Archive pour le Tag 'Leclerc'

Inflation : Près de 10 % à la rentrée (Michel-Edouard Leclerc)

Inflation : Près de 10 % à la rentrée (Michel-Edouard Leclerc)

 

Michel Édouard Leclerc se paye évidemment un coup de pub gratuite sur les risques de l’inflation en déclarant que le niveau pourrait atteindre 10 % à la rentrée. Une responsabilité des fournisseurs qu’il dénonce. En oubliant cependant de signaler la valse des marques dans certains supermarchés qui substituent des produits plus chers à d’anciens produits introuvables.

« Je pense qu’on ne sera pas loin des 10% d’inflation » en septembre-octobre, s’est inquiété, lundi 25 juillet, sur franceinfo Michel-Edouard Leclerc, président du comité stratégique des supermarchés du même nom, alors que l’inflation est actuellement de 5,8% actuellement en France.

Le président du comité stratégique des supermarchés Leclerc estime que la loi pour la protection du pouvoir d’achat, voté la semaine dernière à l’Assemblée nationale, n’est pas une loi luttant contre l’inflation, mais une loi « pour compenser les effets de l’inflation » sur les consommateurs : « Avant de compenser, il faut mobiliser l’ensemble des acteurs économiques, qu’ils se retournent vers leur amont, qu’ils demandent la transparence à leurs premiers fournisseurs. »

« Le danger, c’est la récession, craint Michel-Edouard Leclerc. Les Français, aujourd’hui, font des plus petits caddies, donc c’est un vrai sujet de politique de rentrée et je pense qu’il faut se mobiliser. Les pouvoirs publics doivent entendre ce discours. »  »Les années d’inflation sont des années où on doit tous se mobiliser », estime-t-il. « Le truc, c’est que moi, je suis en bout de chaîne. Les industriels, les services achats publics comme dans les hôpitaux, ne vous faites pas fourguer des factures sans les contrôler. »  Le président du directoire de Leclerc dénonce notamment « les profiteurs du marasme ».

 

Produits non essentiels: «C’est le bordel» (Michel-Édouard Leclerc)

Produits non essentiels: «C’est le bordel» (Michel-Édouard Leclerc)

Finalement,  une mesure qui ne satisfait personne. En effet les produits considérés comme non essentiels sont interdits à la vente et les magasins spécialisés sont fermés. Pour tenter de rééquilibrer la situation par rapport aux hypermarchés, le gouvernement a décidé de fermer aussi les rayons correspondants des grandes surfaces au lieu d’autoriser la réouverture des petits commerces.

«C’est le bordel.» A réagi sur Facebook Michel-Édouard Leclerc qui constate la pagaille à propos de l’interdiction de vente des produits non essentiels.

«Le gouvernement a décidé que plutôt que de laisser ouvrir d’autres commerçants, la justice passait par la fermeture de nombreux rayons des hypers !», écrit-il ensuite.

Leclerc : amende record

Leclerc : amende record

Leclerc pourrait se voir infligé une nouvelle amende de plus de 100 millions. Pour des pratiques commerciales abusives commises lors des négociations commerciales 2018 par sa centrale belge Eurelec. Le pire c’est que le patron de Leclerc revendique un rôle social et même sociétal. Dans les faits, il écrase peut être les prix mais aussi certains de ses fournisseurs. Leclerc a déjà été pris la main dans le sac des illégalités vis-à-vis de ses fournisseurs. Il s’agissait du procédé qui était bien connu de la grande distribution qui consiste à demander des remises pour avoir le droit d’être distribuée. Des procédés qui sont interdites par le code de commerce Le ministère de l’Economie avait réclamé  sanction de 108 millions d’euros contre le distributeur indépendant Leclerc pour avoir imposé à ses fournisseurs des remises contraires aux dispositions du code de commerce. Selon une enquête de la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) entre 2015 et 2017 q la centrale d’achat de Leclerc, Galec, avait imposé à des fournisseurs de grandes marques une remise additionnelle de 10% “Cette demande de remise additionnelle était exigée sans aucune contrepartie commerciale, ce qui est contraire aux dispositions du code du commerce”, affirmait la DGCCRF. Cette fois,  il s’agit des négociations commerciales de 2018 et d’une amende aussi denviron100 millions. Et Bercy frappe fort, en demandant au juge de prononcer une amende record de 117,30 millions d’euros. Quatre entités sont plus précisément assignées: les structures belges Eurelec Trading et Scabel, la centrale d’achat française Galec et l’ADCLec qui chapeaute le mouvement.

Leclerc coincé par Bercy pour ses relations avec les fournisseurs

Leclerc coincé par Bercy pour ses relations avec les fournisseurs

 

Le patron de Leclerc qui il y a quelque temps critiquait  à juste titre les effets de la loi alimentation pour les producteurs cette fois est pris la main dans le sac des illégalités vis-à-vis de ses fournisseurs. Il s’agit du procédé qui était bien connu de la grande distribution qui consiste à demander des remises pour avoir le droit d’être distribuée. Des procédés qui sont interdites par le code de commerce Le ministère de l’Economie réclame une sanction de 108 millions d’euros contre le distributeur indépendant Leclerc pour avoir imposé à ses fournisseurs des remises contraires aux dispositions du code de commerce. Selon une enquête de la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) entre 2015 et 2017 q la centrale d’achat de Leclerc, Galec, avait imposé à des fournisseurs de grandes marques une remise additionnelle de 10% “Cette demande de remise additionnelle était exigée sans aucune contrepartie commerciale, ce qui est contraire aux dispositions du code du commerce”, affirme la DGCCRF. Le ministère demande au tribunal de Commerce de Paris la nullité de ces remises dans les conventions entre Galec et ses fournisseurs, la cessation de ces pratiques et la condamnation de Galec à une amende civile de 25 millions d’euros ainsi que la restitution aux fournisseurs des sommes indûment perçues à hauteur de 83 millions, ajoute-t-elle. “Leclerc est légaliste et s’il y a contestation sur la qualité des contrats commerciaux signés par une entité du mouvement coopératif, la justice tranchera, comme elle l’a fait pour les autres enseignes”, a réagi Michel Edouard Leclerc, président du groupement de distributeurs indépendants, sur son blog.

Michel-Édouard Leclerc: « Gilet jaune de luxe » ?

Michel-Édouard Leclerc: «  Gilet jaune de luxe » ?

 

Le président-directeur général d’E.Leclerc, est pour le moins gonflé d’affirmer que les salaires ne sont pas assez élevés.  Ce n’est pas la première fois que le patron de Leclerc utilise des questions sociales ou sociétales pour se faire de la pub. On se souvient notamment de sa proposition de vendre de l’électricité verte en plein débat sur la fiscalité énergétique. Comme s’il était possible dans le réseau de distribution de distinguer l’énergie renouvelable des autres. Le patron de Leclerc est coutumier du détournement à son profit d’une problématique sociale ou sociétale. Comme si le patron de cette grande entreprise de distribution pouvait aussi affirmer sa légitimité pour s’exprimer comme un syndicat de citoyens. Pour tout dire, la démarche est assez putassière surtout quand on connaît les conditions sociales chez Leclerc notamment des caissières qui doivent se contenter de leur de 800 € pour des temps partiels. Pire Michel Édouard Leclerc critique la loi alimentation visant à limiter les promotions de la grande distribution. Il conteste le fait que cette loi vise à mieux rémunérer les producteurs. Une hypocrisie habituelle chez Michel Édouard Leclerc qui certes dérive avec efficacité son réseau de distribution mais a un peu trop tendance à s’immiscer avec des contradictions particulièrement hypocrites dans le champ social sociétal. Et d’en rajouter une couche démagogique : « Le capital paie en France mais le travail pas assez. Aujourd’hui si vous n’êtes pas cooptés à un échelon supérieur, votre salaire n’augmente plus. Je ne dis pas que tout le monde doit s’enrichir mais il faut au moins que les gens aient la possibilité de vivre décemment. » Un conseil sans doute pour l’ensemble de l’économie mais pas forcément pour Leclerc.

Électricité : Leclerc veut vendre de l’électricité verte !

Électricité : Leclerc veut vendre de l’électricité verte !

 

 

 

Que Leclerc se lance dans la vente d’électricité pourquoi pas. Jusqu’à maintenant fois les Français se sont montrés particulièrement réticents pour passer un contrat avec les sociétés concurrentes d’EDF. En cause surtout la qualité du service notamment en matière d’après-vente. C’est une chose que de commercialiser l’énergie électrique et évidemment autre chose que d’être en capacité de faire face aux dysfonctionnements. C’est sans doute pourquoi environ 85 % des abonnés sont fidèles à EDF. Là où on peut s’étonner c’est que Leclerc promet de vendre une électricité verte. La grande marque de distribution nous a habitué à des annonces tonitruantes et sulfureuses. C’était la marque de fabrique du fondateur de Leclerc, une communication de camelot qui continue avec le fils Leclerc actuellement responsable du groupe. On voit mal comment Leclerc pourrait assurer la commercialisation d’énergies vertes dans toute la France dans la mesure où l’électricité provenant de sources non nucléaires est réinjectée pratiquement de façon systématique dans le réseau global. Cette annonce est une fumisterie qui récupère la mode écolo avec des arguments particulièrement mensongers. Le pire c’est sans doute l’offre tarifaire particulièrement intéressante de Leclerc qui permettrait d’obtenir des tarifs réduits de la de 25 % mais traduits en bons d’achat chez Leclerc uniquement. De quoi rendre de vieux clients nettement dépendants.

«Les clients porteurs de notre carte fidélité (14,2 millions, NDLR) bénéficieront de la plus importante réduction avec des remises sous forme de bons d’achat, sachant que tous nos futurs clients profiteront d’un tarif compétitif par rapport à la concurrence», précise son PDG sans vouloir dévoiler ses tarifs. Afin de proposer de l’électricité verte, la coopérative compte acheter des certificats d’électricité «Garantie d’origine» certifiant que chaque kilowattheure (KWh) d’électricité acheté a été produit à partir d’une source d’énergie renouvelable (hydraulique, éolien et solaire). En phase de test auprès de 1500  salariés du groupe, cette nouvelle offre proposera des tarifs «garantis un an». Elle pourra être souscrite en ligne et gratuitement comme chez les 27 fournisseurs référencés. À terme, le groupe Leclerc compte créer environ 200 emplois nets en France et s’appuyer sur un centre d’appels à Tourcoing.

Lactalis: « défaillance » aussi des services de l’Etat (Michel-Edouard Leclerc)

Lactalis: « défaillance » aussi des services de l’Etat (Michel-Edouard Leclerc)

 

Pour Le patron des centres Leclerc, Michel-Edouard Leclerc, la responsabilité des services de l’Etat est aussi engagée, « la situation nouvelle confirme que la défaillance est bien systémique et pas seulement sectorielle ». Il ajoute avoir entendu le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, faire le bilan des 2.500 contrôles menés par son administration, qui ont révélé que « 91 organisations détenaient des boîtes qui auraient dû être retirées, dont 30 grandes surfaces, mais aussi 44 pharmacies, 2 crèches, 12 hôpitaux et 3 grossistes ». « Tous les acteurs économiques, depuis le producteur Lactalis jusqu’au distributeur (GMS comme officine) ont eu des points de défaillance », souligne-t-il, avant d’ajouter: « Et, c’est désormais une certitude, les services de l’Etat aussi ». E. Leclerc a été mardi le premier distributeur à annoncer que, malgré le rappel lancé en décembre à la suite de la découverte d’une contamination aux salmonelles dans l’usine Lactalis de Craon (Mayenne), 984 produits concernés avaient été vendus dans ses magasins. Carrefour, Système U, Auchan et Casino ont ensuite révélé avoir vendu des produits issus de lots rappelés. Et même si Michel-Edouard Leclerc conclut que « quoi qu’il en soit, ça n’excuse rien », il estime également que « ce constat vient appeler en responsabilité ceux qui avaient fustigé un peu trop vite les seules grandes surfaces ». L’Etat a exigé jeudi de la grande distribution des explications sur la commercialisation de produits Lactalis qui auraient dû être retirés de la vente à la suite d’une contamination à la salmonelle et a sévèrement critiqué le groupe laitier jugé « défaillant ». M. Le Maire a reçu jeudi soir à Bercy les représentants de la grande distribution, qui ont promis un contrôle systématique en caisse des boites de lait infantile Lactalis, avant de recevoir la direction du groupe laitier vendredi. Ces convocations ont été lancées sur ordre de l’Elysée: depuis un mini-sommet européen à Rome, Emmanuel Macron a averti que « si des sanctions devaient être prises, elles seraient prises ».

Contamination œufs : Michel-Édouard Leclerc dénonce les industriels

Contamination œufs : Michel-Édouard Leclerc dénonce les industriels

Michel Édouard Leclerc n’a sans doute pas tort  de dénoncer les industriels de la filière alimentaire dont la traçabilité des produits est pour le moins douteuse comme l’a démontré l’affaire des œufs contaminés en provenance des Pays-Bas. Michel Édouard Leclerc réclame les mêmes normes de traçabilité de transparence imposée à la grande distribution pour la filière industrielle. En réalité,  chacun tente de s’exonérer de sa responsabilité car il est clair que Leclerc et les autres distributeurs ne sont pas innocents en matière de risques santé. C’est en effet la politique systématique du prix le plus bas qui amène les producteurs à s’engager dans des méthodes intensives qui font fi des conséquences sur la santé. Il ne s’agit pas seulement d’un problème de traçabilité mais d’une philosophie qui pousse les industriels et les producteurs agricoles vers des méthodes productivistes qui franchissent les limites des critères sanitaires. Sans parler évidemment de la qualité des produits.  Pour  Michel-Édouard Leclerc, président du groupement des centres E. Leclerc «On  est face à un vrai problème qui est celui de la difficulté incompréhensible qu’ont certains industriels à tracer correctement et facilement leurs approvisionnements «Un système assez opaque est ainsi pointé du doigt, que les lobbies industriels ont réussi à masquer jusqu’à présent en obtenant des politiques une exigence de transparence bien moins stricte que celle imposée aux distributeurs», poursuit-il. Mais Michel-Édouard Leclerc a cependant indiqué qu’il ne se «plaint pas de ces normes de traçabilité et de transparence» qui leur sont imposées, mais demande que ces «mêmes règles» concernent distributeurs et industriels. Des propos qui sont mal passés auprès de Richard Girardot, le PDG de Nestlé France. Il a tenu à répondre sur son blog, quelques heures après les propos du distributeur des magasins Leclerc. Pour lui, Michel-Édouard Leclerc cherche à s’«exonérer de toute responsabilité» afin de détourner «les soupçons vers l’ensemble de l’industrie agro-alimentaire et son association professionnelle, relativisant ainsi les problèmes de ses marques Repère ou Eco+». Selon le PDG de Nestlé, «les distributeurs se retrouvent à faire face aux mêmes difficultés et responsabilités que les marques nationales». «Cette forme de leçon est des plus malvenues de la part d’un distributeur qui, pour acheter toujours moins cher, pousse ses fournisseurs à la faute en s’exonérant lui-même des contraintes du droit français», écrit Richard Girardot. Ce vendredi, le président des centres Leclerc a répondu aux propos du président de Nestlé France. «Mazette, le patron de Nestlé France s’est étranglé avec son KitKat en lisant mon blog. Sa virulence n’a d’égale que sa mauvaise foi», a-t-il écrit en introduisant un nouveau billet de blog. «Si le président de Nestlé avait lu mon papier avec plus d’attention, il aurait noté que je ne mettais pas en cause la qualité de ses produits, mais que je regrettais que l’association [l’Ania (Association Nationale des Industriels Alimentaires), ndlr] qu’il défend aujourd’hui ne se soit pas impliquée dans cette affaire du fipronil dès le début.» Il pointe notamment le manque d’informations de la part de l’association auprès des magasins des distributeurs qui doivent retirer des produits concernés par la contamination au fipronil. Pour Michel-Édouard Leclerc, «l’Ania n’est qu’un lobby économique au service de la seule rentabilité de ses membres», souligne le distributeur breton.

Leclerc : des prix bas plein de pesticides (Greenpeace)

Leclerc : des prix bas plein de pesticides (Greenpeace)

 

Opération  dénonciation des pesticides vendus par Leclerc dans ses fruits et légumes.  Une opération qui vise Leclerc, le champion des prix bas et aussi de la malbouffe. Champion auusi de la récupération des slogans militants ; une malbouffe qui concerne évidemment les grands enseignes qui tirent tellement sur les prix d’achat que fruits et légumes par exemple sont poussé à l’engrais et aux pesticides pour toujours de meilleurs rendements. Des fruits et légumes qui ne se conservent d’ailleurs que quelques jours. À travers ce coup, l’ONG Greenpeace souhaite dénoncer la politique à bas prix de l’enseigne qui implique, selon eux, une «omniprésence des pesticides» dans les produits agricoles. «Avec cette action, Greenpeace caricature le ton militant souvent employé par Leclerc dans ses publicités», proclame un communiqué de l’organisation. «Nous le faisons pour révéler son vrai visage: la conséquence de son acharnement à acheter de gros volumes de fruits et légumes au prix le plus bas, c’est l’omniprésence des pesticides dans les champs et les assiettes», est-il ajouté dans le texte.  Greenpeace indique avoir lancé cette campagne le 15 octobre dans plusieurs villes de France pour sensibiliser les clients de ce distributeur «en utilisant ses codes de pub, comme il l’avait fait lui-même en détournant des affiches de mai 68», explique à l’AFP Cédric Gervet, un responsable de communication. «L’usage routinier des pesticides laisse des traces jusque dans les fruits et légumes que nous achetons dans les grandes surfaces», indique le mouvement.  Il affirme avoir testé les deux produits frais les plus consommés de France, produits en France, la pomme de terre et les pommes. Ces produits frais vendus en supermarché et toutes les enseignes ont des produits qui ont une présence de résidus de pesticides à divers degrés, sauf pour ceux issus de l’agriculture biologique.

Leclerc : premier prix des prix bas

Leclerc : premier prix des prix bas

Moins cher que moins cher et ça paye (pas les producteurs ni même les industriels) mais ça permet à Leclerc de gagner encore des parts de marché. Et à la malbouffe de progresser ! Et avec l’économie réalisée sur les prix bas on peut s’acheter un gadget dans le même magasin ! Selon le magazine LSA, elle a enregistré une progression de part de marché de 1,3 point en septembre (ce qui est énorme pour le secteur) et pèse désormais 20,6% des achats alimentaires en France. Désormais plus d’un produit alimentaire sur cinq en France est acheté dans un hyper ou un supermarché Leclerc. Du jamais vu pour le groupement. Pour rappel, l’enseigne n’était qu’à 17% de part de marché en France il y a 10 ans. Elle a donc enregistré une progression de près de 4 points en une décennie, ce qui est une dynamique impressionnante sur un secteur où les positions évoluent peu. Une performance qui a de quoi écœurer la concurrence. Il faut se rappeler qu’il y a un an pile, nous assistions à une grande vague de concentration: Casino/Intermarché, Système U/Auchan et Carrefour/Cora. Le but de ces rapprochements: mettre en commun leurs achats pour obtenir de meilleures conditions. Autrement dit: acheté moins cher pour vendre, in fine, moins cher. Seule enseigne à rester « indépendante » dans cette grande valse, Leclerc risquait, selon la plupart des observateurs, de perdre son statut de « supermarché le moins cher ».  Erreur. L’enseigne bretonne n’a tout simplement jamais été aussi puissante en France. « Deux facteurs peuvent l’expliquer, analyse Frank Rosenthal, consultant spécialisé dans le marketing du commerce. Il y a un élément ponctuel qui est la promo « Super Pouvoir d’achat » lancée à la rentrée et qui consiste en une remise immédiate en caisse. Cela a été un grand succès. Mais surtout Leclerc continue à être perçue comme l’enseigne la moins chère de France ce qui est fondamental dans ce secteur. »  Ainsi dans une étude de Kantar qui a demandé aux Français quelle était l’enseigne aux prix les plus attractifs, Leclerc arrive largement en tête avec 54% de citation devant Auchan (33,5%) et Carrefour (32,7%). Or c’est cette image-prix qui est fondamentale dans la distribution et qui permet d’attirer les clients et aussi de leur vendre en même temps des produits dont ils n’ont pas besoin ! Bref de consommer autant voire davantage.

Michel Edouard Leclerc : L’agriculture va dans le mur ! Gonflé !

Michel Edouard Leclerc : L’agriculture va dans le mur ! Gonflé !

 

 

Il est vraiment gonflé Michel Edouard d Leclerc de donner des leçons en matière de politique agricole. En plus de renvoyer la seule responsabilité aux Pouvoirs publics et aux industriels. Les distributeurs – Leclerc compris- ont tellement abusé de la politique de bas prix qu’ils ont mis à genoux l’agriculture française confrontée aux distorsions de concurrence étrangères. C’est la grande distribution qui a imposé cette culture de bas prix au détriment le plus  souvent de la qualité. Même chez les industriels. Les agriculteurs et éleveurs se sont inscrits dans cette logique de productivisme, de l’endettement  et de la malbouffe (engrais , pesticides, herbicides,  OGM (le soja par exemple). Toute la pub de Leclerc repose sur cette logique de bas prix (« Chez nous c’est moins cher de 2 centimes  par rapport à Intermarché ou Carrefour ». Résultat on mange du porc qui ressemble à une  éponge caoutchoutée pleine d’eau. C’est moins cher mais c’est immangeable et nuisible à la santé.    Dans un entretien au Journal du Dimanche daté du 12 juillet, Michel-Edouard Leclerc, le PDG de l’enseigne E. Leclerc, se dédouane en estimant  qu’ »interpeller les distributeurs ne définit pas une politique agricole » alors qu’agriculteurs, éleveurs et producteurs de lait manifestent leur colère, face à l’absence de remontée des prix de leur production. Pour lui, « cette guérilla installe une fracture entre les agriculteurs et nous. Il faut rétablir l’ordre et la paix sociale. Chacun doit prendre ses responsabilités ». Michel-Edouard Leclerc annonce par ailleurs qu’il « travaille à la création d’un fonds de soutien à l’élevage abondé par tous les acteurs: céréaliers, fabricants et commerçants » : « Ce fonds financera l’adaptation aux normes environnementales du secteur, et des petits producteurs de porcs qui privilégient les appellations d’origine ou le bio. »

Gouvernement: « ces gens sont des menteurs » (E. Leclerc)

Gouvernement: « ces gens sont des menteurs » (E.  Leclerc)

 

E. Leclerc a mal digéré la taxe sur les surfaces commerciales pour la grande distribution, « la Tascom ». Notamment car le gouvernement avait promis qu’aucune hausse d’impôts n’interviendrait en 2015. « Le président l’a dit, Valls l’a dit, Macron l’a dit, Sapin l’a dit. Et, de manière cumulée, on se tape 800 millions de hausse d’impôts en 2015. Ces gens sont des menteurs », s’est-il emporté. « Le pire, c’est qu’Amazon ne paye pas d’impôts, bénéficie du CICE et ne paiera pas cette taxe ». D’autant qu’au final, « c’est le consommateur qui va payer, c’est comme une TVA ».  L’amende record infligée jeudi à 13 entreprises – dont L’Oreal, Colgate ou Unilever – a visiblement satisfait Michel-Edouard Leclerc. Invité de BFMTV et RMC, le dirigeant en a même rajouté une couche: Ce qui m’étonne, c’est que ça vous étonne, a-t-il ironisé face à Jean-Jacques Bourdin, qui l’interrogeait sur la question. Selon lui, il s’agit même d’une « tendance naturelle des grandes entreprises ».   »Ca existe encore, et parfois sous l’autorité de l’Etat », a-t-il poursuivi. « Sur les produits agroalimentaires, sur les produits agricoles, qu’est-ce que vous croyez qu’il se passe? Il y a des agriculteurs qui n’ont pas beaucoup de revenus, leurs syndicats font le siège du ministère. On vient me demander de pratiquer un prix un peu plus cher, décidé par les syndicats, pour que les agriculteurs traversent la crise. J’ai ça sur la fraise, le lait, etc. Ce n’est pas de l’entente illicite car c’est le ministre qui l’a organisée! ». Et même s’il salue le travail de l’Autorité de la concurrence, Michel-Edouard Leclerc souligne que cette amende « médiatico-pédagogique, ce sont aussi les consommateurs qui vont la payer », puisque les entreprises concernées la répercuteront sur leurs prix.   Michel-Edouard Leclerc a également maintenu sa position sur le travail dominical: « Je ne suis pas fermé à ce que les grands magasins parisiens ouvrent. Mais en province ça ne va pas être un succès considérable. Nos salariés y sont majoritairement défavorables et moi aussi », a-t-il fait savoir. « C’est bien quand on est consommateur de trouver tout. Mais quand on est travailleur, c’est quand même vachement bien d’avoir un temps de pause et d’avoir la famille avec soi »

 

Grandes surfaces: Leclerc , l’enseigne la moins chère

Grandes surfaces: Leclerc ,  l’enseigne la moins chère

L’étude annuelle de l’UFC-Que Choisir, publiée ce 25 février, met en lumière de grandes disparités des prix pratiqués selon les enseignes de grande distribution mais aussi selon les régions.  Pour établir un palmarès, les prix de 78 articles alimentaires, constituant un panier type, ont été relevés en septembre dernier dans plus de 3.000 magasins, hors hard discount. C’est Leclerc, par ailleurs plus gros distributeur en France, qui décroche le titre de l’enseigne alimentaire la moins chère, avec une facture moyenne de 295 euros. Si l’on a la possibilité d’aller faire ses achats dans son magasin de Lanester, près de Lorient, la facture tombera même à 273 euros, le record national ! Globalement, l’ouest de la France profite de prix plus doux qu’ailleurs. Et cela n’est pas corrélé aux revenus des foyers, note l’association de consommateurs. Mais plutôt à la concurrence que se livrent Leclerc et Système U dans ces régions.  A l’opposé du classement, Monoprix se distingue par ses prix très élevés. Il faut compter 362 euros pour le panier type. Et si l’on se rend dans l’enseigne de Sceaux, ville aisée des Hauts-de-Seine, la note grimpe alors à 394 euros, soit 121 euros de plus qu’à Lancester. Pourtant l’enseigne de centre-ville appartient au groupe Géant Casino qui, lui, affiche des prix attractifs. Grâce à « un changement radical de politique » note l’UFC-Que Choisir, elle a gagné neuf places cette année dans le palmarès, au point de talonner désormais Leclerc. Mais le groupe invoque le coût des loyers urbains et des frais de personnel plus élevés. « Les salariés sont effectivement plus nombreux chez Monoprix rapporté au mètre linéaire », reconnaît l’UFC-Que Choisir. Mais il y a aussi tout simplement des choix stratégiques différents au sein des enseignes du groupe Casino. L’association relève en effet que la marge opérationnelle de Monoprix est plus élevée : 6,1% en 2012 contre 2% dans la grande distribution en général. L’enseigne entend ainsi tirer parti de sa situation de quasi-monopole en centre-ville.  Une attitude qu’il ne faut pourtant pas généraliser. Car au terme de son étude, l’UFC-Que choisir souligne les efforts effectués par la grande distribution pour surveiller les étiquettes qui n’ont augmenté que de 0,2% par rapport aux relevés effectués en 2012. Quand les clients désertent, les enseignes se montrent réactives, en serrant les prix mais aussi en offrant de nouveaux services, comme les drive. Mais au final, c’est le hard discount qui fait triste mine. Sa part de marché est recul, avec 12% en 2013 contre 14% trois ans plus tôt.

 

Leclerc : 500.000 euros d’amende pour clauses abusives

Leclerc : 500.000 euros d’amende pour clauses abusives

La cour d’appel de Paris a condamné le géant de la distribution Leclerc à une amende de 500.000 euros pour des « clauses déséquilibrées » insérées dans des contrats avec des fournisseurs selon la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF). L’arrêt de la cour d’appel de Paris, rendu le 18 décembre, faisait suite à une décision du tribunal de commerce de Créteil qui avait débouté, en décembre 2011, le ministère de l’Economie qui avait assigné en justice le distributeur. Hervé Novelli, alors secrétaire d’Etat au Commerce, avait poursuivi neuf enseignes de la grande distribution en octobre 2009 afin de faire « sanctionner plusieurs clauses du contrat type et des conditions générales d’achat », rappelle le communiqué de la DGCCRF. Cet arrêt « enjoint l’enseigne de cesser pour l’avenir la pratique consistant à mentionner ces clauses dans ses contrats commerciaux », explique la DGCCRF dans son communiqué. Cette décision a permis la poursuite des procédures judiciaires engagées en 2009 par le gouvernement contre neuf distributeurs, dont Carrefour, Auchan, Casino et Cora pour « pratiques abusives». Pour rappel, les ministres de l’Economie Pierre Moscovici et de la Consommation Benoît Hamon ont également décidé en novembre dernier d’assigner le distributeur devant le tribunal de commerce de Paris pour « déséquilibre significatif » dans ses relations avec ses fournisseurs. Le distributeur avait inclus dans ses contrats une clause interdisant les fournisseurs à se retourner contre l’enseigne si un contentieux apparaissait à l’origine d’ “un tiers au contrat, y compris le ministre chargé de l’économie”.

Médicaments : 30% de réduction chez Leclerc ?

Médicaments : 30% de réduction chez Leclerc ?

 

La libéralisation de la vente de médicaments non remboursés (OTC) est l’un des chevaux de bataille du groupe Leclerc. Ce lundi 4 février, sur Canal+, Michel-Edouard Leclerc a repris l’offensive.  Le dirigeant a expliqué être en mesure d’appliquer des rabais de 25 à 30% par rapport aux prix pratiqués dans les officines. » Aujourd’hui, il n’y a pas vraiment beaucoup de concurrence entre les officines (…), il y a un écart de un à deux dans le prix des produits de pharmacie. Donc, on va essayer de mettre un peu de concurrence dans ce secteur« , a-t-il détaillé. Malgré les difficultés que connaissent les grands acteurs comme Virgin, et dans une moindre mesure la Fnac, le groupe Leclerc veut s’ investir dans la distribution de biens culturels.   »On va continuer à développer des espaces culturels où la part du livre restera prépondérante, nous croyons que c’est l’offre qui fait la demande. Il y aura de la musique, toujours de la musique, plus de musique montrée« , a-t-il précisé. Ces produits seront par ailleurs vendus en ligne à partir du mois d’avril.  Pour lui, la vente de médicaments s’inscrit dans une logique, puisqu’il dispose déjà des professionnels capables d’encadrer leurs ventes : « Pour vendre de la dermo-cosmétique et du lait pour nourrissons, nous avons le pharmacien donc, à partir du moment où ils sont chez nous, nous ambitionnons de vendre des médicaments, notamment les médicaments qui ne sont plus remboursés, qui ne sont plus remboursables« , a-t-il indiqué, soulignant qu’il s’agit d’un « coup dur pour le pouvoir d’achat des patients, des consommateurs ». Michel-Edouard Leclerc s’offre même une petit pointe d’ironie : « Nous avons des pharmaciens (…). Les laboratoires, qui ont exigé cela, finalement nous ont rendu service puisque nous garantissons tous les problèmes de santé« .

 

 

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