Archive pour le Tag 'légère'

Légère révision à la hausse de la croissance mondiale

Légère révision à la hausse de la croissance mondiale

 

Le Fonds monétaire international (FMI) a publié vendredi ses prévisions de croissances mises à jour pour l’économie mondiale, désormais attendue à 3,3% pour 2025 (révision de +0,1 point de pourcentage), mais avec des divergences de plus en plus marquées entre les pays et régions. Des prévisions toutefois à relativiser compte tenu des mesures draconiennes que pourrait prendre Trump en matière de droits de douane et de contraintes sur le commerce international sans parler du contexte géostratégique qui pourrait affecter une croissance déjà faible.

À l’occasion de la publication de l’actualisation de son rapport sur l’économie mondiale (WEO), le Fonds a également souligné l’existence de risques persistants, de résurgence de l’inflation aux États-Unis par exemple mais aussi de déflation dans d’autres pays tels que la Chine, ainsi que les conséquences de l’instabilité politique dans plus plusieurs économies majeures.

Parmi les principales économies mondiales, les États-Unis connaissant la révision la plus marquée (+0,5 point de pourcentage), avec une croissance désormais attendue à 2,7% cette année, augmentant de fait l’écart avec les autres économies avancées, en particulier l’Union européenne.

Consommation : légère baisse

Consommation : légère baisse
En dépit du très léger repli en baisse des prix des produits de grande surface, les ventes ne cessent de stagner voir même encore de reculer. Un effet sans doute des atteintes au pouvoir d’achat grignoté par l’inflation générale et surtout des inquiétudes concernant l’avenir hypothéqué par une crise politique mais aussi économique et sociale. Pour preuve encore ceux qui peuvent économiser un peu le font encore davantage en vue de faire face à des périodes futures plus difficiles. D’une manière générale les ménages arbitrent de plus en plus concernant la nature, et la quantité de leurs achats. Une preuve avec l’envolée spectaculaire des marques distributeurs.

 

Pour le huitième mois consécutif, les prix des produits en grande surface connaissent en effet une légère déflation, enregistrant un recul mensuel de 0,6 % en décembre, selon le dernier pointage de l’institut Circana. Certes, entre décembre 2023 et décembre 2024, les prix affichent toujours une progression, mais très légère, de 0,7 %.

Cours Pétrole : Légère baisse en raison d’un tassement de la croissance

Cours Pétrole : Légère baisse en raison d’un tassement de la croissance

Le tassement mondial de la croissance sortirent sur la demande de pétrole. En effet, les cours du pétrole ont terminé en légère baisse jeudi. Le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en février, a abandonné 0,15% à 73,41 dollars.

Les prévisions sur le marché du pétrole ne sont pas optimistes, le rapport de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), publié jeudi, indique «un excédent d’offre de 950.000 barils par jour en 2025», et même de «1,4 million de barils par jour» si l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (Opep+) réintroduit, comme prévu actuellement, une partie de ses barils sur le marché à partir d’avril. . L’Opep a revu à la baisse ses prévisions de croissance de la demande mondiale de pétrole pour 2024 et 2025, invoquant des difficultés persistantes dont  celles découlant de la situation en Syrie.

La France déjà en légère récession ?

La France  déjà  en légère récession ?

( MEDEF)

Ce n’est pas seulement un avertissement mais un constat de la dégradation de la croissance en France. Si l’on tient compte  en effet de la baisse de la demande, du tassement des investissements, des plans sociaux de certains secteurs et du moral des patrons, le pays pourrait déjà être entré en légère récession d’après Patrick Martin ( MEDEF).
Le président du Medef, Patrick Martin, estime que la France est « déjà entrée en légère récession » et appelle le futur Premier ministre à prendre en compte les réalités économiques difficiles, dans un entretien publié dimanche dans la presse.

Selon lui, certains indicateurs sont particulièrement préoccupants : la moitié des investisseurs étrangers qui envisageaient d’investir en France ont suspendu ou annulé leurs projets.

Autre signal d’alerte : 66.000 dépôts de bilan ont été enregistrés cette année, un record historique.

« Nous sommes à un moment décisif », affirme le président de la principale organisation patronale, appelant à « un sursaut » et à « une prise de conscience de nos responsables politiques ».

Il s’inquiète que beaucoup d’entre eux, « malgré nos échanges quotidiens, ne mesurent pas suffisamment la fragilité conjoncturelle et la rudesse de la compétition internationale ».

 

Pétrole : Légère hausse

Pétrole : Légère hausse

Une légère hausse en raison des incertitudes géo politiques et de son influence sur la demande. Les cours du pétrole se sont cabrés mardi après que plusieurs médias ont fait état d’un possible nouveau report de l’augmentation de production de l’alliance Opep+ pour tenir compte d’un risque de déséquilibre du marché en 2025. Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février a gagné 2,52%, pour clôturer à 73,62 dollars. Le baril de West Texas Intermediate (WTI) américain avec échéance en janvier a pris 2,70%, à 69,94 dollars.

Selon l’agence Bloomberg, les pays membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et leurs alliés de l’accord Opep+ s’orientent vers un nouveau décalage du calendrier d’accélération de leur production. Après avoir déjà reporté le début de la hausse d’octobre à décembre, puis à janvier, le cartel s’apprêterait à le repousser à début avril. «Il semble qu’on va avoir un accord qui va nous emmener jusqu’à la fin du trimestre», le premier de 2025, a commenté Phil Flynn, de Price Futures Group, «et cela a clairement soutenu le marché.»

 

Selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE), «même si les coupes de production de l’Opep+ étaient maintenues, l’offre mondiale dépasserait la demande de plus d’un million de barils par jour l’an prochain», a indiqué l’organisation dans son dernier rapport mensuel. Pour Phil Flynn, les prix de l’or noir ont aussi été stimulés par ce qui apparaît comme des entorses au cessez-le-feu au Liban, à savoir des frappes aériennes israéliennes et des tirs de mortier du mouvement pro-iranien Hezbollah. Après être passé au-dessus du seuil symbolique de 70 dollars le baril, le WTI s’est néanmoins replié légèrement en-dessous avant la clôture. «Il y a eu un petit peu de scepticisme et quelques prises de bénéfices», selon Phil Flynn. Les opérateurs «veulent voir les chiffres de stocks américains» de pétrole, dont l’état sera publié mercredi, «avant de se lancer à l’achat. Mais si on parvient à clôturer au-delà de 70 dollars, on va pouvoir commencer à remonter.»

Légère remontée du chômage… En attendant la grosse vague

Légère remontée du chômage… En attendant la grosse vague

En valeur absolue le chômage a tendance à remonter mais ce n’est pas encore trop inquiétant. Le plus dur est sans doute à venir avec l’arrivée d’une grosse vague qui touche autant de très grandes entreprises que des PME. En cause évidemment le ralentissement mondial, les menaces géopolitiques et la crise politique en France.

Le problème est qu’on assiste à un retournement de conjoncture et pas seulement en France. De nombreux chefs d’entreprise sont contraints de réduire la voilure. Dans ce contexte, les licenciements risquent de s’accélérer cet hiver. « Des annonces de fermetures de sites, il y en aura probablement dans les semaines et les mois qui viennent », a d’ailleurs confirmé le ministre de l’Industrie, Marc Ferraci, samedi dernier.

Cette prévision rejoint celle de Sophie Binet, numéro un de la CGT. En se basant sur les remontées de terrain de son syndicat, elle a déjà recensé plus de 200 plans sociaux dans l’Hexagone. Interrogée dans les colonnes de La Tribune Dimanche, la syndicaliste évoquait, « une violente saignée industrielle à venir ».

L’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) table même sur un chômage à 8% fin 2025. De fait, la promesse d’Emmanuel Macron d’atteindre le plein-emploi – un taux de chômage autour de 5% – en 2027, semble aujourd’hui, impossible à honorer.

 

Chômage : Légère hausse au troisième trimestre 2024

Chômage : Légère hausse  au troisième trimestre 2024

 

Quasi stabilisation du chômage au troisième trimestre mais perspective plus sombre pour le quatrième.

 

Le nombre de chômeurs inscrits à France Travail en catégorie A (sans activité) est resté quasi stable (+0,2%) au troisième trimestre en France (hors Mayotte), soit 5200 inscrits en plus, à 3,021 millions, selon les chiffres publiés vendredi par le ministère du Travail. En incluant l’activité réduite (catégories B et C), le nombre de demandeurs d’emplois s’établit à 5,4 millions. Il augmente de 0,2% au troisième trimestre par rapport au trimestre précédent et de 0,8% sur un an, selon la Direction des statistiques du ministère du Travail (Dares).

La fin de l’année et surtout de l’année 2025 devrait être nettement moins favorable pour le chômage en tenant compte de l’affaiblissement de la croissance.

 

Chine : très légère révision de la croissance

Chine : très légère révision de la croissance

Le Fonds monétaire international (FMI) a relevé mardi 28 mai sa prévision de croissance du produit intérieur brut (PIB) de la Chine pour 2024 à 5%, saluant les mesures récentes prises par Pékin pour stimuler son économie. «La croissance économique de la Chine devrait rester solide à 5% en 2024 et ralentir à 4,5% en 2025», a déclaré le FMI dans un communiqué, ajoutant que la décision était «motivée par des données solides sur le PIB au premier trimestre et des mesures politiques récentes».

 

Les économistes du crédit agricole relativise toutefois les perspectives de croissance

…L’analyse des ventes au détail par catégorie fait ressortir la faiblesse structurelle de la demande, en particulier pour les biens. Les services profitent encore de la reprise du tourisme, qui a enfin dépassé son niveau pré-pandémie. En revanche, la guerre des prix en cours dans le secteur automobile commence à se matérialiser : en mars, les ventes de voitures ont augmenté de 6% en nombre d’unités mais baissé de 3,7% en valeur. Cela signifie que la baisse des prix n’a pas été compensée par une hausse significative des volumes, et donc que certains constructeurs pourraient vite se retrouver en difficulté si les prix ne se stabilisaient pas.

L’interminable chute du marché immobilier
Les indicateurs liés au marché immobilier ont continué à se dégrader en mars, qu’il s’agisse de l’investissement, des mises en chantier, des projets rendus ou du nombre de transactions. Les prix des biens dans l’ancien sont toujours en baisse dans 69 des 70 premières villes chinoises. Ces indicateurs sont en contraction depuis le début de l’année 2022 et ce, malgré les différentes mesures de soutien mises en place par les autorités (baisse des taux, facilités de prêts, allègement des conditions d’accès à la propriété).

L’impact de la crise immobilière se fait aussi sentir sur la production dans les industries lourdes liées au secteur de la construction, comme le ciment ou l’acier brut. De manière globale, la production industrielle a également ralenti en mars (+4,5% sur un an, contre +7% en janvier-février). Cela s’explique non seulement par l’atonie de la demande interne, mais aussi par le ralentissement des exportations (-7,5% sur un an), en particulier dans les secteurs de production traditionnels de l’économie chinoise (téléphones et biens d’équipements). Le taux d’utilisation des capacités industrielles est ainsi à son plus bas niveau depuis 2016.

Le ralentissement de la demande extérieure intervient dans un contexte de tensions commerciales croissantes entre la Chine et les pays occidentaux. En déplacement en Pennsylvanie, région industrielle dans laquelle une partie de l’élection américaine de novembre pourrait se jouer, Joe Biden a ainsi annoncé vouloir tripler les droits de douane sur l’acier et l’aluminium chinois et lancer une enquête sur les pratiques déloyales de la Chine dans les secteurs de la construction navale, du transport maritime et de la logistique.

Cette annonce fait écho aux inquiétudes de l’industrie sidérurgique latino-américaine, et en particulier brésilienne, qui réclame elle aussi des taxes sur les importations chinoises.

Côté européen, les enquêtes visent quant à elles les fabricants d’éoliennes et les constructeurs de véhicules électriques, soupçonnés de bénéficier d’importantes subventions publiques créant des distorsions de concurrence.

Ces dernières semaines, les discussions autour des surcapacités chinoises se sont intensifiées. En déplacement en Chine, Janet Yellen, secrétaire du Trésor américain, a déclaré que ces surcapacités faisaient peser un risque de dislocation de l’économie mondiale. Dévoilant ses nouvelles prévisions de croissance dans le cadre de ses Réunions de printemps, le FMI a quant à lui mis en garde contre un « essoufflement » de la reprise économique chinoise, en raison d’une demande intérieure atone et de la crise immobilière, qui pourrait multiplier les surcapacités de production et donc exacerber les tensions commerciales.

Comment expliquer les 5,3% de croissance du premier trimestre ?
Devant ce panorama, comment expliquer les bonnes performances de la croissance chinoise ? Si l’on en croit les chiffres chinois, elles peuvent être attribuées à la hausse des investissements dans les industries liées aux nouvelles technologies et les infrastructures. Une tendance qui confirme les priorités des autorités et leur soutien constant au secteur de l’offre.

Tout en se félicitant pour ces performances, le ministre de l’Économie chinois a indiqué que l’atteinte de la cible de croissance fixée pour 2024 « autour de 5% » supposerait de nouveaux efforts. Le Politburo, l’instance dirigeante du Parti communiste chinois, doit se réunir fin avril et pourrait annoncer de nouvelles mesures de soutien à l’économie : baisse des ratios de réserves obligatoires, accélération des émissions obligataires, nouvelles injections de liquidités. Une chose est sûre, les marchés restent circonspects face aux perspectives chinoises et réagiraient sûrement mal à un resserrement monétaire ou budgétaire. Malgré les chiffres du premier trimestre, le consensus continue d’anticiper une croissance sous la cible des 5%.

Sondage européennes : légère progression pour Valérie Hayer et Raphaël Glucksmann

Sondage européennes : légère progression pour Valérie Hayer et Raphaël Glucksmann

Selon la dernière enquête «rolling» Ifop-Fiducial pour Le Figaro, LCI, et Sud Radio, publiée ce mercredi, La liste Raphaël Glucksmann progresse légèrement à 12,5 % tandis que les écolos stagnent à 7,5 % et les insoumis de Mélenchon à 7 %. La liste de Macon enregistre aussi une petite progression et atteint 12,5 %. Tout cela loin et RN à 31 %.

. Avec 17,5% d’intentions de vote, la présidente du groupe «Renew» au Parlement européen retrouve un peu d’oxygène. C’est la première fois depuis le lancement des enquêtes glissantes que la macroniste grignote du terrain. Quant à celui qui porte les couleurs du PS et de Place-Publique, il atteint, avec 12,5%, à nouveau son plus haut niveau mesuré par l’institut sondagier.

 

 

Logement: légère baisse des taux mais prix inaccessibles

Logement: légère baisse des taux mais prix inaccessibles

Une légère baisse des taux d’emprunt pour l’acquisition immobilière mais toutefois encore autour de 4 %. Une baisse nettement insuffisante pour relancer le logement qui s’enfonce de plus en plus dans la crise. Par ailleurs les prix eux semblent relativement figés et se maintiennent à des niveaux inaccessibles pour nombre de candidats à l’accession à la propriété. Une crise conjoncturelle qui s’ajoute donc à une crise plus structurelle liée à la folle envolée des prix depuis 10 à 20 ans.

Après deux années de progression rapide, le taux moyen avait atteint un pic en décembre, mais l’augmentation avait déjà commencé à s’infléchir (+2 points de base). Une inflexion de la hausse qui s’est accompagnée, à partir de l’automne, d’une reprise de l’offre de crédit immobilier, notamment de la part des banques commerciales, grâce à une profitabilité retrouvée sur ces crédits. Le problème aujourd’hui se situe davantage du côté de l’offre, la hausse des taux, combinée à la faible correction sur les prix courants et aux critères d’octroi du Haut conseil de stabilité financière (HCSF), ont désolvabilisé une partie des ménages.

En 2023, selon les chiffres de la Banque de France (déblocage des fonds), la production a chuté de 40 % en 2023, à 129 milliards d’euros, un plus bas depuis 2014.

Selon les prévisions de l’Observatoire, le taux moyen devrait atteindre 3,25% au quatrième trimestre, soit un gain de 100 points de base en un an, et poursuivre une décrue plus lente en 2025.

Chômage : en légère hausse à 7,2%

Chômage : en légère hausse à à 7,2%

Au deuxième trimestre, le taux de chômage a légèrement progressé, de 0,1 point par rapport au trimestre précédent, a annoncé ce vendredi matin l’Insee. Il est désormais estimé à 7,2%.

Dans le détail, 20.000 personnes supplémentaires sont comptabilisées parmi les chômeurs, selon l’Insee, portant le total légèrement au-dessus de 2,2 millions de personnes. Le taux reste «quasi stable» dans l’ensemble des classes d’âge, progressant de 0,1 point chez les jeunes comme chez les 25-49 ans, alors qu’il continue de baisser, à 5,1%, chez les plus âgés. Le chômage des moins de 25 ans reste toutefois à son plus bas niveau depuis les années 1990. Le taux augmente légèrement chez les femmes, à 7,1%, alors qu’il baisse chez les hommes, à 7,2%.

Croissance mondiale :Légère révision en hausse par le FMI

Croissance mondiale :Légère révision en hausse par le FMI

selon le Fonds monétaire international (FMI), on prévoit désormais une croissance un peu meilleure en 2023 et qui restera stable en 2024. L’institution anticipe désormais une croissance mondiale à 3% en 2023, contre 2,8% lors de son estimation précédente en avril, et qui devrait se maintenir au même niveau en 2024, sans changement par rapport à l’estimation précédente.

La plupart des économies avancées, comme des principaux pays émergents, semblent réaliser de meilleures performances que ne le craignait jusqu’ici le Fonds, malgré une politique monétaire désormais restrictive quasiment partout, afin de lutter contre une inflation qui reste «obstinément élevée».

En effet l’inflation devrait atteindre 6,8% au niveau mondial en fin d’année, 0,2 point de pourcentage de moins que prévu en avril. Mais une inflation qui dure également plus longtemps : fin 2024, elle devrait être encore à 5,2%, alors qu’en mars l’institution l’attendait 0,3 point de pourcentage moins élevée.

Du côté du G7, l’Allemagne devrait être le seul pays à connaître la récession en 2023. Celle-ci semble d’ailleurs de plus en plus inévitable et un peu plus marquée qu’attendu en avril, pour le FMI, qui table désormais sur un repli de 0,3%, contre seulement 0,1% en avril. À l’inverse, les autres principales économies européennes résistent mieux, la prévision pour l’économie française passant à 0,8% (+0,1 point par rapport à avril) et celle de l’Italie à 1,1% (+0,4 point) quand l’économie espagnole semble même montrer de réels signes de bonne santé (2,5% attendus, +1 point).

Du côté des États-Unis, le risque de récession, bien que longtemps annoncé, semble être désormais écarté, malgré les hausses successives de taux depuis mars 2022: le FMI attend désormais une croissance de 1,8% pour son économie, contre 1,6% en avril dernier. L’économie américaine s’est montrée particulièrement solide au premier trimestre, avec une croissance de 2% en rythme annualisé, avec un acquis de croissance pour l’année qui était estimé à 0,9% selon l’OCDE.

Sondage Macron: Légère remontée à un niveau très bas !

Sondage Macron: Légère remontée à un niveau très bas !


Le chef de l’État enregistre enfin une légère remontée dans l’opinion. Ceci est sans doute le résultat des énormes efforts déployés par le président de la république pour tourner la page des retraites et multiplier les interventions de type campagne électorale. Reste que moins de 30 % des Français font confiance au chef de l’État pour régler les problèmes du pays.

Selon l’étude Elabe, le chef de l’Etat gagne 4 points, ce qui fait grimper à 29% le nombre de Français lui accordant leur confiance « pour affronter efficacement les problèmes qui se posent au pays ». La défiance envers le président perd également en intensité, avec 64% des Français qui ne lui font « pas du tout » confiance, soit un recul de 6 points. Il s’agit du premier mois où Emmanuel Macron enregistre une baisse aussi sensible de cet indicateur depuis août 2022. Le président conserve une confiance solide de ses sympathisants (90% auprès des sympathisants Renaissance et alliés) et progresse au sein de l’électorat de Valérie Pécresse (42%).

Elisabeth Borne gagne quant à elle 2 points, mais reste faible, à 24 % de confiance. Il s’agit de l’une des cotes les plus basses enregistrées pour un Premier ministre d’Emmanuel Macron, relève Elabe.

Etats-Unis : Légère hausse du chômage

Etats-Unis : lègère hausse du chômage

En dépit d’une croissance actuellement sur une tendance de seulement 1,3 % sur un an, le chômage aux États-Unis se maintient un bas niveau même si on enregistre une légère remontée en mai. La baisse pourrait être davantage significative si les États-Unis- comme c’est possible -devaient connaître une récession cours de deux trimestres de l’année en cours sous l’effet notamment de nouveaux rehaussements des taux d’intérêt. Selon les chiffres publiés par le département du Travail, ce vendredi, le marché du travail est resté très solide en mai aux Etats-Unis, avec des créations d’emplois bien plus nombreuses qu’attendu, et un taux de chômage à 3,7%. Si ce taux est plus élevé que celui d’avril à 3,4%, de mars à 3,5%, de février à 3,6% et de 3,4% en janvier, il s’agit d’un niveau toujours historiquement, et ce, même s’il est remonté un peu plus que prévu. Il est au plus haut depuis octobre 2022, mais reste très bas.

« La croissance de l’emploi se poursuit à un rythme rapide, mais les pressions sur les salaires ne suivent pas », relève Rubeela Farooqi, cheffe économiste pour HFE, notant que la hausse du salaire horaire moyen « a ralenti », ce qui est une bonne nouvelle pour le ralentissement de l’inflation qui s’est établit à 4,9% en avril, contre un pic à 9,5% en juin. Wall Street a salué la surprise légèrement positive de baisse de la tension sur le marché du travail et les salaires en affichant une hausse de 0,76% à 16 heures, heure de Paris, à 4.253 points.

Le marché du travail reste tendu, car la croissance du Produit intérieur brut (PIB) demeure positive aux Etats-Unis bien qu’elle ait ralenti au premier trimestre à 1,3% en rythme annualisé, selon une deuxième estimation publiée fin mai par le département du Commerce. La première estimation avait fait état d’une croissance de 1,1% en rythme annualisé, mesure privilégiée par les Etats-Unis, qui compare le PIB à celui du trimestre précédent puis projette l’évolution sur l’année entière à ce rythme.

« L’estimation révisée reflète principalement une révision à la hausse de l’investissement privé dans les stocks », détaille le ministère dans son communiqué. Cela marque un fort ralentissement par rapport au quatrième trimestre, qui avait vu l’économie croître de 2,6%. En utilisant le même mode de calcul que d’autres économies avancées, qui comparent simplement au trimestre précédent, la croissance reste inchangée, à 0,3%, soit moitié moins que le rythme observé au dernier trimestre 2022 (+0,6%).

Ce ralentissement est lié aux actions menées par la banque centrale américaine (Fed) pour lutter contre la forte inflation. Elle relève en effet ses taux directeurs depuis mars 2022, afin de rendre plus coûteux l’accès au crédit pour les ménages et les entreprises, et ainsi faire ralentir la consommation et l’investissement.

Cependant les économistes NABE (National Association for Business Economics) 53% des panélistes « s’attendent à une récession à un moment donné en 2023 », expose sa présidente, Julia Coronado. Près d’un quart de ce panel table sur une récession au troisième trimestre de cette année, 5% pensent que la récession est déjà en cours, 16% la voient arriver au deuxième trimestre, et 13% au quatrième trimestre.

Et près d’un quart s’attend à ce que cela ne se produise pas avant le second semestre de 2024. En cas de baisse du PIB, certaines entreprises pourraient être obligées de licencier du personnel ou de fermer boutique, ce qui augmenterait théoriquement le nombre de chômeurs.

Croissance France : légère augmentation au deuxième trimestre

Croissance France : légère augmentation au deuxième trimestre

Entre avril et juin, le produit intérieur brut (PIB) serait « en légère hausse » par rapport au premier trimestre où il avait augmenté de 0,2 %.

En avril, l’activité a progressé dans les trois grands secteurs : industrie, services et bâtiment », a indiqué Olivier Garnier, directeur général des statistiques, des études et de l’international au sein de l’instance en présentant l’enquête mensuelle de conjoncture de La banque de France.

L’activité se stabiliserait ensuite en mai dans les services, tandis que l’industrie et le bâtiment se replieraient, des anticipations attribuables pour partie aux congés plus nombreux. Pour l’ensemble de l’année, la Banque de France table toujours sur une croissance du PIB de 0,6 %, inférieure à celle prévue par le gouvernement (1 %) et bien moindre que celle de 2,6 % enregistrée en 2022.

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