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L’échec de la « grande initiative politique » de Macron

L’échec de la « grande initiative politique » de Macron

Finalement comme souvent avec Macron et comme l’année dernière la grande initiative politique de 2023 va se limiter à pas grand-chose: ce mercredi « un après-midi de travail en commun et un dîner’. En 2022, le président de la république avait lancé sa fameuse idée de conseil national de la Refondation qui a complètement disparu des radars. Cette année en 2023, Macron annonce seulement une rencontre avec les présidents de parti ce mercredi. Bref, le travail habituel d’un président la république et pas vraiment initiative politique d’envergure.

On sait que le président avait été tenté par deux initiatives. La première concerne l’immigration dont le débat est repoussé de mois en mois. La seconde aurait concerné un référendum avec le risque évident de le perdre.

Il faut donc se rabattre sur une rencontre qui évidemment ne débouchera tristement rien car l’opposition n’est pas prête à redonner de l’oxygène un pouvoir qui paraît asphyxié et politiquement paralysé.

Dans un entretien accordé au Point, le chef de l’État invite donc les présidents de partis à échanger la semaine prochaine et fait le point sur les gros dossiers de la rentrée.

Le chef de l’État explique vouloir convier les présidents des partis représentés au Parlement la semaine prochaine «dans un lieu en région parisienne». Tous sont invités, y compris La France insoumise et le Rassemblement national, habituellement exclus au motif de «l’arc républicain». L’occasion sans doute pour Macon de faire un grand discours. Il n’est même pas sûr que les chefs de partis s’y rendent

Le président espère ainsi trouver des «convergences», et aboutir à des «décisions immédiates», «projets et propositions de lois» et «projets de référendums» sur une multitude de thématiques. «Les oppositions compatibles sont trop divisées (…), on ne peut que constituer des majorités de projet», reconnaît le locataire de l’Élysée. Il fait également une série d’annonces pas vraiment d’ampleur ou nouvelles , portant notamment sur les gros chantiers de l’automne.

Politique: Niger et Afrique : l’échec d’abord de la politique française de développement

Politique: Niger et Afrique : l’échec d’abord de la politique française de développement


Le rejet de la France en tant que porte-drapeau du néo colonialisme est patent dans les pays les plus pauvres de l’Afrique. Le sentiment antifrançais est plus généralement anti occidental se nourrit surtout de la pauvreté et plus généralement de l’échec total de la politique de développement. Du coup, on fait porter le chapeau du rejet aux militaires français pourtant là pour préserver l’indépendance des pays visés vis-à-vis du terrorisme islamique. L’histoire démontrera assez rapidement que les velléités d’indépendance et de souveraineté de ces pays pour sont illusoires face à la pieuvre islamique. D’autant que les déstabilisations sont favorisées par la Russie . Une sorte de revanche par rapport au soutien de l’Ouest à l’Ukraine.

Les forces militaires ont fait ce qu’elles ont pu pour limiter la progression du terrorisme mais il est évident que l’armée échantillonnaire de la France ne disposait pas des moyens suffisants pour permettre à l’opération Barkhane de réussir. Mais la grande insuffisance n’est pas seulement liée aux questions de défense mais sans doute et prioritairement à la problématique du développement.

Le Niger en particulier, l’un des pays les plus pauvres du monde dont le revenu moyen est de l’ordre de 30 à 50 € par mois est particulièrement perméable aux théories prétendant lutter contre le néo colonialisme mais des théories qui en fait en fait ont surtout pour objectif de conforter encore un peu plus la corruption généralisée grâce à l’oppression des dictatures.

Reste que la responsabilité de l’échec du développement est aussi largement à imputer aux occidentaux et surtout à la France. La France qui a pensé suffisant d’apporter une contribution militaire pour essayer de sauver des Etats qui n’ont qu’une réalité virtuelle ( Au u Niger et au Mali par exemple l’État n’existe réellement que dans les capitales).

Concernant le développement économique, on a comme d’habitude opéré des transferts financiers via les institutions et les gouvernements; des apports qui se sont perdus dans les sables et les poches des responsables.

Or ce qui ronge ces pays structurellement pauvres en ressources, c’est d’abord la corruption et le manque de compétence en organisation et en gestion. Certes il y a des investissements lourds à opérer en particulier concernant le transport mais l’essentiel des efforts devrait être orienté sur des aspects plus soft, beaucoup moins coûteux mais plus efficaces pour servir la richesse nationale et sa redistribution. C’est toute la politique de développement qui a revoir : la composition et le rôle de la représentation française notamment diplomatique largement coupée des réalités sociaux économiques. C’est sans doute d’abord aux chercheurs en socio-économique de faire le bilan des échecs cumulés de la présence française dans les pays les plus pauvres et les plus fragiles de l’Afrique

Politique-Niger: L’échec stratégique de la France

Politique-Niger: L’échec stratégique de la France


Après le Mali et le Burkina Faso, le putsch nigérien invite à s’interroger sur le succès des coopérations militaires françaises, qui, concrètement, reviennent à former des putschistes, estime, dans une tribune au « Monde », le politiste Marc-Antoine Pérouse de Montclos.

Le 9 mars 2017, Jean-Yves Le Drian, alors ministre de la défense, vantait les mérites de l’opération « Barkhane » et de ses partenaires africains pour lutter contre les groupes terroristes au Sahel. « La France, déclarait-il dans Paris Match, a formé plus de 20 000 soldats et chaque jour, nos coups communs affaiblissent l’ennemi (…) Ces opérations menées par l’armée française avec les armées nationales montrent d’excellents résultats. »

Six ans plus tard, le coup de force au Niger pose cependant question. Dernier en date d’une longue série qui a démarré en 2020 au Mali et qui s’est poursuivie en Guinée puis au Burkina Faso, il invite plutôt à s’interroger sur les prétendus succès de coopérations militaires qui, concrètement, reviennent à former des putschistes alors que les insurgés continuent de gagner du terrain.

La France, il est vrai, n’est pas seule en cause. Outre l’Union européenne, les Etats-Unis ont par exemple fourni des formations aux militaires qui ont pris le pouvoir au Mali (Amadou Haya Sanogo en 2012 et Assimi Goïta en 2021), en Guinée (Mamadi Doumbouya en 2021) et au Burkina Faso (Paul-Henri Damiba et Ibrahim Traoré en 2022). A Bamako, Assimi Goïta et Lassine Togola, commandant par intérim du bataillon autonome des forces spéciales, récemment sanctionné par Washington, avaient ainsi participé en 2019 et 2020 à l’exercice « Flintlock » que les Américains organisent chaque année pour renforcer les capacités opérationnelles et antiterroristes de leurs alliés en Afrique.

Côté français, le renversement du président nigérien Mohamed Bazoum, élu en 2021, a cependant des conséquences plus profondes. En effet, il ne met pas seulement en évidence l’ineptie de coopérations militaires que les parlementaires, à quelques exceptions près, n’ont jamais eu le courage de confronter sérieusement, de crainte d’être aussitôt accusés de gauchisme ou de laxisme à l’égard de la menace terroriste. A plus long terme, le coup de force au Niger démontre aussi les limites stratégiques d’une puissance moyenne qui n’en a pas fini de purger son passé colonial.

Niger et Afrique : l’échec d’abord de la politique française de développement

Niger et Afrique : l’échec d’abord de la politique française de développement


Le rejet de la France en tant que porte-drapeau du néo colonialisme est patent dans les pays les plus pauvres de l’Afrique. Le sentiment antifrançais est plus généralement anti occidental se nourrit surtout de la pauvreté et plus généralement de l’échec total de la politique de développement. Du coup, on fait porter le chapeau du rejet aux militaires français pourtant là pour préserver l’indépendance des pays visés vis-à-vis du terrorisme islamique. L’histoire démontrera assez rapidement que les velléités d’indépendance et de souveraineté de ces pays pour sont illusoires face à la pieuvre islamique. D’autant que les déstabilisations sont favorisées par la Russie . Une sorte de revanche par rapport au soutien de l’Ouest à l’Ukraine.

Les forces militaires ont fait ce qu’elles ont pu pour limiter la progression du terrorisme mais il est évident que l’armée échantillonnaire de la France ne disposait pas des moyens suffisants pour permettre à l’opération Barkhane de réussir. Mais la grande insuffisance n’est pas seulement liée aux questions de défense mais sans doute et prioritairement à la problématique du développement.

Le Niger en particulier, l’un des pays les plus pauvres du monde dont le revenu moyen est de l’ordre de 30 à 50 € par mois est particulièrement perméable aux théories prétendant lutter contre le néo colonialisme mais des théories qui en fait en fait ont surtout pour objectif de conforter encore un peu plus la corruption généralisée grâce à l’oppression des dictatures.

Reste que la responsabilité de l’échec du développement est aussi largement à imputer aux occidentaux et surtout à la France. La France qui a pensé suffisant d’apporter une contribution militaire pour essayer de sauver des Etats qui n’ont qu’une réalité virtuelle ( Au u Niger et au Mali par exemple l’État n’existe réellement que dans les capitales).

Concernant le développement économique, on a comme d’habitude opéré des transferts financiers via les institutions et les gouvernements; des apports qui se sont perdus dans les sables et les poches des responsables.

Or ce qui ronge ces pays structurellement pauvres en ressources, c’est d’abord la corruption et le manque de compétence en organisation et en gestion. Certes il y a des investissements lourds à opérer en particulier concernant le transport mais l’essentiel des efforts devrait être orienté sur des aspects plus soft, beaucoup moins coûteux mais plus efficaces pour servir la richesse nationale et sa redistribution. C’est toute la politique de développement qui a revoir : la composition et le rôle de la représentation française notamment diplomatique largement coupée des réalités sociaux économiques. C’est sans doute d’abord aux chercheurs en socio-économique de faire le bilan des échecs cumulés de la présence française dans les pays les plus pauvres et les plus fragiles de l’Afrique

Niger: L’échec stratégique de la France

Niger: L’échec stratégique de la France


Après le Mali et le Burkina Faso, le putsch nigérien invite à s’interroger sur le succès des coopérations militaires françaises, qui, concrètement, reviennent à former des putschistes, estime, dans une tribune au « Monde », le politiste Marc-Antoine Pérouse de Montclos.

Le 9 mars 2017, Jean-Yves Le Drian, alors ministre de la défense, vantait les mérites de l’opération « Barkhane » et de ses partenaires africains pour lutter contre les groupes terroristes au Sahel. « La France, déclarait-il dans Paris Match, a formé plus de 20 000 soldats et chaque jour, nos coups communs affaiblissent l’ennemi (…) Ces opérations menées par l’armée française avec les armées nationales montrent d’excellents résultats. »

Six ans plus tard, le coup de force au Niger pose cependant question. Dernier en date d’une longue série qui a démarré en 2020 au Mali et qui s’est poursuivie en Guinée puis au Burkina Faso, il invite plutôt à s’interroger sur les prétendus succès de coopérations militaires qui, concrètement, reviennent à former des putschistes alors que les insurgés continuent de gagner du terrain.

La France, il est vrai, n’est pas seule en cause. Outre l’Union européenne, les Etats-Unis ont par exemple fourni des formations aux militaires qui ont pris le pouvoir au Mali (Amadou Haya Sanogo en 2012 et Assimi Goïta en 2021), en Guinée (Mamadi Doumbouya en 2021) et au Burkina Faso (Paul-Henri Damiba et Ibrahim Traoré en 2022). A Bamako, Assimi Goïta et Lassine Togola, commandant par intérim du bataillon autonome des forces spéciales, récemment sanctionné par Washington, avaient ainsi participé en 2019 et 2020 à l’exercice « Flintlock » que les Américains organisent chaque année pour renforcer les capacités opérationnelles et antiterroristes de leurs alliés en Afrique.

Côté français, le renversement du président nigérien Mohamed Bazoum, élu en 2021, a cependant des conséquences plus profondes. En effet, il ne met pas seulement en évidence l’ineptie de coopérations militaires que les parlementaires, à quelques exceptions près, n’ont jamais eu le courage de confronter sérieusement, de crainte d’être aussitôt accusés de gauchisme ou de laxisme à l’égard de la menace terroriste. A plus long terme, le coup de force au Niger démontre aussi les limites stratégiques d’une puissance moyenne qui n’en a pas fini de purger son passé colonial.

Niger : aussi l’échec d’abord de la politique française de développement

Niger : aussi l’échec d’abord de la politique française de développement


Le rejet de la France en tant que porte-drapeau du néo colonialisme est patent dans les pays les plus pauvres de l’Afrique. Le sentiment antifrançais et anti occidental se nourrit surtout de la pauvreté et plus généralement de l’échec total de la politique de développement. Du coup, on fait porter le chapeau du rejet aux militaires français pourtant là pour préserver l’indépendance des pays visés vis-à-vis du terrorisme islamique. L’histoire démontrera assez rapidement que les velléités d’indépendance et de souveraineté de ces pays pour sont illusoires face à la pieuvre islamique. D’autant que les déstabilisations sont favorisées par la Russie . Une sorte de revanche par rapport au soutien de l’Ouest à l’Ukraine.

Les forces militaires ont fait ce qu’elles ont pu pour limiter la progression du terrorisme mais il est évident que l’armée échantillonnaire de la France ne disposait pas des moyens suffisants pour permettre à l’opération Barkhane de réussir. Mais la grande insuffisance n’est pas seulement liée aux questions de défense mais sans doute et prioritairement à la problématique du développement.

Le Niger en particulier, l’un des pays les plus pauvres du monde dont le revenu moyen est de l’ordre de 30 à 50 € par mois est particulièrement perméable aux théories prétendant lutter contre le néo colonialisme mais des théories qui en fait en fait ont surtout pour objectif de conforter encore un peu plus la corruption généralisée grâce à l’oppression des dictatures.

Reste que la responsabilité de l’échec du développement est aussi largement à imputer aux occidentaux et surtout à la France. La France qui a pensé suffisant d’apporter une contribution militaire pour essayer de sauver des Etats qui n’ont qu’une réalité virtuelle ( Au Niger et au Mali par exemple l’État n’existe réellement que dans les capitales).

Concernant le développement économique, on a comme d’habitude opéré des transferts financiers via les institutions et les gouvernements; des apports qui se sont perdus dans les sables et les poches des responsables.

Or ce qui ronge ces pays structurellement pauvres en ressources, c’est d’abord la corruption et le manque de compétence en organisation et en gestion. Certes il y a des investissements lourds à opérer en particulier concernant le transport mais l’essentiel des efforts devrait être orientés sur des aspects plus soft, beaucoup moins coûteux mais plus efficaces pour servir la richesse nationale et sa redistribution.
C’est toute la politique de développement qui a revoir : la composition et le rôle de la représentation française notamment diplomatique largement coupée des réalités sociaux économiques. C’est sans doute d’abord aux chercheurs en socio-économique de faire le bilan des échecs cumulés de la présence française dans les pays les plus pauvres et les plus fragiles de l’Afrique

Afrique et Niger l’échec d’abord de la politique française de développement

Afrique et Niger l’échec d’abord de la politique française de développement


Le rejet de la France en tant que porte-drapeau du néo colonialisme est patent dans les pays les plus pauvres de l’Afrique. Le sentiment antifrançais et anti occidental se nourrit surtout de la pauvreté et plus généralement de l’échec total de la politique de développement. Du coup, on fait porter le chapeau du rejet aux militaires français pourtant là pour préserver l’indépendance des pays visés vis-à-vis du terrorisme islamique. L’histoire démontrera assez rapidement que les velléités d’indépendance et de souveraineté de ces pays pour sont illusoires face à la pieuvre islamique. D’autant que les déstabilisations sont favorisées par la Russie . Une sorte de revanche par rapport au soutien de l’Ouest à l’Ukraine.

Les forces militaires ont fait ce qu’elles ont pu pour limiter la progression du terrorisme mais il est évident que l’armée échantillonnaire de la France ne disposait pas des moyens suffisants pour permettre à l’opération Barkhane de réussir. Mais la grande insuffisance n’est pas seulement liée aux questions de défense mais sans doute et prioritairement à la problématique du développement.

Le Niger en particulier, l’un des pays les plus pauvres du monde dont le revenu moyen est de l’ordre de 30 à 50 € par mois est particulièrement perméable aux théories prétendant lutter contre le néo colonialisme mais des théories qui en fait en fait ont surtout pour objectif de conforter encore un peu plus la corruption généralisée grâce à l’oppression des dictatures.

Reste que la responsabilité de l’échec du développement est aussi largement à imputer aux occidentaux et surtout à la France. La France qui a pensé suffisant d’apporter une contribution militaire pour essayer de sauver des Etats qui n’ont qu’une réalité virtuelle ( Au Niger et au Mali par exemple l’État n’existe réellement que dans les capitales).

Concernant le développement économique, on a comme d’habitude opéré des transferts financiers via les institutions et les gouvernements; des apports qui se sont perdus dans les sables et les poches des responsables.

Or ce qui ronge ces pays structurellement pauvres en ressources, c’est d’abord la corruption et le manque de compétence en organisation et en gestion. Certes il y a des investissements lourds à opérer en particulier concernant le transport mais l’essentiel des efforts devrait être orientés sur des aspects plus soft, beaucoup moins coûteux mais plus efficaces pour servir la richesse nationale et sa redistribution.
C’est toute la politique de développement qui a revoir : la composition et le rôle de la représentation française notamment diplomatique largement coupée des réalités sociaux économiques. C’est sans doute d’abord aux chercheurs en socio-économique de faire le bilan des échecs cumulés de la présence française dans les pays les plus pauvres et les plus fragiles de l’Afrique

Société-Sondage émeutes des quartiers : l’échec de la politique migratoire

Société-Sondage émeutes des quartiers : l’échec de la politique migratoire

Selon le dernier sondage Odoxa-Backbone Consulting pour Le Figaro, 84% des Français condamnent les violences et 89% se disent «inquiets» pour l’avenir du pays.

Si le soutien populaire aux forces de l’ordre reste important (64%), il ne s’accompagne pas d’un réflexe légitimiste de soutien au gouvernement (27%), comme cela se produit parfois en temps de crise. À l’inverse, les Français disent plutôt attendre des mesures de fermeté de la part de l’exécutif, notamment pour ce qui concerne l’immigration : 59% réclament un durcissement du projet de loi prévu à l’automne. Et pour cause, les événements récents sont perçus à leurs yeux comme «la conséquence des défaillances de notre politique migratoire». Un propos qui tranche avec le discours adopté par Gérald Darmanin, selon qui «il y a eu beaucoup de Kévin et de Mattéo» parmi les interpellés, qui étaient à «90% Français». De quoi faire dire au ministre de l’Intérieur que «la question, aujourd’hui, ce sont les jeunes délinquants, pas les étrangers».

Il n’empêche, une large majorité de sondés (71%) semble se désolidariser du locataire de Beauvau, en appelant à la réduction des flux migratoires. Et en se rangeant derrière deux propositions portées notamment par la droite LR et les nationalistes : la suppression de «l’excuse de minorité» (78%) et des «sanctions financières» contre les parents de délinquants (77%).

Sondage Émeutes : l’échec de la politique migratoire

Sondage Émeutes : l’échec de la politique migratoire

Selon le dernier sondage Odoxa-Backbone Consulting pour Le Figaro, 84% des Français condamnent les violences et 89% se disent «inquiets» pour l’avenir du pays.

Si le soutien populaire aux forces de l’ordre reste important (64%), il ne s’accompagne pas d’un réflexe légitimiste de soutien au gouvernement (27%), comme cela se produit parfois en temps de crise. À l’inverse, les Français disent plutôt attendre des mesures de fermeté de la part de l’exécutif, notamment pour ce qui concerne l’immigration : 59% réclament un durcissement du projet de loi prévu à l’automne. Et pour cause, les événements récents sont perçus à leurs yeux comme «la conséquence des défaillances de notre politique migratoire». Un propos qui tranche avec le discours adopté par Gérald Darmanin, selon qui «il y a eu beaucoup de Kévin et de Mattéo» parmi les interpellés, qui étaient à «90% Français». De quoi faire dire au ministre de l’Intérieur que «la question, aujourd’hui, ce sont les jeunes délinquants, pas les étrangers».

Il n’empêche, une large majorité de sondés (71%) semble se désolidariser du locataire de Beauvau, en appelant à la réduction des flux migratoires. Et en se rangeant derrière deux propositions portées notamment par la droite LR et les nationalistes : la suppression de «l’excuse de minorité» (78%) et des «sanctions financières» contre les parents de délinquants (77%).

Pourquoi l’échec du retrait de la réforme des retraites ? 

Pourquoi l’échec du retrait de la réforme des retraites ? 

Partant de l’échec du mouvement contre la réforme, le politiste Dominique Andolfatto s’interroge, dans une tribune au « Monde », sur la pertinence de la stratégie conduite par les syndicats, qui a conduit à privilégier les défilés à la grève.

Un papier intéressant mais qui sous-estime plusieurs facteurs. Le premier sans doute est la dégradation significative du pouvoir d’achat qui décourage la coûteuse grève. Le second qu’il faut prendre en compte est celui que la grève bouton n’existe pas. La quasi-totalité des grands mouvements de grève ayant été décidés de manière assez spontanée. Et la troisième raison est liée à l’affaiblissement de l’intermédiation syndicale qui pèse de moins en moins en particulier du fait de Macron qui lui substitue des « conseils machins bidons ». Enfin l’action contre la réforme des retraites est encore loin d’être terminée non seulement sur le plan social mais aussi sur le plan politique. NDLR

Pourquoi les syndicats n’ont-ils pas obtenu gain de cause lors de la réforme des retraites ? Est-ce un échec ? L’autocensure, qui prévaut aujourd’hui dans bien des secteurs, semble interdire une telle question. D’autant plus que l’exécutif a remporté une victoire à la Pyrrhus puisque, pour imposer son projet, il a dû recourir à tout l’arsenal du parlementarisme dit rationalisé que lui offre la Constitution. Mais qu’est-ce qui a fait défaut aux syndicats pour obtenir le retrait de la réforme ?

La stratégie de la rue, apparue comme une évidence, mérite d’être interrogée. Celle-ci n’a-t-elle pas conduit à penser que le recours à la grève pour des raisons sans doute plus culturelles qu’économiques est devenu aujourd’hui quasi impossible. Pourtant, c’est bien sur la grève que les mouvements du passé ont pris appui tandis que la stratégie de la rue a déjà été tenue en échec contre la précédente réforme des retraites, sous Sarkozy, en 2010, contre la loi El Khomri en 2016, contre les ordonnances Macron en 2017, contre la retraite à points en 2019-2020.

La stratégie de la rue, malgré des cortèges nombreux, sa récurrence, son caractère pacifique, n’a pas produit les effets escomptés. Avait-elle les défauts de ses qualités ? De fait, les « gilets jaunes », pourtant moins nombreux, mais plus inattendus, plus innovants dans leurs formes de protestation, plus visibles, plus réguliers et déterminés, ont obtenu des résultats. Si eux n’avaient pas promis de mettre la France à l’arrêt – et n’étaient pas obligés, dès lors, de tenir un tel engagement –, ils n’en étaient pas moins devenus obsédants pour le pouvoir.

Le privé largement absent
Le contexte peut expliquer aussi l’échec. Les syndicats ont surtout mobilisé leurs publics habituels : les fonctionnaires, les salariés d’entreprises mixtes, des retraités… Le secteur privé est resté très largement absent, même si les enquêtes d’opinion ont montré l’impopularité de la réforme. Autrement dit, par fatalisme, indifférence, compréhension voire consentement à la réforme, par éloignement volontaire ou pas de l’action collective, des pans entiers du salariat, des actifs, de la société sont restés spectateurs du mouvement.

Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Partenaires sociaux : « Le syndicalisme doit se renouveler profondément pour sortir de la spirale du déclin »

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La réussite ou l’échec d’un mouvement social doit aussi beaucoup à l’attitude de l’adversaire, ici le gouvernement. Fort des leçons passées, celui-ci s’est armé de patience. Il a regardé passer les contestataires comme un monôme qui défile. Il a laissé faire des excès de la police, escomptant qu’un maintien de l’ordre à l’inverse

Macron, Après l’échec de sa visite en Chine

Macron, Après l’échec de sa visite en Chine

Après la visite d’Etat en Chine, selon Marc Julienne, responsable des activités Chine au centre Asie de l’Ifri, rien ne s’est passé comme prévu pour le chef de l’Etat français.( (Pour preuve, face à son échec Macon envisage même de reprendre contact avec Poutine!)

Que retenir de ces échanges ? Franceinfo a interrogé Marc Julienne, responsable des activités Chine au centre Asie de l’Institut français des relations internationales (Ifri) pour y répondre.

Emmanuel Macron avait fait de la guerre en Ukraine l’une des priorités de ce déplacement. Qu’en est-il ressorti, selon vous ?

Marc Julienne : L’Ukraine est un sujet incontournable, mais il n’aurait pas fallu le mettre en haut de l’agenda. C’était illusoire d’aller chercher à Pékin une solution à la guerre. Toutes les analyses étaient unanimes pour dire qu’Emmanuel Macron n’obtiendrait rien, et il n’a rien obtenu. Xi Jinping n’a aucun intérêt à trouver une solution politique dans ce conflit, tout comme il n’a aucun intérêt à soutenir militairement Vladimir Poutine.

Le président français l’a pourtant pressé de ne pas livrer d’armes à Moscou, comme l’a rapporté un diplomate français sur place…

L’analyse de l’Elysée n’est pas claire à ce sujet. Xi Jinping est-il un médiateur potentiel ou un soutien militaire en puissance pour la Russie ? C’est surprenant qu’on ne sache pas faire un choix entre ces deux postures. En ne comprenant pas la position de la Chine, la France envoie un signal plutôt négatif à nos partenaires en termes de crédibilité. Emmanuel Macron a sans doute cru qu’il pourrait faire changer les choses et cela valait peut-être le coup d’essayer. Mais après sa tentative de dissuader Valdimir Poutine d’envahir l’Ukraine, c’est un deuxième échec sur la scène diplomatique. C’est coûteux en termes d’image.

Xi Jinping s’est malgré tout dit prêt à appeler son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky. Est-ce un geste suffisant, selon vous ?

C’est la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, qui a rapporté en conférence de presse, après l’entretien avec Xi Jinping, que ce dernier était disposé à appeler le président ukrainien. Et qu’il le ferait quand les conditions seraient réunies. Il l’avait déjà dit, tout comme sa déclaration sur le fait que « les armes nucléaires ne [pouvaient] pas être utilisées ». C’est un principe de politique générale.

La présence d’Ursula von der Leyen, à l’initiative d’Emmanuel Macron, était-elle une bonne chose ?

C’était une bonne initiative, mais rien ne s’est passé comme prévu. Entre le moment où Emmanuel Macron l’a invitée et celui de la visite, Ursula von der Leyen a prononcé le 30 mars un discours lucide et ferme à l’égard de la Chine. Elle a envoyé un signal perçu comme négatif par Pékin et cela a eu deux effets : les Chinois n’étaient pas très contents qu’elle vienne et, par contraste, la position d’Emmanuel Macron est apparue timorée face à celle, très confiante et exigeante, de la présidente de la Commission européenne.

Emmanuel Macron avait néanmoins l’ambition d’ »être une voix qui unit l’Europe », raison pour laquelle il dit avoir convié la présidente de la Commission européenne à l’accompagner…

La France se revendique en effet comme une puissance leader en Europe, un membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU et un moteur de « l’IndoPacifique ». Pourtant, elle reste sourde et muette face à l’enjeu de sécurité primordial dans cette région, à savoir la stabilité dans le détroit de Taïwan. L’Elysée avait fait savoir que la question ne serait pas abordée, sauf à l’initiative de la Chine, c’est plutôt surprenant. Si demain, on ne peut plus circuler dans le détroit, voie commerciale internationale, la France sera directement touchée. Emmanuel Macron a voulu rester sur une ligne positive, mais cela ne va pas améliorer nos relations avec la Chine, qui respecte le rapport de force.

Le président français ne tenait-il pas aussi à incarner une « troisième voie » entre les Etats-Unis et la Chine ?

On parle beaucoup de cette troisième voie, en effet. Mais cela peut être interprété comme une équidistance de la France entre les Etats-Unis et la Chine et cette position manque de clarté. Emmanuel Macron passe beaucoup de temps à marquer son non-alignement avec les Etats-Unis. C’est une bonne chose, mais il est plus facile de leur dire leurs quatre vérités, car ce sont nos alliés. Le problème, c’est que le président français ne fait pas la même chose avec la Chine. Il faut être tout aussi franc, voire sévère avec Pékin. Les sujets de dissension ne doivent pas être mis sous le tapis.

Cette visite française, à laquelle ont participé de nombreux entrepreneurs, a-t-elle tout de même été profitable sur un plan économique ?

La signature de contrats pour les entreprises françaises est profitable, oui. Mais là encore, Emmanuel Macron a éludé un sujet de préoccupation très sérieux pour la France et l’Europe : le déficit commercial avec la Chine. Ursula von der Leyen a rappelé les inégalités d’accès au marché chinois en raison du protectionnisme. Il n’y a aucune réciprocité dans le commerce et les investissements mutuels. Le chef de l’Etat français, lui, est resté dans une position de VRP des entreprises françaises pour promouvoir les liens économiques. Mais c’est une erreur de stratégie.

Microsoft : l’échec de Métavers

Microsoft : l’échec de Métavers

Abandon du projet métavers avec la suppression de l’équipe en charge du projet.

Les géants de la tech font face au scepticisme du public l’égard du métavers..Microsoft avait formé cette équipe pour travailler en collaboration avec des entreprises du secteur de la santé, de l’énergie ou encore de la vente. Microsoft assure auprès du média CoinDesk « rester engagé dans le métavers industriel. Nous nous concentrons sur les domaines du métavers industriel qui comptent le plus pour nos clients et ils ne verront aucun changement dans la manière dont ils sont pris en charge ».

Cette décision s’inscrit dans un contexte de crise pour le secteur de la tech. D’ici la fin du mois de mars, Microsoft prévoit de licencier 10.000 personnes soit près de 4,5% de ses effectifs.

Le principal enjeu pour Microsoft depuis quelques semaines reste l’intégration de ChatGPT dans son moteur de recherche Bing, après avoir investi 10 milliards de dollars dans Open AI et tenter de faire concurrence à Google.

Après l’échec carburant, d’échec pour le pain ?

Après le chèque  carburant, le chèque pour le pain ?

 

Un nouveau chèque carburant pour être reçu pour les utilisateurs éligibles qui se rendent à leur travail. L’idée est de faire face encore à la crise de l’énergie et en particulier du carburant. 

Cette distribution de chèques pour faire face aux différents aspects de la crise fêtent entrer la France dans une sorte d’économie de guerre administrée
Notons que ce type de mesure est assez peu efficace car en général réclamé par la moitié des bénéficiaires compte tenu de la complexité de la procédure.
.Mais la question fondamentale qui se pose est de savoir si ne serait pas plus efficace de mettre en place une régulation pérenne s’attaquant aux racines du mal; en effet jamais sans doute; les énergéticiens  (carburant, fioul domestique, électricité gaz) n’ont jamais réalisé autant de profits grâce à la crise.
Il s’agirait donc de mettre fin notamment à l’énorme spéculation qui a été occasionnée à l’occasion d’une crise générale de l’énergie.
On objectera que les chèques constituent des mesures ciblées. Un curieux ciblage quand en faite mesure carburant applicable à partir du 1er janvier concernera toutes les voitures attestant de déplacements domicile travail.

Encore une fois, il aurait été plus simple et plus efficace de réguler les prix du carburant par exemple dans le cadres d’une fourchette et cela sans nécessairement d’apports financiers de l’État.

À ce rythme on peut se demander si le gouvernement ne décidera pas un jour de créer des chèques pour le pain dans la mesure où les boulangeries sont très fortement impliquées par la hausse de l’énergie dont les coûts ont été multipliés par sept à huit en moyenne notamment par des pseudos énergétiques qui ne produisent rien, qui ne distribue rien et qui constituent des intermédiaires inutiles.

 

 

 

L’aide s’élève à 100 euros. À noter, chaque véhicule ne peut donner lieu au versement que d’une aide, et chaque personne ne peut demander qu’une aide, même si elle dispose de plusieurs véhicules. Ainsi, un foyer ayant une voiture pour deux actifs ne pourra demander qu’une aide. En revanche, «elle peut s’élever à 200 euros pour un couple qui travaille et possède 2 voitures».

Selon Matignon, le montant de 100 euros «représente une remise de l’ordre de 10 centimes par litre» à la pompe, «sur la base des trajets moyens» des Français, soit 12.000 kilomètres sur une année.

Quels véhicules sont concernés ?

Les véhicules doivent être «régulièrement assurés», et ils peuvent être à deux, trois ou quatre roues, thermiques ou électriques, précise le site des impôts. Il est aussi possible de solliciter l’aide pour un véhicule de société ou loué pour une longue durée, ainsi que pour une «utilisation habituelle à des fins professionnelles du véhicule appartenant à un proche».

Aucune condition kilométrique n’est exigée pour recevoir le chèque, mais les véhicules de fonction dont les frais de carburant sont pris en charge par l’employeur ne sont pas concernés, de même que les véhicules agricoles, poids lourds et quadricycles lourds à moteur. Les trottinettes et vélos sont aussi exclus, sans surprise.

Qui ne sera pas éligible ?

L’indemnité carburant s’adresse uniquement aux personnes qui travaillent et exclut ainsi les retraités, parents au foyer et les chômeurs. Pour les demandeurs d’emploi, une aide spécifique est accordée par Pôle Emploi pour rembourser leurs déplacements liés à leur recherche de travail.

Pour recevoir le chèque, il faut se rendre directement sur le site des impôts, à partir de ce lundi 16 janvier à 9h. Un formulaire est mis en ligne sur ce sujet, et vous aurez jusqu’au 28 février pour faire votre demande. Les premiers versements sont attendus fin janvier.

Il faut ensuite renseigner votre numéro fiscal, votre plaque d’immatriculation et remplir une déclaration sur l’honneur indiquant que vous utilisez bien votre voiture pour vous rendre au travail.

 

 

«Gilets Jaunes»: L’échec du retour

«Gilets Jaunes»: L’échec du retour

Avec une participation de 5000 personnes dans l’ensemble du pays , c’est évidemment un échec total pour le retour des gilets jaunes. En cause, le détournement du mouvement par des
personnalités et le noyautage par l’extrême gauche. S’ajoutent à cela le manque d’objectifs clair et de nombreuses contradictions de la protestation faisant cotoyer anarcho syndicalistes,
marxistes, poujadistes et révolutionnaires. Sans parler de la violence de certains extrémistes.

Ils étaient seulement 2000 à Paris pour dénoncer la politique d’Emmanuel Macron, la future réforme des retraites, l’inflation ou encore demander une refonte des institutions.

Quelque 4700 personnes se sont mobilisées samedi 7 janvier en France à l’appel des «gilets jaunes», dont 2000 à Paris, pour dénoncer la politique d’Emmanuel Macron, la future réforme des retraites, l’inflation ou encore demander une refonte des institutions, selon des chiffres du ministère de l’Intérieur.

À Paris, le principal cortège s’est ébranlé vers 14 heures du VIIe arrondissement de la capitale pour rejoindre le quartier de Bercy, dans l’est de Paris, a constaté une journaliste de l’AFP. Le défilé, qui s’est étoffé au fil de l’après-midi, était encadré par un important dispositif policier et nombre de médias venus jauger l’hypothétique reprise du mouvement à trois jours d’une réforme des retraites controversée et sur fond d’inflation.

Lire le dossier«Gilets jaunes» : le gouvernement face à la mobilisation

La manifestation qui avait été relayée sur les réseaux sociaux, a traversé le sud de Paris au rythme des chants anti-Macron mais sans les violences ou heurts entre manifestants et forces de l’ordre qui ont émaillé le mouvement «gilets jaunes» initialement lancé en novembre 2018 contre la hausse de la taxation sur les carburants et qui s’est depuis largement étiolé. «Ça va prendre de l’ampleur avec la réforme des retraites, on recommence», a témoigné Hasna Kenider, assistante administrative. «On n’a plus de services publics. L’hôpital j’ai peur d’y aller. Je ne me vois pas travailler jusqu’à 64 ans», a-t-elle poursuivi.

Lætitia, trentenaire qui n’a pas souhaité donner son nom, a déploré «la tiers-mondisation de la France» tout en déplorant de «payer beaucoup d’impôts» sans voir «en retour ce pour quoi on paye». D’autres rassemblements étaient organisés en France. Le ministère de l’Intérieur a comptabilisé 2700 participants pour 58 actions répertoriées.

Projets Métavers: l’échec

Projets Métavers: l’échec ?

Il semble bien que l’immense projet metavers de Facebook va se transformer en véritable catastrophe économique. Facebook ( Meta) avait créé l’illusion d’une véritable révolution technologique grâce à la virtualité. Un an après, tous les projets déçoivent et il n’y a plus d’argent Meta a créé une illusion collective. Un an après, tout le monde a entendu parler de métavers mais peu savent bien le définir, surtout, très peu le fréquentent et pire, encore moins le désirent.

Un échec pourtant prévisible. Une passion triste, tel est le sens de l’utopie développée par le projet métavers, estiment, dans une tribune au « Monde », la philosophe Valérie Julien Grésin et Alexandre Menais, vice-président d’Atos.

Dans son livre Le Jeu vidéo ou l’Aliénation heureuse (Post Editions, 2019), Douglas Hoare décrit avec minutie le processus de dépersonnalisation auquel s’exposent les joueurs : « Plus l’avatar est libre, plus le joueur est esclave. En jouant à un jeu vidéo, on échange une soumission réelle contre une liberté simulée. »

Plus ambitieux que le jeu vidéo (qui compte plus de 2,7 milliards de joueurs), plus constant, plus sérieux, un nouveau monde d’avatars se conquiert dans l’espace numérique, dont le nom, hérité du roman de science-fiction Le Samouraï virtuel [paru aux Etats-Unis en 1992, en France en 1996], de Neal Stephenson, le métavers, donne le « la ».
Le métavers, « au-delà de l’univers », porte l’ambition de faire converger les technologies du numérique existantes ou en cours de développement, pour créer un monde virtuel, persistant, interactif, interconnecté et immersif, soutenu par une volonté d’interopérabilité entre les plates-formes dans la portabilité des données.

Si le métavers n’est pas nouveau, ce qui l’est, en revanche, c’est la valorisation de tout ce que l’on peut y trouver, grâce à la blockchain et aux NFT [pour « non fungible token », « jetons non ¬fongibles », des certificats numériques qui authentifient le caractère unique d’objets virtuels, comme des œuvres d’art]. En effet, le marché du métavers représente une fusion de trois technologies existantes, dont les capacités sont évolutives : les plates-formes rendues possibles par une capacité de calcul et une connectivité accrues ; puis la réalité augmentée – réalité virtuelle, réalité mixte ; et enfin les actifs numériques et Web3 activés par la blockchain.

Bien qu’il soit encore trop tôt pour dire exactement quelles technologies ou quelles plates-formes domineront, les grands acteurs des technologies ont pourtant déjà déterminé comment ils comptaient participer à l’écosystème du métavers – en achetant, comme Republic Realm, un terrain sur The Sandbox pour 4,3 millions de dollars (environ 4,07 milliards d’euros). Mais, plus encore, plusieurs grandes marques dans le commerce B to C (business to consumer, de l’entreprise au consommateur, comme les marques Gucci

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