Archive pour le Tag 'législative'

Deuxième tour législatives : des prévisions très aléatoires

Deuxième tour législatives : des prévisions très aléatoires
Selon les estimations d’Opinion Way , le Rassemblement national n’est pas certain d’obtenir une majorité absolue,  le RN ( à 34 % au premier tour ) pourrait obtenir entre 250 et 300 sièges.( La majorité absolue est à 289). Les prévisions restent assez aléatoires car elles dépendront du nombre de candidats encore en lice au second tour, du report des voix et aussi des particularités locales.

 

Le  Nouveau Front populaire a recueilli 29 % des suffrages, ce qui correspond à une projection de 130 à 170 sièges. En troisième position, la majorité présidentielle, qui regroupe Renaissance, le MoDem et Horizons, pourrait obtenir entre 65 et 105 sièges avec 22 % des voix.

Quant aux Républicains qui n’ont pas suivi Eric Ciotti, ils ont obtenu 10 % des suffrages, ce qui se traduit par une projection de 30 à 50 sièges.

Ariège- Législative partielle : la socialiste dissidente bat LFI

Ariège- Législative partielle : la socialiste dissidente bat LFI


La victoire sans discussion de la socialiste dissidente aux législatives partielles en Ariège pourrait bien rebattre les cartes à gauche où les socialistes réformateurs contestent de plus en plus l’hégémonie de Mélenchon. Cette victoire pourrait être l’occasion de relancer l’idée d’un parti socialiste indépendant détaché de LFI.

Au premier tour, l’Insoumise était pourtant arrivée en tête avec 31,18% des voix mais elle avait perdu 3.500 voix par rapport à juin 2022. À la surprise générale, Martine Froger était parvenue à se hisser au second tour (26,42%), dépassant le candidat du RN, Jean-Marc Garnier (24,78%). Une première revanche après sa tentative, déjà dissidente, en juin. Cette partielle était serrée, véritable théâtre national des divisions au PS. Le taux de participation s’est élevé à 37,9%.

Peu après les résultats, Carole Delga, l’animatrice nationale du nouveau courant socialiste. a salué le score solide de sa candidate devant les médias, avec un sanglot d’émotion. «Je sais tout le travail qu’elle a mené, toutes les accusations indignes qu’elle a affrontées, tout ce que les militants ont encaissé.» «Je suis pour l’union de la gauche, a-t-elle répété une nouvelle fois, mais je ne me soumets pas aux idées de la France insoumise…»

Carole Delga a directement abordé un sujet sensible. «Je ne doute pas, a affirmé la présidente PS de région, comme me l’ont confirmé plusieurs députés cette semaine, qu’il lui sera réservé le meilleur accueil au sein du groupe Socialistes et Apparentés à l’Assemblée nationale.» Martine Froger a écrit à la direction du PS pour demander à siéger au sein du groupe PS. Vendredi, elle n’avait pas eu de retour selon des proches. «Olivier Faure ne le souhaite pas», indique une députée socialiste. En revanche, une autre, comme Valérie Rabault, ancienne présidente du groupe, demande sa présence.

Les macronistes, cette fois balayés au premier tour – avec une chute de 9 points (30% en 2017, 19,96 % en juin, 10,69 % dimanche dernier pour leur candidate Anne-Sophie Tribout) – ont appelé «sans ambiguïté» à voter pour elle. «Pas une voix ne doit manquer face au projet de division et d’insurrection porté par La France insoumise», a écrit le mouvement présidentiel au soir du premier tour.

Inflation législative: appliquer déjà les textes existants !

Inflation législative:  appliquer déjà les textes existants !

 

En croissance continue, les normes issues des lois, ordonnances ou décrets ont pris un poids démesuré dans la vie publique française. La nouvelle législature, caractérisée par l’absence de majorité absolue, pourrait être l’occasion d’un coup de frein, espère le haut fonctionnaire Christophe Eoche-Duval, dans une tribune au « Monde ».

 

La 16e législature de la Ve République a vraiment commencé le 6 juillet, avec le discours de politique générale de la première ministre, Elisabeth Borne. Chacun y va de sa prédiction : « Chambre introuvable »« retour à la IVe République »« chance d’une évolution à l’allemande »… Mais il serait regrettable qu’un sujet passe à la trappe : l’inflation normative.

De quoi s’agit-il ? L’inflation normative désigne la croissance des normes en vigueur (solde net après abrogations), à savoir les règles juridiques contraignantes issues des lois, mais aussi des ordonnances ou des décrets réglementaires, traduisant les politiques successives des majorités au pouvoir, et opposables sous peine de sanctions aux citoyens, administrés ou entreprises. En France, elles sont regroupées dans des codes (codes de l’éducation, de la commande publique, de la consommation, de la santé publique, de la propriété intellectuelle, etc.), ce qui pourrait paraître un progrès d’accessibilité, mais révèle aussi un embonpoint ahurissant : au total, 78 codes existent à ce jour.

 

Tous les présidents de la République y sont allés de leur petite phrase pour stigmatiser la production issue de… leur propre gouvernement ! Comme Emmanuel Macron, le 3 juillet 2017, devant le Parlement réuni en Congrès« Sachons, disait-il, mettre un terme à la prolifération législative. Cette maladie nous la connaissons, elle a été tant et tant nommée et je crains moi-même dans une vie antérieure d’y avoir participé. Elle affaiblit la loi qui perd dans l’accumulation des textes une part de sa vigueur et certainement de son sens. » Et pourtant la « prolifération », toutes normes confondues, a augmenté de 15 % sous son premier quinquennat.

Le productivisme normatif est en lien mécanique avec le productivisme législatif, lui-même encouragé par le « fait majoritaire » [le fait que l’Assemblée nationale présente souvent une nette majorité], permettant à l’exécutif de faire passer ses projets. A la production continue de lois, notre administration, remarquable d’efficacité, répondra toujours, parfois jusqu’au bord de l’épuisement, par la production de décrets d’application (13 décrets d’application par loi en moyenne). Que le Parlement soit en symétrie parfaite avec l’exécutif ou même, en cas d’opposition entre les deux Chambres, protégé par certaines dispositions de la Ve République (en cas d’échec de la procédure de conciliation sur un projet de loi, le gouvernement peut laisser le dernier mot à l’Assemblée nationale), l’activité parlementaire augmente la cadence d’entrée et de sortie des textes.

Législative partielle à Paris : nouveau schisme entre anciens communistes et néo-communistes insoumis

Législative partielle à Paris : nouveau schisme entre anciens communistes et néo-communistes insoumis

 

Un schisme de plus au sein des communistes mais de dimension très réduite puisque ce suite dans l’espace de la législative partielle à Paris.

L’élection législative partielle dans la 15e circonscription de Paris acte en effet même un peu plus la rupture entre Insoumis et communistes, après la candidature de Fabien Roussel à l’élection présidentielle de 2022. L’élue La Fance insoumise Danielle Simonnet, arrivée en deuxième position du premier tour de dimanche, cinq points derrière sa rivale socialiste Lamia El Aaaraje, espérait pouvoir compter sur un report des voix des communistes (plus de 10%). Il n’en sera rien.

Dans un communiqué, le PCF appelle « les électeurs à se rassembler pour faire élire les candidats de gauche les mieux placés à l’issue du premier tour ».

Législative à Belfort: PS en voie de disparition et tassement LREM

Législative à Belfort:  PS en voie de disparition et tassement LREM

 

Sur l’ancienne terre de Chevènement le parti socialiste est en voie de disparition lors de l’élection législative partielle de Belfort. À noter aussi le tassement de la république en marche. En cause sans doute, la gestion calamiteuse d’Alstom bradé d’une part aux Américains d’autre part aux Allemands . L’extrême droite n’a pas non plus réussi à mobiliser Ian Boucard s’est positionné en tête du scrutin avec 38,80 % des voix, contre 26,50 % pour le conseiller départemental Christophe Grudler, lors du premier tour de la législative partielle de la 1re circonscription du Territoire de Belfort. Ian Boucard semble ainsi favori pour le second tour de l’élection, dimanche 4 février. Le duel très scruté entre le frontiste Jean-Raphaël Sandri (7,4 %) et l’eurodéputée les Patriotes Sophie Montel (2 %) a été largement remporté par le FN, qui n’a cependant pas réussi à mobiliser son électorat.  La prétendante de La France Insoumise, Anaïs Beltran (11,50 %), se positionne à la troisième place. Avec 2,6 %, le PS (9,10 % en juin 2017) disparaît pratiquement du paysage politique local.  Les électeurs se sont peu déplacés dimanche pour se rendre aux urnes et désigner l’un des dix candidats en lice. La participation s’élève à 29,50 %. Le 18 juin 2017, Ian Boucard, 29 ans, l’avait emporté de 279 voix face au candidat MoDem-LREM Christophe Grudler, 52 ans.

 

Sondage législative : trop de députés pour en marche !

Sondage législative : trop de députés pour en marche !

Les Français sont-ils versatiles ? Sans doute avant le premier tour des législatives, ils souhaitaient  une majorité pour Macron mais depuis ils craignent que la marée d’En Marche soit excessive. Une manière sans doute de signifier que les Français sont pour des réformes mais pas trop. Bref la France éternelle. Selon le sondage Elabe  52% des Français se déclarent mécontents du résultat de la première phase de scrutin. Au sein de cette majorité du panel, 22% des personnes interrogées affirment même être « très mécontents ». Pour se faire une idée plus précise et concrète de ces insatisfaits, il faut signaler qu’on en retrouve une bonne part chez les personnes âgées (56% des 65 ans et plus témoignent de leur mécontentement) et les catégories populaires (57%). Parmi les 47% de sondés faisant part de leur satisfaction, dont 14% confiant être « très satisfaits », on trouve un nombre non négligeable de cadres (61% approuvent la tournure des événements) et les jeunes dont l’âge est compris entre 18 et 24 ans, avec 59% de satisfaits.  Les avis des Français sur cette question divergent aussi en fonction des sympathies politiques. Une large majorité des partisans de Marine Le Pen au premier tour de la présidentielle (76%), de Jean-Luc Mélenchon (67%), et de Benoît Hamon (71%) s’inscrivent parmi les mécontents, tandis que les électeurs d’Emmanuel Macron trouvent leur compte dans les derniers résultats (91%). Les anciens soutiens de François Fillon sont plus mitigés (55% d’entre eux sont tout de même mécontents). Au sein du conséquent peloton d’abstentionnistes de dimanche dernier, le rapport de forces est plus ténu encore: 49% d’entre eux se disent mécontents et 47% satisfaits.

Echantillon de 1 000 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon a été assurée selon la méthode des quotas appliquée aux variables suivantes : sexe, âge et profession de l’interviewé après stratification par région et catégorie d’agglomération. Interrogation par Internet les 13 et 14 juin 2017.

Sondage législative : Majorité absolue pour Emmanuel Macron avec 400 députés

Sondage législative : Majorité absolue pour Emmanuel Macron avec 400 députés

Selon un sondage Ipsos Sopra Steria pour France Télévisions et Radio France publié vendredi les candidats La République en marche obtiendraient une majorité absolue à l’Assemblée nationale lors des élections législatives du 11 et 18 juin prochain avec un nombre de sièges variant entre 397 et 427, selon un sondage Ipsos Sopra Steria pour France Télévisions et Radio France publié vendredi. Ils devanceraient ainsi l’alliance Les Républicains/UDI qui obtiendrait entre 95 et 115 sièges, ainsi que le Parti socialiste et ses alliés, crédités de 22 à 32 sièges, la France Insoumise, créditée de 11 à 21 sièges et le Front national, qui obtiendrait de 5 à 15 sièges. Le mouvement d’Emmanuel Macron recueille ainsi 31,5% des intentions de vote, soit une hausse de 2 points par rapport au sondage réalisé entre le 2 et 4 juin dernier. Les Républicains/UDI sont crédités de 22% des intentions de vote, soit une baisse d’un point. Le Front national obtient, quant à lui, 17% des intentions de vote, comme dans le sondage précédent. La France insoumise recueille 11,5% des intentions de vote, soit une baisse d’un point et le Parti socialiste et ses alliés 8%, soit une baisse d’un demi-point. Le sondage a été réalisé en ligne entre le 7 et le 8 juin auprès de 1.995 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

Sondage législative : en Marche loin devant

Sondage législative : en Marche loin devant

 

En marche! arrive largement en tête des intentions de vote (30%) devant Les Républicains et le Front national au premier tour des élections législatives, selon un sondage BVA Salesforce diffusé mercredi. A quatre jours du scrutin, le mouvement d’Emmanuel Macron allié au MoDem devance LR de 10 points (20%) et de 12 le FN (18%), ses deux principaux concurrents. Les candidats de La France insoumise (LFI) recueillent 12,5% d’intentions de vote, ceux du Parti socialiste allié au PRG 8%, selon cette enquête pour Orange et la Presse régionale. Les écologistes d’EELV sont crédités de 3%, le Parti communiste et Debout la France de 2% chacun, l’extrême gauche de 1%. L’indice de participation au premier tour est évalué à 59% du corps électoral.

Une campagne législative pour faire éclater le PS, les Républicains et le FN

Une campagne législative pour faire éclater le PS, les Républicains et le FN

 

Avec les prévisions des sondages aux législatives Macron  pourrait bien faire éclater non seulement le parti socialiste et les Républicain mais aussi le Front national. Pour le parti socialiste, la division est consommée depuis longtemps. Pour les Républicains,  elle interviendra après les législatives avec le ralliement à Macron de nombre de progressistes. Enfin le Front National sera lui aussi très affecté par la division qui apparaît maintenant entre les partisans de l’abandon de l’euro comme Philippot  et ceux qui se résignent  à son maintien pour mieux coller à l’avis des Français majoritairement pour l’euro. Les différents sondages montrent en effet que la république en marche pourrait obtenir autour de 30 % des intentions de vote au niveau national, contre autour de 20 % pour la droite comme pour le FN, loin devant La France insoumise (14 %) et le PS (8 %). Le nouvel exécutif obtiendrait aujourd’hui 280 à 300 députés, Même dans l’hypothèse basse, il aurait une majorité absolue », souligne Bruno Jeanbart, le directeur général adjoint d’OpinionWay. La majorité absolue est à 289 sièges. la droite obtiendrait 150 à 170 sièges, soit moins que dans l’Assemblée sortante (199 en incluant les apparentés). L’extrême-droite, confronté à un plafond de verre dans les scrutins majoritaires à deux tours, est créditée de 10 à 15 élus,.  La gauche serait très minoritaire dans l’hémicycle. La France insoumise de Jean-Luc Mélenchon n’en réalise pas moins une petite percée avec la perspective de 20 à 25 députés. Le Parti socialiste, lui, en obtiendrait aujourd’hui entre 40 et 50. Pas moins de 62 % des Français qui disent vouloir voter pour un candidat du PS lors des législatives souhaitent qu’Emmanuel Macron dispose au final d’une majorité. Un véritable big-bang politique se prépare avec l’éclatement des trois formations citées. Pour preuve au PS, au Front National et chez les Républicains on se prépare même à changer de nom mais aussi de ligne stratégique.

Candidature législative d’En marche!: 3/4 des Français approuvent

Candidature législative d’En marche!: 3/4 des Français approuvent

 

La liste de 428 candidats de REM aux législatives, dévoilée hier, ainsi que sa composition paritaire et comptant moitié de novices en politique, est jugé « plutôt une bonne chose » par 76% des sondés par Harris Interactive pour RMC et Atlantico publiée ce vendredi.39%  des sondés estiment que la formation d’Emmanuel Macron a un « bon projet » pour les législatives des 11 et 18 juin, devant la France insoumise (27%), Les Républicains et le Front national, tous deux à 24% d’opinions favorables, et le Parti socialiste (17%). Le refus de la République en marche d’investir Manuel Valls sans toutefois présenter de candidat face à lui dans l’Essonne, est jugé en outre « plutôt cohérent avec la démarche » du mouvement par deux tiers des sondés. Selon un autre sondage Harris Interactive-Indeed, 29% des Français sont prêts à voter pour le mouvement d’Emmanuel Macron et le MoDem aux élections législatives, 20% pour Les Républicains et l’UDI, 20% pour le Front national, 14% pour La France insoumise et 7% pour le Parti socialiste.

 

Législative partielle : le PS laminé

Législative partielle : le PS laminé

 

Le candidat du parti Les Républicains Pascal Thévenot a largement remporté dimanche l’élection législative partielle dans la deuxième circonscription des Yvelines, qui l’opposait au second tour au candidat socialiste Tristan Jacques. Soutenu par l’UDI et le Modem, M. Thévenot a obtenu 72,25% des suffrages, contre 27,75% pour son adversaire, dans un scrutin à faible participation (26,12%). Le maire de Vélizy-Villacoublay succède ainsi à Valérie Pécresse, qui a démissionné de son siège à l’Assemblée nationale après son élection à la tête de la région Ile-de-France. Il avait obtenu 46,05% des voix au premier tour, devançant déjà largement Tristan Jacques (12,98%), un candidat « Yvelines pour tous » -émanation de la Manif pour tous- (9,56%) et le FN, éliminé après avoir récolté 9,38% des voix. Dans cette circonscription fidèle à la droite, Valérie Pécresse avait été réélue en 2012 avec près de 59% des voix devant le socialiste Jacques Lollioz.

Législative Doubs : victoire à la Pyrrhus et un avant goût de 2017

Législative Doubs : victoire à la Pyrrhus et  un avant goût de 2017

 

Une victoire pour le PS mais au goût de défaite tellement le sore est serré. Premier enseignement, le PS s’écroule dans une terre traditionnellement socialiste. Second enseignement, les reports de voix de l’UMP bénéficient surtout au FN. Troisième leçon, la vague FN ne constitue pas un événement conjoncturel mais un mouvement de fond qui va balayer la représentation nationale prochainement. En fait uen sorte de tsunami, pas tellement dû au FN(  car plus le FN se tait,  mieux c’est tellement ses positions sont  incohérentes ) mais à la caricature de politique conduite aussi bien par le PS que par l’UMP. Le député du PS élu conclut «  il faut accélérer la rénovation politique » ;  un doux euphémisme car cette rénovation n’a jamais commencé et il ne s’agit pas de rénover un système usé jusqu’à la corde mais de reconstruire totalement.  Le candidat du Parti socialiste, Frédéric Barbier, a remporté la législative partielle du Doubs lors du second tour, ce dimanche, devant la candidate du Front national, Sophie Montel, avec 51,43% des voix.  Un socialiste succède à un autre socialiste. Le candidat du PS, Frédéric Barbier, a remporté ce dimanche le second tour de la législative partielle dans le Doubs et récupère ainsi le siège de Pierre Moscovici, dans la quatrième circonscription, après le départ de ce dernier pour la Commission européenne. Une victoire très serrée avec entre 51,43% des voix contre 48,57%. Frédéric Barbier l’emporte ainsi devant Sophie Montel (FN) qui était arrivée en tête du premier tour, dimanche dernier, avec 32,60% des voix, et qui réalise un score de 48 à 49% des voix. La candidate frontiste a bénéficié d’un important report des voix du candidat UMP, éliminé au premier tour, mais insuffisant pour devenir le troisième député Front national à l’Assemblée nationale. « C’est un combat extrêmement serré avec une forte participation et un fort taux du FN. Mais au final nous avons une victoire de Frédéric Barbier« , a de son côté commenté le sénateur PS du Doubs et maire d’Audincourt, Martial Bourquin. Le candidat du PS a lui, immédiatement après sa victoire, appelé à « garder l’esprit d’union nationale autour des valeurs de la République » et à « accélérer la rénovation de la vie politique« .

Législative Doubs : l’UMP tombe dans le piège du « ni-ni » contre l’avis de Sarkozy

Législative Doubs : l’UMP tombe dans le piège du   »ni-ni » contre l’avis de Sarkozy

 

C’était le piège, ils sont tombés les deux pieds dedans à LMP. Contre l’avis de Sarkozy, ils ont choisi le ni Ps, ni FN. Avec comme arrière pensée de ne pas décevoir les lecteurs du FN. Du coup ils vont décevoir les électeurs de gauche pour les second tours des prochaines élections notamment celles de 2017. Sarkozy souhaitait une position plus ambiguë qui ménage la chèvre et le chou mais il a été battu lors du bureau politique. De ce fait l’élection du Doubs risque d’être très serrée et dépendra en fait de l’évolution de l’abstention. Il est probable que les clivages qui se sont manifestés au bureau politique de l’UMP vont amener Sarkozy à accélérer la transformation de son parti toujours englué dans les contradictions des caciques. De quoi vraiment l’encourager à faire une vraie cure de rajeunissement. Le Bureau politique de l’UMP a donc opté mardi soir de justesse pour le ni-ni (ni PS, ni FN) à la législative partielle du Doubs, contre l’avis de Nicolas Sarkozy qui plaidait pour un texte appelant à faire barrage au FN, selon des participants à la réunion.  L’UMP a appelé mardi ses électeurs à voter blanc ou à s’abstenir lors du second tour de l’élection législative partielle du Doubs, qui opposera le PS et le Front national, une stratégie du « ni-ni » qui ne fait pas l’unanimité au sein du principal parti de droite. Le FN doit être combattu « avec la plus grande fermeté » et la présidence de François Hollande a conduit la France « dans une impasse économique, sociale et politique aux effets catastrophiques« , peut-on lire dans la déclaration adoptée par le bureau politique de l’UMP.  « En conséquence, confirmant sa position constante, l’UMP appelle tous ceux qui se reconnaissent dans ses valeurs à exprimer leur double opposition en votant blanc ou en s’abstenant. » La position majoritaire du « ni-ni » est notamment soutenue par Valérie Debord.  Un peu plus tôt dans la journée, Nicolas Sarkozy avait déclaré devant son groupe parlementaire à l’Assemblée qu’il refuserait d’appeler à voter pour le candidat PS, qui affrontera dimanche prochain une candidate Front national. L’élimination du candidat UMP Charles Demouge au premier tour de cette législative partielle dans la 4e circonscription du Doubs a plongé dans l’embarras le parti de Nicolas Sarkozy. L’ancien Premier ministre Alain Juppé a appelé à « faire barrage » au FN, la candidate d’extrême-droite Sophie Montel, étant selon lui raciste. Alain Juppé, qui est soutenu par la vice-présidente de l’UMP, Nathalie Kosciusko-Morizet, n’entend pas pour autant s’engager « dans un front républicain qui scellerait une alliance avec le PS« . L’ancien ex-Premier ministre UMP, François Fillon, a pris l’exact contre-pied en exprimant son refus d’appeler à voter pour un candidat PS, tout en disant vouloir combattre le FN. Le sénateur Bruno Retailleau, président du groupe UMP au Sénat, a ainsi déclaré à Sud Radio que ce qu’il souhaitait entendre de Nicolas Sarkozy, « c’est la liberté de choix« .

Législative partielle de l’Aube : comme en 2017 ?

Législative partielle de l’Aube : comme en 2017 ?

 

Finalement l’élection législative partielle risque de ressembler à 2017 avec d’abord une très forte abstention (surtout de électeurs de gauche), ensuite avec une défaite cuisante du PS (autour de 15%), la montée du FN au premier tour qui lui permet de se qualifier pour le second et la victoire finale de l’UMP a autour de 65%.  La victoire était attendue. Elle est large : Gérard Menuel devient député de la 3ème circonscription de l’Aube à la place de François Baroin, passé au Sénat. Et le siège reste dans le panier de l’UMP. Son score, 63,85%, lui offre une confortable avance sur son concurrent, le FN Bruno Subtil avec 36,15ù. L’abstention a été de 72,85%, en légère baisse par rapport à dimanche dernier (75,37%). « Cette victoire claire et large souligne le travail de terrain accompli par notre candidat, l’engagement de François Baroin, le rejet de la majorité présidentielle et l’espoir que notre famille politique a la responsabilité d’incarner« ,  a déclaré le président de l’UMP, Nicolas Sarkozy, dans un communiqué. Le premier tour de scrutin avait été marqué par la déroute du candidat socialiste, qui a rassemblé moins de 15% des suffrages. Gérard Menuel était arrivé en tête avec 40,76%, devant le prétendant FN (27,64%), qui avait augmenté de près de dix points le score de son parti dans cette circonscription lors du premier tour des législatives en juin 2012. Il a reçu pour le second tour le soutien du Modem et de l’UDI, tandis que le candidat socialiste Olivier Girardin a appelé à faire barrage au Front national.

 

Jérôme Cahuzac cherche un suppléant pour la législative

La candidature de Jérôme Cahuzac à la législative partielle de Villeneuve-sur-Lot se précise. L’ancien ministre du Budget aurait approché, début mai, Daniel Borie, conseiller général du Lot-et-Garonne pour lui proposer d’être son suppléant. C’est l’élu lui-même qui a révélé l’information. D’après le vice-président du conseil général du Lot-et-Garonne, cette proposition aurait été formulée au lendemain du premier tour de la primaire organisée par le PS pour choisir son candidat.  « J’ai demandé une semaine de réflexion pour consulter mes amis, les membres de mon conseil municipal et ma famille », a précisé Daniel Borie, confirmant une information du journal Sud Ouest. Finalement, le conseiller général, après avoir longtemps hésité, a préféré décliner l’offre. « La perception dans l’arrondissement est très différente de celle de ceux qui en sont éloignés », a ajouté l’élu.  Daniel Borie, conseiller général PS de Tournon d’Agenais : « Jérôme Cahuzac m’a contacté pour être son suppléant. J’ai décliné » Cette information vient conforter la rumeur selon laquelle Jérôme Cahuzac entend se présenter à la législative partielle de Villeneuve-sur-Lot, prévue en juin. Depuis samedi et la visite surprise de l’ancien ministre du Budget sur le marché de la ville, sa candidature se précise. Selon La Dépêche du Midiun local aurait même été loué par un proche de Jérôme Cahuzac. Il pourrait servir de permanence pour les élections.  Du côté de la rue de Solférino, les socialistes dénoncent l’attitude de l’ancien ministre  Cette candidature « serait une grave erreur, un grave manque de lucidité sur son rapport aux Français » et « un grave manque de dignité », a ainsi commenté Harlem Désir lundi matin sur i>Télé.




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