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Trump: l’effondrement d’un pantin

Trump: l’effondrement d’un pantin

 

 

Le clown a sans doute fait son dernier numéro. Quoi qu’il décide désormais son administration ne le suivra pas y compris dans le domaine de la défense. Il risque même maintenant d’être destitué, une situation encore plus pitoyable que la démission. Trump est d’ailleurs lâchée non seulement par les ténors du parti républicain mais par son administration proche et ses collaborateurs.

 

C’est l’effondrement d’un pantin. On peut légitimement se demander comment un grand pays comme les États-Unis ont permis à un tel homme de gouverner le pendant quatre ans. En effet , l’intéressé est à la fois stupide, narcissique et pervers . Il y a longtemps que cette stupidité aurait dû être dénoncée.

 

Il suffit pour cela d’écouter trame pour se rendre compte qu’ils possèdent sans doute moins de 1000 mots de vocabulaire. Un discours d’une pauvreté accablante que les superlatifs employés par Trump ne peuvent que confirmer.. Pas étonnant Trump  a évité le parcours universitaire classique. Il s’est fait en effet remplacer le jour des examens et toute sa vie , il a il a triché y compris dans ses affaires personnelles.

 

Un personnage sans culture mais complètement narcissique élevée comme un enfant gâté qui considère la démocratie comme son jouet personnel et n’accepte pas la moindre contestation. En plus un personnage pervers capable dans la même journée d’affirmer une chose et son contraire. Ainsi l’heure des événements du capitole,  il a clairement engagé ses troupes a envahi ce haut lieu de la démocratie mais à plusieurs reprises a aussi invité ses partisans à la modération et même condamné les plus excités. Bref un pompier pyromane, irresponsable et idiot

«Il nous a perdus. Il a perdu sa propre administration. Comme je l’ai dit, beaucoup d’entre nous se sentent trahis », a déclaré un haut responsable de l’administration d’une agence en dehors de la Maison Blanche. «Pour ce qui est de prendre une direction sur la politique ou tout type de changement de dernière minute, je pense que nous résistons tous.»

Dans tout le gouvernement, les responsables comptent les jours jusqu’à la fin du mandat de Trump le 20 janvier.

«Tout ce que j’ai entendu, c’est que c’est un effondrement complet. Mais le président ne recule pas. Ils vont doubler sur ce point », a déclaré un ancien responsable de la Maison Blanche.

Trump dans une vidéo jeudi a qualifié l’attaque du Congrès d ‘«odieuse» et a promis un transfert de pouvoir en douceur à la prochaine administration. Il n’a pas admis avoir perdu l’élection, ni abandonné son affirmation non fondée selon laquelle elle était frauduleuse, ni mentionné le président élu Joe Biden par son nom.

Trump et son entourage tentent de détourner l’attention du siège du Capitole et de revenir sur ses principales politiques dans les derniers jours de sa présidence.

 

Certains à la Maison Blanche voient tout mouvement visant à souligner ses réalisations perçues comme sourdes.

« Personne ne s’y intéresse. Du tout », a déclaré un responsable actuel de la Maison Blanche. «Tout le monde est … vaincu et honnêtement, ils veulent juste que les deux prochaines semaines passent.

L’ambiance a été encore aggravée par l’effondrement des relations entre Trump et le vice-président Mike Pence.

Trump a fustigé Pence pour ne pas avoir trouvé un moyen d’empêcher le Congrès de certifier les résultats des élections, un pouvoir que le vice-président n’a pas. Il n’a pas non plus contacté Pence pour vérifier sa sécurité pendant l’émeute au Congrès, lorsque Pence a été évacué avec les législateurs.

Les deux hommes ne parlent plus, une fin frappante à leurs quatre années à la Maison Blanche, où Pence avait été un lieutenant fidèle à travers de multiples crises.

Des facteurs explicatifs de l’effondrement

Des facteurs explicatifs de l’effondrement

 

Pablo Servigne, théoricien de l’effondrement évoque dans le monde les facteurs explicatifs de l’effondrement :

 « Mon enfance, c’était télé, bagnole, Nutella »

« J’avais 20 ans » : « Le Monde » interroge une personnalité sur ses années d’études et son passage à l’âge adulte. Ce mois-ci, Pablo Servigne, collapsologue, docteur en biologie et spécialiste des fourmis.

Docteur en biologie, spécialiste des fourmis, devenu auteur à succès avec Comment tout peut s’effondrer (Seuil, 2015), ingénieur agronome, conférencier, militant écologiste…, Pablo Servigne n’a jamais aimé les étiquettes. Il est aussi plus à l’aise pour parler de son dernier ouvrage que de son passé. « Je n’ai pas l’habitude de me livrer », prévient le Franco-Colombien de 42 ans, qui vient de publier Aux origines de la catastrophe (Les Liens qui Libèrent). Pour ce nouvel ouvrage, ce théoricien de l’effondrement du monde (ou collapsologue) s’est entouré d’une pluralité d’intellectuels afin d’expliquer pourquoi « nous en sommes arrivés là ». Avec une vingtaine de mots-clés et une approche transdisciplinaire, le livre relie différentes causes mettant en péril la planète : finance débridée, individualisme, surpopulation, patriarcat…

Plus de vingt ans après ses 20 ans, Pablo Servigne revient sur son enfance à Saint-Germain-en-Laye (Yvelines) et ses années d’études en Belgique, et oscille entre le récit d’un parcours tantôt docile, tantôt rebelle – entre l’envie d’être grand-père et celle de défiler dans la rue avec les plus jeunes.

Dans quel univers avez-vous grandi ?

Dans trois écosystèmes très différents, avec mon petit frère et mes deux parents ingénieurs. Quelques années près de Cherbourg, tout proche de la nature ; en Colombie, où l’on allait souvent puisque ma mère est de là-bas. Mais la plupart du temps, j’ai vécu à Saint-Germain-en-Laye, où je me suis profondément ennuyé. Une petite banlieue bourgeoise où il ne se passait rien : l’ennui monstrueux, mortel.

A l’époque, je détestais lire. Personne ne m’a fait aimer la lecture alors que j’aurais pu lire tellement pendant toutes ces années ! Je me suis gavé de télévision. J’ai l’impression d’avoir gaspillé mon temps.

Regrettez-vous un manque de transmission ?

Ce vide d’héritage et de transmission, je le ressens comme une peine profonde. J’ai toujours été à la recherche d’un ancien qui puisse m’apprendre la sagesse de la vie, qui m’enseigne un chant révolutionnaire au coin du feu, qui me dise quel bouquin lire à 15 ans et comment jeter des pavés sur les flics. J’aurais adoré rencontrer un vieil Indien jivaro ou un chaman !

Depuis tout petit, mon rêve, c’est d’être grand-père. A l’école, on nous a expliqué les équations différentielles et les intégrales triples… mais qui nous a appris à être un homme ? Qui nous a appris la démocratie ? Comment s’écouter, manger, respirer ? On doit prendre des cours de yoga pour savoir respirer, c’est du délire !

 

Accepter enfin le débat sur l’effondrement de la société

Accepter enfin le débat sur l’effondrement de la société

Un débat public sur cette menace de l’effondrement est indispensable afin de pouvoir en réduire la probabilité, la rapidité, la gravité et les dommages infligés aux plus vulnérables comme à la nature, relève dans une tribune au « Monde » un collectif de plus de 400 scientifiques d’une vingtaine de pays

Tribune.

 

 Nous sommes des scientifiques et universitaires de plus de vingt pays et nous appelons les décideurs politiques à s’engager ouvertement face au risque de bouleversements, voire d’effondrement, de nos sociétés. Cinq ans après l’accord de Paris de 2015 sur le climat, nous n’avons pas réussi à réduire nos émissions de carbone, et nous devons maintenant faire face aux conséquences.

S’il est essentiel d’agir avec courage et équité pour réduire les émissions et réabsorber naturellement du carbone, nombreux sont les chercheurs qui considèrent désormais l’effondrement de la société au cours de ce siècle comme un scénario crédible. Les avis diffèrent sur le lieu, l’étendue, la date, la durée et la cause de ces bouleversements ; mais la manière dont les sociétés modernes exploitent les hommes et la nature est une préoccupation commune à tous.

Il faut que les décideurs politiques ouvrent le débat sur cette menace d’effondrement de la société pour que nous puissions commencer à nous y préparer et à en réduire la probabilité, la rapidité, la gravité et les dommages infligés aux plus vulnérables et à la nature. Les armées de plusieurs pays considèrent déjà l’effondrement comme un scénario crédible, nécessitant une planification.

Un sujet qui n’est pas traité équitablement dans les médias

Des enquêtes publiques montrent qu’une partie importante des populations anticipent désormais l’effondrement de la société. Malheureusement, c’est déjà le quotidien ou même l’histoire de nombreuses communautés du Sud. Cependant, le sujet n’est pas traité équitablement dans les médias, et est largement absent de la société civile et de la politique.

Lorsque les médias abordent le thème du risque d’effondrement, ils citent généralement des personnes qui jugent négativement le fait de discuter de ce sujet. Les spéculations fondées sur de mauvaises informations, comme celles citant des campagnes de désinformation venant de l’étranger ou des répercussions sur la santé mentale et la motivation, ne favorisent pas une discussion sérieuse.

« »Eviter l’effondrement de l’économie par un transfert des ressources ? »

« »Eviter l’effondrement de l’économie par un transfert des ressources ? »

 

L’économiste Antoine Monserand propose, dans une tribune au « Monde », un programme de transferts de revenus des ménages et des entreprises dont l’épargne ou l’activité a augmenté, vers ceux qui ont au contraire l’ont vu fortement réduite

Tribune.

 

Réticent à l’idée de perturber de nouveau l’économie après l’été 2020, l’exécutif a pris des mesures au compte-gouttes et trop tardives. Il a ainsi rendu le reconfinement inévitable, mené le pays droit à la saturation des services de réanimation, obligé les soignants à devoir bientôt choisir de nouveau à qui ils sauveront (ou non) la vie. Même lors de son allocution, le président de la République Emmanuel Macron a maintenu ce mot d’ordre : « L’économie ne doit ni s’arrêter ni s’effondrer ».

Pourtant, il existe une solution pour que l’économie s’arrête momentanément sans s’effondrer, sans augmenter ni les faillites, ni la pauvreté, ni le déficit. Pour le comprendre, il faut cesser de considérer l’économie comme une abstraction faisant magiquement apparaître – ou disparaître – des revenus et des emplois, mais plutôt examiner les flux et les stocks de monnaie.

Les revenus des uns ne sont rien d’autre que les dépenses des autres, et vice versa. Si les revenus de certains diminuent ou disparaissent pendant un confinement, ce n’est pas qu’ils se sont « évaporés », comme les centaines de milliards de dollars de valorisation boursière lors de la crise de 2008. C’est simplement que cet argent n’est pas passé d’un compte à un autre en échange de biens et services comme il l’aurait fait en temps normal.

Une grande solidarité nationale de crise

Lorsque la circulation de l’argent est bloquée, une partie du corps social est asséchée, pendant qu’une autre accumule les liquidités. Les inégalités explosent. En témoignent les chiffres de la Banque de France : entre mars et août 2020, les 20 % des Français les plus pauvres se sont endettés pendant que le reste des Français accumulait 86,6 milliards d’euros, dont environ 54 % pour les 10 % les plus riches.

Depuis septembre, le gouvernement n’a cessé d’envoyer des signaux et injonctions contradictoires. Il aurait été de la responsabilité – et même du devoir – de chacun de réduire les contacts au minimum… tout en consommant un maximum. Il fallait à tout prix « relancer la machine ». Mais n’y avait-il pas d’option moins absurde que de demander aux Français de se ruer dans les magasins, d’aller au restaurant trois fois par jour et en escapade en avion tous les week-ends ?

Qu’il s’agisse de la période de l’entre-deux confinements ou des confinements eux-mêmes, il faut faire circuler l’argent pour éviter que les inégalités et la crise sociale empirent. Le canal de la consommation est obstrué ? Utilisons celui de la fiscalité pour organiser une grande solidarité nationale de crise.

 

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Covid-19 : investir et planifier pour éviter l’effondrement

Covid-19 :  investir et planifier pour éviter l’effondrement

Dans une tribune au « Monde », l’économiste Eric Monnet estime qu’aider le tissu productif et réorienter l’épargne devraient être les deux priorités du gouvernement

Tribune.

 Il est devenu courant de parler de « guerre » contre le coronavirus. La restriction des libertés d’activité et de déplacement ainsi que la mobilisation des hôpitaux atteignent en effet des niveaux inconnus en dehors des grands conflits armés qui ont marqué l’histoire du XXe siècle sur notre territoire. L’importance sans précédent en temps de paix du choc économique sur la production et la consommation nous pousse également vers un vocabulaire martial.

Mais, si l’on suit cette perspective, il est toutefois frappant de constater combien le rôle économique de l’Etat ne revêt, pour l’instant, aucun des attributs d’une économie de guerre. Certes, cela tient en partie au fait que, heureusement, nous avons évité le rationnement et le contrôle des prix. Mais, pour le reste, faut-il se réjouir de cette timidité ? On peut au contraire y voir un signe de faiblesse, empêchant une réponse proportionnée à la crise économique actuelle.

A l’opposé de l’organisation de la production qui caractérisait les puissances étatiques en guerre, les politiques jouent aujourd’hui principalement un rôle de régulation et d’assurance, en attendant que les forces du marché reprennent rapidement leur droit. Elles mettent en place divers dispositifs fiscaux, de crédit et de subvention pour éviter faillites d’entreprises et chômage tant que dure le choc. En revanche, il n’y a pas de tentative de réorganiser la production et les échanges, de « planifier » l’économie pour qu’elle puisse surmonter ce choc autrement, en se transformant.

Refus de planification

Ainsi, le débat porte principalement sur le choix de fermer et d’indemniser temporairement des entreprises, plutôt que sur des manières alternatives de faire fonctionner l’économie en ces temps difficiles. Les commerçants et restaurateurs sont priés de s’organiser eux-mêmes pour mettre en place le retrait de commande et se tourner vers des compagnies privées de livraison – dont on connaît l’appétence pour le travail précaire, les fortes marges et l’échappement à la fiscalité. On fait appel au sens civique du consommateur pour tenter de nuancer le fait que les GAFA (Google, Apple, Facebook, Amazon), Deliveroo, Netflix et consorts sont les grands gagnants économiques de cette crise.

Planifier ne requiert pas de tout nationaliser – on voit que les chaînes d’approvisionnement fonctionnent –, mais il est révélateur qu’aucun service public n’ait été conçu pour assurer les livraisons, et que les commandes de l’Etat n’aient pas massivement remplacé les commandes privées dans certains secteurs. Il semble que les conséquences de cette crise sur le développement du capitalisme monopolistique numérique et ses dangers – bien décrites par les économistes Robert Boyer ou Daniel Cohen dans diverses contributions récentes – soient largement sous-estimées.

Coronavirus: hôtellerie, restauration et tourisme, l’effondrement de tout un secteur

Coronavirus: hôtellerie, restauration et tourisme, l’effondrement de tout un secteur

 

Si des perspectives de réouverture  pour certaines activités sont envisagées par contre on est loin de voir le bout du tunnel pour tout ce qui concerne l’hôtellerie, la restauration ou le tourisme. Au mieux des décisions pourraient être annoncé pour le milieu de l’été. Mais des décisions à effet différé qui n’auront guère d’impact sur la saison estivale et même la fin de l’année. La conséquence pourrait être une vague sans précédent de défaillances qui affectant 20 à 30 % du secteur. Aucun secteur ne peut en effet résister à une période de paralysie de six à neuf mois.

La mise en quarantaine de ces activités aura des conséquences sur les secteurs économiques amont et aval (par exemple sur les producteurs agricoles, le commerce et l’artisanat et les services). La vérité, c’est que les pouvoirs publics sont complètement démunis pour faire face à cette crise. En effet les propositions d’aide sous forme de prêts ou de décalage dans le temps de la fiscalité ne sont pas à la hauteur des enjeux. L’enjeu aujourd’hui, c’est la mort de nombre ces entreprises . Même si les pouvoirs publics décidaient de la reprise pour ces activités, les clients ne seraient sans doute pas rapidement au rendez-vous compte- tenu des risques sanitaires potentiels.

Les attentes de la filière, qui emploie un million de salariés, sont fortes: les acteurs du tourisme et de la restauration espèrent notamment l’exemption du paiement des taxes et impôts locaux en 2020, l’annulation des loyers pour six mois, la prolongation des mesures en faveur du chômage partiel des salariés et la prise en charge, au moins partielle, des pertes d’exploitation. Les mesures qui seront décidées dans le cadre de ce plan de soutien spécial s’ajouteront aux dispositifs généraux déjà mis en oeuvre par le gouvernement.

Pour aider cafés et restaurants, le président de la région Hauts-de-France Xavier Bertrand (ex-LR) et la maire PS de Lille Martine Aubry ont réclamé jeudi au gouvernement «une véritable stratégie», plaidant notamment pour «la création par l’Etat d’un fonds d’investissements dédié» et pour des «mesures immédiates» de soutien.

Pétrole : toujours l’effondrement

Pétrole : toujours l’effondrement

 

Plusieurs facteurs explicatifs à cet effondrement historique il y a bien sûr la crise sanitaire qui affaiblit considérablement la consommation puisque par exemple le carburant destiné à l’aviation a enregistré une baisse de volume de 90 à 95 % et le carburant auto de près de 60 % dans les pays développés. La seconde raison est liée à la stratégie de l’Arabie Saoudite qui a décidé  d’étouffer le marché en ouvrant largement les vannes de la production. L’objectif étant d’étouffer les producteurs ceux de l’OPEP, les autres y compris le pétrole des États-Unis effectivement dramatiquement touché.

Depuis l’écroulement des prix l’OPEP plus  a décidé  une baisse de 25 % de la production. Une baisse d’abord mal respectée par des Etas  comme la Russie ou l’Iran qui ont absolument besoin de la manne pétrolière .  Une diminution de la production qui est insuffisante au regard de la baisse  de la demande. Du coup, même les capacités de stockage sont dépassées. L’autre raison de cette chute des prix tient aux perspectives économiques à venir.

D’une part la baisse de croissance de l’ordre de 10 % dans les pays développés pour 2020 va mécaniquement peser négativement sur la demande. D’autre part des évolutions structurelles vont se produire en matière de mobilité concernant aussi bien les personnes que les marchandises ; des évolutions qui elles aussi auront des effets négatifs sur la demande de pétrole.

Le contrat à terme de juin sur le brut de référence a fini en recul de 6,24 dollars, soit 24%, à 19,33 dollars le baril. Le cours du baril de brut américain (West Texas Intermediate, WTI), qui était passé la veille pour la première fois de l’histoire en territoire négatif à -37,63 dollars le baril pour les contrats à terme du mois de mai, est passé en cours de séance à moins de 10 dollars pour les contrats expirant en juin. Il termine finalement sur une baisse de $8,86, soit 43%, à$11,57 le baril.

“Comme les capacités de stockage disponibles sont devenues rares, nul ne veut détenir un contrat proche d’arriver à échéance”, explique Konstantinos Venetis, économiste chez TS Lombard, dans une note.“Les producteurs américains de gaz et de pétrole de schiste approchent du moment où ils seront obligés de fermer leurs activités”, ajoute-t-il.

« L’effondrement de la vie avec la fin des insectes » ?

« L’effondrement de la vie avec la fin des insectes » ?

 

On connait le rôle des insecte pour la biodiversité, il assurent notamment la pollinisation aussi le recyclage des végétaux et autres déchets entretiennent la vie des sols . Un article du monde souligne l’enjeu de ce massacre.

Selon une étude publiée fin octobre, la biomasse d’arthropodes a chuté de 67 % au cours de la dernière décennie, relève Stéphane Foucart, journaliste au « Monde ».

« La probabilité est forte que l’information la plus importante de la semaine écoulée vous ait échappé. On cherche en vain sa trace dans la conversation publique : elle en est complètement absente. Et pour cause, en France, à peu près aucun média, ni audiovisuel, ni imprimé, ni électronique, n’en a rendu compte (à l’exception du Monde). Elle a pourtant été publiée dans l’édition du 31 octobre de la revue Nature, la plus prestigieuse des revues scientifiques, mais l’attention médiatique était alors, semble-t-il, ailleurs.

La revue britannique publiait ce jour-là l’étude la plus ambitieuse et la plus précise conduite à ce jour sur le déclin des insectes (et des arthropodes en général) ; elle montre, au-delà du doute raisonnable, que le crash en cours des populations d’invertébrés terrestres est plus rapide encore que les estimations publiées jusqu’à présent. Ses résultats sont à vous glacer le sang.

Les auteurs – une vingtaine de chercheurs appartenant à une dizaine d’institutions scientifiques d’Allemagne, de Suisse et d’Autriche – ont analysé l’évolution des captures d’arthropodes sur 300 sites (en prairie ou en forêt) de trois régions allemandes, entre 2008 et 2017.

Le travail qu’ils ont accompli est considérable. Les chercheurs ont analysé un million d’individus capturés au cours de cette décennie, et ont recensé les quelque 2 700 espèces auxquelles ils appartiennent. Ils ont ensuite estimé l’évolution de ces populations grâce à plusieurs indicateurs : le nombre d’individus capturés, leur biomasse et la diversité des espèces représentées. Quelle que soit la métrique considérée, le désastre est à peu près total, les chiffres sidérants.

Au cours de la dernière décennie, sur l’échantillon de 150 prairies analysées par Wolfgang Weisser, Sebastian Seibold (Université technique de Munich, Allemagne) et leurs collègues, la biomasse d’arthropodes a chuté de 67 %. Le nombre d’individus capturés s’est effondré de 78 % et leur diversité a chuté d’un tiers. En moyenne, dans les milieux forestiers, la biomasse de ces bestioles volantes et rampantes a perdu 41 % et la diversité des individus capturés a décliné de 36 %.

« Il y a vingt ans, je n’aurais pas cru qu’un tel effondrement fût possible, dit le professeur Wolfgang Weisser. Je pensais que la plus grande part du déclin des insectes avait eu lieu dans les années 1950-1960, avec la grande période de transformation de l’agriculture européenne. »

 

 




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