Archive pour le Tag 'léger'

Pétrole : léger repli

Pétrole : léger repli

Finalement c’est surtout grâce aux incertitudes concernant la croissance chinoise que l’on doit la baisse légère du pétrole. Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre s’est en effet  contracté de 0,27%, pour clôturer à 82,40 dollars. Le baril de West Texas Intermediate (WTI) américain avec échéance en août, dont c’était le dernier jour de cotation, a lui cédé 0,43%, à 79,78 dollars. C’est la première fois depuis mi-juin que le WTI finit sous le seuil de 80 dollars.

«L’opinion qui se répand de plus en plus», ajoute l’analyste Bart Melek , «c’est que faute de vraie relance en Chine et avec un ralentissement marqué de l’économie américaine, il y a un risque que nous ayons plus de pétrole que nécessaire.» «Donc beaucoup de ceux qui jouaient à la hausse se retirent», selon Bart Melek.

Les analystes de TD Securites voient le prix du WTI glisser encore jusqu’autour de 78 dollars le baril. Lundi, l’écart entre le contrat rapproché du WTI, celui d’août, et le suivant, avec livraison en septembre, a atteint son plus haut niveau depuis plus de neuf mois.

Economie-Etats-Unis : Léger tassement de la croissance d’après la Fed… et statu quo des taux ?

Economie-Etats-Unis : Léger tassement de la croissance d’après la Fed… et statu quo des taux ?

La croissance pourrait légèrement se tasser aux États-Unis. Du coup, la perspective d’un nouveau relèvement des taux vers la fin de l’année s’éloigne. Il faut dire que le principal taux directeur se situe dans la fourchette de 5,25 à 5,50 %.« La perspective à court terme pour l’économie a été décrite généralement comme stable avec une croissance un peu plus faible », détaille la Fed dans sa dernière enquête.La BCE, de son côté qui ne peut se couper sans danger de la banque américaine devrait elle aussi geler la perspective d’une nouvelle hausse des taux d’autant que les perspectives économiques sont plus mauvaises que celle des États-Unis

D’après la dernière enquête de la Fed « La perspective à court terme pour l’économie a été décrite généralement comme stable avec une croissance un peu plus faible ».

Sur les douze régions américaines étudiées par la Fed, six connaissent une activité stable ou en légère baisse, quand l’autre moitié voit son activité progresser légèrement. Ce rapport, qui paraît généralement deux semaines avant la prochaine réunion monétaire, porte sur une période de six semaines avant le 6 octobre. « Les dépenses des consommateurs ont été mitigées, en particulier pour les ventes au détail et l’automobile, du fait d’une différence entre les prix et l’offre disponible », précise la Fed.

Cependant, les services vont mieux, néanmoins « l’activité touristique (qui) a continué de s’améliorer » mais commence également à montrer des signes de faiblesse. « Certaines régions ont fait état d’un léger ralentissement des dépenses de voyage ».

Du fait des taux d’intérêt élevés, les demandes de prêts sont en léger recul. Du côté du marché du travail, la tension existante semble disparaître peu à peu, entre des employeurs qui « ne se sentent plus pressés de recruter » et une hausse du nombre de candidats par offre d’emploi.

Quant à l’inflation, les prix de ventes progressent moins rapidement que ceux des prix à la production, ce qui rend plus compliqué pour les entreprises de maintenir leurs marges. Dans l’ensemble, les prix sont attendus à la hausse sur les prochains trimestres mais à un rythme plus réduit que celui observé jusqu’ici.

L’inflation globale s’est élevée en septembre à 3,7% sur un an, stable par rapport au mois précédent, et 0,4% sur un mois, selon l’indice CPI, sur lequel sont indexées les retraites. La prochaine réunion de la Fed se tiendra les 31 octobre et 1er novembre.

Pour rappel, lors de sa dernière réunion les 19 et 20 septembre dernier, la Fed a maintenu son principal taux directeur dans la fourchette de 5,25 à 5,50%, son plus haut niveau depuis 2001. Les responsables avaient cependant signalé qu’ils pourraient encore les relever d’ici la fin de l’année.

États-Unis : statu quo des taux ?

Etats-Unis : Léger tassement de la croissance d’après la Fed… et statu quo des taux ?

La croissance pourrait légèrement se tasser aux États-Unis. Du coup, la perspective d’un nouveau relèvement des taux vers la fin de l’année s’éloigne. Il faut dire que le principal taux directeur se situe dans la fourchette de 5,25 à 5,50 %.« La perspective à court terme pour l’économie a été décrite généralement comme stable avec une croissance un peu plus faible », détaille la Fed dans sa dernière enquête.

D’après la dernière enquête de la Fed « La perspective à court terme pour l’économie a été décrite généralement comme stable avec une croissance un peu plus faible ».

Sur les douze régions américaines étudiées par la Fed, six connaissent une activité stable ou en légère baisse, quand l’autre moitié voit son activité progresser légèrement. Ce rapport, qui paraît généralement deux semaines avant la prochaine réunion monétaire, porte sur une période de six semaines avant le 6 octobre. « Les dépenses des consommateurs ont été mitigées, en particulier pour les ventes au détail et l’automobile, du fait d’une différence entre les prix et l’offre disponible », précise la Fed.

Cependant, les services vont mieux, néanmoins « l’activité touristique (qui) a continué de s’améliorer » mais commence également à montrer des signes de faiblesse. « Certaines régions ont fait état d’un léger ralentissement des dépenses de voyage ».

Du fait des taux d’intérêt élevés, les demandes de prêts sont en léger recul. Du côté du marché du travail, la tension existante semble disparaître peu à peu, entre des employeurs qui « ne se sentent plus pressés de recruter » et une hausse du nombre de candidats par offre d’emploi.

Quant à l’inflation, les prix de ventes progressent moins rapidement que ceux des prix à la production, ce qui rend plus compliqué pour les entreprises de maintenir leurs marges. Dans l’ensemble, les prix sont attendus à la hausse sur les prochains trimestres mais à un rythme plus réduit que celui observé jusqu’ici.

L’inflation globale s’est élevée en septembre à 3,7% sur un an, stable par rapport au mois précédent, et 0,4% sur un mois, selon l’indice CPI, sur lequel sont indexées les retraites. La prochaine réunion de la Fed se tiendra les 31 octobre et 1er novembre.

Pour rappel, lors de sa dernière réunion les 19 et 20 septembre dernier, la Fed a maintenu son principal taux directeur dans la fourchette de 5,25 à 5,50%, son plus haut niveau depuis 2001. Les responsables avaient cependant signalé qu’ils pourraient encore les relever d’ici la fin de l’année.

Production industrielle : léger rebond en mai et inquiétudes pour la suite

production industrielle : léger rebond en mai et inquiétudes pour la suite

La production manufacturière a augmenté de +1,4% en mai. Elle a été tirée par une très forte hausse de +45,1% de la production dans le secteur cokéfaction-raffinage « avec la fin des mouvements de grève dans les raffineries », a détaillé l’Institut national de la statistique. Les grèves dans les raffineries avaient provoqué une chute de -25,8% de la production en avril et de -13,3% au cours des trois derniers mois, par rapport à la même période de l’année dernière. Par contre pour la suite à partir de juin, des inquiétudes émergents au point qu’on pourrait tutoyer la récession.

Sur les trois derniers mois (mars à mai) comparé à la même période de l’an passé, la production industrielle est en hausse de 1,5%, et de 2,1% pour la production manufacturière.

En mai sur un mois, la grande majorité des secteurs sont orientés à la hausse. Notamment l’automobile avec une augmentation de +5,8%, après -1,7% en avril. Ce secteur a progressé de +25,4% sur les trois derniers mois, comparés à la même période de l’an dernier. L’industrie automobile est « moins affectée qu’il y a un an par les difficultés d’approvisionnement en composants électroniques », explique l’Insee.

La fabrication de biens d’équipement augmente de +1,5% sur un mois et de +8% sur les trois derniers mois comparés à la même période de 2022. Celle de la production dans les industries agro-alimentaires grimpe de +1,6%, après -0,5% un mois plus tôt.

En revanche, la catégorie « autres matériels de transport » qui comprend l’aéronautique, est en recul de -2,1% sur un mois, tout comme le secteur textile-habillement, qui baisse de -2,9%, et la pharmacie qui subit un tassement de -1,8%.

Mais l’inquiétude concerne surtout « la production de certaines branches intensives en énergie [qui] baisse fortement », relève l’Insee. C’est notamment le cas pour la sidérurgie, qui voit sa production chuter de -19,1% sur les trois derniers mois, comparés à la même période de 2022. Idem pour la fabrication de pâte à papier, de papier et de carton qui diminue de -24,2% et celle de produits chimiques de base, en recul de -13,1% sur la même période.

Ventes Automobile en Europe : Léger rebond sur tendance nettement baissière

Ventes Automobile en Europe :Léger rebond sur tendance baissière

Un léger rebond de 9,6% au mois de septembre Surtout du aux progressions du groupe Volkswagen . Globalement cependant les immatriculations s’inscrivent dans une tendance baissière retrait même de 2021 est sans doute en retrait de 25 % par rapport à 2019.

Ce mois de septembre a été marqué par un fort rebond du numéro un européen, Volkswagen (+25,7%). Cela s’explique par des ventes en forte hausse notamment chez Skoda, Audi et Porsche. Une performance qui améliore ses chiffres sur les neuf premiers mois de l’année (-13,9% et 1,7 million de véhicules vendus).
Quant à son concurrent direct, Stellantis affiche un mois de septembre stable (+0,3%). Il est, par contre, le grand groupe le plus touché depuis début 2022 : -17,2% et 1,4 million de véhicules vendus. Il enregistre de forts reculs de ses marques Jeep, Fiat et Citroën.
Quant à Renault, le français se défend bien. Avec une légère baisse de ses ventes en septembre (-1,2%) et une plus modérée sur les neuf premiers mois de l’année (-6,4%), après de fortes chutes les années précédentes. Le groupe au losange est porté par les performances de sa marque économique Dacia.

En cause les difficultés d’approvisionnement d’équipements en prenant surtout de la Chine mais sans doute encore davantage des interrogations des automobilistes quant aux perspectives de la voiture du futur surtout compte tenu du prix de la voiture électrique

Croissance française: Léger mieux mais ralentissement en vue

Croissance française: Léger mieux mais ralentissement en vue

 

Vacances obligent la plupart des médias reprenne mot pour mot les propos du gouvernement et des institutions à son service pour parler d’un rebond de la croissance française. En réalité il s’agit d’une plantation de l’ordre de 0,5 % par rapport aux prévisions. Par ailleurs la tendance de la croissance se tasse et on s’attend à une croissance à peine supérieure à 1 % en 2023.

 

L’acquis de croissance, c’est-à-dire la progression du Produit intérieur brut (PIB) si la production se stabilisait au niveau de fin juin, de la France pour 2022 atteint désormais « 2,5 % à la fin du deuxième trimestre, au lieu de 1,9 % à l’issue du premier trimestre », détaille l’Insee. Cette révision vient donc conforter la prévision du gouvernement, qui pouvait sembler jusqu’ici un brin optimiste. Bercy table en effet justement pour cette année sur une croissance de 2,5 %, avant un repli à 1,4 % en 2023.

Cinq mois après l’invasion de la Russie en Ukraine, l’économie française a relativement bien résisté à la dégradation de la conjoncture européenne. Mais l’activité pourrait bien marquer le pas, compte tenu des incertitudes géopolitiques sur le Vieux Continent. En effet, l’enlisement du conflit en Ukraine pourrait bien faire des dégâts sur l’économie européenne déjà fragilisée par les multiples vagues de confinement.

Il y a quelques jours, le Fonds monétaire international (FMI) a révisé à la baisse ses prévisions économiques de 2022 pour l’Europe, passant de 2,8% au printemps à 2,6% actuellement. « L’économie mondiale fait face à des perspectives de plus en plus sombres et incertaines [...] Les trois grandes zones économiques – États-Unis, Chine et zone euro – sont au point mort », a indiqué Pierre-Olivier Gourinchas, l’économiste en chef de l’institution, lors d’un point presse.

Covid France 31 janvier 2022 : encore 249 448 cas en 24 heures , léger tassement

Covid France 31 janvier 2022 : encore 249 448 cas en 24 heures , léger tassement

Plus de 338.000 nouveaux cas d’infection au coronavirus (en moyenne sur 7 jours) ont été enregistrés en France dimanche, selon les chiffres des autorités sanitaires, un chiffre qui baisse chaque jour légèrement depuis le milieu de semaine.Un tassement qui ne signifie pas la fin de l’épidémie loin s’en faut rappellent les experts.

Dimanche 30 janvier, 249.448 nouveaux cas ont été enregistrés selon Santé publique France (contre 301.614 dimanche dernier). La moyenne sur 7 jours s’élève précisément à 338.052 cas. Un pic avait été atteint mardi à 366.179 cas (toujours en moyenne sur 7 jours). L’hypothèse de l’amorce d’une décrue semble donc se confirmer, même si le nombre de cas reste à des niveaux jamais vus avant l’arrivée fin 2021 du variant Omicron, particulièrement contagieux.

Selon les comptages des dernières 24 heures, 127 personnes sont mortes à l’hôpital (contre 178 la veille et 115 une semaine plus tôt). L’ensemble des hospitalisations continue à progresser, avec un total de 31.536 patients actuellement à l’hôpital avec un diagnostic Covid (contre 28.838 il y a sept jours). En revanche, la stabilité est de mise dans les services de soins critiques, dont les réanimations, qui accueillent en ce moment 3641 patients Covid (3760 sept jours auparavant).

Épargne : léger tassement mais haut niveau

Épargne : léger tassement mais haut niveau

En France en particulier, on compte sur la mobilisation de l’épargne pour assurer la relance de l’activité en 2022. En effet depuis la crise sanitaire, le bas de laine des Français qui peuvent épargner à encore grossi. Cette mobilisation d’une partie de l’épargne serait de nature à assurer la dynamique économique l’année prochaine. Cependant rien n’est sûr compte tenu d’une part de l’évolution de la pandémie du faîte du variant delta mais des inquiétudes encore plus importantes concernant les contaminations imputables au variant omicron.

Le  taux d’épargne risque de se maintenir un très haut niveau sans doute au-dessus de 16 % du revenu. Le surplus d’épargne ne cesse d’augmenter même s’il a eu tendance à se tasser au cours du troisième trimestre. « Entre décembre 2019 et septembre 2021, les encours du Livret A ont augmenté de 51,5 milliards d’euros en France métropolitaine, soit une croissance de 18,6 % », pointe la Banque de France. Cette surépargne née de la crise du Covid s’ajoute aux 124 milliards de l’épargne financière habituelle. A fin septembre, le bas de laine total des Français atteignait ainsi 293 milliards d’euros, en hausse de plus de 100 milliards par rapport à fin 2020, selon les calculs de la Banque de France.

 L’INSEE prévoit que le taux d’épargne redescendra à 16 % du revenu brut à la fin du premier semestre 2022, soit 1 point de plus que son niveau traditionnel. Même si l’exécutif a promis de relever la rémunération du taux du Livret A , le placement préféré de Français.

Tout va dépendre de la confiance des ménages et de leur envie de dépenser au cours des prochains mois. Bon nombre d’économistes jugeaient jusqu’ici que la France avait une réserve de croissance supplémentaire liée à la surépargne accumulée. L’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) avait calculé que la croissance française pourrait dépasser 6 % en 2022 si un cinquième du surplus était dépensé . « Avec l’apparition du nouveau variant Omicron, ce scénario est un peu moins probable aujourd’hui » reconnaît Mathieu Plane, directeur adjoint du département analyse et prévision de l’OFCE.

La dette nette des entreprises reste stable

La dette nette des entreprises est restée stable sur les dix premiers mois de

Conjoncture : léger tassement (Banque de France )

Conjoncture : léger tassement (banque de France )

La Banque de France a très légèrement révisé à la baisse sa prévision de hausse du produit intérieur brut (PIB) pour la France au quatrième trimestre, selon sa dernière note de conjoncture publiée mardi. Ainsi la croissance par rapport au troisième trimestre devrait être « un peu inférieure » à 0,75%, et non plus atteindre ce niveau, comme la banque centrale le prévoyait il y a un mois, alors que les incertitudes se sont renforcées quant à l’évolution de la situation épidémique.

L’économie française, qui avait dépassé en octobre d’un demi-point de pourcentage son niveau d’activité de début 2020, avant la crise sanitaire, s’est maintenue au même niveau au mois de novembre. Cette stagnation, en dépit d’une croissance de l’industrie et de l’ensemble des services marchands, est due à « une activité qui se replie un tout petit peu » dans le commerce de gros et détail, les transports, ainsi que l’hébergement et la restauration, a indiqué le directeur général de la Banque de France, Olivier Garnier, au cours d’un point de presse.

 En décembre, le niveau d’activité devrait néanmoins reprendre sa progression pour se situer à 0,75 point de pourcentage au-dessus de l’avant-crise, selon la note. Les 8500 chefs d’entreprises interrogés par la banque estiment en effet qu’en décembre l’activité va continuer à croître dans l’industrie et les services, et stagner dans le bâtiment.

Mais avec l’aggravation de la cinquième vague et l’émergence du variant Omicron, « il y a un peu plus d’incertitudes sanitaires qui pourraient affecter l’économie au cours du mois de décembre », notamment au niveau de la consommation, explique Olivier Garnier. En novembre, les difficultés de recrutement ont augmenté « légèrement » et concernent environ la moitié des entreprises, tandis que les problèmes d’approvisionnement se maintiennent à des niveaux élevés dans l’industrie comme dans le bâtiment.

Si dans ces deux secteurs ces difficultés poussent les prix de production à la hausse, « leur impact sur l’activité continue de se faire sentir avant tout dans le secteur de l’automobile ». Ce dernier secteur, et à un moindre degré l’aéronautique, sont les deux seuls pour lesquels le taux d’utilisation des capacités de production n’a pas retrouvé sa moyenne sur 15 ans.

Le pétrole : léger tassement du prix après les envolées

Le pétrole : léger tassement du prix après les envolées

 

Depuis déjà de nombreux semaines pétrole est reparti à la hausse mais récemment il a enregistré une envolée sous l’effet des annonces de reprise économique plus importante que prévue notamment en Chine et aux États-Unis. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin a conclu à 66,77 dollars à Londres, en baisse de 17 cents ou 0,25%. A New York, le baril américain de WTI pour le mois de mai a perdu 33 cents ou 0,52% à 63,13 dollars.

La Chine a annoncé vendredi une hausse record de sa croissance économique au premier trimestre (+18,3% sur un an), le rythme d’expansion le plus rapide depuis le début de publications trimestrielles sur le PIB en Chine en 1992. Aux Etats-Unis, les ventes au détail ont bondi de presque 10% en mars, les inscriptions hebdomadaires au chômage sont tombées au plus bas depuis le début de la crise sanitaire et la production industrielle est repartie en nette hausse, selon les données publiées jeudi.

Moral des patrons : très léger mieux en janvier

Moral des patrons : très léger mieux en janvier

L’indicateur synthétique qui reflète ce climat des affaires gagne 1 point par rapport à décembre à 92 points, mais reste encore très inférieur à sa moyenne de longue période qui est de 100, précise l’Institut national des statistiques. « Cette très légère hausse est le reflet d’évolutions différentes suivant les secteurs d’activité en lien avec l’incertitude quant à l’évolution de la situation sanitaire », souligne l’Insee.

Ainsi l’industrie et le commerce de gros connaissent une petite amélioration, tandis que le climat des affaires « fluctue à peine dans les services et le commerce de détail », davantage soumis à des restrictions. Le durcissement et l’élargissement du couvre-feu sur l’ensemble du territoire depuis une semaine devraient à nouveau plomber le moral des commerces.

Dans l’industrie, l’impact de la crise est nettement moins sévère que dans les services. Il reste que beaucoup de sites de production sont menacés et des milliers d’emplois risquent encore d’être détruits dans le sillage des faillites d’entreprises.  Le climat de l’emploi gagne lui aussi un point en janvier par rapport à décembre, à 85 points, quand il était à 105 points avant la crise.

Coronavirus : Macron pour un léger déconfinement

Coronavirus : Macron pour un léger déconfinement

L’épidémie semble nettement ralentir avec notamment ce chiffre lundi de moins de 5000 contaminés par rapport à une moyenne annuelle quotidienne de 21 000 depuis une semaine. Pour autant,  le président va se prononcer pour un léger déconfinement, expression déjà employée par le premier ministre. Théoriquement Macron a promis de donner une vision claire à sa politique. En fait, on va se contenter de donner les étapes pour les très prochaines semaines et il est vraisemblable que le confinement va se prolonger de manière plus allégée jusqu’à l’été.

Dimanche, dans le JDD, le président a levé un coin de voile sur son état d’esprit. «Rien n’est pire que l’incertitude et l’impression d’une morosité sans fin», a-t-il confié. C’est pourquoi «il faut de la cohérence, de la clarté, un cap», et «savoir ensemble où nous allons et comment y aller». Macron reprend la exactement le sentiment général de la population qui constate des contradictions, une opacité et une navigation à vue.

La grande différence avec la période actuelle sera la réouverture des commerces et sous certaines conditions du sport. Pour les commerces,  la réouverture devrait intervenir le 1er décembre. Le sport généralisé devra encore attendre un peu de temps. Les cafés et les restaurants vont demeurer fermer comme les boîtes de nuit ou les salles de sport. Mais on comprend mal que les stades restent fermés à la pratique du sport pour les adultes.

Croissance États-Unis : léger mieux de la confiance des consommateurs

  • Croissance États-Unis : léger mieux de la confiance des consommateurs 
  • . L’indice général de l’université du Michigan qui mesure la confiance des consommateurs aux États-Unis a grimpé à 78,9 points, contre 74,1 points en août. Ce qui est supérieur aux attentes des analystes, puisqu’ils tablaient sur 77 points.
  • En août déjà, les consommateurs américains s’étaient montrés un peu plus optimistes, après s’être inquiétés en juillet de la résurgence du virus dans le pays. L’approche de l’élection présidentielle, qui opposera le 3 novembre le républicain Donald Trump et le démocrate Joe Biden, «a commencé à avoir un impact sur les attentes concernant les perspectives économiques futures», souligne Richard Curtin, l’économiste en chef chargé de cette enquête bimensuelle.

Pétrole : léger repli dû au dollar

Pétrole : léger repli dû au dollar

Un léger repli un peu mécanique provoqué surtout par la remontée du dollar. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre a cédé 2,5%, perdant 1,15 dollars, pour finir à 44,43 dollars. A New York, le baril américain de WTI pour octobre a baissé de 2,9% ou 1,25 dollar pour clôturer à 41,51 dollars.

. Le pétrole étant libellé en dollar, une hausse de celui-ci rend l’or noir plus onéreux pour les acheteurs utilisant d’autres devises, ce qui déprime les prix. Le «dollar index», qui calcule la valeur du billet vert face à un panier composé des principales devises, est remonté mardi alors qu’il était tombé la veille à un niveau plus vu depuis plus de deux ans. Vers 15H00 GMT (19H00 à Paris), l’euro perdait lui 0,74% face au billet vert, à 1,1866 dollar.

Dans le même temps, «l’Opep et ses alliés (connus sous le nom de Opep+) semblent toujours avoir le niveau d’offre sous contrôle et, avec leur baisse de production» s’assurer que le marché soit légèrement sous-approvisionné, a expliqué Eugen Weinberg de Commerzbank. Evoquant des données provenant d’une enquête de Bloomberg, il souligne que «l’Opep a plus que dépassé ses objectifs (de baisse de la production), même en tenant compte des ‘retardataires’ comme le Nigeria, l’Irak et l’Angola, qui ont produit plus que ce à quoi ils s’étaient engagés entre mai et juillet». Ceci étant, on ne prévoit pas une remontée du pétrole au-delà de 50 $ pour la fin de l’année.

Léger optimisme sur l’activité économique européenne ?

Léger optimisme sur l’activité économique européenne ?

La question est de savoir si en se rapprochant de l’indice 50 qui délimite la progression de la régression économique l’indice Markit traduit une certaine reprise de l’activité ou un phénomène de rattrapage après la paralysie d’une grande partie de l’appareil de production L’indice mensuel Markit s’affiche à 47,5 points, contre 31,9 points en mai et 13,6 points en avril, ce qui constituait alors la plus forte contraction de l’activité jamais enregistrée. Lorsque le PMI est supérieur à 50 points, cela signifie que l’activité progresse. Elle diminue s’il est inférieur à ce seuil. La France a pour sa part renoué avec l’expansion pour la première fois depuis quatre mois, tout comme le Royaume-Uni qui a enregistré un net rebond.

L’activité du secteur privé a également connu une nette amélioration en juin au Royaume-Uni, avec un ralentissement beaucoup moins marqué que lors des mois précédents, grâce à un début de déconfinement, d’après l’indice PMI flash composite publié mardi.

L’indice est remonté à 47,6 points (mesure finale), note le cabinet IHS Markit. Si l’activité économique témoigne donc encore d’un ralentissement en juin, il est nettement plus léger que lors des trois mois précédents. Le confinement strict tout le mois d’avril s’est traduit par un effondrement de 20,4% du produit intérieur brut (PIB) britannique, un record historique, après un plongeon du PIB de 5,8% en mars. «L’indice PMI est une preuve de plus que le fond a été touché en avril et que l’activité a commencé à repartir en mai et un peu plus encore en juin», commente la maison de recherche Capital Economics.

Parallèlement et même si dans l’immédiat les marchés se concentrent sur les bons indicateurs , «l’inquiétude grandit sur la remontée du nombre de cas de Covid-19, notamment en Amérique latine, en Chine et aux États-Unis», a nuancé Franklin Pichard, directeur de Kiplink Finance.

La situation sanitaire reste en effet très difficile avec neuf millions de contaminations dans le monde, un seuil des 120.000 morts dépassé aux États-Unis et une pandémie de coronavirus qui «continue de s’accélérer», selon l’Organisation mondiale de la Santé.

 

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