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Michel-Edouard Leclerc, ministre à Bercy: un démago de plus !

Michel-Edouard Leclerc, ministre  à Bercy: un démago de plus !

Encore un qui ne doute de rien, Michel Édouard Leclerc qui se voit ministre des finances. Pourquoi pas compte tenu de l’incompétence générale d’un côté et la démagogie populiste d’autre part du très médiatique patron du magasin Leclerc.

C’est vrai que Michel Édouard Leclerc aurait toutes les qualités requises puisqu’il a pour habitude de dire tout et le contraire, d’attaquer tout le monde en se glorifiant lui-même. Oui vraiment le profil d’un politique mais encore plus démago que les autres. L’intéressé , suite à la crise de l’inflation, avait promis des baisses de prix puis s’est avisé et maintenant justifie les nouvelles hausses par leur caractère qui seraient structurelles . La vérité est différente car l’inflation a largement été alimentée certes par certains coûts de production mais surtout par la spéculation aussi bien des industriels que des distributeurs qui n’ont pas hésité à glisser des hausses supplémentaires par rapport à l’inflation générale. Michel Édouard Leclerc qui ne doute de rien — surtout pas de lui-même- – prétend pouvoir défendre les intérêts de la France met sa centrale d’achat en dehors de la France pour éviter d’avoir à subir les contraintes légales françaises.

Au point où nous en sommes, ce serait un charlatan de plus mais avec la voix sirupeuse du curé de campagne reprochant les péchés des autres mais ignorant les siens.

La vérité c’est que Michel Édouard Leclerc s’exprime à peu près surtout pour faire de la pub gratuite à son groupe. Se vantant en permanence d’être le meilleur. Faut-il aussi rappeler l’épisode de l’électricité verte produite et distribuée par Leclerc. En réalité une électricité nucléaire achetée à bas prix à EDF ; une activité liquidée quand la crise énergétique est venue !

Interrogé sur ses préférences en termes de partis politiques, le président du comité stratégique des centres Leclerc a indiqué être « d’une formation sociale-démocrate, il faut du marché, je crois aussi à la régulation, je regarde tout le monde ».Michel-Edouard Leclerc, président du comité stratégique du leader de la distribution Leclerc, a indiqué jeudi sur LCI « penser tout le temps » à un engagement en politique, estimant également qu’il fallait « revoir le système fiscal » français tout en refusant de « dramatiser » sur le niveau de la dette.

À la question du journaliste qui lui demandait s’il pourrait s’engager en politique, Michel-Edouard Leclerc a répondu: « j’y pense tout le temps » et « je suis pas encore candidat à Bercy, j’y pense quand je me rase ».

« Je n’exclus rien, je veux être utile socialement, si je peux aider des plus jeunes que moi à grandir [...] Il y a des moments, c’est vrai que je suis tellement triste de voir le niveau quelquefois de débat à l’Assemblée nationale », a-t-il ajouté.

Certains objecteront que parfois on a connu des ministres de l’économie qui n’était pas des technocrates comme Maunoury; avec une différence, le bagout en moins et le talent en plus.

 

Michel-Édouard Leclerc justifie l’inflation

 Michel-Édouard Leclerc justifie l’inflation

 

La grande gueule de la distribution aura tout dit et le contraire à propos de l’inflation. D’abord il en a reporté la responsabilité sur les industriels puis il a annoncé des baisses de prix qui ne sont jamais intervenus et maintenant il justifie l’inflation considérant que les prix ne pourront pas revenir au niveau de 2019 ; en clair, il faut maintenir les prix à un haut niveau c’est-à-dire une augmentation de l’ordre de 25 % en trois ans.

La vérité c’est que les industriels et les distributeurs ont aussi profité de la conjoncture pour ajouter illégitime.

Au début de l’année, il voulait «casser la gueule à l’inflation » mais les prix augmentent toujoursInvité du Grand Jury RTL-Le Figaro-M6 ce dimanche, le président du comité stratégique du groupe Leclerc, Michel-Édouard Leclerc a expliqué qu’on ne «reviendra jamais aux prix de 2019.» Alors que l’indice des prix à la consommation a augmenté de «21% en deux ans dans l’alimentaire», le représentant du numéro un des hyper et supermarchés en France dénonce un cycle inflationniste spéculatif. «Dans cette inflation, la moitié a servi à reconstituer les marges des grandes entreprises» a-t-il indiqué, citant un rapport de l’inspection générale des finances. Et d’accuser aussi la transition écologique  »…cela va coûter plus cher de produire en France. On ne reviendra jamais en arrière.» Dorénavant, les industriels vont avoir «des amortissements plus aléatoires.»

Et de renvoyer la responsabilité aux industriels »… les débouchés de l’agriculture française, ce n’est pas la distribution, c’est la restauration, ce sont les grossistes… Qui ne sont pas soumis à la loi Egalim.»

Leclerc, le pape de la distribution promet maintenant des hausses…. moins fortes

Leclerc,  le pape de la distribution promet maintenant des hausses…. moins fortes

Il y a quelques mois le pape de la distribution Michel Édouard Leclerc envisageait des baisses de prix. Désormais il prévoit des hausses ( sur des prix déjà élevés) pour l’année en cours : entre 2 et 3 %. Et d’ajouter que l’inflation de l’alimentaire est structurelle. En clair que cela va continuer. Rien d’étonnant à cela si l’on regarde les différents résultats des entreprises aussi bien des industriels que de la grande distribution. Le  » structurel  » est aussi là pour cacher des profits excessifs.

« Sauf événement exceptionnel, les prix dans les hypermarchés devraient se situer dans une fourchette de hausse comprise entre 2 et 3% » en 2024, affirme Michel-Edouard Leclerc, confirmant ses précédentes estimations.

L’inflation « ne disparaîtra pas pour autant, (…) nous entrons dans un cycle d’inflation décennale », nuance-t-il. « Nous allons devoir (…) financer la transition énergétique. Produire de façon plus vertueuse va coûter plus cher », poursuit-il.

La France peut sanctionner Leclerc et les autres

La France peut  sanctionner Leclerc et les autres

Le médiatique patron du groupe Leclerc a du mal à avaler la décision de justice française qui va permettre de sanctionner le distributeur. Encore une fois Édouard Leclerc va sans doute enfiler sa soutane de curé de campagne pour pleurer devant les caméras de télévision sur cette injustice. Et pour pleurer il en connaît un rayon. Leclerc c’est le défenseur de toutes les causes, en réalité un bonimenteur qui dit à peu près tout le contraire. Un seul exemple quand il affirmait vendre de l’électricité verte. Une électricité qui évidemment n’était pas verte et qu’il a vite abandonnée lors de la crise énergétique. Même mensonge sur la perspective de baisse des prix sauf peut-être sur les jouets des chiens à trois pattes. On ne peut pas lui reprocher de faire du business y compris en s’approvisionnant largement à l’étranger. Mais au moins qu’il se taise et arrête de faire le pleurnicheur mielleux de curé de campagne moralisateur

 

Le ministère de l’Économie souhaite obtenir leur condamnation de Leclerc à une amende civile de 117,3 millions d’euros, un montant alors sans précédent dans la grande distribution. leclerc est accusé  de « pratiques restrictives de concurrence à l’égard de 15 fournisseurs disposant de filiales en France », comme l’a rappelé la cour d’appel dans son communiqué. Bercy leur reproche de « s’être entendues pour imposer aux fournisseurs qui approvisionnent les magasins en France de négocier avec la centrale d’achat Eurelec en Belgique et de conclure des contrats faisant application de la loi belge », un contournement de la loi française qui a pour but d’obtenir « de fortes déflations de prix ».Un jugement qui pourrait faire jurisprudence concernant les centrales d’achat des autres distributeurs.

Reste que les deux entités belges de Leclerc , Eurelec et Scabel, contestaient la compétence des juridictions françaises. Le tribunal de commerce de Paris avait déjà rejeté en avril 2021 cette demande, mais les sociétés assignées avaient fait appel de ce jugement. La cour d’appel avait alors décidé de surseoir à statuer et saisi la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) d’une question d’interprétation du droit européen. Celle-ci avait infligé un revers aux services du ministère de l’Économie, estimant les juridictions françaises incompétentes au sujet de cette centrale de droit belge

À l’inverse, dans sa décision, la cour d’appel « a confirmé que l’action du ministre (de l’Économie et des Finances), telle que mise en œuvre au cas présent, ne relève pas du champ d’application du règlement » européen contesté. « Dès lors », l’une des sociétés assignées et l’association étant basées en France et relevant du ressort du tribunal de commerce de Paris, « la procédure se poursuit » devant ce dernier, conclut le communiqué.

Outre Eurelec, il existe comme centrale d’achat Eureca pour Carrefour, basée à Madrid ou Everest, mis en place aux Pays-Bas par l’allemand Edeka et le néerlandais Picnic, que Système U a rejoint plus récemment. Certaines centrales européennes ne sont pas des centrales d’achat mais de services, qui facturent des prestations aux fournisseurs agro-industriels. La nature de ces prestations est d’ailleurs souvent floue.

La justice française peut sanctionner Leclerc et les autres

La justice française peut  sanctionner Leclerc et les autres

Le ministère de l’Économie souhaite obtenir leur condamnation de Leclerc à une amende civile de 117,3 millions d’euros, un montant alors sans précédent dans la grande distribution. leclerc est accusé  de « pratiques restrictives de concurrence à l’égard de 15 fournisseurs disposant de filiales en France », comme l’a rappellé la cour d’appel dans son communiqué. Bercy leur reproche de « s’être entendues pour imposer aux fournisseurs qui approvisionnent les magasins en France de négocier avec la centrale d’achat Eurelec en Belgique et de conclure des contrats faisant application de la loi belge », un contournement de la loi française qui a pour but d’obtenir « de fortes déflations de prix ».Un jugement qui pourrait faire jurisprudence concernant les centrales d’achat des autres distributeurs.

Reste que les deux entités belges de Leclerc , Eurelec et Scabel, contestaient la compétence des juridictions françaises. Le tribunal de commerce de Paris avait déjà rejeté en avril 2021 cette demande, mais les sociétés assignées avaient fait appel de ce jugement. La cour d’appel avait alors décidé de surseoir à statuer et saisi la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) d’une question d’interprétation du droit européen. Celle-ci avait infligé un revers aux services du ministère de l’Économie, estimant les juridictions françaises incompétentes au sujet de cette centrale de droit belge

À l’inverse, dans sa décision, la cour d’appel « a confirmé que l’action du ministre (de l’Économie et des Finances), telle que mise en œuvre au cas présent, ne relève pas du champ d’application du règlement » européen contesté. « Dès lors », l’une des sociétés assignées et l’association étant basées en France et relevant du ressort du tribunal de commerce de Paris, « la procédure se poursuit » devant ce dernier, conclut le communiqué.

Outre Eurelec, il existe comme centrale d’achat Eureca pour Carrefour, basée à Madrid ou Everest, mis en place aux Pays-Bas par l’allemand Edeka et le néerlandais Picnic, que Système U a rejoint plus récemment. Certaines centrales européennes ne sont pas des centrales d’achat mais de services, qui facturent des prestations aux fournisseurs agro-industriels. La nature de ces prestations est d’ailleurs souvent floue.

Inflation : Michel Édouard Leclerc contredit Bruno Le Maire

Inflation : Michel Édouard Leclerc contredit Bruno Le Maire

Contrairement à ce qu’affirme le Ministre de l’économie, l’inflation non seulement n’est pas vaincue mais elle va continuer d’alimenter la hausse des prix. Certes l’inflation se réduit un peu mais elle s’ajoute évidemment aux inflations précédentes et au total les prix continuent d’augmenter en atteignant des records. Pour l’année qui vient d’ailleurs de très médiatique patron des magasins Leclerc prévoit des augmentations de 2 à 3 %. Il dénonce l’optimisme du ministre de l’économie.

Invité ce dimanche midi sur BFMTV, Michel-Édouard Leclerc a estimé que la bataille contre l’inflation n’était «pas encore» gagnée. «Il faut aller se battre», a-t-il ajouté, alors que l’inflation a fortement ralenti en France en novembre, à +3,4% sur un an après +4,0% en octobre selon l’Insee.

«Il anticipe», a répondu le président du comité stratégique du groupe de distribution numéro un en France, interrogé sur l’enthousiasme du locataire de Bercy. Toutefois, Michel-Édouard Leclerc s’est voulu optimiste sur l’issue de la lutte contre la hausse des prix. «L’année prochaine, on entend bien que l’inflation dans nos magasins n’excède pas 2-3%, c’est-à-dire reste dans inflation générale», a-t-il dit, précisant que les effets du ralentissement de l’inflation devraient se faire ressentir dans le porte-monnaie des Français dès «février, mars».

Alors que les négociations commerciales annuelles avec les distributeurs sont en cours, ayant été avancées cette année de quelques semaines, pour s’achever au 15 ou au 31 janvier, le célèbre patron a réaffirmé «aller chercher auprès des grands industriels multinationaux du négatif pour compenser l’hyperinflation d’hier». «Les baisses de prix on les appliquera tout de suite, dès février», a-t-il répété, annonçant des baisses sur les produits à base de céréales (pâtes, pizzas…) ou le café. «Début 2024, il y aura des baisses très sensibles sur le blanc, sur les équipements de la maison, de presque -10%», a-t-il par ailleurs déclaré, par exemple sur les draps ou les nappes. Le seul problème c’est qu’en ce moment les Français achètent très peu de draps ou de nappes et concentrent leurs achats sur les biens essentiels !

Alimentaire : Leclerc prévoit encore de nouvelles hausses de prix

Alimentaire : Leclerc prévoit encore de nouvelles hausses de prix

Entre marketing et lucidité, le patron du groupe Leclerc estime que d’ici trois mois les prix risquent encore d’augmenter dans son groupe.

Pourtant, Le gouvernement a présenté mercredi en conseil des ministres un projet de loi pour avancer la date des négociations entre les distributeurs et les 75 plus grands industriels . L’objectif de cette mesure serait de répercuter plus rapidement dans les prix de vente en rayon les baisses d’un certain nombre de prix de gros, en faisant terminer les négociations le 15 janvier, au lieu du 1er mars habituellement.

Le problème c’est que cette négociation peut tout autant répercuter les hausses. Un détail qu’a oublié le gouvernement.

Les prix qui contrairement aux déclarations du ministre de l’économie ont continué de progresser en septembre (+9,6%), mais leur hausse a enregistré un net ralentissement, alors qu’ils s’étaient envolés de 11,2% sur un an en août. Au plan des prix, les augmentations continuent de progresser pour le consommateur.

Les supermarchés négocient chaque année entre décembre et le 1er mars avec leurs fournisseurs agro-industriels les conditions de vente de leur production qui sera ensuite écoulée dans les rayons.

Le président de Leclerc a demandé vendredi soir la suppression de l’obligation pour la grande distribution de pratiquer des marges d’au moins 10% sur les produits alimentaires des grands industriels.

La loi oblige depuis 2008 les distributeurs à vendre les produits alimentaires au minimum au prix où ils les ont achetés, majoré de 10%. Cela vise à protéger les agriculteurs.

Inflation : Près de 10 % à la rentrée (Michel-Edouard Leclerc)

Inflation : Près de 10 % à la rentrée (Michel-Edouard Leclerc)

 

Michel Édouard Leclerc se paye évidemment un coup de pub gratuite sur les risques de l’inflation en déclarant que le niveau pourrait atteindre 10 % à la rentrée. Une responsabilité des fournisseurs qu’il dénonce. En oubliant cependant de signaler la valse des marques dans certains supermarchés qui substituent des produits plus chers à d’anciens produits introuvables.

« Je pense qu’on ne sera pas loin des 10% d’inflation » en septembre-octobre, s’est inquiété, lundi 25 juillet, sur franceinfo Michel-Edouard Leclerc, président du comité stratégique des supermarchés du même nom, alors que l’inflation est actuellement de 5,8% actuellement en France.

Le président du comité stratégique des supermarchés Leclerc estime que la loi pour la protection du pouvoir d’achat, voté la semaine dernière à l’Assemblée nationale, n’est pas une loi luttant contre l’inflation, mais une loi « pour compenser les effets de l’inflation » sur les consommateurs : « Avant de compenser, il faut mobiliser l’ensemble des acteurs économiques, qu’ils se retournent vers leur amont, qu’ils demandent la transparence à leurs premiers fournisseurs. »

« Le danger, c’est la récession, craint Michel-Edouard Leclerc. Les Français, aujourd’hui, font des plus petits caddies, donc c’est un vrai sujet de politique de rentrée et je pense qu’il faut se mobiliser. Les pouvoirs publics doivent entendre ce discours. »  »Les années d’inflation sont des années où on doit tous se mobiliser », estime-t-il. « Le truc, c’est que moi, je suis en bout de chaîne. Les industriels, les services achats publics comme dans les hôpitaux, ne vous faites pas fourguer des factures sans les contrôler. »  Le président du directoire de Leclerc dénonce notamment « les profiteurs du marasme ».

 

Produits non essentiels: «C’est le bordel» (Michel-Édouard Leclerc)

Produits non essentiels: «C’est le bordel» (Michel-Édouard Leclerc)

Finalement,  une mesure qui ne satisfait personne. En effet les produits considérés comme non essentiels sont interdits à la vente et les magasins spécialisés sont fermés. Pour tenter de rééquilibrer la situation par rapport aux hypermarchés, le gouvernement a décidé de fermer aussi les rayons correspondants des grandes surfaces au lieu d’autoriser la réouverture des petits commerces.

«C’est le bordel.» A réagi sur Facebook Michel-Édouard Leclerc qui constate la pagaille à propos de l’interdiction de vente des produits non essentiels.

«Le gouvernement a décidé que plutôt que de laisser ouvrir d’autres commerçants, la justice passait par la fermeture de nombreux rayons des hypers !», écrit-il ensuite.

Leclerc : amende record

Leclerc : amende record

Leclerc pourrait se voir infligé une nouvelle amende de plus de 100 millions. Pour des pratiques commerciales abusives commises lors des négociations commerciales 2018 par sa centrale belge Eurelec. Le pire c’est que le patron de Leclerc revendique un rôle social et même sociétal. Dans les faits, il écrase peut être les prix mais aussi certains de ses fournisseurs. Leclerc a déjà été pris la main dans le sac des illégalités vis-à-vis de ses fournisseurs. Il s’agissait du procédé qui était bien connu de la grande distribution qui consiste à demander des remises pour avoir le droit d’être distribuée. Des procédés qui sont interdites par le code de commerce Le ministère de l’Economie avait réclamé  sanction de 108 millions d’euros contre le distributeur indépendant Leclerc pour avoir imposé à ses fournisseurs des remises contraires aux dispositions du code de commerce. Selon une enquête de la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) entre 2015 et 2017 q la centrale d’achat de Leclerc, Galec, avait imposé à des fournisseurs de grandes marques une remise additionnelle de 10% “Cette demande de remise additionnelle était exigée sans aucune contrepartie commerciale, ce qui est contraire aux dispositions du code du commerce”, affirmait la DGCCRF. Cette fois,  il s’agit des négociations commerciales de 2018 et d’une amende aussi denviron100 millions. Et Bercy frappe fort, en demandant au juge de prononcer une amende record de 117,30 millions d’euros. Quatre entités sont plus précisément assignées: les structures belges Eurelec Trading et Scabel, la centrale d’achat française Galec et l’ADCLec qui chapeaute le mouvement.

Leclerc coincé par Bercy pour ses relations avec les fournisseurs

Leclerc coincé par Bercy pour ses relations avec les fournisseurs

 

Le patron de Leclerc qui il y a quelque temps critiquait  à juste titre les effets de la loi alimentation pour les producteurs cette fois est pris la main dans le sac des illégalités vis-à-vis de ses fournisseurs. Il s’agit du procédé qui était bien connu de la grande distribution qui consiste à demander des remises pour avoir le droit d’être distribuée. Des procédés qui sont interdites par le code de commerce Le ministère de l’Economie réclame une sanction de 108 millions d’euros contre le distributeur indépendant Leclerc pour avoir imposé à ses fournisseurs des remises contraires aux dispositions du code de commerce. Selon une enquête de la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) entre 2015 et 2017 q la centrale d’achat de Leclerc, Galec, avait imposé à des fournisseurs de grandes marques une remise additionnelle de 10% “Cette demande de remise additionnelle était exigée sans aucune contrepartie commerciale, ce qui est contraire aux dispositions du code du commerce”, affirme la DGCCRF. Le ministère demande au tribunal de Commerce de Paris la nullité de ces remises dans les conventions entre Galec et ses fournisseurs, la cessation de ces pratiques et la condamnation de Galec à une amende civile de 25 millions d’euros ainsi que la restitution aux fournisseurs des sommes indûment perçues à hauteur de 83 millions, ajoute-t-elle. “Leclerc est légaliste et s’il y a contestation sur la qualité des contrats commerciaux signés par une entité du mouvement coopératif, la justice tranchera, comme elle l’a fait pour les autres enseignes”, a réagi Michel Edouard Leclerc, président du groupement de distributeurs indépendants, sur son blog.

Michel-Édouard Leclerc: « Gilet jaune de luxe » ?

Michel-Édouard Leclerc: «  Gilet jaune de luxe » ?

 

Le président-directeur général d’E.Leclerc, est pour le moins gonflé d’affirmer que les salaires ne sont pas assez élevés.  Ce n’est pas la première fois que le patron de Leclerc utilise des questions sociales ou sociétales pour se faire de la pub. On se souvient notamment de sa proposition de vendre de l’électricité verte en plein débat sur la fiscalité énergétique. Comme s’il était possible dans le réseau de distribution de distinguer l’énergie renouvelable des autres. Le patron de Leclerc est coutumier du détournement à son profit d’une problématique sociale ou sociétale. Comme si le patron de cette grande entreprise de distribution pouvait aussi affirmer sa légitimité pour s’exprimer comme un syndicat de citoyens. Pour tout dire, la démarche est assez putassière surtout quand on connaît les conditions sociales chez Leclerc notamment des caissières qui doivent se contenter de leur de 800 € pour des temps partiels. Pire Michel Édouard Leclerc critique la loi alimentation visant à limiter les promotions de la grande distribution. Il conteste le fait que cette loi vise à mieux rémunérer les producteurs. Une hypocrisie habituelle chez Michel Édouard Leclerc qui certes dérive avec efficacité son réseau de distribution mais a un peu trop tendance à s’immiscer avec des contradictions particulièrement hypocrites dans le champ social sociétal. Et d’en rajouter une couche démagogique : « Le capital paie en France mais le travail pas assez. Aujourd’hui si vous n’êtes pas cooptés à un échelon supérieur, votre salaire n’augmente plus. Je ne dis pas que tout le monde doit s’enrichir mais il faut au moins que les gens aient la possibilité de vivre décemment. » Un conseil sans doute pour l’ensemble de l’économie mais pas forcément pour Leclerc.

Électricité : Leclerc veut vendre de l’électricité verte !

Électricité : Leclerc veut vendre de l’électricité verte !

 

 

 

Que Leclerc se lance dans la vente d’électricité pourquoi pas. Jusqu’à maintenant fois les Français se sont montrés particulièrement réticents pour passer un contrat avec les sociétés concurrentes d’EDF. En cause surtout la qualité du service notamment en matière d’après-vente. C’est une chose que de commercialiser l’énergie électrique et évidemment autre chose que d’être en capacité de faire face aux dysfonctionnements. C’est sans doute pourquoi environ 85 % des abonnés sont fidèles à EDF. Là où on peut s’étonner c’est que Leclerc promet de vendre une électricité verte. La grande marque de distribution nous a habitué à des annonces tonitruantes et sulfureuses. C’était la marque de fabrique du fondateur de Leclerc, une communication de camelot qui continue avec le fils Leclerc actuellement responsable du groupe. On voit mal comment Leclerc pourrait assurer la commercialisation d’énergies vertes dans toute la France dans la mesure où l’électricité provenant de sources non nucléaires est réinjectée pratiquement de façon systématique dans le réseau global. Cette annonce est une fumisterie qui récupère la mode écolo avec des arguments particulièrement mensongers. Le pire c’est sans doute l’offre tarifaire particulièrement intéressante de Leclerc qui permettrait d’obtenir des tarifs réduits de la de 25 % mais traduits en bons d’achat chez Leclerc uniquement. De quoi rendre de vieux clients nettement dépendants.

«Les clients porteurs de notre carte fidélité (14,2 millions, NDLR) bénéficieront de la plus importante réduction avec des remises sous forme de bons d’achat, sachant que tous nos futurs clients profiteront d’un tarif compétitif par rapport à la concurrence», précise son PDG sans vouloir dévoiler ses tarifs. Afin de proposer de l’électricité verte, la coopérative compte acheter des certificats d’électricité «Garantie d’origine» certifiant que chaque kilowattheure (KWh) d’électricité acheté a été produit à partir d’une source d’énergie renouvelable (hydraulique, éolien et solaire). En phase de test auprès de 1500  salariés du groupe, cette nouvelle offre proposera des tarifs «garantis un an». Elle pourra être souscrite en ligne et gratuitement comme chez les 27 fournisseurs référencés. À terme, le groupe Leclerc compte créer environ 200 emplois nets en France et s’appuyer sur un centre d’appels à Tourcoing.

Lactalis: « défaillance » aussi des services de l’Etat (Michel-Edouard Leclerc)

Lactalis: « défaillance » aussi des services de l’Etat (Michel-Edouard Leclerc)

 

Pour Le patron des centres Leclerc, Michel-Edouard Leclerc, la responsabilité des services de l’Etat est aussi engagée, « la situation nouvelle confirme que la défaillance est bien systémique et pas seulement sectorielle ». Il ajoute avoir entendu le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, faire le bilan des 2.500 contrôles menés par son administration, qui ont révélé que « 91 organisations détenaient des boîtes qui auraient dû être retirées, dont 30 grandes surfaces, mais aussi 44 pharmacies, 2 crèches, 12 hôpitaux et 3 grossistes ». « Tous les acteurs économiques, depuis le producteur Lactalis jusqu’au distributeur (GMS comme officine) ont eu des points de défaillance », souligne-t-il, avant d’ajouter: « Et, c’est désormais une certitude, les services de l’Etat aussi ». E. Leclerc a été mardi le premier distributeur à annoncer que, malgré le rappel lancé en décembre à la suite de la découverte d’une contamination aux salmonelles dans l’usine Lactalis de Craon (Mayenne), 984 produits concernés avaient été vendus dans ses magasins. Carrefour, Système U, Auchan et Casino ont ensuite révélé avoir vendu des produits issus de lots rappelés. Et même si Michel-Edouard Leclerc conclut que « quoi qu’il en soit, ça n’excuse rien », il estime également que « ce constat vient appeler en responsabilité ceux qui avaient fustigé un peu trop vite les seules grandes surfaces ». L’Etat a exigé jeudi de la grande distribution des explications sur la commercialisation de produits Lactalis qui auraient dû être retirés de la vente à la suite d’une contamination à la salmonelle et a sévèrement critiqué le groupe laitier jugé « défaillant ». M. Le Maire a reçu jeudi soir à Bercy les représentants de la grande distribution, qui ont promis un contrôle systématique en caisse des boites de lait infantile Lactalis, avant de recevoir la direction du groupe laitier vendredi. Ces convocations ont été lancées sur ordre de l’Elysée: depuis un mini-sommet européen à Rome, Emmanuel Macron a averti que « si des sanctions devaient être prises, elles seraient prises ».

Contamination œufs : Michel-Édouard Leclerc dénonce les industriels

Contamination œufs : Michel-Édouard Leclerc dénonce les industriels

Michel Édouard Leclerc n’a sans doute pas tort  de dénoncer les industriels de la filière alimentaire dont la traçabilité des produits est pour le moins douteuse comme l’a démontré l’affaire des œufs contaminés en provenance des Pays-Bas. Michel Édouard Leclerc réclame les mêmes normes de traçabilité de transparence imposée à la grande distribution pour la filière industrielle. En réalité,  chacun tente de s’exonérer de sa responsabilité car il est clair que Leclerc et les autres distributeurs ne sont pas innocents en matière de risques santé. C’est en effet la politique systématique du prix le plus bas qui amène les producteurs à s’engager dans des méthodes intensives qui font fi des conséquences sur la santé. Il ne s’agit pas seulement d’un problème de traçabilité mais d’une philosophie qui pousse les industriels et les producteurs agricoles vers des méthodes productivistes qui franchissent les limites des critères sanitaires. Sans parler évidemment de la qualité des produits.  Pour  Michel-Édouard Leclerc, président du groupement des centres E. Leclerc «On  est face à un vrai problème qui est celui de la difficulté incompréhensible qu’ont certains industriels à tracer correctement et facilement leurs approvisionnements «Un système assez opaque est ainsi pointé du doigt, que les lobbies industriels ont réussi à masquer jusqu’à présent en obtenant des politiques une exigence de transparence bien moins stricte que celle imposée aux distributeurs», poursuit-il. Mais Michel-Édouard Leclerc a cependant indiqué qu’il ne se «plaint pas de ces normes de traçabilité et de transparence» qui leur sont imposées, mais demande que ces «mêmes règles» concernent distributeurs et industriels. Des propos qui sont mal passés auprès de Richard Girardot, le PDG de Nestlé France. Il a tenu à répondre sur son blog, quelques heures après les propos du distributeur des magasins Leclerc. Pour lui, Michel-Édouard Leclerc cherche à s’«exonérer de toute responsabilité» afin de détourner «les soupçons vers l’ensemble de l’industrie agro-alimentaire et son association professionnelle, relativisant ainsi les problèmes de ses marques Repère ou Eco+». Selon le PDG de Nestlé, «les distributeurs se retrouvent à faire face aux mêmes difficultés et responsabilités que les marques nationales». «Cette forme de leçon est des plus malvenues de la part d’un distributeur qui, pour acheter toujours moins cher, pousse ses fournisseurs à la faute en s’exonérant lui-même des contraintes du droit français», écrit Richard Girardot. Ce vendredi, le président des centres Leclerc a répondu aux propos du président de Nestlé France. «Mazette, le patron de Nestlé France s’est étranglé avec son KitKat en lisant mon blog. Sa virulence n’a d’égale que sa mauvaise foi», a-t-il écrit en introduisant un nouveau billet de blog. «Si le président de Nestlé avait lu mon papier avec plus d’attention, il aurait noté que je ne mettais pas en cause la qualité de ses produits, mais que je regrettais que l’association [l’Ania (Association Nationale des Industriels Alimentaires), ndlr] qu’il défend aujourd’hui ne se soit pas impliquée dans cette affaire du fipronil dès le début.» Il pointe notamment le manque d’informations de la part de l’association auprès des magasins des distributeurs qui doivent retirer des produits concernés par la contamination au fipronil. Pour Michel-Édouard Leclerc, «l’Ania n’est qu’un lobby économique au service de la seule rentabilité de ses membres», souligne le distributeur breton.

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