Archive pour le Tag 'L’économie'

Page 4 sur 13

Le Maire Ministre de l’économie où pâle Victor Hugo

Le Maire: Ministre de l’économie où pâle Victor Hugo


La plupart des citoyens s’interrogent réellement sur ce que fait le ministre de l’économie de son temps.

En effet, la France connaît une situation économique particulièrement difficile notamment concernant le désastre des finances. Le pays vient d’ailleurs d’être sanctionné par une agence de notation ce qui va entraîner une conséquence supplémentaire sur les taux d’intérêts payés par la France et plus généralement sur l’inflation . Pire, le pays connaît une inflation assez dramatique notamment pour les produits essentiels de l’alimentaire.

La seule réponse dans ce domaine du gouvernement est d’assurer qu’il y aurait un panier à bas prix dans les supermarchés et que les prix vont peut-être baisser sinon cet été à l’automne ou aux calendes grecques. Pendant ce temps-là le ministre de l’économie qui se voit en Victor Hugo sans doute écrit encore un e livre. Un livre prétentieux qui parle surtout de l’auteur et gonflé de citations pour faire littéraire.

Mais un livre qui est comme l’homme politique plat comme une limande. Sans élévation de la pensée, sans charisme et bien à l’image de tous ces énarques capables seulement de répéter les boniments qu’ils ont appris dans la célèbre école qui mène au pouvoir politique, économique et financier. On a beau écouter Bruno Lemaire ou lire ses livres, sa caractéristique est d’endormir aussi bien le citoyen que le lecteur. Bref la platitude, l’ennui dans un emballage de prétentions dérisoires.

Croissance : L’inflation tue l’économie française

Croissance : L’inflation tue l’économie française

Après un dernier trimestre atone (0%), une très petite reprise du produit intérieur brut (PIB) est repartie à la hausse à 0,2% au premier trimestre. Une reprise toutefois maintenant menacée par le tassement des investissements et la baisse de la consommation. Les ménages dont le pouvoir d’achat est amputé très nettement par la hausse des prix en particulier dans l’alimentaire ajustent leur consommation qui diminue. L’inflation a continué d’accélérer au mois d’avril laissant présager encore des difficultés du côté de la demande des Français. En zone euro, la croissance a fait quasiment du surplace au premier trimestre (0,1%) après un dernier trimestre 2022 décevant (0%).

L’INSEE vient de réviser à la baisse ses chiffres du troisième T (-0,1 point) et quatrième (-0,1 point) trimestres 2022 et légèrement à la hausse ceux du premier trimestre (+0,1 point).

Le gouvernement table toujours sur une croissance de 1% en 2023 dans son dernier programme de stabilité pour la période 2023-2027 envoyé cette semaine à Bruxelles. Mais cette prévision est deux fois supérieure aux projections du consensus des économistes (+0,5%) comme l’a souligné le Haut conseil des finances publiques dans son dernier avis rendu public cette semaine.

Dans le détail, le commerce extérieur a poussé la croissance du produit intérieur brut vers le haut entre janvier et mars. « La progression du PIB est à mettre sur le compte du commerce extérieur, qui contribue de 0.6 point à la croissance grâce à des exportations plus dynamiques que des importations (+1.1% sur le trimestre versus -0.6%) ». Comme souvent, les ventes de matériel de transport ont joué un rôle essentiel et ont enregistré un bond spectaculaire de 9,5% tandis que les exportations agricoles ont plongé brutalement de 21%.

Le commerce extérieur français enregistre un déficit abyssal en 2022 à 164 milliards d’euros

L’envolée des prix continue de peser sur la consommation des ménages. Après avoir reculé de 1% au dernier trimestre 2022, la consommation des Français a patiné (0%) au premier trimestre alors que c’est un moteur traditionnel de l’économie hexagonale.

L’autre signe de difficulté chez les ménages est l’impressionnante poursuite de la baisse des investissements, principalement dans la construction et l’immobilier. Depuis le premier trimestre 2022, la formation brute de capital fixe (FBCF), c’est-à-dire l’investissement des Français, n’a enregistré aucun rebond. Le resserrement de la politique monétaire avec la forte hausse des taux d’intérêt a plombé les investissements dans le logement. La poursuite de ce durcissement dans les mois à venir pourrait mettre à mal le secteur de la construction et de l’immobilier déjà sous tensions.

L’indice des prix à la consommation est de nouveau reparti à la hausse en avril pour s’établir à 5,9% après 5,7% en mars selon une première estimation de l’Insee ce vendredi 28 avril. « Le glissement annuel des prix à la consommation en France reste pour le 11ème mois consécutif sur son plateau autour de 6% . Pour l’énergie sur un an, la baisse au mois d’avril est moins spectaculaire que celle du mois de mars 2023 sur les prix de l’énergie.

Quant à l’alimentaire, les prix continuent de s’envoler à 14,9%. La plupart des experts et de gouvernement avaient prévu un ralentissement de l’inflation à partir de l’été ce qui n’est plus du tout certain dans la mesure où il se révèle qu’une partie de cette inflation est largement structurelle. Elle pourrait progresser mais les prix continueraient d’augmenter.

L’inflation tue l’économie française

L’inflation tue l’économie française

Après un dernier trimestre atone (0%), Une très petite reprise du produit intérieur brut (PIB) est repartie à la hausse à 0,2% au premier trimestre. Une reprise toutefois maintenant menacée par le tassement des investissements et la baisse de la consommation. Les ménages dont le pouvoir d’achat est amputé très nettement par la hausse des prix en particulier dans l’alimentaire ajustent leur consommation qui diminue. L’inflation a continué d’accélérer au mois d’avril laissant présager encore des difficultés du côté de la demande des Français. En zone euro, la croissance a fait quasiment du surplace au premier trimestre (0,1%) après un dernier trimestre 2022 décevant (0%).

L’INSEE vient de réviser à la baisse ses chiffres du troisième T (-0,1 point) et quatrième (-0,1 point) trimestres 2022 et légèrement à la hausse ceux du premier trimestre (+0,1 point).

Le gouvernement table toujours sur une croissance de 1% en 2023 dans son dernier programme de stabilité pour la période 2023-2027 envoyé cette semaine à Bruxelles. Mais cette prévision est deux fois supérieure aux projections du consensus des économistes (+0,5%) comme l’a souligné le Haut conseil des finances publiques dans son dernier avis rendu public cette semaine.

Dans le détail, le commerce extérieur a poussé la croissance du produit intérieur brut vers le haut entre janvier et mars. « La progression du PIB est à mettre sur le compte du commerce extérieur, qui contribue de 0.6 point à la croissance grâce à des exportations plus dynamiques que des importations (+1.1% sur le trimestre versus -0.6%) ». Comme souvent, les ventes de matériel de transport ont joué un rôle essentie et ont enregistré un bond spectaculaire de 9,5% tandis que les exportations agricoles ont plongé brutalement de 21%.

Le commerce extérieur français enregistre un déficit abyssal en 2022 à 164 milliards d’euros

L’envolée des prix continue de peser sur la consommation des ménages. Après avoir reculé de 1% au dernier trimestre 2022, la consommation des Français a patiné (0%) au premier trimestre alors que c’est un moteur traditionnel de l’économie hexagonale.

L’autre signe de difficulté chez les ménages est l’impressionnante poursuite de la baisse des investissements, principalement dans la construction et l’immobilier. Depuis le premier trimestre 2022, la formation brute de capital fixe (FBCF), c’est-à-dire l’investissement des Français, n’a enregistré aucun rebond. Le resserrement de la politique monétaire avec la forte hausse des taux d’intérêt a plombé les investissements dans le logement. La poursuite de ce durcissement dans les mois à venir pourrait mettre à mal le secteur de la construction et de l’immobilier déjà sous tensions.

L’indice des prix à la consommation est de nouveau reparti à la hausse en avril pour s’établir à 5,9% après 5,7% en mars selon une première estimation de l’Insee ce vendredi 28 avril. « Le glissement annuel des prix à la consommation en France reste pour le 11ème mois consécutif sur son plateau autour de 6% . Pour l’énergie sur un an, la baisse au mois d’avril est moins spectaculaire que celle du mois de mars 2023 sur les prix de l’énergie.

Quant à l’alimentaire, les prix continuent de s’envoler à 14,9%. La plupart des experts et de gouvernement avaient prévu un ralentissement de l’inflation à partir de l’été ce qui n’est plus du tout certain dans la mesure où il se révèle qu’une partie de cette inflation est largement structurelle. Elle pourrait progresser mais les prix continueraient d’augmenter.

Société-« De l’économie d’abondance à l’économie de rareté », un changement de paradigme

Société-« De l’économie d’abondance à l’économie de rareté », un changement de paradigme


« Nous passons d’un monde d’abondance à un monde de rareté », écrivent Patrick Artus et Olivier Pastré, économistes . Au vu des conséquences majeures à venir, un temps d’arrêt est jugé nécessaire
.

Les deux économistes expliquent que la transition entre ces deux modèles concerne d’abord tous les membres de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) – cette institution discrète, née en 1961, dont le siège est à Paris, rassemble 38 pays parmi les plus riches de la planète, qui ont deux points communs : partager un système de gouvernement démocratique et défendre l’économie de marché. Mais, chemin faisant, c’est la planète tout entière qui sera touchée par ce chamboulement macro- et géoéconomique, lié au réchauffement climatique, suivant les prévisions du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat.

La conclusion est sans appel : « Le nouveau monde va être cher pour de multiples raisons », analysent les deux complices, car ce passage à une économie de rareté est lié à trois transformations majeures : moins de main-d’œuvre, moins d’épargne et moins de matières premières. Qui plus est, qui dit rareté, dit hausse des prix, avec comme corollaire le retour de l’inflation et la question brûlante du pouvoir d’achat pour les classes moyennes, socle de la démocratie.

L’épidémie de Covid-19 a été le révélateur de la dépendance des pays de l’OCDE, et de la France en particulier, aux produits chinois. Si relocalisations il y a, celles-ci doivent se concentrer sur des productions stratégiques, comme les vaccins ou les batteries électriques. La guerre en Ukraine a, elle, démontré la fragilité énergétique de l’Union européenne (UE), mais les efforts les plus urgents sont surtout à fournir pour la transition environnementale, « qui sera tout sauf un long fleuve tranquille », soulignent les deux auteurs. Elle doit être au centre des politiques de tous les gouvernements. En clair, le passage à l’économie de rareté entraîne une remise en cause du capitalisme néolibéral, qui s’est épanoui depuis le début des années 1980.

Autre conséquence, « la hausse du coût de l’énergie va imposer, pour être acceptable, des politiques redistributives nouvelles en faveur des ménages modestes qu’il faudra financer par une pression fiscale accrue », c’est-à-dire une augmentation des impôts, alertent les auteurs.

Pour conclure sur une note plus optimiste – quoique –, les deux économistes rappellent une célèbre phrase de Jean Monnet : « J’ai toujours pensé que l’Europe se ferait dans les crises. » Vu celles qui s’amoncellent sur ses épaules depuis 2020 (Covid-19, guerre en Ukraine, crise énergétique), l’UE ne peut progresser qu’à pas de géant…(suite dans LE Monde)

Changement de paradigme: «  De l’économie d’abondance à l’économie de rareté »

« De l’économie d’abondance à l’économie de rareté », un changement de paradigme


« Nous passons d’un monde d’abondance à un monde de rareté », écrivent Patrick Artus et Olivier Pastré, économistes . Au vu des conséquences majeures à venir, un temps d’arrêt est jugé nécessaire
.

Les deux économistes expliquent que la transition entre ces deux modèles concerne d’abord tous les membres de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) – cette institution discrète, née en 1961, dont le siège est à Paris, rassemble 38 pays parmi les plus riches de la planète, qui ont deux points communs : partager un système de gouvernement démocratique et défendre l’économie de marché. Mais, chemin faisant, c’est la planète tout entière qui sera touchée par ce chamboulement macro- et géoéconomique, lié au réchauffement climatique, suivant les prévisions du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat.

La conclusion est sans appel : « Le nouveau monde va être cher pour de multiples raisons », analysent les deux complices, car ce passage à une économie de rareté est lié à trois transformations majeures : moins de main-d’œuvre, moins d’épargne et moins de matières premières. Qui plus est, qui dit rareté, dit hausse des prix, avec comme corollaire le retour de l’inflation et la question brûlante du pouvoir d’achat pour les classes moyennes, socle de la démocratie.

L’épidémie de Covid-19 a été le révélateur de la dépendance des pays de l’OCDE, et de la France en particulier, aux produits chinois. Si relocalisations il y a, celles-ci doivent se concentrer sur des productions stratégiques, comme les vaccins ou les batteries électriques. La guerre en Ukraine a, elle, démontré la fragilité énergétique de l’Union européenne (UE), mais les efforts les plus urgents sont surtout à fournir pour la transition environnementale, « qui sera tout sauf un long fleuve tranquille », soulignent les deux auteurs. Elle doit être au centre des politiques de tous les gouvernements. En clair, le passage à l’économie de rareté entraîne une remise en cause du capitalisme néolibéral, qui s’est épanoui depuis le début des années 1980.

Autre conséquence, « la hausse du coût de l’énergie va imposer, pour être acceptable, des politiques redistributives nouvelles en faveur des ménages modestes qu’il faudra financer par une pression fiscale accrue », c’est-à-dire une augmentation des impôts, alertent les auteurs.

Pour conclure sur une note plus optimiste – quoique –, les deux économistes rappellent une célèbre phrase de Jean Monnet : « J’ai toujours pensé que l’Europe se ferait dans les crises. » Vu celles qui s’amoncellent sur ses épaules depuis 2020 (Covid-19, guerre en Ukraine, crise énergétique), l’UE ne peut progresser qu’à pas de géant…(suite dans LE Monde)

Les experts de l’économie: Prévisions ou marc de café

Les experts de l’économie: Prévisions ou marc de café 

 

 

La  « narratologie » ne s’est jamais portée aussi bien qu’aujourd’hui. Par Karl Eychenne, chercheur chez Oblomov & Bartleby ( dans la Tribune).

Souvent ils se trompent, parfois pour de bonnes raisons. Ainsi, il n’est pas rare que nos experts de l’économie et de la finance nous annoncent l’inverse de qui va se produire. Mais on leur pardonne, car ils ont parfois des circonstances atténuantes, comme en 2022 par exemple. Qui aurait pu prévoir l’arrivée des extraterrestres, les Russes en Ukraine ?

 

L’auteur pourrait ajouter que certains experts mentent à dessein pour servir les intérêts de ceux qui les rémunèrent par exemple des groupes de pression, des multinationales ou encore des gouvernements NDLR

Les conséquences économiques d’un conflit armé seront toujours inaudibles face à l’ineffable. Néanmoins, ces conséquences n’en sont pas moins utiles pour éclairer certains faits. Par exemple, on peut alors justifier le second souffle de l’inflation en Europe par des tensions sur les prix de l’énergie (pétrole et gaz en provenance de Russie). Un second souffle de l’inflation qui poussera la Banque Centrale européenne dans ses retranchements, et les marchés au fond du trou.

Il l’était déjà depuis bien longtemps. À un point tel que même après coup, on restait incapable de l’expliquer. Même après que l’évènement se soit réalisé, il restait aussi incompréhensible. D’un certain point de vue, on dira alors que les experts sont aussi mauvais en prévision (l’art de prévoir demain) qu’en « rétro-diction » (l’art de prévoir hier).

Qu’à cela ne tienne. L’expert n’est pas du genre à se laisser abattre. Il n’est peut-être pas un expert en futurologie, mais il n’a plus rien à prouver en narratologie. Il s’agit de l’art du récit, cette capacité de raconter des choses, mais pas n’importe quelles choses. Des choses qui donnent envie d’être écoutées. Et si en plus, ce qui est raconté n’est pas dénué de style, alors on est pas loin du but ultime, le seul en vérité que puisse espérer l’expert. Car on l’aura compris, pour la prévision, l’expert ne fera jamais mieux que le doigt mouillé ou le marc de café.

Raconter. Se la raconter. Pas si facile en vérité. ChatGPT par exemple, le robot conversationnel révolutionnaire, est bien capable de raconter. Mais il ne lui viendrait jamais à l’idée de « se la raconter ». Pour être honnête, l’ambition de l’expert est parfois plus modeste. Il ne contraint pas toujours son besoin de raconter à celui de s’écouter parler. Parfois, son but est juste d’occuper l’espace, l’espace sonore.

Dans un monde parfait, les paroles débiles ou inutiles sont inhibées par le bon sens de celui qui se retient de les dire, et tout cela produit alors ce que l’on appelle du silence. C’est le moment de rappeler le seul aphorisme compréhensible du Tractatus de Wittgenstein, philosophe ou logicien :

Hélas, dans notre monde, il n’existe pas ce réflexe de bon sens de l’orateur. Il estime que sa seule capacité à parler justifie sa logorrhée ou diarrhée verbale. Cela dit, peut-être tout n’est-il pas à jeter ? En effet, il est tout à fait possible que dans la quantité extraordinaire d’histoires qui nous sont livrées par les conteurs, on finisse par tomber sur la vraie histoire, ou en tous les cas une histoire qui fait sens.

Christian Salmon, Monsieur Story Telling, vient tout juste de nous livrer ses réflexions sur l’art d’occuper le silence (« l’art du silence »). En particulier, il nous propose une distinction entre ceux qui « racontent des histoires » et ceux qui racontent UNE histoire. Les premiers sont des ambianceurs, produisant une forme de bruit de fond, musique d’ascenseur, voire acouphène. Les autres sont des acousticiens, des experts du son, comme s’ils nous chuchotaient quelque chose, de leur petite voix intérieure. Les ambianceurs ne pourront pas s’empêcher de remplacer le silence par du bruit, les acousticiens s’imposent de ne parler que si ce qu’ils ont en dire est plus beau que le silence (Sénèque).

En clair, il semble bien que nos experts de l’économie et de la finance soient (le plus souvent) des ambianceurs.

Inévitablement, c’est lorsque le silence est le plus présent, parce que l’évènement est à ce point sidérant que l’ambianceur surjoue et parle plus encore. Il est alors pris d’une forme d’ébriété narrative, une expression que l’on doit à l’écrivain Camille de Toledo (« une histoire du vertige »), qui lui aussi a quelques doutes sur la quantité de mots que nous choisissons de débiter pour raconter le monde.

Aujourd’hui, il semblerait bien que nous soyons dans ce type de moment, où se conjuguent l’incertain et l’inconnu. Un moment qui militerait plutôt pour une forme de retenue, de silence, un silence non pas hébété, mais de réflexion. Comme si ce silence était en quête d’un sas vers une intelligence de l’évènement. Mais au lieu de cela, les experts de l’économie et de la finance n’ont jamais été aussi bavards, ils préfèrent une autre stratégie, celle consistant à débiter le plus d’âneries possibles (en témoigne le nombre hallucinant de scénarios antagonistes ou contradictoires), en espérant tomber sur celle qui fera sens.

FedEx, Indicateurs d’évolution de l’économie, ralentit sérieusement

FedEx, Indicateurs d’évolution de l’économie, ralentit sérieusement

D’une façon générale, les transports constituent un indicateur avancé de l’économie très pertinent. Le transport véhicule en effet autant la production que la consommation. Or l’un des plus grands groupes de transports américains Fedex vient d’annoncer un énorme plan d’économies compte tenu de la baisse de la demande internationale.

De nouvelles mesures d’économie qui doivent lui permettre de compenser un ralentissement de son activité. Après avoir déjà dévoilé un plan de réduction de ses dépenses annuelles de 2,2 à 2,7 milliards de dollars, le groupe de Memphis (Tennessee) y a ajouté un milliard d’économies, selon un communiqué publié mardi. Il anticipe désormais une contraction de ses coûts de 3,7 milliards de dollars pour l’ensemble de son exercice décalé 2023, qui s’achèvera fin mai.

Très dépendants des échanges commerciaux et du dynamisme de l’économie, les résultats et prévisions des groupes de messagerie sont souvent considérés comme des indicateurs avancés de la conjoncture. Sur l’ensemble du deuxième trimestre de son exercice décalé, qui allait de septembre à novembre, l’entreprise a enregistré un chiffre d’affaires de 22,8 milliards de dollars, en baisse (-3%) et sensiblement inférieur aux attentes. En revanche, le bénéfice net est ressorti nettement au-dessus des prévisions des analystes, à 788 millions de dollars.

Macron et Hollande ont tué le nucléaire,le PS et l’économie !

Macron et Hollande ont tué le nucléaire,le PS et l’économie !

Il n’est guère étonnant que Macron s’énerve à propos du scénario catastrophe qui se profile en matière d’électricité et plus généralement concernant l’énergie. En effet, Macron -avec Hollande- est directement responsable de la destruction de la puissance énergétique française des centrales nucléaires. Il faut rappeler l’objectif de Hollande:
Réduire la part du nucléaire dans la production d’électricité de 75% à 50% à l’horizon 2025. Et pour faire bonne figure et satisfaire les écolos bobos: fermer Fessenheim qui pouvait encore produire pendant 20 ou 30 ans.

Macron a repris cette stratégie lors de son premier mandat, il l’a prolongé lors du second. Il n’y a qu’un an environ, qu’ il s’est enfin réveillé à propos de la catastrophe énergétique en annonçant la nécessité d’entretenir tout le parc nucléaire, de construire rapidement six EPR et huit ultérieurement.

La catastrophe de l’éléctricité pourrait se matérialiser par des délestages mais aussi un black out total en fonction de la météo. Tout cela entraînant des conséquences complètement imprévisibles sur l’ensemble des conditions de production et de la vie de la population. En effet aujourd’hui tout est connecté et la privation d’électricité pourrait produire une crise générale avec certaines conséquences irréversibles.

Il faut revenir sur la fermeture de Fessenheim. Une fermeture uniquement faite pour faire plaisir aux écolos bobos et tenter de récupérer leur voix. Peine perdue pour Hollande qui n’a même pas été capable de se représenter. Peine perdue aussi pour Macron qui n’a été élu que grâce à la faiblesse de l’opposition. À l’incompétence, Macron ajoute l’arrogance. Une arrogance encore constatée lorsqu’il accuse les Français de vivre de façon insensée dans une société d’abondance énergétique. Le même type de propos méprisants et injustes que lorsqu’il a invité un chômeur à traverser la rue pour trouver du travail.

Macron et Hollande devrait être traduits devant une commission pour analyser la responsabilité et les condamner pour leur opportunisme et leur incompétence crasse . Non seulement Macron et Hollande ont tué le nucléaire mais ils ont tué en même temps le parti socialiste et ce qui est plus grave l’économie comme en témoigne l’extraordinaire aggravation du déficit des échanges extérieurs, le véritable baromètre de la compétitivité française. Si cela avait été possible, Macron et Hollande auraien t sans doute aussi délocaliser les centrales nucléaires en Chine comme une grande partie de l’industrie française.

Coupures d’électricité: des conséquences graves et sous-estimées sur l’économie

coupures d’électricité: des conséquences graves et sous-estimées sur l’économie

par David Lacombled , président de la Villa numéris dans l’Opinion

Les centres de données et autres plateformes numériques sont suffisamment pointés du doigt pour ne pas l’oublier : ils ont besoin d’électricité pour fonctionner. Sans elle, plus d’Internet. Plus de téléphone, non plus. Auditionnée au Sénat, la directrice générale d’Orange, Christel Heydemann se montre très claire dans la présentation d’une situation autrement floue : «On ne sait pas comment se comportera le réseau. ». Adieu — temporairement, c’est à espérer — serveurs, relais mobiles, box Internet.

En cas de délestage, un serveur de données ne réagira pas différemment d’un congélateur. Certes, des générateurs, particulièrement polluants car fonctionnant au diesel, peuvent prendre temporairement le relais. Il n’en reste pas moins que des coupures répétées peuvent avoir des conséquences fâcheuses sur les denrées comme des données allant jusqu’à leur perte. De surcroît, si les machines viennent à s’arrêter, elles se montrent surconsommatrices d’électricité au moment du redémarrage. Sans compter la nécessité d’avoir une température constante. Autrement dit, les factures d’énergie risquent de s’envoler là aussi, tout en affichant un bilan carbone désastreux. La filière, regroupée au sein de France Datacenter, est sous tension.

Au-delà, parce que l’architecture des réseaux est ainsi faite, en toile — le World Wide Web —, des coupures localisées pourraient avoir des conséquences plus globales. La circulation des données n’est pas territorialisée. L’effet papillon guette. Andrew Ellis, un chercheur britannique avait prédit, en 2015, un black-out d’Internet pour… 2023. Selon lui, le réseau devrait crouler sous le poids du big data.

« Au-delà de l’économie, les conséquences sociales et psychologiques seraient au moins aussi importantes que celles des confinements liés à la crise sanitaire »
Protéiformité. Immatérielle, l’économie dépend de plus en plus de solutions technologiques externalisées dans des serveurs et des centres pourtant bien réels. Le cloud computing semble irrésistible. Selon une étude du cabinet Gartner, d’ici à 2025, plus de la moitié du budget informatique des entreprises devrait être consacrée aux services à distance. Cette part est d’ores et déjà de 41 %. Il n’en reste pas moins que le réseau tire sa force de sa protéiformité.

Sa mort a été annoncée à plusieurs reprises. Pourtant, Bug de l’an 2000, voix sur IP, essor de l’Internet mobile, apparition des plateformes vidéos, mondialisation, rien n’y a fait, Internet est là, bien là, au cœur de nos vies. C’est d’ailleurs bien notre extrême dépendance qui nous fait craindre d’en être coupés. Sans doute, au-delà de l’économie, les conséquences sociales et psychologiques seraient au moins aussi importantes que celles des confinements liés à la crise sanitaire. Car si les équipements se disent « résilients », les humains enchaînent et encaissent les chocs. Maintenir le réseau sur pied s’avère vital.

Les États-Unis souhaitent la paix en Ukraine pour relancer l’économie

Les États-Unis souhaitent la paix en Ukraine pour relancer l’économie


Il semble bien que les autorités américaines tentent maintenant de peser pour parvenir à une situation de paix en Ukraine à fin de relancer l’économie médiale dont la croissance est très menacée. On souhaite donc officiellement aux États-Unis que des négociations s’engagent. Le problème évidemment c’est maintenant de convaincre l’Ukraine de stopper sa reconquête mais aussi de parvenir à ce que la Russie non seulement souscrive un accord de paix mais le respecte.

Officiellement les négociations devraient concerner l’Ukraine et la Russie. Pour autant, les deux seules puissances qui peuvent peser dans le sens de la paix sont d’une part la Chine, également inquiète de l’évolution de l’économie internationale et des débordements de Poutine d’autre part les Américains.

La secrétaire américaine au Trésor Janet Yellen a estimé ce lundi que mettre fin à la guerre en Ukraine constituait le meilleur moyen de répondre aux difficultés de l’économie mondiale, dans un message apparent à la Russie avant le sommet du G20 en Indonésie.

« Mettre fin à la guerre menée par la Russie constitue un impératif moral et tout simplement la meilleure chose à faire pour l’économie mondiale », a déclaré Janet Yellen à la presse en marge d’une rencontre avec son homologue français Bruno Le Maire.

La guerre lancée il y a neuf mois par Vladimir Poutine a de profondes répercussions économiques, avec l’envolée des prix de l’énergie et des produits alimentaires.

Inversion des taux américains: alerte sur l’économie

Inversion des taux américains: alerte sur l’économie

Aux États-Unis, le taux d’intérêt à 3 mois au-dessus du 10 ans constitue une sorte d’alerte sur l’économie. Ainsi, la confiance est bien davantage accordée au court terme qu’au long terme. En clair, la croissance américaine pourrait bien se rapprocher de la récession dès 2023.

Les huit dernières récessions que les États-Unis ont connues ont toutes été précédées d’une inversion de la courbe des taux.
Le taux d’intérêt des obligations d’État américaines à 3 mois est passé jeudi au-dessus de leur équivalent à 10 ans, un phénomène très rare qui a systématiquement été suivi d’une récession depuis plus d’un demi-siècle.

La théorie veut qu’avec cette inversion, le marché signale qu’il est moins confiant dans la croissance économique à long terme qu’à court terme. Il envisage ainsi une récession à moyen terme, qui contraindrait la Banque centrale américaine (Fed) à baisser ses taux.

En mars dernier, la courbe des taux avait déjà montré de premiers signes d’inversion. Depuis début juillet, le taux à 2 ans évolue sans discontinuer au-dessus du taux à 10 ans, ce qui était déjà considéré par certains comme un premier marqueur annonciateur d’une récession. «C’est un signal préoccupant», selon Christopher Vecchio, de DailyFX, pour qui l’inversion entre taux à 3 mois et 10 ans «est peut-être plus importante que celle avec le taux à 2 ans.»

Mercredi, le taux à 3 mois était monté à son plus haut niveau depuis 15 ans, à 4,04%. Il ressortait à 4% jeudi, tandis que le taux à 10 s’affichait à 3,91%.

France: L’économie victime de la baisse du niveau scolaire et du manque de qualification

France: L’économie victime de la baisse du niveau scolaire et du manque de qualification

L’économiste Xavier Jaravel s’inquiète à juste titre problèmes de « capital humain » qu’il observe en France : insuffisance des aptitudes sociocomportementales, du niveau de formation scientifique et des investissements en recherche-développement.

La productivité française est particulièrement malade alors qu’on prétend souvent le contraire. On oublie de phénomènes importants d’une part le faible nombre d’actifs en France par rapport à l’ensemble de la population. Deuxièmement le phénomène des 35 heures sur le volume de travail mais peut-être encore davantage sur la culture RTT et la valeur travail. Dans les faits, la France est derrière d’autres pays concurrents comme l’Allemagne les États-Unis.

« La sanction est sans appel compte tenu du déficit structurel des échanges extérieurs avec un écroulement particulier en 2022 qui va se traduire par un déficit double de l’année précédente autour de 150 milliards. Ces importations nettement supérieures aux exportations tuent mécaniquement l’activité en France et les emplois. On dit parfois que la productivité du travail en France est élevée : ce constat n’est pourtant plus d’actualité, bien au contraire. Les données d’une récente note du Conseil d’analyse économique révèlent un ralentissement marqué depuis une quinzaine d’années par rapport à l’Allemagne et aux Etats-Unis. Alors qu’au milieu des années 2000 la productivité du travail en France était plus élevée qu’aux Etats-Unis et au même niveau qu’en l’Allemagne, quinze ans plus tard, le tableau n’est plus si rose : la productivité du travail en France a décroché, et nous sommes désormais distancés à la fois par l’Allemagne et par les Etats-Unis estime l’économiste Xavier Jaravel

La plupart des secteurs et des catégories d’entreprises participent à cette dégradation. En cause, le faible niveau scolaire, l’insuffisance de qualification de nombre de salariés et le déficit dans le domaine de la recherche-développement.

D’une manière générale, la France a toujours un certain mépris pour l’orientation des élèves vers les filières techniques et scientifiques. Les raisons sont de deux ordres, d’une part le faible niveau mathématique général, d’autres part une politique d’éducation insuffisamment centrée sur les matières et filières fondamentales pour l’économie. La France est par exemple l’un des pays qui forment le plus de psychologues au monde ! Des diplômés qu’on retrouve ensuite surtout chez les fonctionnaires.

À peu près tous les secteurs d’activité rencontrent des difficultés de recrutement aujourd’hui, difficultés qui sont la conséquence directe de la politique de l’éducation tout autant que d’un certain condescendance des familles pour les métiers techniques.

Si tous les secteurs et toutes les entreprises voient leur productivité décrocher, d’où vient alors le problème ? Notre analyse identifie le « capital humain » comme le facteur principal, selon deux aspects : d’une part, de mauvaises compétences mathématiques et sociocomportementales (la capacité à travailler en équipe, à négocier, à gérer des ressources) ; d’autre part, une insuffisante orientation des jeunes vers les métiers d’avenir, notamment les filières scientifiques.

L’économie française victime de la baisse du niveau scolaire et du manque de qualification

L’économie française Victime de la baisse du niveau scolaire et du manque de qualification

L’économiste Xavier Jaravel s’inquiète à juste titre problèmes de « capital humain » qu’il observe en France : insuffisance des aptitudes sociocomportementales, du niveau de formation scientifique et des investissements en recherche-développement.

La productivité française est particulièrement malade alors qu’on prétend souvent le contraire. On oublie de phénomènes importants d’une part le faible nombre d’actifs en France par rapport à l’ensemble de la population. Deuxièmement le phénomène des 35 heures sur le volume de travail mais peut-être encore davantage sur la culture RTT et la valeur travail. Dans les faits, la France est derrière d’autres pays concurrents comme l’Allemagne les États-Unis.

« La sanction est sans appel compte tenu du déficit structurel des échanges extérieurs avec un écroulement particulier en 2022 qui va se traduire par un déficit double de l’année précédente autour de 150 milliards. Ces importations nettement supérieures aux exportations tuent mécaniquement l’activité en France et les emplois. On dit parfois que la productivité du travail en France est élevée : ce constat n’est pourtant plus d’actualité, bien au contraire. Les données d’une récente note du Conseil d’analyse économique révèlent un ralentissement marqué depuis une quinzaine d’années par rapport à l’Allemagne et aux Etats-Unis. Alors qu’au milieu des années 2000 la productivité du travail en France était plus élevée qu’aux Etats-Unis et au même niveau qu’en l’Allemagne, quinze ans plus tard, le tableau n’est plus si rose : la productivité du travail en France a décroché, et nous sommes désormais distancés à la fois par l’Allemagne et par les Etats-Unis estime l’économiste Xavier Jaravel

La plupart des secteurs et des catégories d’entreprises participent à cette dégradation. En cause, le faible niveau scolaire, l’insuffisance de qualification de nombre de salariés et le déficit dans le domaine de la recherche-développement.

D’une manière générale, la France a toujours un certain mépris pour l’orientation des élèves vers les filières techniques et scientifiques. Les raisons sont de deux ordres, d’une part le faible niveau mathématique général, d’autres part une politique d’éducation insuffisamment centrée sur les matières et filières fondamentales pour l’économie. La France est par exemple l’un des pays qui forment le plus de psychologues au monde ! Des diplômés qu’on retrouve ensuite surtout chez les fonctionnaires.

À peu près tous les secteurs d’activité rencontrent des difficultés de recrutement aujourd’hui, difficultés qui sont la conséquence directe de la politique de l’éducation tout autant que d’un certain condescendance des familles pour les métiers techniques.

Si tous les secteurs et toutes les entreprises voient leur productivité décrocher, d’où vient alors le problème ? Notre analyse identifie le « capital humain » comme le facteur principal, selon deux aspects : d’une part, de mauvaises compétences mathématiques et sociocomportementales (la capacité à travailler en équipe, à négocier, à gérer des ressources) ; d’autre part, une insuffisante orientation des jeunes vers les métiers d’avenir, notamment les filières scientifiques.

Croissance : l’économie française va tomber en quasi stagnation

Croissance : l’économie française va tomber en quasi stagnation

Dès le troisième trimestre, l’ économie française devrait tomber en quasi stagnation. L’Insee a maintenu sa prévision de croissance à 2,6% en 2022. Mais l’inflation et les craintes sur l’approvisionnement en énergie pourraient engendrer un repli d’activité.Le produit intérieur brut (PIB) français devrait donc stagner cet automne

La prévision d’une stagnation du PIB au quatrième trimestre est donc un «scenario intermédiaire» qui inclut «la résilience» de certains indicateurs mais aussi les «craintes associées à d’éventuels arrêts de production» dans l’industrie. L’inflation, contenue en septembre (5,6% sur un an) notamment grâce à la remise à la pompe, devrait diminuer légèrement en octobre puis «repartirait à la hausse» en novembre avec la baisse de la ristourne sur les carburants, pour atteindre 6,4% sur un an en décembre (contre 6,6% prévu précédemment).
Sur l’année, la prévision d’inflation passe de 5,3% à 5,2%, une prévision bien meilleure que pour d’autres pays européens grâce aux «fixations des prix de l’énergie» et aux «politiques publiques mises en place pour limiter les hausses des prix», affirme l’INSEE. La hausse des prix pèse cependant sur le pouvoir d’achat des ménages qui devrait baisser plus que prévu en 2022 (-0,6% selon l’indicateur par unité de consommation, contre -0,5% escompté initialement). Si les mesures de soutien permettent de limiter les prix de l’énergie, c’est l’alimentation qui, depuis septembre, pèse le plus avec une inflation attendue en glissement annuel à près de 12% en fin d’année.

Croissance : l’économie française en quasi stagnation

Croissance : l’économie française en quasi stagnation

Dès le troisième trimestre économie française devrait tomber en quasi stagnation. L’Insee a maintenu sa prévision de croissance à 2,6% en 2022. Mais l’inflation et les craintes sur l’approvisionnement en énergie pourraient engendrer un repli d’activité.Le produit intérieur brut (PIB) français devrait donc stagner cet automne

La prévision d’une stagnation du PIB au quatrième trimestre est donc un «scenario intermédiaire» qui inclut «la résilience» de certains indicateurs mais aussi les «craintes associées à d’éventuels arrêts de production» dans l’industrie. L’inflation, contenue en septembre (5,6% sur un an) notamment grâce à la remise à la pompe, devrait diminuer légèrement en octobre puis «repartirait à la hausse» en novembre avec la baisse de la ristourne sur les carburants, pour atteindre 6,4% sur un an en décembre (contre 6,6% prévu précédemment).
Sur l’année, la prévision d’inflation passe de 5,3% à 5,2%, une prévision bien meilleure que pour d’autres pays européens grâce aux «fixations des prix de l’énergie» et aux «politiques publiques mises en place pour limiter les hausses des prix», affirme l’INSEE. La hausse des prix pèse cependant sur le pouvoir d’achat des ménages qui devrait baisser plus que prévu en 2022 (-0,6% selon l’indicateur par unité de consommation, contre -0,5% escompté initialement). Si les mesures de soutien permettent de limiter les prix de l’énergie, c’est l’alimentation qui, depuis septembre, pèse le plus avec une inflation attendue en glissement annuel à près de 12% en fin d’année.

123456...13



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol