense qu‘il ne faut pas céder au catastrophisme sur ce modèle d‘endettement” du groupe, qui alimente les craintes des marchés financiers depuis la publication de résultats trimestriels décevants début novembre. L‘action Altice, un groupe bâti à coups d‘acquisitions financées par endettement, a perdu près de 50% en deux semaines en bourse, sa capitalisation tombant à 11 milliards d‘euros face à une dette qui atteignait 49,6 milliards à fin septembre. Bruno Le Maire a estimé que les décisions annoncées par Patrick Drahi, un changement de direction pour Altice et un recentrage sur une stratégie industrielle au détriment de nouvelles acquisitions, étaient “courageuses”. “Je pense que c‘est une bonne chose. Je rappelle également que la maturité de la dette d‘Altice est de six ans. Ça laisse du temps (…) donc je suis vigilant sur l‘emploi, mais je pense que ce serait une erreur de céder au catastrophisme ambiant sur Altice”.

Sortir de la stérile lutte des classes (Lemaire)

Sortir de la stérile lutte des classes (Lemaire) –

 

Bruno le maire, ministre de l’économie, révèle ses principales préoccupations  dans une interview à la tribune (extrait)

 

BRUNO LE MAIRE - Mon rôle ici à Bercy est  d’accomplir la transformation économique de la France, pour pouvoir annoncer de bonnes nouvelles. Les meilleures, ce serait qu’il y ait enfin du travail pour tous dans notre pays ; ce serait que ceux qui payent le tribut le plus élevé au chômage, les jeunes les moins qualifiés, puissent trouver leur place dans la société ; ce serait enfin que l’économie française réalise pleinement son potentiel.

 

Avec les difficultés, les références de gauche et de droite pourraient bien faire leur retour. Comment vous situerez-vous alors ?

Nous sommes dans une période de recomposition complète de notre vie politique. Elle est encore inachevée et va se poursuivre. Jamais je n’aurais envisagé d’entrer au gouvernement sans avoir la légitimité que donne l’élection. Les Français, au fond, se moquent de savoir si l’on vient de la droite ou de la gauche : ils demandent des résultats et c’est cela qui compte pour moi. Dans ma circonscription, je ne me suis pas retrouvé opposé à la droite ou à la gauche mais aux extrêmes. Cela a été le cas dans beaucoup de circonscriptions en France. Face à ce risque, nous n’avons pas le droit d’échouer.

L’audit de la Cour des comptes a mis en évidence un grave dérapage des comptes publics en critiquant sévèrement la gestion Hollande. Quelles mesures allez-vous prendre pour tenir l’objectif d’un déficit inférieur à 3% dès 2017 ?

Notre niveau de dépenses publiques est un des plus élevés d’Europe (56,2 % du PIB), et nous avons pourtant un niveau de chômage parmi les plus hauts et un taux de croissance parmi les plus bas. Vous le voyez donc : la voie du « toujours plus de dépenses publiques » est une impasse. À nous de le faire comprendre et d’opérer une vraie transformation culturelle. La deuxième erreur à ne pas renouveler, c’est de penser que l’on peut corriger nos déficits en augmentant les impôts et les taxes. Non ! Augmenter les impôts est une solution de facilité. Le seul choix courageux, c’est de réduire la dépense publique. J’insiste sur ce point : pas de nouveaux impôts ! C’est une promesse du président de la République. C’est pourquoi il n’y aura pas de projet de loi de finance rectificative cet été.

Quelles seront vos priorités entre mesures de compétitivité pour les entreprises et mesures de pouvoir d’achat ?

La transformation de notre culture économique, c’est aussi arrêter d’opposer l’intérêt des salariés à l’intérêt des entreprises. Les deux vont de pair et se rejoignent. Sortons une fois pour toutes de la lutte des classes ! Une entreprise qui se porte bien peut redistribuer la richesse produite à ses salariés. Je souhaite donc que l’on avance sur deux jambes. Dès le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2018, il faudra supprimer toutes les charges sociales salariales sur la maladie et le chômage, pour que les salariés puissent avoir en 2018 une amélioration visible de leurs revenus. Pour les salariés du secteur privé, le gain de salaire net sera de 526 euros pour un couple de personnes rémunérées au Smic. Autre exemple, une personne rémunérée 2 000 euros brut par mois bénéficiera d’un gain de salaire net de 355 euros par an. Il faut que chacun constate que le principal changement, dans ce quinquennat, c’est que le travail paye ! C’est la priorité. Mais cela n’interdit absolument pas d’engager les mesures pour permettre à nos entreprises d’être compétitives, notamment la baisse de l’impôt sur les sociétés. Nous souhaitons parvenir en 2022 à un taux de 25 %, ce qui doit être programmé sans attendre.

Cela sera-t-il repris dans les ordonnances sur le travail ?

Dans la réforme du marché du travail, il y a la volonté de valoriser les accords d’entreprise. C’est une façon de reconnaître le dialogue social et une occasion d’améliorer les relations syndicats-patronat dans notre pays. Derrière ces mesures, il y a une vision de la société. Qu’il y ait des désaccords entre des chefs d’entreprise et leurs salariés, c’est normal et naturel. Mais pourquoi ces désaccords se régleraient-ils systématiquement dans le conflit ? Nous quittons cette culture du conflit pour aller vers une culture du dialogue, qui existe dans des pays voisins et donne de bien meilleurs résultats. C’est la méthode voulue par le président de la République et conduite par le Premier ministre. Parce que conflit veut dire perte de temps, épuisement des personnes, angoisses sur l’avenir, tout ce qui, à mon sens, affecte la société française et que nous devons transformer. Nous y parviendrons en rétablissant la confiance entre les Français.

Quels atouts ? Notre image à l’étranger souffre de notre fiscalité et de notre droit du travail trop lourds…

Nous allons agir, en baissant la fiscalité des entreprises, en allégeant les charges sur les salaires, en réformant le marché du travail, mais aussi par des mesures spécifiques, comme le développement des classes bilingues dans notre système éducatif et l’ouverture de nouveaux lycées internationaux. L’ISF sera remplacé par un impôt sur l’immobilier, qui ne concernera plus les valeurs mobilières. À New York, ces mesures sur l’amélioration de l’attractivité ont été bien reçues. Les investisseurs ont compris qu’avec l’élection d’Emmanuel Macron, les choses changent en France. Ils attendent des actes concrets : signe de l’importance que le gouvernement accorde à ce sujet, le Premier ministre en personne dévoilera prochainement d’autres mesures concernant spécifiquement la place de Paris.

L’ISF sera bien réformé dès 2018 ?

La réforme de l’ISF sera votée cette année et entrera en vigueur en 2019.

L’Union européenne ne fait plus rêver. Pour autant, ceux qui prônent un repli national ne parviennent pas à séduire une majorité des électeurs. Que peut faire la France pour relancer le projet européen ?

Durant la campagne, Emmanuel Macron a placé l’Union européenne au cœur de son projet. Il a été élu. C’est un fait politique majeur qui permet à la France de jouer à nouveau un rôle de leadership en Europe. L’Union européenne doit se remettre en cause et se transformer pour mieux défendre les intérêts des Européens. C’est en ce sens que nous avons engagé la révision du statut des travailleurs détachés, qui crée des situations de concurrence déloyale dans de nombreux secteurs, comme le transport routier et le BTP. Il est nécessaire de trouver le bon équilibre. Troisième exemple, la Chine, qui veut avoir accès à nos marchés publics mais refuse aux entreprises européennes l’accès aux marchés publics chinois. La réciprocité est nécessaire.

Comment mener une telle intégration politique ?

Il nous faut déjà mieux coordonner nos politiques économiques et budgétaires. Cela veut dire respecter les règles communes, mais aussi que les pays en situation d’excédent utilisent une partie de leur marge de manœuvre pour soutenir la croissance de l’ensemble de la zone. L’Union bancaire est déjà bien engagée, mais il faut aller jusqu’au bout pour permettre un financement efficace des entreprises de la zone euro. Il faut également parvenir à une harmonisation fiscale. Avec Wolfgang Schäuble [ministre des Finances allemand, Ndlr], nous sommes décidés à œuvrer rapidement en ce sens. Au-delà, il faut créer un budget de la zone euro qui permettrait par exemple de financer des infrastructures et d’investir dans un système éducatif harmonisé et dans le numérique. Cet objectif atteint, il faudra logiquement nommer un ministre des Finances de la zone euro. Enfin, il y a la proposition de Wolfgang Schäuble, qui a avancé l’idée d’un Fonds monétaire européen qui s’inspire du FMI. C’est une mesure dont il faut discuter.

Popularité : Hulot, le Driant, Juppé et Lemaire en tête

Popularité : Hulot, le Driant, Juppé et Lemaire en tête

 

Nicolas Hulot devient la personnalité politique dont les Français espèrent qu’elle va jouer un rôle majeur pour l’avenir.  De fait, la dernière vague de mai de l’enquête BVA-La Tribune-Orange,  montre que la nomination de l’ex-présentateur télé suscite une réelle dynamique en sa faveur avec 58% des Français qui souhaitent qu’il joue un rôle important. Il se classe d’emblée en tête des personnalités testées par ce baromètre mensuel. Sa cote est notamment très élevée chez les sympathisants de gauche (71%) et chez les proches de « La République en marche » (82%). C’est nettement moins le cas à droite (41%). Autre surprise qui montre cet effet gouvernement, l’ancien ministre de la Défense de François Hollande, Jean-Yves Le Drian, devenu le ministre des Affaires étrangères d’Emmanuel Macron, arrive en seconde position avec une cote d’influence de 42%… contre 28% le mois dernier. En troisième position sur podium, figure l’inusable Alain Juppé (39%). Malgré ses déboires politiques, le maire de Bordeaux suscite toujours manifestement un grand respect auprès des Français. Belle percée de Bruno Le Maire, également entré au gouvernement au ministère de l’Economie, qui se place quatrième (35%).  Jean-Luc Mélenchon conserve son leadership à gauche, même s’il ne domine plus le classement, comme cela avait été le cas en avril avant le premier tour de la présidentielle. Sa cote d’influence auprès de l’ensemble des Français a en effet chuté en un mois de 44% à 32%. Pour autant, il conserve une réelle influence à gauche puisqu’il demeure la personnalité que les sympathisants de la gauche non socialiste souhaitent le plus avoir d’influence à l’avenir (82%). Pour autant, il continue d’être à la peine chez les sympathisants PS (32%) qui lui préfèrent, on l’a vu, Nicolas Hulot mais aussi Benoit Hamon et Bernard Cazeneuve (73% chacun).

Primaire de droite : Sarkozy règle ses comptes avec NKM, Copé et Lemaire

Primaire de droite : Sarkozy règle ses comptes avec NKM, Copé et Lemaire

Toujours aussi vindicatif et peut maître de ses nerfs Sarkozy promet qu’il va régler leurs comptes à NKM, Copé et Lemaire qui l’ont beaucoup attaqué lors du second débat des primaires de la droite. Déjà pendant ce débat Sarkozy ne s’est pas privé de rappeler aux intéressés ce qu’ils lui devaient. Mais cette fois il indique clairement qu’il est exclurait du gouvernement s’il devait être élu à la présidence de la république. Évidemment une curieuse conception de la démocratie qui implique forcément l’expression d’un avis différent sinon le débat ne sert à rien. Sans doute aussi la marque de la panique qui s’installe et s’ancre dans le camp Sarkozy. En tout cas encore une erreur stratégique car au second tour de la primaire de droite Sarkozy pourra se priver des soutiens des intéressés qui du coup se désisteront encore plus nettement pour Juppé. Nicolas Sarkozy règle déjà ses comptes. Au lendemain du deuxième débat de la primaire de droite, le candidat était en déplacement à Belfort vendredi, à la rencontre des représentants et employés d’Alstom, l’occasion de revenir sur les échanges de la veille. « Il y a certains de mes concurrents qui préfèrent parler de moi que de parler de leurs propositions. Ils ne doivent pas trouver qu’elles sont formidables », a-t-il déclaré à la presse, assurant qu’il ne les reprendrait pas dans son gouvernement s’il en a l’occasion. « Il semble que j’en ai fait souffrir. Qu’ils se rassurent : j’ai reçu la leçon, ils ne souffriront pas une deuxième fois », a ironisé l’ex-président.

 

Primaire 2017 : « Lemaire se vendra au plus offrant »

Primaire 2017 : « Lemaire se vendra au plus offrant »

 

Ça commence à cogner très fort entre les candidats à la primaire. Juppé règle son compte à Bruno Lemaire. Ce dernier avait considéré Juppé comme un responsable froid. Juppé estime à son tour que Bruno Lemaire est plutôt du genre congelé sans doute aussi charismatique qu’une limande. Mais si le jeune  âge de Lemaire n’est pas contesté, le maire de Bordeaux considère que Lemaire est un jeune vieux. Dernière attaque et non des moindres l’opportunisme de Bruno Lemaire. Il se vendra au plus plus offrant considère l’entourage de Juppé qui prévoit un rapprochement entre Sarkozy et Lemaire. Âge de Bruno Lemaire est incontestable Alain Juppé ne goûte pas au renouveau proposé par Bruno Le Maire. Dans le documentaire que consacre Franz-Olivier Giesbert au maire de Bordeaux (diffusé lundi 3 octobre sur France 3), on apprend que l’ancien premier ministre tance sévèrement le député de l’Eure. «Le Maire, il n’est pas moderne contrairement à ce qu’il essaye de faire croire», dit-il selon L’Opinion qui a pu regarder le film en avant-première. Bruno Le Maire, ajoute Alain Juppé, «c’est une façon assez classique et superficielle de voir les choses».

Le favori des sondages, dont la réputation d’homme froid n’est plus à faire, renvoie l’adjectif à son rival. «On dit que je suis froid. Je crois qu’il l’est vraiment, lui. Une espèce d’ambition froide», lance Alain Juppé. Il refuse de mettre Bruno Le Maire au même niveau que les autres principaux candidats à la primaire de la droite et du centre où s’affrontent un ex-président de la République et deux ex-premier ministre. L’expérience? «Lui en a un peu moins quand même. Cela se sent d’ailleurs souvent dans ses prises de position.»

Début septembre, Alain Juppé avait déjà fustigé la proposition du député de l’Eure de supprimer l’ENA. «D’abord, il ne faut pas expliquer qu’on va faire autrement de la politique en reprenant les recettes les plus anciennes qui soient en politique», avait lancé l’ancien premier ministre lors d’une conférence de presse à Strasbourg. Ajoutant, très tranchant: «On fait vraiment du neuf avec du très vieux!» Quand ce n’est pas le candidat lui-même, se sont ses lieutenants qui prennent le relai. «Alain Juppé ne comprend pas qu’un diplomate puisse prendre des positions si démagos», lance le député Hervé Gaymard à L’Opinion à l’évocation du référendum européen proposé par Bruno Le Maire.

Supprimer les avantages des anciens présidents (Lemaire)

Supprimer  les  avantages des anciens présidents (Lemaire)

 

Les présidents français coûtent trop cher estime Bruno Lemaire. On ne peut qu’être d’accord avec lui. Il coûte surtout cher du fait de leur gestion calamiteuse depuis une quarantaine d’années quand à commencé la spirale de l’endettement ( 2000 milliards en 2016). Ils coûtent  cher ensuite par le train de vie généreusement accordé par l’État.  Le coût des anciens présidents de la République est estimé à 10,3 millions d’euros par an par la Cour des comptes et le Conseil d’Etat, une estimation proche de celle du député PS René Dosière. Le rapport confidentiel des deux institutions, remis à l’été 2014 à François Hollande, son commanditaire, préconise une révision des avantages alloués aux anciens présidents dans un «souci de modernisation, de transparence et de maîtrise de la dépense publique», comme l’a révélé Mediapart le 20 septembre. Dans le contrat présidentiel de Bruno Le Maire, un pavé de 1012 pages rendu public dimanche, une fiche est justement consacrée aux privilèges des anciens chefs de l’Etat comme l’a souligné . Le candidat s’attaque aux avantages qui leur sont dévolus, dont il juge qu’ils «entretiennent l’image du faste républicain et de privilèges extraordinaires», bien loin du renouveau qu’il désire incarner. L’ancien ministre de l’Agriculture avance deux propositions dans intitulée «anciens présidents de la Républiques (sic): pour un statut uniformisé». Celui que les sondages désignent comme le troisième homme de la primaire propose de «préciser les moyens humains et financiers (budget global, secrétariat, transport) des ex-locataires de l’Elysée et de limiter ces avantages à une durée de dix ans». Une fois cette période écoulée, «seul pourra être maintenu le bénéfice du service de protection des hautes personnalités» et ce «uniquement si une analyse de risque le justifie», projette le député d’Eure. Depuis une loi de 1955, les anciens présidents ont droit à une dotation de 65.000 euros bruts par an en plus d’une rémunération par le Conseil constitutionnel. En 1985, une lettre de Laurent Fabius, alors premier ministre, précise qu’il est mis à leur disposition un appartement et une voiture de fonction ainsi que neuf personnes (dont un chef de cabinet, deux assistants, trois secrétaires et deux personnes affectées au service de leur appartement de fonction). En sus, leurs déplacements sont gratuits sur l’ensemble des réseaux publics ferroviaire, aérien et maritime, le tout dans la meilleure classe. Si cette première proposition est novatrice, la seconde l’est beaucoup moins. Le Maire souhaite également mettre fin à la présence des anciens locataires de l’Élysée au Conseil constitutionnel, en vertu de laquelle une rémunération leur est versée. Une idée déjà soumise par Jean-Louis Debré, ancien président du Conseil constitutionnel, et reprise par son successeur Laurent Fabius. La mesure permettrait de modestes économies, de «144 000 € à 168 000 € par président de la République» d’après l’équipe de Le Maire. Mais la réforme est surtout justifiée par le risque de conflits d’intérêt pour les anciens présidents, explique le candidat. Celui qui se veut héraut du renouveau reprend ainsi une promesse de campagne non tenue par François Hollande. Et pour cause: pour que les «ex» de l’Elysée ne soient plus «membres de droit» du Conseil constitutionnel, il faut entreprendre une révision de la Constitution. Une procédure compliquée puisqu’elle nécessite l’adhésion des trois cinquièmes des parlementaires réunis en Congrès ou un référendum.

Primaire: Nicolas Sarkozy battu par Juppé mais aussi Fillon et Lemaire

 Primaire: Nicolas Sarkozy battu par Juppé mais aussi Fillon et Lemaire

 

Peut-être le coup de grâce pour Nicolas Sarkozy puisqu’une enquête du 26 mai démontre que Nicolas Sarkozy serait battu au second tour des primaires de la droite non seulement par Juppé mais aussi par François Fillon et même Bruno Lemaire. Une enquête catastrophique pour l’ancien président de la république qui s’ajoute à celle très récente qui montré que plus de 70 % de la population ne souhaitent pas que Nicolas Sarkozy ce représente en 2017. Un nouveau sondage Opinionway montre que Nicolas Sarkozy n’est pas en bonne posture en vue de la primaire de la droite et du centre qui se déroulera en novembre. Le président de Les Républicains est très en retard sur son rival Alain Juppé dans tous les enquêtes d’opinion, mais un dernier sondage montre qu’il serait même battu par Bruno Le Maire et François Fillon, qui sont traditionnellement troisième et quatrième dans les sondages du premier tour. Une enquête Opinionway pour Marianne publié jeudi 26 mai, montre que l’ancien président de la République perdrait face à Alain Juppé par une marge conséquente (63%-37%), mais également par son ancien Premier ministre François Fillon (53%-47%) et Bruno Le Maire (54%-46%). Pour le premier tour, le maire de Bordeaux est toujours largement en tête des intentions de vote (des personnes certaines d’aller voter aux primaires) avec 39%, suivi par Nicolas Sarkozy (27%). François Fillon et Bruno Le Maire sont au coude à coude pour la troisième place avec 13% chacun.

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