Archive pour le Tag 'leaders'

Popularité : la chute des leaders de la gauche

 

Malgré la nomination d’un candidat unique pour le poste de Premier ministre, tous les leaders de la gauche enregistrent une très forte baisse de popularité. La candidature de Lucie Castets a tendance à faire plouf. D’autant que l’intéressée s’est surtout signalé par sa volonté d’augmenter la fiscalité des expatriés et d’ouvrir la page de sa vie intime donc en vérité tout le monde se moque. Résultat 15 % d’image positive , une image plutôt psychorigide et bobo de gauche.

À noter que la baisse affecte tous les autres leaders de la gauche. Rien d’étonnant à cela sans doute quand ils promettent 15 milliards de dépenses supplémentaires par an alors qu’il faudrait faire 15 milliards d’économies !

D’après une enquête d’Elabe, la popularité des leaders du nouveau Front populaire s’écroule même au sein des électeurs de la gauche. Fabien Roussel, tête d’affiche avec le plus d’« image positive » dans cet électorat, chute de 8 points sur un mois, à 51 % d’image positive. Raphaël Glucksmann, deuxième, est en recul de 10 points d’un mois sur l’autre, à 49 %. François Ruffin, lui, chute de 11 points, à 45 %, et l’ancien président François Hollande de 14 points, à 43 %. Derrière eux, le socialiste Olivier Faure (-8 points), l’écologiste Marine Tondelier (-9 points) et l’Insoumis Manuel Bompard (-13 points) subissent tous le même sort.

La dynamique positive observée le mois dernier, et l’espoir né avec la formation du Nouveau Front populaire et l’accord programmatique entre les formations de l’alliance, « est quasiment effacée », observe Vincent Thibault, directeur d’études chez Elabe.

 

Sciences-Intelligence artificielle: La France parmi les leaders mondiaux !

Sciences-Intelligence artificielle: La France parmi les leaders mondiaux !

Xavier Niel, Free et Iliad, qui vient de lancer un fonds de recherche sur l’intelligence artificielle avec la CGM estime que la France seule peut figurer parmi les leaders mondiaux dans ce domaine. Une affirmation peut-être un peu présomptueuse si l’on prend l’exemple des grandes plates-formes dominées surtout par les Américains et les Chinois. Les plates-formes françaises sont complètement anecdotiques. Pire, les distributeurs des produits français utilisent le plus souvent les plates-formes étrangères comme Google pour vendre . L’initiative de Xavier Neil est intéressante mais il faut sans doute faire la part du marketing et de la recherche dans son interview à la « Tribune ». Enfin le montant de l’avertissement n’est peut-être pas à la hauteur de l’enjeu. Entre 2013 et 2022, les investissements des entreprises dans le secteur de l’intelligence artificielle ont fortement augmenté dans le monde, passant de 16 milliards de dollars en 2013 à plus de 175 milliards de dollars en 2022.

Iliad investit plus de 200 millions d’euros dans l’intelligence artificielle. Dans quel objectif ?

XAVIER NIEL- Quand éclate une révolution dans la tech, on souhaite naturellement en faire partie. Pour l’IA, deux éléments sont essentiels : la puissance de calcul et les chercheurs. Concernant le premier, Scaleway, le fournisseur de cloud et filiale du Groupe Iliad, a déjà acquis en septembre dernier auprès de NVIDIA, le champion mondial du calcul informatique, un supercalculateur : une plateforme spécifiquement dédiée aux applications de l’intelligence artificielle. C’est le cinquième plus grand au monde. Le plus puissant en dehors des États-Unis. Il est installé ici, à Paris. Sans volonté hégémonique. Simplement celle de faire émerger un écosystème.

Et du côté des chercheurs ?

Nous avons une chance inouïe en France. Celle de compter deux écoles – Polytechnique et l’ENS Paris-Saclay -, qui forment les meilleurs ingénieurs au monde dans ce domaine. Le revers de la médaille, c’est que ces talents exceptionnels quittent souvent leur pays pour aller ailleurs. Mon but consiste à les retenir ici. Ou à les inciter à revenir. Dans les deux cas, concevoir un écosystème complet était indispensable. Nous l’avons construit, en investissant massivement avec nos partenaires américains traditionnels, à hauteur de plusieurs dizaines de millions d’euros. Nous ne l’avions encore jamais fait. Ces investissements ont été réalisés dans des startups lancées par des Français. Mais aussi dans celles fondées par des entrepreneurs internationaux, qui choisissent la France précisément grâce à cet environnement que nous avons mis en place. La French Tech parvient désormais à boucler des levées de fonds sur des niveaux de valorisations inédits.

Intelligence artificielle: La France parmi les leaders mondiaux !

Intelligence artificielle: La France parmi les leaders mondiaux !

Xavier Niel, Free et Iliad, qui vient de lancer un fonds de recherche sur l’intelligence artificielle avec la CGM estime que la France seule peut figurer parmi les leaders mondiaux dans ce domaine. Une affirmation peut-être un peu présomptueuse si l’on prend l’exemple des grandes plates-formes dominées surtout par les Américains et les Chinois. Les plates-formes françaises sont complètement anecdotiques. Pire, les distributeurs des produits français utilisent le plus souvent les plates-formes étrangères comme Google pour vendre leurs produits. L’initiative de Xavier Neil est intéressante mais il faut sans doute faire la part du marketing et de la recherche dans son interview à la « Tribune ». Enfin le montant de l’avertissement n’est peut-être pas à la hauteur de l’enjeu. Entre 2013 et 2022, les investissements des entreprises dans le secteur de l’intelligence artificielle ont fortement augmenté dans le monde, passant de 16 milliards de dollars en 2013 à plus de 175 milliards de dollars en 2022.

Iliad investit plus de 200 millions d’euros dans l’intelligence artificielle. Dans quel objectif ?

XAVIER NIEL- Quand éclate une révolution dans la tech, on souhaite naturellement en faire partie. Pour l’IA, deux éléments sont essentiels : la puissance de calcul et les chercheurs. Concernant le premier, Scaleway, le fournisseur de cloud et filiale du Groupe Iliad, a déjà acquis en septembre dernier auprès de NVIDIA, le champion mondial du calcul informatique, un supercalculateur : une plateforme spécifiquement dédiée aux applications de l’intelligence artificielle. C’est le cinquième plus grand au monde. Le plus puissant en dehors des États-Unis. Il est installé ici, à Paris. Sans volonté hégémonique. Simplement celle de faire émerger un écosystème.

Et du côté des chercheurs ?

Nous avons une chance inouïe en France. Celle de compter deux écoles – Polytechnique et l’ENS Paris-Saclay -, qui forment les meilleurs ingénieurs au monde dans ce domaine. Le revers de la médaille, c’est que ces talents exceptionnels quittent souvent leur pays pour aller ailleurs. Mon but consiste à les retenir ici. Ou à les inciter à revenir. Dans les deux cas, concevoir un écosystème complet était indispensable. Nous l’avons construit, en investissant massivement avec nos partenaires américains traditionnels, à hauteur de plusieurs dizaines de millions d’euros. Nous ne l’avions encore jamais fait. Ces investissements ont été réalisés dans des startups lancées par des Français. Mais aussi dans celles fondées par des entrepreneurs internationaux, qui choisissent la France précisément grâce à cet environnement que nous avons mis en place. La French Tech parvient désormais à boucler des levées de fonds sur des niveaux de valorisations inédits.

IA: La France seule peut figurer parmi les leaders mondiaux ?

IA: La France seule peut figurer parmi les leaders mondiaux ?

Xavier Niel, Free et Iliad, qui vient de lancer un fonds de recherche sur l’intelligence artificielle avec la CGM estime que la France seule peut figurer parmi les leaders mondiaux dans ce domaine. Une affirmation peut-être un peu présomptueuse si l’on prend l’exemple des grandes plates-formes dominées surtout par les Américains et les Chinois. Les plates-formes françaises sont complètement anecdotiques. Pire, les distributeurs des produits français utilisent le plus souvent les plates-formes étrangères comme Google pour vendre leurs produits. L’initiative de Xavier Neil est intéressante mais il faut sans doute faire la part du marketing et de la recherche dans son interview à la « Tribune ». Enfin le montant de l’avertissement n’est peut-être pas à la hauteur de l’enjeu. Entre 2013 et 2022, les investissements des entreprises dans le secteur de l’intelligence artificielle ont fortement augmenté dans le monde, passant de 16 milliards de dollars en 2013 à plus de 175 milliards de dollars en 2022.

Iliad investit plus de 200 millions d’euros dans l’intelligence artificielle. Dans quel objectif ?

XAVIER NIEL- Quand éclate une révolution dans la tech, on souhaite naturellement en faire partie. Pour l’IA, deux éléments sont essentiels : la puissance de calcul et les chercheurs. Concernant le premier, Scaleway, le fournisseur de cloud et filiale du Groupe Iliad, a déjà acquis en septembre dernier auprès de NVIDIA, le champion mondial du calcul informatique, un supercalculateur : une plateforme spécifiquement dédiée aux applications de l’intelligence artificielle. C’est le cinquième plus grand au monde. Le plus puissant en dehors des États-Unis. Il est installé ici, à Paris. Sans volonté hégémonique. Simplement celle de faire émerger un écosystème.

Et du côté des chercheurs ?

Nous avons une chance inouïe en France. Celle de compter deux écoles – Polytechnique et l’ENS Paris-Saclay -, qui forment les meilleurs ingénieurs au monde dans ce domaine. Le revers de la médaille, c’est que ces talents exceptionnels quittent souvent leur pays pour aller ailleurs. Mon but consiste à les retenir ici. Ou à les inciter à revenir. Dans les deux cas, concevoir un écosystème complet était indispensable. Nous l’avons construit, en investissant massivement avec nos partenaires américains traditionnels, à hauteur de plusieurs dizaines de millions d’euros. Nous ne l’avions encore jamais fait. Ces investissements ont été réalisés dans des startups lancées par des Français. Mais aussi dans celles fondées par des entrepreneurs internationaux, qui choisissent la France précisément grâce à cet environnement que nous avons mis en place. La French Tech parvient désormais à boucler des levées de fonds sur des niveaux de valorisations inédits.

L’Europe manque de leaders du numérique

L’Europe manque de leaders du numérique

Pour faire émerger au plus tôt ces géants, l’Europe doit se doter d’une meilleure politique de soutien à l’innovation. dans La Tribune. Par Thibaud Elzière, cofondateur de Hexa.


En laissant entrevoir à court terme un avenir que l’on imaginait beaucoup plus lointain, ChatGPT suscite une effervescence rare, même dans le monde de la tech où l’on est pourtant habitué aux innovations spectaculaires. Or, étant conçu sur des données, des règles, des valeurs et une vision américaines, le chatbot d’OpenAI ne peut que refléter la culture dont il est issu. Si ChatGPT et ses futurs semblables, que préparent Google et Facebook, sont amenés à jouer un rôle prépondérant dans notre vie quotidienne, ils le feront par conséquent en véhiculant cet héritage. L’émergence de tels outils souligne à quel point il est important et urgent de développer leurs équivalents européens afin de préserver la pluralité des cultures et le respect de nos sensibilités.

La coloration culturelle des algorithmes n’est que l’une des dimensions de la technologie où peuvent s’exprimer des différences de vues entre Européens et Américains. Dans la gestion des données, de la vie privée, du droit d’auteur, des exigences sociétales et environnementales, les approches diffèrent, parfois considérablement. Or, notre identité, notre intimité, notre travail, notre santé, nos moyens de communication et d’information, sans parler de nos systèmes critiques d’énergie, de défense ou de transport, reposent tous sur le numérique. Sur tous ces aspects, si nous voulons faire prévaloir nos conceptions, nous ne pouvons nous en remettre à des technologies qui ne les partagent pas. C’est pourquoi il est impératif que nous bâtissions une souveraineté numérique, c’est-à-dire un écosystème technologique qui préserve sur tous les sujets clés notre liberté d’appréciation, de décision et d’action.

Cette notion de souveraineté technologique peut sembler bien illusoire quand la quasi-totalité des logiciels, des matériels, des composants qui les constituent et de l’ensemble des savoir-faire nécessaires se trouvent aux États-Unis et en Chine. Pour autant, ces retards sont-ils irrémédiables ? Sommes-nous condamnés à dépendre éternellement de pays qui n’hésiteront jamais à faire passer leurs intérêts avant les nôtres ? Pas nécessairement ! À l’image de l’intelligence artificielle et de l’informatique quantique, l’innovation est si rapide qu’elle peut brusquement redessiner des paysages qui pouvaient sembler figés à jamais.

Pour développer des innovations de rupture susceptibles de renverser la table en notre faveur, ce dont nous avons par-dessus tout besoin, ce sont des locomotives. La supériorité technologique américaine repose sur les GAFAM et leur colossale force de gravité qui attire inexorablement investissements, données et talents. Ils influencent, pour ne pas dire imposent, les usages et les standards. Ils rachètent à prix d’or concurrents émergents et innovations prometteuses, étendant leur empire et éteignant au passage toute alternative. Plus que de très grandes entreprises, ces géants gouvernent nos existences, selon leurs propres règles. Pour leur tenir tête, nous avons nous aussi besoin de tels acteurs dominants, capables d’être les pôles d’un écosystème numérique souverain. Mais, pour croître, ces champions ont besoin des ressources d’un vaste marché et il est évident que le cadre national est trop étroit. En revanche, en dépit de son hétérogénéité, l’Europe offre une masse critique et une cohésion culturelle beaucoup plus propices. C’est à ce niveau qu’il faut agir.

Avec le RGPD, le Digital Services Act ou le Data Act, l’Europe montre qu’elle a la volonté de bâtir pour le numérique un cadre spécifique, protecteur de ses valeurs et de ses principes, et donc favorable aux entreprises qui y adhèrent. Cette démarche est absolument nécessaire, mais pour faire émerger au plus tôt ses propres champions du numérique, l’Europe doit aussi se doter d’une politique de soutien volontariste, laquelle pourrait s’appuyer sur quatre accélérateurs.

En premier lieu, pour avoir une force de frappe démultipliée et ne pas alimenter des concurrences internes contre-productives, il est impératif que toutes les initiatives soient envisagées, décidées et coordonnées au niveau continental. La French Tech, bien qu’ayant été profitable au développement du numérique et à la viabilité des entreprises tech françaises, ne peut aujourd’hui plus se suffire à elle-même. Son modèle franco-centré présente des limites intrinsèques qu’une initiative européenne permettra de dépasser. Mutualiser le soutien aux entreprises de toute l’Europe est la première étape pour créer une légitimité internationale.

Deuxièmement, cette politique de soutien européenne devrait se limiter à offrir aux créateurs d’entreprise un cadre administratif et réglementaire stable, lisible et protecteur, et des facilités de financement. N’oublions pas que les grandes réussites dans le domaine de la technologie sont toujours le fait d’entrepreneurs visionnaires. La meilleure approche est donc de leur donner les moyens et la liberté de concrétiser leurs idées, sans interférer davantage.

Troisièmement, pour favoriser l’expansion des entreprises européennes et leur permettre de rivaliser d’emblée avec leurs éventuels concurrents américains ou chinois, il est essentiel de renforcer l’unité du marché intérieur. Créer un statut d’entreprise européenne y contribuerait fortement en abolissant la nécessité d’ouvrir une filiale dans chaque pays pour opérer dans l’ensemble de l’Union. Quelques formalités suffiraient pour s’implanter partout et étendre ainsi très rapidement son activité. Ce statut unique serait aussi bénéfique pour les investisseurs à qui il offrirait un cadre standard.

Enfin, un quatrième accélérateur serait la création d’une bourse européenne. L’un des enjeux majeurs des startups est de permettre à leurs investisseurs initiaux de récupérer leur mise, soit au travers d’un rachat, soit d’une introduction en bourse. Pour ce qui est des rachats, tant que l’Europe n’aura pas ses propres géants, les Américains continueront à s’approprier ses pépites. En revanche, nous pourrions créer un marché paneuropéen capable de drainer les liquidités de tout le continent, ce qui éviterait aux entreprises innovantes de s’exiler vers le Nasdaq. Un tel marché permettrait aussi aux épargnants européens de détenir des parts des entreprises qui possèdent leurs données, créant de ce fait une forme de contrôle actionnarial populaire et souverain. Enfin, cela imposerait aux entreprises cotées de se soumettre aux réglementations européennes et donc de conserver leurs spécificités originelles.

Après guerre, mesurant l’importance vitale des secteurs de l’énergie, des télécommunications, des transports et de la santé, les États européens ont largement choisi la voie de la nationalisation pour préserver leur souveraineté. Aujourd’hui, le numérique revêt la même importance et il convient de nouveau de protéger nos intérêts vitaux. À une nuance près : de grands groupes publics seraient incapables d’avoir les ressources, l’agilité et l’esprit pionnier indispensables pour innover et croître à grande vitesse. Pour faire naître nos propres géants du numérique, nous n’avons d’autre choix que de nous en remettre aux entrepreneurs. Et de tout faire pour les aider à réussir.
Thibaud Elzière (*)
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Macron, Le Pen et Mélenchon: Des leaders sans successeur ?

 Macron, Le Pen et Mélenchon: Des leaders sans successeur ?

Par-delà leurs fortes divergences idéologiques, il existe un point commun entre Emmanuel Macron, Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon ; tous trois ont de fortes personnalités. Ils n’aiment guère partager le pouvoir, sont hantés par les risques de fronde et exercent sans états d’âme leur autorité. C’est d’ailleurs à cette condition qu’ils sont parvenus à bousculer le jeu politique au point de marginaliser Les Républicains et le Parti socialiste, les deux formations qui se partageaient le pouvoir depuis quarante ans.

Le paradoxe est qu’au moment où le trio parvient à ses fins, son horizon politique se trouve borné par un problème de succession. A peine élu, le président de la République est fragilisé par l’impossibilité constitutionnelle dans laquelle il se trouve de briguer un troisième mandat. Même si Emmanuel Macron fait tout pour ne pas songer à sa succession, et surtout pour que personne n’y songe à sa place, le sujet est posé. Il s’imposera au moindre signe de faiblesse  observe dans sa chronique Françoise Fressoz, éditorialiste au « Monde ».

 

 

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Extraditions leaders catalans : le conseil de l’Europe pour l’apaisement

Extraditions leaders catalans : le conseil de l’Europe pour l’apaisement

Les démons fascisants travaillent toujours un peu l’Espagne.-Cet entêtement à poursuivre juridiquement les indépendantistes catalans qui avaient organisé un référendum. Des indépendantistes arrêtés, jetés en prison ou exilés. Le conseil de l’Europe demande enfin l’apaisement pour mettre fin à la chasse aux sorcières vis-à-vis de responsables qui certes ont organisé un référendum illégal mais non provoqué aucun désordre mortel. Les manifestations des indépendantistes sont en effet demeuré très pacifiques. Dans une résolution adoptée par l’assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE), l’organisation paneuropéenne appelle le gouvernement espagnol à «envisager de gracier, ou de libérer de toute autre manière», les politiques catalans condamnés pour leur participation «dans l’organisation du référendum anticonstitutionnel» de 2017 «et des manifestations pacifiques de grande envergure qui l’ont accompagné».

 

Le texte adopté par l’APCE invite encore Madrid «à entamer un dialogue ouvert et constructif avec l’ensemble des forces politiques de Catalogne, y compris celles qui s’opposent à l’indépendance, afin de renforcer la qualité de la démocratie espagnole, et de trouver un compromis qui permette à l’Espagne (…) de régler les différends politiques (…) sans recours au droit pénal, mais dans le plein respect de l’ordre constitutionnel» espagnol.

L’action des gilets jaunes victime de ses leaders

L’action  des gilets jaunes victime de ses leaders

 

 

Dernier sursaut d’un mouvement qui se meurt ce week-end ; sans doute aussi dernières violences.   Le soutien aux manifs des gilets jaunes a basculé en raison des dérives de certains leaders : Dérives extrémistes, dérives politiques et dérives personnelles sans parler des violences qui ternissent le mouvement. Certes, les gilets jaunes  bénéficient encore d’un certain soutien mais une  majorité condamne les manifestations.  Les  principaux leaders radicaux des gilets jaunes ont  tué le mouvement.  Finalement, certains leaders autoproclamés n’ont pu résister au parfum médiatique très éphémère qui peut donner l’impression à un individu d’atteindre la notoriété éternelle et de prétendre au rôle de leader majeur dans la société. Malheureusement, ils sont tombés dans le piège du système qu’ils dénoncent eux-mêmes, celui de la personnalisation, de la médiatisation et du star-system. Ils ont d’abord largement dénaturé la nature et l’objet du mouvement fondé sur une revendication de justice sociale et de justice fiscale. Cela pour y substituer des revendications plus politiques notamment l’illusoire référendum d’initiative citoyenne qui se substituerait au fonctionnement démocratique actuel. Certes un fonctionnement très critiquable mais qui appelle des transformations autrement plus élaborées que le seul recours à un référendum. Les  leaders autoproclamés ont certes encore des soutiens  mais ce sont essentiellement les plus radicaux. Plus la mobilisation s’affaiblit et plus le mouvement se radicalise, ce  qui du coup décourage les plus modérés. Tout cela se termine en général par des actions  qui ne reposent plus que sur les plus extrémistes. Un phénomène bien connu dans le mouvement social : plus l’action devient minoritaire et plus on propose des formes d’action dure et cela jusqu’à l’extinction des forces. Bref, le contraire d’une gestion responsable d’une action collective. En plus du caractère extrémiste et d’une  idéologie sulfureuse anarcho , gauchiste et populiste,  il faut noter  leur grande insuffisance en matière de connaissances économiques, sociales  , voire sociétales. Tout cela débouchant  sur des expressions particulièrement confuses et contradictoires. Bref, le costume de leader politique est un peu grand pour eux. Il est surtout trop neuf; On ne s’improvise leader national quand il faut ailleurs de l’ordre de 10 ans pour former un responsable compétent ailleurs. ( on objectera que Macron lui-même et se députés se sont dispensés d’apprentissage politique, ceci expliquant aussi cela!). Aujourd’hui, l’opinion publique n’approuve plus les manifestations répétées chaque week-end non seulement en raison des violences mais aussi du manque total de perspective de ce mouvement conduit de manière totalement anarchique et irresponsable. Finalement la très grande majorité des gilets jaunes avait bien raison de se méfier de tous les leaders autoproclamés et de leur dérive. Le mouvement des gilets jaunes méritait mieux.

Le mouvement des gilets jaunes victime de ses leaders

Le mouvement des gilets jaunes victime de ses leaders

 

 

Dernier sursaut d’un mouvement qui se meurt ce week-end ; sans doute aussi dernières violences. pour  Le soutien aux manifs des gilets jaunes a basculé en raison des dérives de certains leaders : Dérives extrémistes, dérives politiques et dérives personnelles sans parler des violences qui ternissent le mouvement. Certes les gilets jaunes  bénéficient encore d’un certain soutien mais une  majorité condamne les manifestations.  Les  principaux leaders radicaux des gilets ont  tué le mouvement.  Finalement, certains leaders autoproclamés n’ont pu résister au parfum médiatique très éphémère qui peut donner l’impression à un individu d’atteindre la notoriété éternelle et de prétendre au rôle de leader majeur dans la société. Malheureusement, ils sont tombés dans le piège du système qu’ils dénoncent eux-mêmes, celui de la personnalisation, de la médiatisation et du star-system. Ils ont d’abord largement dénaturé la nature et l’objet du mouvement fondé sur une revendication de justice sociale et de justice fiscale. Cela pour y substituer des revendications plus politiques notamment l’illusoire référendum d’initiative citoyenne qui se substituerait au fonctionnement démocratique actuel. Certes un fonctionnement très critiquable mais qui appelle des transformations autrement plus élaborées que le seul recours à un référendum. Les  leaders autoproclamés ont certes encore des soutiens  mais ce sont essentiellement les plus radicaux. Plus la mobilisation s’affaiblit et plus le mouvement se radicalise, ce  qui du coup décourage les plus modérés. Tout cela se termine en général par des actions  qui ne reposent plus que sur les plus extrémistes. Un phénomène bien connu dans le mouvement social : plus l’action devient minoritaire et plus on propose des formes d’action dure et cela jusqu’à l’extinction des forces. Bref le contraire d’une gestion responsable d’une action collective. En plus du caractère extrémiste et d’une  idéologie sulfureuse anarcho , gauchiste et populiste,  il faut noter  leur grande insuffisance en matière de connaissances économiques sociales voir sociétales des responsables. Leur expression est particulièrement confuse et contradictoire. Bref, le costume de leader politique est un peu grand pour eux. Aujourd’hui l’opinion publique n’approuve plus les manifestations répétées chaque week-end non seulement en raison des violences mais aussi du manque total de perspective de ce mouvement conduit de manière totalement anarchique et irresponsable. Finalement la très grande majorité des gilets jaunes avait bien raison de se méfier de tous les leaders autoproclamés et de leur dérive. Le mouvement des gilets jaunes méritait mieux.

 

Les «gilets jaunes» : la trahison des leaders

«Gilets jaunes» : la trahison des leaders

Indiscutablement le mouvement  des gilets  jaunes aura traduit au début un mécontentement social largement partagé dans l’opinion. Mais dérive en dérive, le mouvement s’est complètement discrédité. La responsabilité en revient à des leaders complètement incompétents pour mener une lutte sociale d’une telle ampleur. D’une certaine manière, ces leaders par leurs contradictions et leur entêtement ont trahi l’esprit même des gilets  jaunes. Pour preuve, ce sont les mêmes qui ont condamné tout contact avec les pouvoirs publics qui quémande une audience improbable auprès de Macron. L’objectif de départ était de virer Macron de l’Elysée et on finit avec une piteuse demande d’audience qui sera refusée.  En dépit de l’écroulement de la participation, les gilets jaunes continuent d’épuiser les quelques forces qui leur restent. Cette gestion du mouvement est assez pathétique puisqu’on est passé d’une participation de plusieurs centaines de milliers de manifestants à quelques milliers au point qu’il n’y a même pas une ligne dans la plupart des médias pour rendre compte de manifestations de plus en plus anecdotiques.

En cause, évidemment l’incapacité totale à structurer le mouvement par des leaders gauchistes et populistes complètement irresponsables. Une évolution bien connue dans les mouvements sociaux traditionnels. Plus la participation diminue et plus les mots d’ordre gauchistes durcissent  l’action jusqu’à l’épuisement total. On voudrait discréditer l’action qu’on ne s’y prendrait pas autrement. Il est à craindre cependant que les leaders gauchistes s’enferment un peu plus chaque samedi dans leur entêtement mortifère et le mouvement des gilets jaunes finira  avec quelques dizaines  de protestataires. D’une certaine manière,  l’étiolement de la participation rend service au pouvoir qui peut d’autant mieux critiquer un mouvement qui au départ avait un certain   sens mais qui de dérive en dérive a perdu toute notion d’objectif et de stratégie. Pour parler clair, on est passé de la contestation sociale à la protestation politique sans la moindre perspective d’aboutir. L’objectif annoncé des «gilets jaunes» de la rentrée : obtenir «un septembre noir» traduit bien le ridicule et l’inconséquence des leaders gauchistes. En fait on connait surtout un automne complètement transparent chez les Gilets jaunes.

 

 

Les «gilets jaunes» : la trahison des leaders

Les «gilets jaunes» : la trahison des leaders

Indiscutablement le mouvement  des gilets  jaunes aura traduit au début mécontentement social largement partagé dans l’opinion. Mais dérive en dérive, de mouvement s’est complètement discrédité. La responsabilité en revient à des leaders complètement incompétents pour mener une lutte de social d’une telle ampleur. D’une certaine manière, ces leaders par leurs contradictions et leurs entêtements ont trahi l’esprit même des gilets  jaunes. Pour preuve ce sont les mêmes qui ont condamné tout contact avec les pouvoirs publics qui quémande une audience improbable auprès de Macron . En dépit de l’écroulement de la participation, les gilets jaunes continuent d’épuiser les quelques forces qui leur restent. Cette gestion du mouvement est assez pathétique puisqu’on est passé d’une participation de plusieurs centaines de milliers de manifestants à quelques milliers au point qu’il n’y a même pas une ligne dans la plupart des médias pour rendre compte de manifestations de plus en plus anecdotiques. En cause, évidemment l’incapacité totale à structurer le mouvement par des leaders gauchistes et populistes complètement irresponsables. Une évolution bien connue dans les mouvements sociaux traditionnels. Plus la participation diminue et plus les mots d’ordre gauchiste durcissent  l’action jusqu’à l’épuisement total. On voudrait discréditer l’action qu’on ne s’y prendrait pas autrement. Il est à craindre cependant que les leaders gauchistes s’enferment un peu plus chaque samedi dans leur entêtement mortifère et le mouvement des gilets jaunes finira  avec quelques dizaines  de protestataires. D’une certaine manière,  l’étiolement de la participation rend service au pouvoir qui peut d’autant mieux critiquer un mouvement qui au départ avait un certain   sens mais qui de dérive en dérive a perdu toute notion d’objectif et de stratégie. Pour parler clair, on est passé de la contestation sociale à la protestation politique sans la moindre perspective d’aboutir. L’objectif annoncé des «gilets jaunes» de la rentrée : obtenir «un septembre noir» traduit bien le ridicule et l’inconséquence des leaders gauchistes. En fait on connait surtout un automne complètement transparent chez les Gilets jaunes.

 

Les gilets jaunes victimes de leurs leaders

Les gilets jaunes victimes de leurs leaders

 

 

 

 

Le mouvement des gilets jaunes dérape surtout en raison des postures très contradictoires de leurs leaders. Par exemple la liste RIC aux européennes  a sérieusement du plomb dans l’aile depuis la défection de plusieurs de ses candidats et en particulier de sa tête de liste,  Ingrid le Vavasseur. Cette dernière a même été chassée de la manifestation de dimanche dernier par des autres gilets jaunes qui la soupçonnent de récupération politique au bénéfice de Macron. D’autres au contraire ont pris des postures de caractère révolutionnaire en glissant des revendications initiales à caractère social à des objectifs politiques qui servent d’autres intérêts que ceux d’Ingrid le Vavasseur Le soutien aux manifs des gilets jaunes devient minoritaire dans l’opinion publique et bascule en raison des dérives de certains leaders : Dérives extrémistes, dérives politiques et dérives personnelles sans parler des violences qui ternissent le mouvement. Certes une majorité soutient encore les gilets jaunes mais la même majorité condamne les manifestations.  Deux principaux leaders radicaux des gilets jaunes en particulier sont en train de tuer le mouvement : Maxime Nicolle et Eric Drouet  (sans parler de Christophe Chalençon qui parle de prise de pouvoir par des paramilitaires !). Heureusement d’autres leaders plus réalistes considèrent les dérives politiques comme irresponsables.  Finalement, certains leaders autoproclamés  n’ont pu résister au parfum médiatique très éphémère qui peut donner l’impression à un individu d’atteindre la notoriété éternelle et de prétendre au rôle de leader majeur dans la société. Malheureusement, ils sont tombés dans le piège du système qu’ils dénoncent eux-mêmes, celui de la personnalisation, de la médiatisation et du star-system. Ils ont d’abord largement dénaturé la nature et l’objet du mouvement fondé sur une revendication de justice sociale et de justice fiscale. Cela pour y substituer des revendications plus politiques notamment l’illusoire référendum d’initiative citoyenne qui se substituerait au fonctionnement démocratique actuel. Certes un fonctionnement très critiquable mais qui appelle des transformations autrement plus élaborées que le seul recours à un référendum. Ces deux leaders autoproclamés ont certes des soutiens nombreux mais ce sont essentiellement les plus radicaux. Plus la mobilisation s’affaiblit et plus le mouvement se radicalise, ce  qui du coup découragent les plus modérés. Tout cela se termine en général par des actions  qui ne reposent plus que sur les plus extrémistes. Un phénomène bien connu dans le mouvement social : plus l’action devient minoritaire et plus on propose des formes d’action dure et cela jusqu’à l’extinction des forces. Bref le contraire d’une gestion responsable d’une action collective. En plus du caractère extrémiste et d’une  idéologie sulfureuse anarcho légèrement de droite des deux leaders évoqués,  il faut noter  leur grande insuffisance en matière de connaissances économiques voire sociétales. Leur expression est particulièrement confuse et contradictoire. Bref, le costume de leader politique est un peu grand pour eux. Aujourd’hui l’opinion publique n’approuve plus les manifestations répétées chaque week-end non seulement en raison des violences mais aussi du manque total de perspective de ce mouvement conduit de manière totalement anarchique et irresponsable. Finalement la plupart des gilets jaunes avaient bien raison de se méfier de tous les leaders autoproclamés et de leur dérive. Le mouvement des gilets jaunes méritait mieux.

 

Le mouvement des gilets jaunes victime de ses leaders

Le mouvement des gilets jaunes victime de ses leaders

 

 

Encore moins de participation ce week-end. Le soutien aux manifs des gilets jaunes bascule en raison des dérives de certains leaders : Dérives extrémistes, dérives politiques et dérives personnelles sans parler des violences qui ternissent le mouvement. Certes une majorité soutient encore les gilets jaunes mais la même majorité condamne les manifestations.  Deux principaux leaders radicaux des gilets jaunes en particulier sont en train de tuer le mouvement : Maxime Nicolle et Eric Drouet  (sans parler de Christophe Chalençon qui parle de prise de pouvoir par des paramilitaires !). Heureusement d’autres leaders plus réalistes considèrent les dérives politiques comme irresponsables.  Finalement, certains leaders autoproclamés n’ont pu résister au parfum médiatique très éphémère qui peut donner l’impression à un individu d’atteindre la notoriété éternelle et de prétendre au rôle de leader majeur dans la société. Malheureusement, ils sont tombés dans le piège du système qu’ils dénoncent eux-mêmes, celui de la personnalisation, de la médiatisation et du star-system. Ils ont d’abord largement dénaturé la nature et l’objet du mouvement fondé sur une revendication de justice sociale et de justice fiscale. Cela pour y substituer des revendications plus politiques notamment l’illusoire référendum d’initiative citoyenne qui se substituerait au fonctionnement démocratique actuel. Certes un fonctionnement très critiquable mais qui appelle des transformations autrement plus élaborées que le seul recours à un référendum. Ces deux leaders autoproclamés ont certes des soutiens nombreux mais ce sont essentiellement les plus radicaux. Plus la mobilisation s’affaiblit et plus le mouvement se radicalise, ce  qui du coup décourage les plus modérés. Tout cela se termine en général par des actions  qui ne reposent plus que sur les plus extrémistes. Un phénomène bien connu dans le mouvement social : plus l’action devient minoritaire et plus on propose des formes d’action dure et cela jusqu’à l’extinction des forces. Bref le contraire d’une gestion responsable d’une action collective. En plus du caractère extrémiste et d’une  idéologie sulfureuse anarcho légèrement de droite des deux leaders évoqués,  il faut noter  leur grande insuffisance en matière de connaissances économiques sociales voir sociétales. Leur expression est particulièrement confuse et contradictoire. Bref, le costume de leader politique est un peu grand pour eux. Aujourd’hui l’opinion publique n’approuve plus les manifestations répétées chaque week-end non seulement en raison des violences mais aussi du manque total de perspective de ce mouvement conduit de manière totalement anarchique et irresponsable. Finalement la très grande majorité des gilets jaunes avait bien raison de se méfier de tous les leaders autoproclamés et de leur dérive. Le mouvement des gilets jaunes méritait mieux.

 

Gilets jaunes: autant de mouvements politiques que de leaders ?

Gilets jaunes: autant de mouvements politiques que de leaders ?

 

 

On comptera peut-être bientôt autant de mouvements politiques que de leaders auto proclamés. Aujourd’hui une dizaine de mouvements ou de partis ont été créées en vue de rassembler l’ensemble des gilets jaunes voir l’ensemble de l’opinion publique qui soutient le mouvement. On se souvient de la liste politique emmenée par l’aide-soignante Ingrid le Vavasseur (liste RIC) qui sitôt présentée a vu la défection de plusieurs candidats et qui s’est signalé en rendant visite aux populistes et à l’extrême droite de l’Italie. Le principal animateur de cette liste, Hayk Shahinyan s’est se retirer de cette liste entre (il en était le directeur de campagne). Aujourd’hui,  Hayk Shahinyan, a décidé de créer son propre parti le Mouvement alternatif citoyen. Il avait donc été brièvement fin janvier le directeur de campagne du « Ralliement d’initiative citoyenne » (RIC). Une liste emmenée par Ingrid Levavasseur, l’une des figures du mouvement des gilets jaunes. -. D’autres gilets jaunes envisagent de se présenter aux élections européennes notamment la liste du chanteur Lalanne. Jacline Mouraud a créé également son propre parti. Christophe Chalençon, figure emblématique des Gilets Jaunes, a annoncé dimanche soir dans l’émission « C Politique, la suite », sur France 5, qu’il allait quitter ses fonctions de porte-parole de la liste que devrait conduire Ingrid Levasseur aux prochaines élections européennes pour rejoindre mouvement politique, le MAC, pour Mouvement Alternatif Citoyen. D’autres encore envisagent de créer leur organisation de rassemblement ou de partis. Il faut citer aussi la très raisonnable  Priscillia Ludosky, auto-entrepreneuse de 32 ans, spécialisée dans la vente de cosmétiques bio, qui essaye de préserver l’unité et les valeurs du mouvement initial. Il y a aussi les radicaux comme Drouet et Maxime Nicolle qui sont clairement des partisans de la ligne dure qui recherche l’affrontement politique et même physique avec le pouvoir. Une sorte de cocktail sulfureux d’extrême-gauche, d’extrême droite et d’anarcho- basisme.  Ces derniers leaders s e sont par ailleurs pris au jeu des médias ; malheureusement pour eux ; ils ne résistent guère à une analyse un peu sérieuse car handicapé par leur méconnaissance des problématiques socio-économiques, économiques et sociétales et leur manque d’expérience sociale et politique. Sans parler du caractère relativement fruste de leurs déclarations. Ce sont sans doute ces derniers leaders qui vont conduire le mouvement des gilets jaunes à leur perte. Le phénomène est bien connu : plus la participation baisse est plus le mouvement se radicalise, ce qui à son tour affaiblit encore la participation. Ces gilets jaunes la rêvent surtout de révolution avec des projets politiques d’ailleurs contradictoires et sulfureux tandis que la masse des gilets jaunes eux pensent surtout à la justice sociale et à la justice fiscale. Bref ces leaders auto proclamé très radicaux instrumentalisent les gilets jaunes.

Des leaders des gilets jaunes vont se faire bouffer

Des leaders des gilets jaunes vont se faire bouffer

 

Il est clair qu’en l’état de leur structuration des gilets jaunes vont se faire bouffer par les technos de la politique. On voit nettement certains gilets jaunes en pointe dans les médias valorisés leur image et prendre parti alors qu’aucun  débat n’a encore eu lieu après les mesures annoncées par Macron. C’était évidemment le risque avec des leaders autoproclamés faciles à manœuvrer compte tenu de leur inexpérience politique, aussi de leur manque de connaissance de la problématique macro économique. On constate aussi une certaine hétérogénéité des revendications des gilets jaunes, par ailleurs,  un manque de hiérarchisation. Certains se centrent  surtout sur le pouvoir d’achat et la fiscalité quand d’autres posent la problématique démocratique en revendiquant par exemple un référendum d’initiative citoyenne voir de nouvelles élections législatives ou même la démission de Macron. Pour être honnête, les différents gilets jaunes apparus dans les médias n’ont pas été capable d’argumenter avec pertinence la nature de leur revendication. Ils ont exprimé une colère justifiée mais se sont montrés bien insuffisants pour convaincre de la justesse de leur raisonnement  socialement, économiquement et même politiquement. Il y a de toute évidence une urgence à structurer ce mouvement s’il ne veut pas se dissoudre sous le poids de ses contradictions et de ses insuffisances, surtout face à la puissance du discours des technos qui ont l’art d’anesthésier toute velléité de transformation sociale et fiscale.

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