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Santé: Trop de viande rouge, de sel, de sucres et pas assez de fibres, de fruits, de légumes

L’alimentation peut être positive ! C’est le cas quand elle favorise la santé en combinant deux approches clés : l’adoption d’un régime méditerranéen et la réduction de la consommation de sucres non essentiels qui sont ajoutés par l’industrie agroalimentaire dans différentes familles de produits (gâteaux, biscuits pour goûter, sodas, etc.) Et l’alimentation peut aussi être durable quand elle contribue à la diminution de la production de gaz à effet de serre. Les changements socioéconomiques, influencés par la grande distribution et les géants de l’agroalimentaire, éloignent les individus des choix alimentaires sains comme le régime méditerranéen. Le principal problème réside en l’accessibilité trop facile de produits ultra-transformés, trop riches en sucres et graisses et souvent peu coûteux. En France, la crise agricole récente a également mis en lumière les déséquilibres dans la chaîne alimentaire, en montrant la nécessité de repenser notre approche de sa production, de sa distribution et de sa consommation. Pour faire le lien avec la santé, il est clairement établi que l’hyperalimentation devient le principal défi de santé publique, bien que la pénurie alimentaire reste une préoccupation majeure pour bon nombre de personnes dans le monde. Sont en cause : l’augmentation de la taille des portions, leur plus grande densité énergétique, l’alimentation industrielle en excès, la grande disponibilité de l’alimentation, et l’évolution des prix alimentaires qui sont tous des éléments qui favorisent des repas trop riches en calories. Ce type de régime, couramment appelé « régime occidental », est à l’origine d’une prise de poids excessive. Ainsi, l’obésité est un véritable problème de santé publique, que ce soit en France ou au niveau mondial. En France, une personne sur deux est en surpoids et 17 % de la population souffre d’obésité.Une vaste étude épidémiologique montre que les facteurs de risque alimentaires sont responsables de plus de 11 millions de décès par an dans le monde, un chiffre qui date de 2017. Et il est prévu qu’il continue de croître dans les années à venir.

 

par , MCU-PH en physiologie, faculté de médecine, Université de Strasbourg et Doctorante, Université de Strasbourg dans The Conversation 

Les maladies cardiovasculaires constituent la principale cause de décès liés à une alimentation inadéquate, totalisant 10 millions de décès, suivies des cancers (environ 1 million) et du diabète de type 2 (environ 340 000).Il est également alarmant de constater, toujours selon cette étude, que plus de 5 millions de décès liés à l’alimentation (représentant 45 % du total) surviennent chez des adultes de moins de 70 ans.

Les principaux facteurs de risque alimentaires incluent un faible apport en céréales complètes (issues du petit-déjeuner, du pain, du riz, des pâtes, etc.) et une consommation insuffisante de fruits et de légumes.

En revanche, dans cette alimentation occidentale, l’apport en sodium (le sel dans le langage courant) est trop élevé, notamment dans les plats préparés. Elle est également marquée par une surconsommation de sucre ajouté, de viande rouge, d’acides gras trans et de viandes transformées (charcuterie), ainsi qu’un faible apport en certaines céréales, légumineuses (lentilles, haricots secs…), produits de la mer et en calcium.

Des études montrent clairement que le risque de cancer colorectal peut être réduit en prenant en compte ces facteurs de risque dans nos habitudes alimentaires, notamment en réduisant la consommation de viande rouge, d’abats et de charcuterie.

Pour la sixième année consécutive, le régime méditerranéen a été désigné comme le meilleur régime à suivre en 2023 par le « US News and World Report ». Il est à présent universellement reconnu comme un des modèles d’alimentation de référence pour une bonne santé.

Le terme « régime méditerranéen » désigne un mode alimentaire établi dans le bassin méditerranéen depuis des millénaires, reposant sur l’utilisation des ressources locales. Au cours des 30 dernières années et après plus de 3000 références d’articles scientifiques publiés dans le monde, ce régime s’est avéré être un allié précieux pour la santé, dans la prévention de l’infarctus, de l’accident vasculaire cérébral, du diabète, de certains cancers…

Dès les années 1990, en France, Michel de Lorgeril et ses collaborateurs ont mis en lumière les effets protecteurs du régime méditerranéen contre les maladies cardiovasculaires. Ces études ont largement démontré les bienfaits de ce régime sur de vastes échantillons de population.

Ces effets bénéfiques s’expliquent notamment par la présence d’aliments aux propriétés anti-inflammatoires et antioxydantes, ainsi que par son efficacité globale dans le contrôle du poids et la réduction de l’obésité.

Le régime méditerranéen apporte une multitude de bienfaits pour la santé grâce à sa variété d’aliments nutritifs. Les produits de la mer, comme les sardines, le saumon et le maquereau, fournissent des acides gras oméga-3 essentiels, tandis que l’huile d’olive extra vierge, principale source de graisse dans ce régime, est riche en molécules actives bénéfiques.

Les fruits et légumes occupent une place prépondérante dans le régime méditerranéen, offrant une grande diversité de nutriments tels que les fibres, le potassium, la vitamine C et les polyphénols. Des études ont démontré que leur consommation réduisait le risque de maladies cardiovasculaires, d’accident vasculaire cérébral, de diabète de type 2, de cancer du côlon rectal et de prise de poids.

Les légumineuses, les céréales et les oléagineux sont également des composantes importantes de ce régime, riches en fibres, en vitamines et en minéraux. En particulier, la consommation de noix, amandes ou encore noisettes est cruciale en raison de leur teneur en acides gras monoinsaturés et polyinsaturés ainsi qu’en flavonoïdes (des antioxydants présents dans le thé, le cacao, les pommes… qui appartiennent à la grande famille des polyphénols).

Il convient également de réduire la consommation de sucres non essentiels ajoutés artificiellement à notre alimentation via les produits industriels notamment. L’objectif est de réduire les pics de glycémie (ou taux de sucre dans le sang) pour éviter les coups de fatigue et le stockage de graisses.

Limiter les aliments à indice glycémique élevé (le sucre blanc raffiné, pain blanc, viennoiseries, les pommes de terre cuites…) et favoriser les sucres lents (la famille des féculents par exemple) et nutriments complets (farine complète, riz et pain complets…) est recommandé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et, en France, par l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses).

L’OMS suggère de limiter les sucres ajoutés à moins de 25 g par jour (soit cinq cuillères à café environ). Les sucres libres sont présents dans les aliments transformés et les boissons telles que les jus de fruits et les sodas. Réduire leur consommation de moitié est recommandé par les organismes officiels pour lutter contre le diabète et l’obésité.

Or, le régime méditerranéen limite naturellement les sucres rapides. Limiter les sucres et augmenter les lipides, selon la littérature scientifique, favorise la perte de poids et améliore la santé globale. C’est notamment la stratégie adoptée quand on met en place un régime dit cétogène.

Manger mieux pour sa santé est également bénéfique pour l’environnement. L’agriculture intensive, telle qu’elle est pratiquée depuis les années 1960, a certes des rendements extraordinaires, mais elle épuise les sols et pollue l’environnement.

L’émission de méthane par les ruminants y joue un rôle majeur. La prise de conscience récente des limites des ressources naturelles et de la pollution des sols, de l’air et de l’eau, pousse vers une nouvelle agriculture, l’agriculture axée sur le développement durable.

En France, l’agriculture est le deuxième poste d’émission de gaz à effet de serre avec 19 % du total national.

Ainsi, il est primordial que l’agriculture contribue à l’effort général de réduction des émissions de gaz et c’est donc à nous, citoyens de ce monde, de pousser tous les acteurs, des politiciens à la grande distribution, à diminuer cette production.

Pour concrétiser nos recherches, nous avons créé le site Internet Mes meilleurs menus qui propose un programme de menus hebdomadaires. Ce programme a été réalisé grâce aux méta-analyses publiées dans les plus grandes revues scientifiques internationales et en tenant compte des recommandations officielles.

Ces menus s’appuient sur une alimentation méditerranéenne à faible indice glycémique, équilibrée en 25 nutriments essentiels et personnalisée en fonction du poids, de l’âge, du sexe et du niveau d’activité physique.

Ce service est offert gratuitement. L’objectif est également d’inciter la population à adopter de bonnes habitudes alimentaires sans culpabilité.

D’autres sites fournissent des repères pour mieux connaître la qualité des aliments et manger mieux comme la table de composition nutritionnelle de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses).

A nous de nous rapprocher de nos agriculteurs, de nos fermes, afin de consommer local en privilégiant les produits de saison,ce qui favorise une alimentation saine et durable.

Recul de la production de légumes

Recul de la production de légumes

Sécheresses et autres catastrophes expliquent le recul de la production de légumes mais surtout le manque de main-d’œuvre. Ou la question récurrente des actifs qui prennent des libertés avec le travail. En 2022-2023, les 784 producteurs de la coopérative bretonne, la Sica de Saint-Pol-de-Léon (Finistère), première coopérative légumière française,  a récolté 179.000 tonnes de fruits et légumes, contre 195.000 tonnes lors de l’exercice précédent, soit une baisse de 8,2%. La sécheresse de l’été 2022 a notamment plombé la production de l’automne suivant et du début de l’année 2023. 

Depuis 2019, la coopérative agricole a perdu un quart de sa production légumière, les exploitants agricoles se tournant vers des cultures plus rentables (maïs, céréales) ou nécessitant moins de main-d’œuvre. «Aujourd’hui, le sujet, c’est la main-d’œuvre. C’est un sujet préoccupant, on a essayé de faire venir la main-d’œuvre de différents pays», comme la Roumanie, la Bulgarie ou le Maroc, a expliqué Marc Kerangueven.

 

Alimentaires-Hausse des légumes y compris les pommes de terre

Alimentaires-Hausse des légumes y compris les pommes de terre

Tous les légumes ont subi depuis des mois de très fortes hausses. Schématiquement, on trouve difficilement des légumes à moins de deux euros le kilo. Ainsi par exemple les tomates ont pu monter jusqu’à 6 ou 7 euros le kilo à certains moments. La hausse était attendue comme temporaire. En réalité, comme pour l’ensemble de l’économie, l’inflation s’ajoute à l’inflation et les prix ne diminuent pas contrairement à ce qu’avait prévu le ministre de l’économie. Même le légume du pauvre à savoir la pomme de terre se situe aussi au-dessus de deux euros le kilo. Bien entendu on impute la hausse des prix aux conditions climatiques notamment qui ont fait baisser la production.

Il faut aussi surtout prendre en compte un effet de report car les légumes verts sont devenus tellement chers que les ménages ont tendance à leur substituer des pommes de terre. Du coup, la demande augmente fortement et la production a du mal à satisfaire les besoins.

En janvier, un kilo valait 1,67 euro en métropole, il en coûtait 2,06 euros en juillet dernier, et 2,01 euros au mois d’octobre. Cet été, c’était la première fois que la pomme de terre de conservation franchissait ce seuil symbolique de deux euros, selon les données de l’Insee. Si la demande ne cesse d’augmenter, ce n’est pas le seul facteur qui explique cette hausse des prix qui s’étend sur plusieurs mois. «L’année dernière, on est sorti d’une récolte française et européenne catastrophique», explique ainsi Geoffroy D’Evry, président de l’UNPT. «La pire récolte en 30 ans», abonde un autre spécialiste du secteur.

À cela s’ajoute «une hausse soudaine des coûts de production, des intrants, de fioul et de main-d’œuvre».

Concrètement, lors de l’achat d’un sac de pommes de terre, 20% du prix revient à l’agriculteur, 50% au distributeur, 10% pour les taxes et 20% aux négociants.

Cette année, la France devrait produire 43,9 tonnes de pommes de terre par hectare, «de quoi nourrir tout le monde», assure l’UNPT. Mais des inquiétudes subsistent sur la qualité de la récolte actuelle avec «beaucoup d’inconnues». «L’année dernière, la sécheresse a été fatale, il y a ensuite eu trop de froid en début d’année, trop de pluie et de nouveau de la sécheresse cet été», explique l’UNPT qui ajoute que «les producteurs ont rarement vu ça». Reste à voir si tous les acteurs parviendront à s’accorder dans les prochaines semaines, afin d’éviter au consommateur de payer ses pommes de terre au prix fort.

Hausse des légumes y compris les pommes de terre

Hausse des légumes y compris les pommes de terre

Tous les légumes ont subi depuis des mois de très fortes hausses. Schématiquement, on trouve difficilement des légumes à moins de deux euros le kilo. Ainsi par exemple les tomates ont pu monter jusqu’à 6 ou 7 euros le kilo à certains moments. La hausse était attendue comme temporaire. En réalité, comme pour l’ensemble de l’économie, l’inflation s’ajoute à l’inflation et les prix ne diminuent pas contrairement à ce qu’avait prévu le ministre de l’économie. Même le légume du pauvre à savoir la pomme de terre se situe aussi au-dessus de deux euros le kilo. Bien entendu on impute la hausse des prix aux conditions climatiques notamment qui ont fait baisser la production.

Il faut aussi surtout prendre en compte un effet de report car les légumes verts sont devenus tellement chers que les ménages ont tendance à leur substituer des pommes de terre. Du coup, la demande augmente fortement et la production a du mal à satisfaire les besoins.

En janvier, un kilo valait 1,67 euro en métropole, il en coûtait 2,06 euros en juillet dernier, et 2,01 euros au mois d’octobre. Cet été, c’était la première fois que la pomme de terre de conservation franchissait ce seuil symbolique de deux euros, selon les données de l’Insee. Si la demande ne cesse d’augmenter, ce n’est pas le seul facteur qui explique cette hausse des prix qui s’étend sur plusieurs mois. «L’année dernière, on est sorti d’une récolte française et européenne catastrophique», explique ainsi Geoffroy D’Evry, président de l’UNPT. «La pire récolte en 30 ans», abonde un autre spécialiste du secteur.

À cela s’ajoute «une hausse soudaine des coûts de production, des intrants, de fioul et de main-d’œuvre».

Concrètement, lors de l’achat d’un sac de pommes de terre, 20% du prix revient à l’agriculteur, 50% au distributeur, 10% pour les taxes et 20% aux négociants.

Cette année, la France devrait produire 43,9 tonnes de pommes de terre par hectare, «de quoi nourrir tout le monde», assure l’UNPT. Mais des inquiétudes subsistent sur la qualité de la récolte actuelle avec «beaucoup d’inconnues». «L’année dernière, la sécheresse a été fatale, il y a ensuite eu trop de froid en début d’année, trop de pluie et de nouveau de la sécheresse cet été», explique l’UNPT qui ajoute que «les producteurs ont rarement vu ça». Reste à voir si tous les acteurs parviendront à s’accorder dans les prochaines semaines, afin d’éviter au consommateur de payer ses pommes de terre au prix fort.

Quels légumes bons pour la santé et la planète ?

Quels légumes bons pour la santé et la planète ?

Haricots rouges, flageolets, lentilles, pois cassés, pois chiches… les légumineuses forment une famille de plantes aux déclinaisons aussi comestibles que multiples. Ces légumes secs dont les graines sont contenues dans des gousses n’ont cependant pas toujours la cote. Pourtant le développement de leurs cultures et de leur consommation aurait des bienfaits à la fois pour notre santé, celle des animaux, celles des écosystèmes et celles de la planète Terre.

Par
Michel Duru
Directeur de recherche, UMR AGIR (Agroécologie, innovations et territoires), Inrae

Marie-Benoît Magrini
Économiste, Inrae dans The Conversation

Commençons par un constat : la culture et les usages des légumineuses ont fortement régressé en Europe au cours du 20ème siècle. En France, la consommation de légumes secs est passée de 7,3 à 1,4 kg/personne/an entre 1920 et 1985. Aujourd’hui, à peine un Français sur deux déclare en consommer au moins une fois dans la semaine. Les surfaces cultivées de légumineuses pour l’alimentation humaine peinent à se développer (moins de 1 % des surfaces de grandes cultures). L’intensification agricole amorcée depuis les années 1950 a globalement conduit au déclin de leur culture. De manière concomitante, notre consommation de viande a augmenté pour apporter de plus en plus de protéines.

Comme elles fixent l’azote de l’air, les légumineuses ne nécessitent pas d’apport d’engrais azotés de synthèse. En rotation avec d’autres cultures, les légumineuses permettent aussi de restituer plus d’azote aux cultures suivantes que les espèces non fixatrices. Elles contribuent ainsi à améliorer la fertilité chimique et biologique du sol, ce qui permet de réduire le recours aux engrais pour les cultures suivantes.

La culture des légumineuses permet aussi d’allonger les rotations de culture, ce qui contribue à réduire l’utilisation des pesticides et facilite la gestion des mauvaises herbes. Tous ces effets vertueux au champ ont un impact également positif à l’échelle planétaire avec moins d’émissions de gaz à effet de serre (GES) du fait d’un moindre besoin en engrais azotés de synthèse. Par exemple, remplacer une culture de céréale par du pois et/ou du soja dans le cas d’une rotation de trois à cinq ans, permet de réduire de 20 % les apports d’azote de synthèse, de 80 % la formation d’ozone, de 90 % l’eutrophisation des eaux et des GES, et de 15 % l’acidification des océans.

Nourrir le bétail avec certaines légumineuses riches en tanins, comme le sainfoin, permet également de se passer d’antiparasitaires, de réduire ainsi les résidus de produits vétérinaires dans les écosystèmes, et donc les nuisances pour la santé humaine.

Développer la culture de légumineuses en France pour nourrir le bétail permettrait également de réduire la déforestation provenant des tourteaux de soja massivement importés en Europe pour l’alimentation des élevages, et par conséquent les externalités associées (gaz à effet de serre, érosion de la biodiversité, risque de zoonoses). Enfin, nourrir les cheptels avec des légumineuses fourragères permet de réduire les émissions de méthane du fait d’une meilleure digestibilité que les graminées.

Les légumineuses associées aux céréales ont une composition en acides aminés complémentaires qui permet de remplacer une partie des protéines animales. Les plus forts consommateurs de légumineuses sont de ce fait mieux protégés contre le risque de mortalité par infarctus et par cancer. Leur consommation régulière permet aussi de pallier notre carence en fibres et de mieux nourrir notre microbiote.

Un régime plus riche en légumineuses permet aussi de réduire fortement l’empreinte environnementale, car les protéines végétales nécessitent de 5 (porc, poulet) à 10 (viande rouge) fois moins de ressources (terre, eau, énergie) et émettent de 5 (porc, poulet) à 10 (viande rouge) fois moins de GES et d’azote.

Pourquoi si peu de légumineuses malgré tous ces bienfaits ?
Au vu de ces nombreux bienfaits avérés, on peut se demander pourquoi on trouve si peu de légumineuses dans les champs et dans notre assiette. Une partie de la réponse à cette question se trouve justement dans la façon dont ces bienfaits sont usuellement présentés.

Pris isolément les effets positifs des légumineuses ne sont pas perçus comme suffisamment significatifs car trop diffus (réduction des émissions de GES, fertilité des sols), ou conditionnels (effet sur la santé si une consommation régulière) ou indirects (moins de déforestation pour cultiver du soja). C’est une des raisons pour lesquelles les politiques publiques n’ont jusqu’à ce jour pas permis de relancer significativement les légumineuses alors que des millions d’euros y ont été consacrés.

À l’inverse, une vision systémique permet de percevoir l’effet global des légumineuses, et de montrer qu’elles sont clefs pour la transition agricole et alimentaire. Cette approche pousse alors à construire des politiques publiques qui combinent les enjeux de l’alimentation humaine (par ex. plus de lentilles, haricots, pois chiches…), l’alimentation animale (par ex. plus de luzerne, trèfle, de féveroles, lupins…) et des écosystèmes (via ces cultures pré-citées et aussi comme plantes de services entre deux cultures de rente pour réduire les engrais et pesticides).

Penser de cette manière systémique appelle donc un changement de posture des politiques publiques dans l’anticipation et la gestion des problèmes sanitaires et environnementaux. Car c’est une mobilisation simultanée d’acteurs de domaines très différents qu’elle nécessite. Pour aller dans cette direction la première étape consiste sans doute à s’accorder sur un récit mettant en évidence ces synergies, comme cela a été proposé par un chercheur en Angleterre sur les légumineuses.

Pour cela, la construction de différents scénarios est un moyen de confronter la cohérence, l’articulation des leviers possibles pour atteindre des objectifs sanitaires et environnementaux. Cela permet de hiérarchiser les changements selon le type d’effets pour définir des politiques ciblées en termes de subventions, de normes, de lois, d’information, de recherche et développement, etc.

Une seconde étape consiste ensuite à s’approprier le récit choisi et à le décliner dans les territoires à travers, par exemple, des Plans Alimentaires Territoriaux (PAT) ; des échelles d’action qui permettent de réunir des acteurs des différents domaines tout en tenant compte des spécificités territoriales (ressources disponibles, attentes locales, etc.).

Cette façon d’englober santé humaine, animale, environnementale correspond à ce que l’on appelle aujourd’hui l’approche One Health. Elle repose sur un principe simple : la protection de la santé de l’Homme passe par celle de l’animal et de leurs interactions avec l’environnement. Ce concept est né de l’analyse des interdépendances entre la santé animale, la santé humaine et l’environnement. Un champ d’étude qui a par exemple permis d’examiner comment les composantes de l’environnement biophysique (air, sol, eau, aliments…) sont des vecteurs d’agents infectieux et de contaminants pour les hommes et les animaux.

En élargissant les enjeux de santé à ceux des maladies chroniques et des problèmes environnementaux planétaires (comme la perte de biodiversité et le changement climatique) l’agriculture devient un vecteur essentiel d’une sécurité alimentaire préservant la santé de tous les êtres vivants. Voici comment ces interactions sont présentées par l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) :

« Le principe d’une seule santé reconnaît l’interdépendance de la santé des êtres vivants, des animaux et des végétaux sauvages et domestiqués, des écosystèmes et des principes écologiques. Afin de tenir compte des limites planétaires et de leur dépassement, il repose sur une approche intégrée pour préserver la santé des êtres vivants et l’état de conservation favorable des écosystèmes. On entend par santé un état complet de bien-être des êtres vivants présents et futurs »

Dans cette approche, les filières organisant le système agricole et alimentaire sont alors à appréhender comme des vecteurs majeurs de ces interactions. Les filières contribuent à la circulation des nutriments, mais aussi de contaminants, avec des risques que les virus, bactéries, champignons ou insectes, échappent aux contrôles sanitaires, surtout pour les filières longues.

Représentation schématique de l’approche one heath avec indication des effets en cascade des légumineuses : dans les assiettes (1), dans les champs (2), dans les auges (3) et effet feedback (en pointillé) sur la santé du système Terre.
Représentation schématique de l’approche one heath avec indication des effets en cascade. des légumineuses : dans les assiettes (1), dans les champs (2), dans les auges (3) et effet feedback (en pointillé) sur la santé du système Terre. Michel Duru, Fourni par l’auteur
Autre enjeu de taille, que doit surmonter l’application de toute approche One Health : réussir à s’imposer au sein de rapports de force déjà nombreux entre des groupes de prescripteurs (médecins, vétérinaires, défenseurs de la planète, industries pharmaceutiques…) qui, ne partagent pas forcément les mêmes valeurs et objectifs. Ces acteurs n’ont pas la même représentation de la santé, ne poursuivent pas les mêmes enjeux privés, et disposent d’un accès variable aux médias pour faire entendre leurs propositions. L’enjeu est donc de repositionner leurs discours dans un cadre d’action unifié que l’approche one health permet, afin de trouver les chemins par lesquels une reconstruction du système agroalimentaire est possible.

L’approche one health permettrait ainsi de mieux définir des actions de politiques publiques pour les promouvoir. Grâce à sa vision intégrée, systémique et unifiée de la santé humaine, végétale, animale et environnementale, à des échelles locale, nationale et planétaire, cette approche offre une vue d’ensemble pour comprendre et agir face à de multiples problématiques interreliées comme : les activités humaines polluantes qui contaminent l’environnement ; la déforestation qui fait naître de nouveaux pathogènes et réduit dramatiquement la biodiversité ; les maladies animales qui frappent les élevages ; ces mêmes maladies animales finissant par être à l’origine de maladies infectieuses pour l’humain (les zoonoses)…

Aujourd’hui, des exemples d’application de l’approche one health existent pour une meilleure compréhension des problèmes de l’antibiorésistance, du risque d’émergence de zoonoses par contact entre faune sauvage et élevages domestiques, ainsi que sur l’accroissement de notre vulnérabilité à ces zoonoses. D’autres applications doivent être conduites et tout particulièrement pour penser l’accroissement des légumineuses, comme démontré ici.

Alimentaire- Le temps frais fait chuter les légumes et fruits

Alimentaire- Le temps frais fait chuter les légumes et fruits

Les représentant des producteurs de fruits et légumes frais alertent, sur la baisse des ventes, en particulier pour les abricots, et alors que « les fruits et légumes sont désormais présents sur les étals des commerces en quantité, en qualité et à des prix accessibles ».

En cause la baisse des températures mais aussi de façon plus structurelle des prix qui se maintiennent à un niveau élevé depuis le début de la saison. Et en France le pouvoir d’achat des consommateurs est évidemment largement amputé par une inflation toujours un très haut niveau.

Selon l’enquête de l’association Familles rurales , le panier de 9 fruits et 10 légumes issus de l’agriculture conventionnelle ont augmenté de 11 % soit deux fois plus que l’inflation. « Entre juin 2021 et juin 2022, le prix du panier de fruits a augmenté de +8 % en conventionnel et de +4 % en bio. Durant la même période, le prix des légumes a augmenté de +15 % en conventionnel et a baissé de – 3 % en bio », indiquait Famille de France, qui constatait que les fruits et légumes pèsent de plus en plus cher dans le budget des Français : +42 % d’augmentation pour les fruits et +37 % pour les légumes en une décennie, et des produits bio qui coûtent jusqu’à deux fois plus cher que leurs homologues conventionnels.

Au final, une famille de quatre personnes (deux adultes et deux enfants) qui voudrait respecter la consigne du Programme national nutrition santé, « 5 fruits et légumes par jour et par personne », devait dépenser en juin entre 107 € et 198 € (soit entre 8 et 16 % d’un SMIC net mensuel) en se basant sur le panier type ou entre 60 € à 86 € (soit entre 5 et 7 % d’un SMIC net mensuel) en ne retenant que les 5 fruits et légumes les moins chers du panier de Familles rurales.

Cette hausse des prix des fruits et légumes constatée par l’Observatoire est toutefois contestée par les professionnels. « Il y a bien hausse du prix des fruits produits en France mais de l’ordre de 5 à 6 % par rapport à l’an dernier et non de 8 %, comme détaillait Familles rurales dans son étude, uniquement au sujet des fruits », objecte Stéphanie Prat, directrice de la Fédération nationale des producteurs de fruits.

De son côté, dans une note parue le 12 août, l’Insee constate une « accélération des prix alimentaires sur un an » avec toutefois une hausse des prix des produits frais « un peu moins soutenue que le mois précédent (+5,2 % après +6,6 %) ». Les prix des légumes frais ont augmenté de +4,9 % après +7,3 % un mois auparavant, ceux des fruits frais de +2,7 % après +2,9 %.

Un ralentissement qui pourrait n’être que de courte durée avant la rentrée, car la sécheresse et les restrictions d’eau qui touchent à des degrés divers tous les départements fragilisent la production de fruits et légumes, soumis à un inquiétant stress hydrique. « Nous avons entre 30 et 35 % de perte en champs en moyenne. Face à une longue sécheresse, comme celle que nous connaissons, nous n’avons que peu de moyens d’agir. Il n’y aura pas de pénurie […], Mais il y aura moins de légumes, c’est une certitude », assurait cette semaine dans Le Parisien Jacques Rouchaussé, maraîcher à Mardeuil (Marne), et président des Producteurs de Légumes de France, qui lançait un appel à la sobriété des consommateurs.

« Nous devons retrouver une saisonnalité, nous ne pouvons pas avoir des tomates toute l’année. Le consommateur doit aussi faire preuve de sobriété » prévient Jacques Rouchaussé. De son côté, l’Interfel estime que « la très grande diversité des fruits et légumes permet de se reporter sur un autre fruit ou légume lorsque certains sont plus chers du fait de la conjoncture. »

Reste que la hausse des coûts de production, la baisse potentielle de rendements et de nouveaux aléas climatiques pèsent sur toute la filière et in fine sur le prix sur les étals.

Un panier de légumes qui augmente de 17 %

Au total, 114 relevés des prix de 9 fruits et 10 légumes ont été réalisés du 7 au 21 juin dans 39 départements. Dans le détail, le prix du panier de fruits a augmenté de 14 % en conventionnel et de 8 % en bio, celui du panier de légumes de 17 % en conventionnel et 15 % en bio.

Le temps frais fait chuter les légumes et fruits

Le temps frais fait chuter les légumes et fruits

Les représentant des producteurs de fruits et légumes frais alertent, sur la baisse des ventes, en particulier pour les abricots, et alors que « les fruits et légumes sont désormais présents sur les étals des commerces en quantité, en qualité et à des prix accessibles ».

En cause la baisse des températures mais aussi de façon plus structurelle des prix qui se maintiennent à un niveau élevé depuis le début de la saison. Et en France le pouvoir d’achat des consommateurs est évidemment largement amputé par une inflation toujours un très haut niveau.

Selon l’enquête de l’association Familles rurales , le panier de 9 fruits et 10 légumes issus de l’agriculture conventionnelle ont augmenté de 11 % soit deux fois plus que l’inflation. « Entre juin 2021 et juin 2022, le prix du panier de fruits a augmenté de +8 % en conventionnel et de +4 % en bio. Durant la même période, le prix des légumes a augmenté de +15 % en conventionnel et a baissé de – 3 % en bio », indiquait Famille de France, qui constatait que les fruits et légumes pèsent de plus en plus cher dans le budget des Français : +42 % d’augmentation pour les fruits et +37 % pour les légumes en une décennie, et des produits bio qui coûtent jusqu’à deux fois plus cher que leurs homologues conventionnels.

Au final, une famille de quatre personnes (deux adultes et deux enfants) qui voudrait respecter la consigne du Programme national nutrition santé, « 5 fruits et légumes par jour et par personne », devait dépenser en juin entre 107 € et 198 € (soit entre 8 et 16 % d’un SMIC net mensuel) en se basant sur le panier type ou entre 60 € à 86 € (soit entre 5 et 7 % d’un SMIC net mensuel) en ne retenant que les 5 fruits et légumes les moins chers du panier de Familles rurales.

Cette hausse des prix des fruits et légumes constatée par l’Observatoire est toutefois contestée par les professionnels. « Il y a bien hausse du prix des fruits produits en France mais de l’ordre de 5 à 6 % par rapport à l’an dernier et non de 8 %, comme détaillait Familles rurales dans son étude, uniquement au sujet des fruits », objecte Stéphanie Prat, directrice de la Fédération nationale des producteurs de fruits.

De son côté, dans une note parue le 12 août, l’Insee constate une « accélération des prix alimentaires sur un an » avec toutefois une hausse des prix des produits frais « un peu moins soutenue que le mois précédent (+5,2 % après +6,6 %) ». Les prix des légumes frais ont augmenté de +4,9 % après +7,3 % un mois auparavant, ceux des fruits frais de +2,7 % après +2,9 %.

Un ralentissement qui pourrait n’être que de courte durée avant la rentrée, car la sécheresse et les restrictions d’eau qui touchent à des degrés divers tous les départements fragilisent la production de fruits et légumes, soumis à un inquiétant stress hydrique. « Nous avons entre 30 et 35 % de perte en champs en moyenne. Face à une longue sécheresse, comme celle que nous connaissons, nous n’avons que peu de moyens d’agir. Il n’y aura pas de pénurie […], Mais il y aura moins de légumes, c’est une certitude », assurait cette semaine dans Le Parisien Jacques Rouchaussé, maraîcher à Mardeuil (Marne), et président des Producteurs de Légumes de France, qui lançait un appel à la sobriété des consommateurs.

« Nous devons retrouver une saisonnalité, nous ne pouvons pas avoir des tomates toute l’année. Le consommateur doit aussi faire preuve de sobriété » prévient Jacques Rouchaussé. De son côté, l’Interfel estime que « la très grande diversité des fruits et légumes permet de se reporter sur un autre fruit ou légume lorsque certains sont plus chers du fait de la conjoncture. »

Reste que la hausse des coûts de production, la baisse potentielle de rendements et de nouveaux aléas climatiques pèsent sur toute la filière et in fine sur le prix sur les étals.

Un panier de légumes qui augmente de 17 %

Au total, 114 relevés des prix de 9 fruits et 10 légumes ont été réalisés du 7 au 21 juin dans 39 départements. Dans le détail, le prix du panier de fruits a augmenté de 14 % en conventionnel et de 8 % en bio, celui du panier de légumes de 17 % en conventionnel et 15 % en bio.

Prix des fruits et légumes moins touchés !!!!

Prix des fruits et légumes moins touchés !!!!

D’après l’INSEE les prix des légumes et des fruits seraient moins touchés que le reste de l’alimentaire concernant les prix. On peut sérieusement s’interroger à propos des observations de l’INSEE qui sans doute a privilégié certaines catégories de magasins. En effet, nombre de consommateurs qui effectuent leur course ont pu vérifier que les prix des légumes et des fruits avaient dépassé largement la moyenne de 15 % enregistrés pour la totalité de l’augmentation de l’alimentaire. Exemple, des asperges à huit euros la botte !
Depuis quelques mois, l’alimentaire est devenu le premier moteur de l’inflation devant l’énergie, avec une hausse des prix de 14,9% en moyenne pour la première catégorie en avril sur un an, contre +7% pour la seconde catégorie, selon l’Insee.

Pour les fruits et légumes notamment, les prix semblent avoir moins explosé que ceux d’autres rayons ces derniers mois, à en croire les relevés réalisés en grandes et moyennes surfaces par FranceAgrimer et relayés par Le Parisien.

La barquette de 250 grammes de fraises gariguette a par exemple vu son prix passer de 3,12 euros en avril 2021, à 3,21 euros en avril 2022, puis à 3,18 euros en avril 2023, soit une relative stabilité. Le prix des 500g de fraises standard françaises a en revanche pris 12 centimes entre avril 2022 et avril 2023 et même 29 centimes pour celles venues de l’étranger.

Le prix moyen du concombre (+3 centimes sur un an) ou des 250 grammes de tomates cerises origine France (+3 centimes) n’a pour sa part que très peu augmenté. Le kilo de courgette française a même baissé, passant de 2,95 euros à 2,48 euros entre avril 2022 et avril 2023. Même constat pour le kilo de tomates rondes qui coûte 27 centimes de moins qu’il y a un an (3,62 euros).

Rappelons par ailleurs que la France importe 70% des fruits et 30% des légumes qu’elle consomme de pays qui pratiquent des prix beaucoup plus bas, ce qui incitent les agriculteurs français à contenir leurs prix face à la concurrence, et donc à limiter la flambée.

Inflation : Les fruits et légumes trop chers délaissés par les Français

Inflation : Les fruits et légumes trop chers délaissés par les Français


Les Français réduisent partout leurs achats alimentaires et particulièrement les fruits et légumes trop chers; il mangent aujourd’hui trois à quatre fois moins de fruits et légumes que dans les années 60. Produits frais, congelés ou en conserve, tous les secteurs sont impactés.

Les fruits et légumes sont boudés par les Français avec des prix qui ont flambé. En un an, les légumes ont augmenté de 9,8%, et les fruits de 4,6%. Mais l’ensemble des denrée alimentaire ont les prix augmenter de leur de 12 % officiellement. En raison de la perte de pouvoir d’achat, les Français ont réduit de 10 % en euros constants la valeur du panier.

En outre l’avenir ne suscite guère l’optimisme.

Les prix ont déjà augmenté très fortement depuis un an mais ils devraient exploser à partir de mars du fait des nouveaux contrats entre la grande distribution et les fournisseurs. En effet les hausses des fournisseurs peuvent aller jusqu’à des 50 %, en général elle dépasse les 20 % en moyenne.<
En janvier 2023, les prix des produits alimentaires ont accusé une hausse de 13,85%, selon la société d'analyse IRI. Et surtout cela va continuer. Il faudra encore ajouter 10 % d'augmentation en moyenne à partir de mars. En clair les achats alimentaires auront augmenté de 25 % sur deux ans.

En moyenne les dépenses alimentaires des Français ont diminué de 10 % sur un an en euros constants.

Avec une inflation moyenne de 5,2% en 2022, dont des pics à 6,2% sur un an en novembre et octobre, l'année de la reprise de l'économie a aussi été celle de la baisse du pouvoir d'achat pour les Français.

« Made in France »: Énorme trafic de légumes et de fruits

« Made in France »: Énorme trafic de légumes et de fruits 

Les organisations professionnelles viennent de dénoncer l’énorme trafic de légumes et de fruits en provenance notamment de pays du Sud et qui sont frauduleusement francisés.

 

 

Des milliers de tonnes de légumes et de fruits en provenance de pays du Sud seraient actuellement francisés du fait des dérèglements climatiques en France caractérisés notamment l’effet des gels tardifs et des soubresauts de la température. L’administration des fraudes a identifié notamment  un grossiste faisant passer des centaines de milliers de tonnes de légumes espagnols pour des produits français. 

Le problème, c’est que le phénomène est beaucoup plus général, il est à la fois conjoncturel et structurel. Il est conjoncturel car le climat a retardé- voire annuler- en France nombre de productions de légumes et de fruits et qu’on leur substitue des produits venant de l’étranger. Il est aussi structurel dans la mesure où les conditions de production et fiscales sont plus coûteuses en France . Ceci vaut aussi pour les produits dits bio dont  plus de la moitié viennent de l’étranger et qui n’ont de bio d’ailleurs pour certains que l’étiquette.

Courgettes, poivrons, asperges…Des milliers de consommateurs du sud de la France ont acheté des légumes qu’ils croyaient français, alors que ce n’était pas le cas. Vendus dans la grande distribution, et pourtant bien étiquetés comme provenant de France, ils étaient en réalité espagnols. Impossible pour le consommateur, ni même pour les enseignes de s’en rendre compte. Une pratique illégale, que l’on appelle la francisation.

C’est dans le secteur de Tarascon qu’un  grossiste de fruits et légumes est soupçonné d’y avoir recours. Depuis au moins l’année dernière, des centaines de tonnes de légumes seraient concernés. Cet homme achetait ses produits en Espagne, moins chers, donc, et changeait les étiquettes espagnoles des colis et des emballages pour d’autres indiquant « Origine France », qui se revendent plus chers. Il est même soupçonné d’avoir édité des factures avec cette fausse origine.

 

Énorme trafic de légumes et de fruits francisés

 

Les organisations professionnelles viennent de dénoncer l’énorme trafic de légumes et de fruits en provenance notamment de pays du Sud et qui sont frauduleusement francisés.

 

 

Des milliers de tonnes de légumes et de fruits en provenance de pays du Sud seraient actuellement francisés du fait des dérèglements climatiques en France caractérisés notamment l’effet des gels tardifs et des soubresauts de la température. L’administration des fraudes a identifié notamment  un grossiste faisant passer des centaines de milliers de tonnes de légumes espagnols pour des produits français.

Le problème, c’est que le phénomène est beaucoup plus général, il est à la fois conjoncturel et structurel. Il est conjoncturel car le climat a retardé- voire annuler- en France nombre de productions de légumes et de fruits et qu’on leur substitue des produits venant de l’étranger. Il est aussi structurel dans la mesure où les conditions de production et fiscales sont plus coûteuses en France . Ceci vaut aussi pour les produits dits bio dont  plus de la moitié viennent de l’étranger et qui n’ont de bio d’ailleurs pour certains que l’étiquette.

Courgettes, poivrons, asperges…Des milliers de consommateurs du sud de la France ont acheté des légumes qu’ils croyaient français, alors que ce n’était pas le cas. Vendus dans la grande distribution, et pourtant bien étiquetés comme provenant de France, ils étaient en réalité espagnols. Impossible pour le consommateur, ni même pour les enseignes de s’en rendre compte. Une pratique illégale, que l’on appelle la francisation.

C’est dans le secteur de Tarascon qu’un  grossiste de fruits et légumes est soupçonné d’y avoir recours. Depuis au moins l’année dernière, des centaines de tonnes de légumes seraient concernés. Cet homme achetait ses produits en Espagne, moins chers, donc, et changeait les étiquettes espagnoles des colis et des emballages pour d’autres indiquant « Origine France », qui se revendent plus chers. Il est même soupçonné d’avoir édité des factures avec cette fausse origine.

Trafic d’origine : les légumes espagnols francisés

 

Trafic d’origine : les légumes espagnols francisés
Une information d’Europe 1 dévoile que l’administration des fraudes a identifié un grossiste faisant passer des centaines de milliers de tonnes de légumes espagnols pour des produits français. L’interprofession a d’ailleurs porté plainte contre ce trafic d’origineLe problème, c’est que le phénomène est beaucoup plus général, il est à la fois conjoncturel et structurel. Il est conjoncturel car le climat a retardé- voire annuler- en France nombre de productions de légumes et de fruits et qu’on leur substitue des produits venant de l’étranger. Il est aussi structurel dans la mesure où les conditions de production et fiscales sont plus coûteuses en France . Ceci vaut aussi pour les produits dits bio dont  plus de la moitié viennent de l’étranger et qui n’ont de bio d’ailleurs pour certains que l’étiquette.

Courgettes, poivrons, asperges…Des milliers de consommateurs du sud de la France ont acheté des légumes qu’ils croyaient français, alors que ce n’était pas le cas. Vendus dans la grande distribution, et pourtant bien étiquetés comme provenant de France, ils étaient en réalité espagnols. Impossible pour le consommateur, ni même pour les enseignes de s’en rendre compte. Une pratique illégale, que l’on appelle la francisation.

C’est dans le secteur de Tarascon qu’un  grossiste de fruits et légumes est soupçonné d’y avoir recours. Depuis au moins l’année dernière, des centaines de tonnes de légumes seraient concernés. Cet homme achetait ses produits en Espagne, moins chers, donc, et changeait les étiquettes espagnoles des colis et des emballages pour d’autres indiquant « Origine France », qui se revendent plus chers. Il est même soupçonné d’avoir édité des factures avec cette fausse origine.

Des perquisitions et des gardes à vue ont eu lieu depuis la mi-juin dans cette affaire et les enquêteurs cherchent d’éventuels complices. Ils suspectent d’ailleurs un conditionneur de fruits et légumes d’être mêlé à cette fraude. Cette pratique commerciale trompeuse peut entraîner jusqu’à deux ans de prison et 300.000 euros d’amende.

Des milliers de tonnes de légumes et de fruits francisés

 

 

Des milliers de tonnes de légumes et de fruits en provenance de pays du Sud seraient actuellement francisés du fait des dérèglements climatiques en France caractérisés notamment l’effet des gels tardifs et des soubresauts de la température.Une information d’Europe 1 dévoile que l’administration des fraudes a identifié un grossiste faisant passer des centaines de milliers de tonnes de légumes espagnols pour des produits français.

Le problème, c’est que le phénomène est beaucoup plus général, il est à la fois conjoncturel et structurel. Il est conjoncturel car le climat a retardé- voire annuler- en France nombre de productions de légumes et de fruits et qu’on leur substitue des produits venant de l’étranger. Il est aussi structurel dans la mesure où les conditions de production et fiscales sont plus coûteuses en France . Ceci vaut aussi pour les produits dits bio dont  plus de la moitié viennent de l’étranger et qui n’ont de bio d’ailleurs pour certains que l’étiquette.

Courgettes, poivrons, asperges…Des milliers de consommateurs du sud de la France ont acheté des légumes qu’ils croyaient français, alors que ce n’était pas le cas. Vendus dans la grande distribution, et pourtant bien étiquetés comme provenant de France, ils étaient en réalité espagnols. Impossible pour le consommateur, ni même pour les enseignes de s’en rendre compte. Une pratique illégale, que l’on appelle la francisation.

C’est dans le secteur de Tarascon qu’un  grossiste de fruits et légumes est soupçonné d’y avoir recours. Depuis au moins l’année dernière, des centaines de tonnes de légumes seraient concernés. Cet homme achetait ses produits en Espagne, moins chers, donc, et changeait les étiquettes espagnoles des colis et des emballages pour d’autres indiquant « Origine France », qui se revendent plus chers. Il est même soupçonné d’avoir édité des factures avec cette fausse origine.

 

Des centaines de tonnes de légumes espagnols francisés

Des  centaines de tonnes de légumes espagnols francisés

Une information d’Europe 1 dévoile que l’administration des fraudes a identifié un grossiste faisant passer des centaines de milliers de tonnes de légumes espagnols pour des produits français.

Le problème, c’est que le phénomène est beaucoup plus général, il est à la fois conjoncturel et structurel. Il est conjoncturel car le climat a retardé- voire annuler- en France nombre de productions de légumes et de fruits et qu’on leur substitue des produits venant de l’étranger. Il est aussi structurel dans la mesure où les conditions de production et fiscales sont plus coûteuses en France . Ceci vaut aussi pour les produits dits bio dont  plus de la moitié viennent de l’étranger et qui n’ont de bio d’ailleurs pour certains que l’étiquette.

Courgettes, poivrons, asperges…Des milliers de consommateurs du sud de la France ont acheté des légumes qu’ils croyaient français, alors que ce n’était pas le cas. Vendus dans la grande distribution, et pourtant bien étiquetés comme provenant de France, ils étaient en réalité espagnols. Impossible pour le consommateur, ni même pour les enseignes de s’en rendre compte. Une pratique illégale, que l’on appelle la francisation.

C’est dans le secteur de Tarascon qu’un  grossiste de fruits et légumes est soupçonné d’y avoir recours. Depuis au moins l’année dernière, des centaines de tonnes de légumes seraient concernés. Cet homme achetait ses produits en Espagne, moins chers, donc, et changeait les étiquettes espagnoles des colis et des emballages pour d’autres indiquant « Origine France », qui se revendent plus chers. Il est même soupçonné d’avoir édité des factures avec cette fausse origine.

Des perquisitions et des gardes à vue ont eu lieu depuis la mi-juin dans cette affaire et les enquêteurs cherchent d’éventuels complices. Ils suspectent d’ailleurs un conditionneur de fruits et légumes d’être mêlé à cette fraude. Cette pratique commerciale trompeuse peut entraîner jusqu’à deux ans de prison et 300.000 euros d’amende.

Entre 30 et 70% de pertes pour des fruits et des légumes

Entre 30 et 70% de pertes pour des fruits et des légumes

Sauf pour ce qui est cultivé en serre ,les conséquences de la vague de froid vont peser lourdement sur la production de fruits et de légumes en France. Des pertes considérables sont à prévoir notamment les fruits dans nombre de régions. Entre 30 et 70 % de perte qui vont influencer de manière négative les prix y compris des productions importées d’autant que le froid ne n’a pas touchées que la France. «

 

On sait qu’avec les pertes les prix seront élevés, même s’il est impossible de donner leur montant exact qui va dépendre de l’offre et de la demande. Il y aura des variations. On le voit actuellement avec les prix qui se pratiquent sur les produits espagnols qui arrivent sur le marché et qui sont chers», analyse la profession. «Il est impossible de chiffrer la hausse car il y a beaucoup d’intermédiaires, corrobore Stéphanie Prat. On espère seulement que la distribution n’appliquera pas des marges trop importantes pour que l’augmentation du prix ne soit pas trop importante pour le consommateur.»

Pour les produits qui atterriront sur les étals, pas d’inquiétude en revanche à avoir au niveau du goût. «Le gel brûle les fleurs mais ce qui fait la qualité des fruits, c’est le soleil», expédie Jérôme Desmettre. Mais, si les produits répondent à une réglementation stricte, leur aspect visuel pourrait être un peu chamboulé. «Quand le noyau a été touché par le gel, cela joue sur la croissance et l’apparence du fruit, explique Raphaël Martinez. On risque par exemple d’avoir beaucoup de noyaux fendus

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