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Macron : des candidats partout aux législatives

Macron : des candidats partout aux législatives

 

Au-delà des présidentielles pour lesquels Emmanuel Macron possède une chance de se qualifier au second tour, c’est surtout la présence de candidats de son mouvement « en marche » qui risque de perturber les équilibres politiques. Aux présidentielles, Macron fera sans doute un score notoirement supérieur à celui du candidat PS. Selon les hypothèses, Macron pourrait faire d’après les derniers sondages entre 16 et 24 %. Si Benoît Hamon devait être désigné par les socialistes, Macron ferait trois fois plus de voix. Du coup la dynamique serait en faveur de Macron. Nombre de parlementaires socialistes devraient alors choisir entre le parti socialiste ou Macron. Pour une énorme majorité de ceux qui conserveraient l’étiquette socialiste, il faudra le soutien de Macron au second tour des législatives. En clair,  Macron va se situer au centre du jeu politique à gauche et au centre pour les élections des députés. Le véritable enjeu pour le parti socialiste ce n’est pas l’élection présidentielle perdue d’avance mais le maintien d’un groupe parlementaire substantiel. L’existence même du parti socialiste se trouverait menacée si les socialistes ne parvenaient à faire élire que quelques dizaines de députés. En annonçant qu’il présentera des candidats partout aux législatives Emmanuelle Macron fait monter les enchères et va contraindre nombre de députés de gauche actuels à se positionner. Au total, sa liste pourrait comprendre une sorte de mix composé de nombre de candidats de la société civile mais d’anciens députés socialistes mais aussi centristes.  Parmi ces 577 candidats, « vous aurez des femmes et des hommes qui viennent de la société civile et qui seront des primo-accédants à la vie politique, a-t-il détaillé. Vous aurez aussi des uns et des autres qui seront ‘En Marche !’ et socialiste, ‘En Marche !’ et Les Républicains, ‘En Marche !’ et UDI… », a-t-il poursuivi, en se disant attaché à la possibilité de « double appartenance » au sein d’ »En Marche ! ».  « Il faut simplement dans les prochaines semaines élaborer des règles très claires car immanquablement, les investitures aux législatives vont créer des frustrations dans le mouvement, a souligné Emmanuel Macron. Il y a plein de gens qui veulent y aller et je suis très fier de ça, c’est l’un des plus beaux acquis d »En Marche !’. Il faudra donc avoir beaucoup de transparence pour dire comment on va investir nos candidats ».   Selon son entourage, ces candidats seront désignés, et non élus, dans les prochaines semaines, par une décision « centralisée ». Chacun devra signer un « contrat sur les 10 propositions clés » du parti « En Marche ! ». Le candidat à l’élection présidentielle se targue du soutien de plusieurs parlementaires socialistes, dont le secrétaire général d’ »En Marche ! » Richard Ferrand, député du Finistère. Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du PS, a déploré dans un tweet « la décision unilatérale et personnelle d’Emmanuel Macron de présenter 577 candidats aux législatives » qui « est un geste regrettable, maladroit et divisant les progressistes ».

Législatives : les pro-Macron privés d’investiture du PS

Législatives : les pro-Macron privés d’investiture du PS

 

Sans doute les derniers soubresauts partisans d’un parti socialiste qui risque de mourir après les législatives. La direction menace en effet de priver d’investiture PS les candidats députés qui soutiennent aussi Macron. Une décision qui toutefois pourrait bien se modifier radicalement au lendemain des élections présidentielles dans la mesure où les candidats socialistes  hors parti socialiste  risquent de faire un score représentant largement le double peut-être le triple des voix recueillies par le candidat labellisé PS. Les l candidats députés PS seront à leur bien contents de se rapprocher soit de Mélenchon, soit de Macron pour tenter de sauver leur peau. Ce n’est plus alors  le PS qui délivrera les investitures mais Macron et Mélenchon. D’une certaine manière, l’absence de label officiel du parti socialiste constitue plutôt un atout qu’un désavantage pour les candidats se réclamant de la gauche. Les menaces de la direction du parti socialiste risquent donc de se révéler assez illusoire. Il est en effet probable que ce parti va éclater sous le poids de ses contradictions, de son impopularité et de ses idéologies irréconciliables. Outre le lancement officiel de la primaire de la Belle alliance populaire, samedi, se tenait la convention nationale d’investiture en vue des élections législatives de juin 2017. Les candidats à la députation ont été désignés, la semaine dernière, par les militants du PS. Mais le sort de ceux qui portent la double casquette, socialiste et macroniste, restait en suspens. Le Parti socialiste a finalement lancé un avertissement, samedi : ceux qui resteraient fidèles à l’ancien ministre de l’Economie perdront leur investiture. Christophe Borgel, secrétaire national aux élections, a ainsi filé la métaphore footballistique pour clarifier la situation lors de son point presse samedi : « On ne peut pas jouer à la fois à l’OM et au PSG. » « Tous les candidats ont reçu (…) copie d’un courrier du président de la commission nationale des conflits qui est un rappel statutaire et qui dit quelque chose de simple : être candidat socialiste aux législatives, c’est soutenir le candidat socialiste à l’élection présidentielle », a précisé le cadre du PS. Par conséquent, à l’issue de la primaire de la gauche qui désignera le candidat socialiste à la présidentielle, « ceux qui ne le soutiennent pas n’auront plus l’investiture socialiste », a informé Christophe Borgel, faisant ainsi directement allusion aux soutiens d’Emmanuel Macron. Parmi les députés concernés, Richard Ferrand est particulièrement ciblé. Le député du Finistère est devenu le délégué général du mouvement En Marche! D’Emmanuel Macron. D’autres députés PS comme Christophe Castaner, Stéphane Travert et Corinne Erhel revendiquent eux aussi la double-appartenance PS et En Marche! A terme, les députés ayant rallié Emmanuel Macron pourraient aussi être exclus du PS.

Législatives 2017 : la charte de Mélenchon cadenasse les communistes

Législatives 2017 : la charte de Mélenchon cadenasse les communistes

Finie la liberté de vote pour les futurs députés étiquetés Mélenchon notamment les communistes. Les aspirants députés devront affirmer, par la ratification de ce texte, leur soutien sans appel au candidat de la présidentielle, une adhésion à son programme l’Avenir en commun, le versement d’une cotisation à l’association de financement de la France insoumise et l’engagement de reconnaître les assemblées citoyennes locales. Visée par cette charte: la liberté de vote dont les députés du PCF jouissent depuis 1992. Pour certains élus communistes, la charte relève du casus belli. «Mélenchon déteste la liberté de vote. Il veut un retour au fonctionnement de la IIIe Internationale, avec un chef qui dicte la décision», ironise le député André Chassaigne, en référence aux usages du stalinisme. «Il souhaite revenir à l’époque ou nous étions inféodés à la discipline de parti. Mais, en démocratie, les élus ne sont mandatés que par leurs électeurs», renchérit Alain Bocquet, député PCF du Nord. Ce vétéran du Palais Bourbon en est persuadé: «Cette charte vise à écarter les députés PCF de l’Assemblée», à l’occasion des prochaines législatives. L’état-major de Mélenchon a en effet prévenu: la «France insoumise» sera bien présente dans chaque circonscription, quitte à s’inviter sur les terres des communistes récalcitrants. Au sein du groupe parlementaire, «on ne craint rien ni personne». On espère même, à la faveur de l’effritement du vote socialiste depuis 2012, regagner un peu du terrain perdu, notamment à Saint-Denis, Montreuil ou Gennevilliers, en région parisienne. Une chose est sûre, l’un des principaux verrous qui restent pour obtenir un rapprochement de Mélenchon et des communistes est à débloquer du côté de l’Assemblée.

Les Républicains : remise en cause des investitures législatives par Juppé

Les républicains : remise en cause des investitures législatives par Juppé

 

 

De manière à peine voilée Alain Juppé s’il est élu président de la république déclare qu’il remettra en cause les investitures décidées par le parti républicain concernant les législatives. Il est clair en effet que Sarkozy candidat aussi aux présidentielles de 2017 profite de sa position ambiguë de président des républicains pour choisir des candidats qui lui sont proches à fin de conforter ses soutiens. En effet dans les circonscriptions de gauche qui risque de basculer tous les candidats proches de Juppé ont été écartés. Donc  tout porte à croire que les hostilités vont se prolonger au-delà de l’élection attendue en décembre prochain. Un accord politique négocié entre les différents candidats statuait que pour le renouvellement des députés en 2017, les candidats LR sortants seraient automatiquement réinvestis. Dans les nombreuses circonscriptions de gauche que la droite espère rafler, les divers candidats à la primaire pouvaient proposer leurs champions, et le meilleur devait être désigné par consensus. Mais selon l’entourage d’Alain Juppé, les candidats favorables à Nicolas Sarkozy ont été préférés dans 15 à 20 circonscriptions. «Nous avions décidé d’identifier, partout en France où il n’y avait pas de député LR sortant, les meilleurs candidats pour chaque circonscription, et qu’il soient désigné par consensus. Les cas litigieux devaient être réglés après la primaire. Nous constatons que partout où des candidats juppéistes ont été proposés aux côtés de candidats sarkozystes, ces derniers ont été systématiquement choisis. Il n’y a donc aucune volonté, ni de consensus, ni de rassemblement dans cette démarche», explique au Scan Gilles Boyer, directeur de campagne du maire de Bordeaux, qui dénonce «un processus mené à la hussarde».  Actuellement favori des sondages parmi les candidats à la primaire, Alain Juppé ne compte pas en rester là. «Ces investitures doivent être validées, comme le prévoient nos statuts, par le conseil national du parti, ce qui interviendra au lendemain de la primaire. En conséquence, Alain Juppé se réserve le droit de revoir les investitures sujettes à débat annoncées jusqu’ici, à partir du mois de décembre», indique Gilles Boyer, qui brocarde la manière dont ont été désignés les futurs candidats. «Beaucoup de ceux qui sont actuellement investis ne le seront probablement pas au final. Il y aura certainement des négociations à rouvrir avec l’UDI, surtout si Alain Juppé l’emporte». «Ces investitures ont été bâclées, on a passé à peine 10 minutes par département. Il n’y a eu aucune sélection chez les députés sortants…», regrette encore Gilles Boyer. Rue de Vaugirard, il n’est pas le seul: la désignation de Patrick Balkany, notamment, sème un malaise certain. «Le seul député sortant qui n’est pas réinvesti, c’est Frédéric Lefebvre (candidat à la primaire de la droite, ndlr), et on se demande pourquoi», fulmine le juppéiste.

Législatives partielles : le PS éliminé dans deux élections

Législatives partielles : le PS éliminé dans deux élections 

Le parti socialiste a été éliminé des le premier tour dans 2 des 3  législatives partielles de ce week-end .Les candidats Les Républicains de la 10e circonscription du Nord et de la 2e de l’Aisne sont arrivés en tête dimanche soir du premier tour d’élections législatives partielles, et affronteront un candidat frontiste au second, le PS étant éliminé. Dans le Nord, Vincent Ledoux, maire de Roncq et vice-président de la Métropole Européenne de Lille, a obtenu 46,84% des suffrages. Il se trouve en ballottage face à la candidate frontiste (25,22%) Virginie Rosez, lors d’un scrutin où la participation n’a atteint que 21,7%. Le candidat socialiste Alain Mezrag se place en troisième position avec 11,24% des voix. Viennent ensuite les candidats EELV (5,90%), PCF (5,10%), LO (2,96%), DVD (1,49%) et MRC (1,24%).  Dans la 2e circonscription de l’Aisne, où les électeurs doivent élire le successeur à Xavier Bertrand qui a démissionné de son mandat pour se consacrer à la région Nord-Pas-de-Calais/Picardie après son élection, Julien Dive (LR) est arrivé en tête avec 36,28% des suffrages. M. Dive, 31 ans, ancien responsable des Jeunes populaires et maire d’Itancourt depuis 2014, devance la frontiste Sylvie Saillard (28,79%) et la socialiste Anne Ferreira (15,69%). Un candidat sans étiquette, Eric Norel (5,79%), arrive en 4e position, devançant deux candidats communistes, Gérard Brunel (3,80%) et Corinne Becourt (3,48%), puis ceux d’EELV (3,33%), LO (2,21%) et Belaïdi Lograda, sans étiquette (0,63%).
La participation à ce scrutin a été de 33,97%, selon la préfecture.

Lagarde veut un quart à un tiers des investitures législatives de 2017

Lagarde veut un quart à un tiers des investitures législatives de 2017

 

Le président de l’UDI, Jean-Christophe Lagarde  refuse pour l’instant de participer aux primaires de la droite. Officiellement il reproche aux républicains d’être dans l’incapacité d’élaborer avec lui un programme politique commun. En réalité c’est le nombre d’investitures aux législatives qui est en jeu. L’UDI réclame en fait entre un quart et un tiers des circonscriptions. Un chiffre jugé beaucoup trop excessif par les républicains. Jean-Christophe Lagarde a donc appelé vendredi les militants du parti centriste à se prononcer en faveur du boycott de la primaire de la droite et du centre pour l’élection présidentielle de 2017. Les adhérents de l’UDI sont invités à trancher par vote électronique, entre le 15 et le 19 mars, l’éventuelle participation de la formation à la primaire des 20 et 27 novembre prochains organisée par Les Républicains. Un congrès prévu le 20 mars entérinera leur décision. Jean-Christophe Lagarde a déjà menacé d’un boycott si le président des Républicains, Nicolas Sarkozy, ne satisfait pas à ses demandes d’une plate-forme programmatique commune et d’ »un quart à un tiers » des circonscriptions pour les législatives de juin 2017. Vendredi, il a exhorté les militants à le suivre sur cette voie et a menacé d’une candidature centriste en 2017 au risque de disqualifier la droite et le centre pour le second tour. « Nous avons proposé que des discussions aient lieu pour qu’il y ait un contrat d’alternance et à ce moment-là, la primaire était envisageable. Cette discussion n’a pas été possible », a-t-il expliqué sur Radio Classique et Paris Première. « Il y aura donc un vote la semaine prochaine des militants de l’UDI et je les invite à refuser de participer à la primaire », a-t-il ajouté. « Nous allons préparer notre projet présidentiel et législatif, investir nos candidats aux élections législatives et si, après leur primaire, ils souhaitent discuter nous discuterons, sinon nous assumerons nos différences politiques », a-t-il prévenu, évoquant l’hypothèse d’ »un candidat que les électeurs de l’UDI choisiront le moment venu ».

Législatives Egypte : faible participation et victoire de Sissi

Législatives  Egypte : faible participation et victoire de Sissi

 

 

Ce n’est pas une grande victoire de la démocratie mais c’est une victoire quand même ; En cause la faiblesse de la participation notamment due à la non participation des courants proches des frères musulmans. « Pour l’amour de l’Egypte », coalition d’une dizaine de partis politiques favorables au président Abdel Fattah al Sissi, a remporté comme prévu les soixante sièges attribués au scrutin de liste lors du premier tour des élections législatives égyptiennes de dimanche et lundi derniers, boudées par l’opposition, selon les résultats officiels publiés mercredi. La participation s’est établie à 26,56%, a précisé la Commission électorale, inférieure à celle de l’élection présidentielle de 2014, remporté par Sissi, et surtout à celle des législatives de 2011/2012, dominées par les Frères musulmans. Ces élections se déroulent en deux étapes — le premier tour de la première étape a eu lieu les 18 et 19 octobre, le second tour se déroulera les 26 et 27 octobre. Le premier tour de la deuxième étape aura lieu les 22 et 23 novembre, le second tour est fixé au 1er et le 2 décembre. Le futur Parlement sera composé de 568 élus — 448 au scrutin uninominal et 120 au scrutin de liste. En outre, 28 autres députés seront nommés par le président Sissi à l’issue du scrutin, ce qui portera à 596 le nombre total de députés. La confrérie des Frères musulmans, qui avait remporté près de la moitié des sièges en 2012, est aujourd’hui considérée comme un groupe terroriste. Des milliers de ses membres sont en prison et ses partisans ont boycotté les élections. Des formations socialistes et libérales qui auraient pu attirer les voix des opposants ont finalement décidé de ne pas se présenter, ce qui a laissé le champ libre aux partisans du chef de l’Etat.  Pour ce qui est du scrutin uninominal, seuls quatre des 226 sièges en jeu lors cette première étape ont été attribués. Pour les autres, il faudra attendre le second tour, les 26 et 27 octobre. Trois de ces quatre sièges sont revenus à d’anciens membres du Parti national démocratique (PND), le parti aujourd’hui dissous du président Hosni Moubarak renversé début 2011. Le quatrième a été remporté par un partisan de Sissi. Pour l’amour de l’Egypte », alliance dirigée par l’ancien général Sameh Seif Elyazal, devrait remporter les 22 et 23 novembre les 60 autres sièges attribués au scrutin de liste. L’Egypte se trouve sans Parlement depuis juin 2012 lorsque la justice avait prononcé la dissolution de l’assemblée démocratiquement élue et dominée par les Frères musulmans. Le chef de l’état-major, le général Abdel Fattah al Sissi, avait évincé l’année suivante le président Mohamed Morsi, issu de la confrérie et lui aussi démocratiquement élu.

Législatives Doubs : un électeur UMP sur deux a voté FN

Législatives Doubs : un électeur UMP sur deux a voté FN

La fin du front républicain pourrait bien changer  la donne politique. La porosité UMP-FN est de plus en plus grande mais aussi gauche –FN ( dans une moindre mesure). En fait le reflexe républicain fonctionne moins bien parce que les partis traditionnels de gouvernement sont largement discrédités, ensuite parce que le FN constitue une offre politique de protestation contre le système. Pas vraiment un vote d’adhésion puisque au moins 65% des francais estiment que le FN n’est pas compétent comme parti de gouvernement. Bref c’est la jacquerie politique, addition de protestations contradictoires mais qui veut faire entendre son ralbol. D’abord nombre d’électeurs de gauche vote désormais pour le FN au premier  tour et La moitié des électeurs qui avaient voté pour l’UMP au premier tour ont ensuite voté pour le FN au second tour, lors de la législative partielle dans le Doubs dimanche dernier, affirme le chercheur Joël Gombin dans une analyse publiée vendredi. Selon le modèle qu’il a pu établir, publié et expliqué sur le site slate.fr, M. Gombin, chercheur au CURAPP-université de Picardie-Jules-Verne, affirme que « la moitié environ des électeurs ayant choisi l’UMP au premier tour se sont portés sur la candidate frontiste au second tour. Un quart ont choisi le candidat socialiste; le dernier quart s’est abstenu ou a voté blanc ou nul », écrit-il. Dès lors, on ne peut « guère parler de succès du rassemblement républicain », souligne-t-il, mais plutôt constater « la fusion, relative certes mais néanmoins bien avancée, des électorats de l’UMP et du FN ». Autre enseignement: « Le FN n’aurait guère mobilisé de nouveaux électeurs entre les deux tours: à peine plus de 4% des abstentionnistes du premier tour », selon son modèle. Le chercheur souligne au passage que « la progression de 16 points enregistrée entre les deux tours par la candidate frontiste n’a rien d’exceptionnel », ayant « observé des progressions du même ordre, souvent même supérieures, à peu près chaque fois que le FN s’est retrouvé en duel au second tour d’une élection législative en 2012 et depuis, et ce quel que soit son adversaire ». Toujours d’après le modèle qu’il a établi, M. Gombin affirme que « la victoire du candidat socialiste » Frédéric Barbier « devrait beaucoup à sa capacité à mobiliser de nouveaux électeurs: pas moins de 17% des abstentionnistes du premier tour auraient voté en sa faveur au second tour. Si ce modèle est exact, ces nouveaux électeurs (environ 6.800) auraient même été plus nombreux que ceux qui ont voté pour le candidat socialiste aux deux tours (5.200)! Les électeurs de Charles Demouge (UMP) ayant choisi Barbier au second tour ne seraient eux que quelques 1.750″ (26%), ajoute-t-il. A noter aussi que, selon son modèle, 17% des électeurs au premier tour de M. Barbier ont voté pour le FN au second tour. « Le Front républicain, entendu comme coalition des partis ‘républicains’ contre le Front national, n’existe pas (parce que l’UMP refuse d’appeler à voter en faveur du PS, et parce que les électeurs de l’UMP se portent majoritairement sur le FN », affirme-t-il dans ses conclusions. « En revanche, la perspective de voir un candidat frontiste élu député permet une mobilisation réelle d’électeurs par ailleurs peu politisés et mobilisés, ou en tout cas abstentionnistes au premier tour », poursuit-il.
 

Législatives du Doubs : l’UMP dans le piège du ni-ni

Législatives du Doubs : l’UMP dans le piège du ni-ni

 

Non au ni-ni de l’UMP pour le deuxième tout des législatives du Doubs pour Juppé. Une sorte de pavé dans la mare de l’UMP qui patauge pour expliquer le ni-ni vraisemblable de la direction. D’une certaine manière l’UMP est tombée dans le piège et ne sortira pas grandie de cette situation. Si l’UMP appelle à voter FN, elle se déconsidère, si elle appelle à voter PS, elle donne l’impression de soutenir la majorité politique de gauche, si elle décide le ni-ni alors elle apparaitra comme un parti sans véritable doctrine politique.  L’ancien Premier ministre Alain Juppé appelle, lui , à « faire barrage au Front national » au deuxième tour de l’élection législative partielle dans le Doubs où la candidate FN Sophie Montel, arrivée en tête dimanche au premier tour, affrontera le socialiste Frédéric Barbier.   »Si j’étais électeur de la 4ème circonscription du Doubs, je sais ce qu’en mon âme et conscience je ferais : pour barrer la route à une candidate FN qui croit, entre autres choses, ‘en l’évidente inégalité des races’, je ne m’abstiendrais pas, je voterais pour le candidat qui l’affronte, c’est-à-dire le candidat PS’ affirme Alain Juppé dans un message mis en ligne lundi soir sur son blog.    »Je vois clairement que désormais notre principal adversaire politique est devenu le FN. Il a quelques raisons de se prétendre le premier parti de France. Son arrivée aux responsabilités nationales n’apparaît plus tout à fait comme une hypothèse d’école », explique l’ancien Premier ministre après avoir précisé qu’il a « pris le temps de réfléchir ». Cette déclaration n’est pas une surprise. Elle correspond à une position constante de l’ancien Premier ministre.  Dès ce lundi soir,  Edouard Philippe, le député-maire du Havre qui est un proche du maire de Bordeaux, expliquait cette prise de position : « Il faut une réponse claire. Je ne suis d’accord sur rien avec le Front national. Il faut faire barrage à ce parti. Je considère qu’il faut faire barrage au Front national, pas de gaieté de cœur, mais sans trembler. » Officiellement, l’UMP doit prendre une position au cours de son bureau politique ce mardi. Un consensus semble impossible.

 

Législatives-Doubs : en tête l’abstention avec plus de 60%

Législatives-Doubs : en tête l’abstention avec plus de 60%

Le « grand vainqueur » ces surtout le partis des abstentionnistes (plus de 60%°), ce qui témoigne du désintérêt des électeurs à l’égard de tout le système politique. Comme prévu sur les 40% qui ont voté, le FN vient en tête mais surprise quand même le PS vient en seconde position. Compte tenu du nombre d’abstentions rien n’est joué pour l second tout d’autant que l’UMP ne semble pas disposé à se soumettre au reflexe républicain. Une UMP qui peine donc depuis e retour de Sarkozy à vraiment convaincre de la curabilité de sa politique.  Les candidats PS et FN s’opposeront dans une semaine au second tour de la législative partielle dans la 4e circonscription du Doubs. Un scrutin local mais vu comme un test national après les attentats à Paris et avant les départementales de mars.  Les candidats PS et FN s’opposeront le dimanche 8 février au second tour de la législative partielle dans la 4e circonscription du Doubs. Sophie Montel du Front national sera opposée au socialiste Frédéric Barbier. La candidate frontiste a obtenu 32,60% des suffrages, devant le prétendant socialiste à 28,85% des voix à l’issue du premier tour. Le candidat de l’UMP, Charles Demouge se classe troisième avec 26,54%. Qui remplacera Pierre Moscovici à l’Assemblée nationale ? L’élu PS a quitté son siège pour rejoindre la Commission européenne. Le fauteuil de député ne sera pas occupé par un élu UMP, grand perdant de cette élection partielle. Le second tour opposera le socialiste Frédéric Barbier, suppléant de Pierre Moscovici à la candidate du Front national, Sophie Montel, eurodéputée et âgée de 45 ans.  Le candidat socialiste a lancé un appel « à l’unité« , en axant sa demande sur les valeurs républicaines. Lors du deuxième tour de la législative de 2012, une triangulaire s’était présentée aux électeurs. Pierre Moscovici l’avait emportée avec 49,32% des voix devant l’UMP Charles Demouge à 23,21%. La candidate du FN, Sophie Montel avait recueilli 24,47% des suffrages.  Quelle sera la position de l’UMP écartée du jeu, bien qu’ayant le soutien de l’UDI et aucun concurrent MoDem ? Pas de précipitation pour la réponse. Le porte-parole de l’UMP, Sébastien Huygues a précisé dimanche soir que la décision sera annoncée « mardi à l’issue du bureau politique » de l’UMP. L’UDI en revanche a rapidement fait son choix par la voix de son président Jean-Christophe Lagarde. Le successeur de Jean-Louis Borloo a appelé à voter en faveur du candidat PS. De son côté, le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll a dit attendre de l’UMP « une position claire et sans ambiguïté« . Quant aux écologistes, ils ont d’ores et déjà appelé à voter pour le PS. Le scrutin a été marqué par une faible participation. L’abstention au premier tour s’est affichée à 60,44%.

 

Sondage législatives : 500 députés pour la droite, 60 pour la gauche

Sondage législatives : 500 députés pour la droite, 60 pour la gauche

 

 

Ce ne serait pas une défaite mais une déroute voire même un quasi disparition du PS si les élections législatives avaient lieu aujourd’hui d’après u sondage CSA ; On comprend mieux pourquoi les fameux frondeurs se sont rebellés avec tant de mollesse contre Hollande ; ils ne voulaient pas perdre leur siège de député. Certes le PS pourrait encore compter quelques députés en cas délections législatives mais ce serait à coup sut la disparation du PC, des radicaux de gauche voire des écolos. Une enquête publiée ce mercredi 3 décembre dans Le Figaro montre que l’UDI, le MoDem, l’UMP, Debout la France et les DVD décrocheraient entre 485 et 505 sièges en cas d’élections législatives, avec le système majoritaire actuel (scrutin uninominal majoritaire à deux tours). La gauche (PS, EELV, PRG, MRC et Front de gauche) compterait, quant à elle, entre 56 et 66 élus et le Front national entre 14 et 24. Avec un scrutin à la proportionnelle, aucune majorité ne se dégagerait ce qui pourrait entraîner le blocage de l’Assemblée, d’après le sondage.  L’Assemblée élue en 2012 compte 343 députés pour la gauche (dont 314 pour le PS, le PRG et les DVG), 231 pour la droite (209 UMP et 22 UDI) et 3 pour l’extrême droite.

 

Législatives : une abstention record à 44% qui peut créer des surprises

Législatives : une abstention record à 44% qui peut créer des surprises 

 D’après l’institut CSA, l’abstention devrait atteindre un record à 44%. Une absentent ion qui pourrait créer des surprises , surtout à droite où lélectorat paraît très démobilisé. La gauche devrait  obtenir un bon score mais seuvec même  la majorité absolue. Le beau temps y est sans doute pour quelque chose en ce début d’été à la météo chahutée mais nombre d’électeurs notamment des partis extrêmes ne se sont guère sentis mobilisés car cette campagne finalement assez terne. Lassitude aussi du corps électorale qui est fatigué d’être sollicité depuis des mois par les campagnes électorales. La question se pose dès maintenant du positionnement dans le temps de ces législatives dont l’enjeu n’apparaît pas aussi stratégiques après l’élection présidentielle.

Législatives: succès mesuré du PS

Législatives: succès mesuré du PS

 

Finalement un succès mesuré pour le PS et une bonne résistance de l UMP et le FN. Comme nous l’indiquions dès dimanche matin, la surprise vient du taux d’abstention record ; Il fallait s’y attendre car les électeurs sont fatigués de ces campagnes électorales qui n’en finissent plus et la campagne législative a été particulièrement terne. A noter d’ailleurs qu’aucun grand débat télévisé ne s’est tenu sur le sujet avec de grands leaders politiques !  Ce manque d’appétence électorale tranche avec la présidentielle où le taux de participation pour le deuxième tour à dépassé 80%.  Alors que le Front national sera présent dimanche prochain dans une soixantaine de circonscriptions, le bureaux politique de l’UMP, contraint de se positionner par rapport au parti d’extrême droite en vue du second tour, doit se réunir dans l’après-midi.  Le secrétaire général de l’UMP, Jean-François Copé, a répété dès dimanche soir que « partout où nos candidats peuvent se maintenir, ils se maintiendront bien sûr », rejetant toute « alliance » avec le Front national. Mais la position passe mal au niveau local, ce qui ne va pas sans provoquer des tensions au sein de l’ex-parti majoritaire.  Il y aura dimanche prochain des triangulaires dans 46 circonscriptions, dont 32 avec la présence du Front national. Le FN sera présent dans 29 duels (20 face à la gauche, 9 face à la droite).  Selon les résultats définitifs publiés par le ministère de l’Intérieur, l’ensemble de la gauche (PS, EELV et Front de gauche) totalise pour le premier tour 46,77% des voix, contre 34,07% des voix pour la droite (UMP et alliés) et 13,6% pour le Front national. Selon les projections en sièges réalisées par les instituts de sondages, le PS et ses alliés (PRG, MRC et divers gauche) recueilleraient de 283 à 329 sièges. Le PS et ses proches alliés pourraient ainsi ne pas dépendre d’EELV et surtout du Front de gauche pour obtenir la majorité absolue (289).  L’UMP et ses alliés (Nouveau centre, Parti radical, divers droite) obtiendraient entre 210 et 263 sièges, le Front national et le MoDem chacun de 0 à 3 sièges.  Chez les socialistes, l’ambition reste la même depuis le début de la campagne électorale, celle de disposer d’une majorité aussi large que possible, après l’élection de François Hollande, pour pouvoir gouverner. Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a appelé les électeurs à « donner une majorité au président de la République qui soit large, solide et cohérente ». « Sans majorité, aucune loi ne pourra être votée », a-t-il ajouté, en soulignant que « le changement vient de commencer, il doit s’engager dans la durée ».  Le PS est néanmoins confronté aussi à plusieurs candidats dissidents qui ont maintenu leur candidature au deuxième tour, rendant d’autant plus délicat un succès de leur candidat dimanche prochain. Le cas le plus emblématique est celui de la 1ère circonscription de Charente-Maritime, où Ségolène Royal, qui brigue la présidence de l’Assemblée nationale, va se retrouver dans un duel fratricide avec un dissident socialiste, Olivier Falorni. Mme Royal a obtenu 32,03% des suffrages contre 28,91% à son challenger.   »Un soutien mesuré » pour François Hollande : les résultats du premier tour des législatives sont ainsi résumés dans la presse de lundi, qui note une absence de « vague rose » et surtout une démobilisation record des électeurs.

Bayrou, Mélenchon ou le PS qui veut se faire plus gros que le boeuf

Bayrou, Mélenchon ou le PS qui veut se faire plus gros que le boeuf

Faut-il incriminer la bêtise partisane, le calcul oblique des apparatchiks ou bien la volonté de puissance du PS ? En tout cas, c’est la première boulette du quinquennat. Coup sur coup, les socialistes viennent de commettre deux erreurs électorales qui peuvent leur coûter très cher. Au sud, ils ont refusé à François Bayrou le retrait de leur candidat qui eût facilité sa réélection en juin. Au nord, ils ont usé de la même mauvaise manière envers Jean-Luc Mélenchon.Le leader du Modem recherche les suffrages des électeurs de la deuxième circonscription des Pyrénées-Orientales pour rester au Parlement. Celui du Front de gauche veut battre Marine Le Pen à Hénin-Beaumont. Dans les deux cas, la logique des rapports de force nationaux rend leur entreprise incertaine. Dans les deux cas, le candidat ou la candidate socialiste part avec une large réserve de voix qui se sont portées sur François Hollande à l’élection présidentielle. Dans les deux cas, le Parti socialiste a décidé de maintenir ses candidats. Funeste bévue !. Ainsi les socialistes, pour gagner des sièges à l’Assemblée, sont prêts à étouffer deux voix importantes du débat présidentiel. Les deux victimes de leur intolérance représentent quelque 10% des électeurs français. Leurs thèses sont fortes, leur discours a de l’écho et leurs électeurs, au deuxième tour, ont reporté sans férir leur voix sur François Hollande. « En politique, a aussitôt dit Laurent Fabius, il n’est pas interdit d’être élégant. » Voilà un conseil que le PS s’est empressé de ne pas suivre. Alors même que les socialistes prônent l’instillation d’une dose de proportionnelle dans le scrutin législatif pour assurer la représentation de tous les courants importants de l’opinion, alors même que Bayrou et Mélenchon ont facilité par leur désistement explicite la victoire de la gauche, le PS les punit de leur loyauté et les menacent d’exclusion parlementaire. Bêtise des vainqueurs.Car c’est affaire d’intérêt autant que de principe. Assurant l’élection de deux porte-parole éminent du centre et de la gauche de la gauche, le PS se donnait les gants de favoriser le pluralisme républicain et neutralisait par sa double décision les critiques venant de la droite ou de l’extrême-gauche. Aux critiques de droite (vous favorisez Mélenchon) ou d’extrême-gauche (vous faites la courte échelle à Bayrou), il leur aurait été facile de répondre : par esprit démocratique, nous assurons l’expression du centre aussi bien que de la gauche de la gauche. Nous sommes ouverts, nous cherchons le rassemblement le plus large. Pas de jaloux. Au lieu de cela, les socialistes ont choisi la voie obtuse de la stupidité partisane. Ils se donnent ainsi l’image de politiciens avides et sectaires, qui font passer leurs ambitions avant l’intérêt du camp républicain. Un seul souhait désormais : que Bayrou, courageux héraut de l’humanisme centriste, soit élu malgré les socialistes, aussi bien que Mélenchon, qui défie avec panache la présidente du Front national.

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