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Et le financement de la campagne électorale de Macron en 2017 ?

Et le financement de la campagne électorale de Macron en 2017 ?


Les différentes affaires en cours impliquant des dimensions politiques, financières et juridiques vont sans doute faire émerger un urgent besoin de clarification. Actuellement les plus en vue sont les affaires de Marine Le Pen et de Sarkozy. Deux affaires qui mettent en cause l’utilisation frauduleuse de fonds au service de la politique. De ce point de vue, on note une différence de traitement de la part de la justice concernant le président actuel de la république. Un homme de politique sans aucune expérience mais qui réussit à réunir la somme la plus importante pour son élection 2017 dans des conditions demeurées très floue. Et pourtant la justice a passé un coup d’éponge sur ses conditions de financement.

Rappel des faits dans Wikipédia

En avril 2016, après avoir présenté le mois précédent François Hollande comme « le candidat légitime » de son camp, le ministre de l’Économie, Emmanuel Macron, fait part de sa volonté de se présenter à l’élection présidentielle. Il refuse de participer à la primaire de la gauche et annonce sa candidature le 16 novembre 2016. Le Monde souligne que « jamais aventure personnelle comme la sienne n’a été couronnée de succès sous la Ve République ». Certains comparent sa dynamique et son positionnement à la candidature de François Bayrou en 2007. Bénéficiant d’une importante couverture médiatique, il est parfois présenté comme le « candidat des médias ». Son premier ouvrage, Révolution, figure parmi les meilleures ventes de livres en France à la fin de l’année 2016. Finalement, le 1er décembre 2016, François Hollande renonce à se représenter[14].

Financement et programme
Article connexe : Financement des campagnes présidentielles en France.
Pour financer sa campagne, Emmanuel Macron organise d’importantes collectes de fonds. Des opposants et journalistes l’accusent d’avoir utilisé de l’argent public pour favoriser sa candidature après la révélation qu’il a utilisé en huit mois plus de 120 000 € de son ministère pour organiser des dîners : selon les journalistes Frédéric Says et Marion L’Hour, il a utilisé ses frais de représentation du ministère de l’Économie « pour faire son réseau avec les personnalités qui comptent, et pas seulement dans le domaine de l’économie », afin de lancer En marche puis sa campagne présidentielle. Finalement, avec 16,6 millions d’euros de dépenses, la campagne d’Emmanuel Macron sera la plus coûteuse de tous les candidats. Un an après l’élection, il est révélé qu’Emmanuel Macron a bénéficié de rabais significatifs de la part d’entreprises prestataires lors de sa campagne présidentielle. Toutefois, les comptes du candidat sont validés par la CNCCFP. À partir de novembre 2018, le financement d’En marche fait l’objet d’une enquête en raison de l’origine non identifiée de 144 000 euros de dons. En juillet 2021, le président de l’association de financement du parti Christian Dargnat et le trésorier de l’association Emmanuel Miquel sont rappelés à la loi concernant la « non-communication à la CNCCFP des éléments détaillés des dons », et le parquet de Paris classe l’affaire sans suite, déclarant n’avoir « pas pu démontrer d’infraction aux règles » et attestant que « ces dons étaient bien des dons de personnes physiques et n’ont pas dépassé le plafond ».

En 2019, les données concernant les dons des particuliers au candidat Emmanuel Macron ont été obtenues auprès de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques.

Elles révèlent l’histoire d’une levée de fonds sans précédent, 15 994 076 euros entre la création d’En Marche en mars 2016 et décembre 2017. 48 % de ces dons sont en provenance de « seulement » 1 212 dons de 4 500 euros et plus par des grands donateurs.

Vance et Trump: Pression pour annexer le Groenland

Vance et Trump: Pression pour annexer le Groenland

Hier encore Trump a réaffirmé la nécessité pour les États-Unis d’annexer le Groenland et cela dans l’intérêt économique des Américains et Vance en visite Touristique d’en rajouter sur l’incurie du Danemark.

Au moins une déclaration de quasi guerre qui ne se cache pas comme en Ukraine. Par ailleurs le vice président Vance s’est lui transporté au Groenland sans y être invité au départ pour des motifs dits touristiques. Mais dès hier, le vice président a démoli la gestion du Groenland par le Danemark. Une drôle de visite touristique en vérité pour un vice président qui d’une manière générale crache sur tous les intérêts européens y compris bien sûr ceux du Danemark.

Militaires européens en Ukraine: le flou !

Militaires européens en Ukraine: le flou !

La rencontre de pays européens en recherche d’une politique de défense commune à Paris ce jeudi n’aura pas beaucoup avancé sur la question de la présence militaire européen en Ukraine. C’est en tout cas l’avis du président ukrainien. Même une présence dans des pays autour de l’Ukraine sorte de mission de surveillance de la Russie pose encore de nombreuses questions en particulier le degré d’engagement de la coalition et ses conditions.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a donc dit regretter jeudi qu’il y ait toujours «beaucoup de questions» et «peu de réponses» au sujet du potentiel déploiement d’un contingent européen sur le sol ukrainien pour surveiller un éventuel cessez-le-feu avec la Russie, à l’issue d’un sommet à Paris des pays alliés de Kiev.

Social: Le nombre d’arrêts de travail toujours en hausse

Social: Le nombre d’arrêts de travail toujours en hausse

Preuve sans doute de la crise des relations à la valeur travail ( il n’y a pas eu d’épidémie particulière l’année dernière) en 2024, «le nombre de jours d’arrêts de travail est resté supérieur à 12% au niveau tendanciel des années pré-Covid», selon France Assureurs. Notons qu’il faut aussi prendre en compte l’archaïsme des relations de travail dans certaines entreprises.

Lorsqu’un salarié est en arrêt, l’Assurance-maladie lui verse 50% de son salaire sous forme d’indemnité journalière, complétée par l’employeur pour atteindre 90% du salaire brut. Plus les arrêts de travail sont nombreux, plus les cotisations envers les institutions de prévoyance qui versent ces indemnités sont donc importantes. Selon France Assureurs, « le nombre de jours d’arrêt de travail est resté supérieur de 12% au niveau tendanciel des années pré-Covid » en 2024. Un niveau d’absentéisme élevé qui se traduit par une hausse de 10% des prestations de santé et de 24% de prévoyance.

«Contribution spécifique» pour les mutuelles
Cette augmentation des coûts « s’explique par les effets du vieillissement de la population, du 100% santé, de la fraude mais aussi de la dérive des arrêts de travail », estime France Assureurs.

Les Français pour le boycott des produits américains

Les Français pour le boycott des produits américains

Près d’un tiers des Français (32 %) déclare actuellement boycotter des produits d’une marque ou d’une entreprise des États-Unis. Un rejet en signe de protestation contre Donald Trump .

D’après une étude Ifop réalisée pour le site de tourisme NYC.fr* près d’un tiers (32 %) déclare déjà boycotter actuellement des produits d’une marque ou d’une entreprise basée outre-Atlantique.

Il ressort de cette étude que Coca-Cola est la marque la plus boycottée par les Français (citée par 48 % des personnes interrogées). Suivie par McDonald’s (44 %) et Tesla (19 %), le constructeur automobile détenu par Elon Musk en pleine zone de turbulences. Une autre de ses entreprises, le réseau social X, fait également l’objet d’un rejet (10 % des sondés). Tout comme les enseignes de restauration rapide Starbucks (15 %) et KFC (12 %).

Interrogé sur le devenir de cette mobilisation, plus d’un Français sur deux (57 %) affirme avoir l’intention de boycotter des produits ou services de marques américaines dans les mois à venir.

*Étude Ifop pour NYC.fr réalisée par questionnaire auto-administré en ligne du 14 au 17 mars 2025 auprès d’un échantillon national de 1 000 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

Le vice-président américain au Groenland…. sans y être invité !

Le vice-président américain au Groenland…. sans y être invité !

Le président américain se rendra avec sa famille au Groenland ( Territoire autonome qui fait parti du Danemark) …. mais sans y être invité. Une manière de faire pression sur le territoire que Trump veut rattacher aux États-Unis.

Une visite très critiquée par la première ministre danoise. «On ne peut pas organiser une visite privée avec des représentants officiels d’un autre pays», a dit Mette Frederiksen à la presse. «La pression exercée sur le Groenland et le Danemark dans cette situation est inacceptable. Et c’est une pression à laquelle nous allons résister», a-t-elle ajouté.

Le Groenland est actuellement dans l’attente d’un gouvernement après la tenue d’élections législatives le 11 mars. Sur Facebook, le gouvernement sortant a indiqué n’avoir «envoyé aucune invitation pour des visites, qu’elles soient privées ou officielles».

Retraites :  Que la CFDT et le Medef reprennent la main sur la sphère politique

Retraites :  Que la CFDT et le Medef reprennent la main sur la sphère politique

Françoise Fressoz

Editorialiste au « Monde »

L’initiative des deux organisations de réinventer le « conclave » sur les retraites est une tentative de reprendre la main sur une sphère politique impuissante à dégager le moindre compromis sur le financement du modèle social, relève Françoise Fressoz, éditorialiste au « Monde », dans sa chronique.

Il ne faut jamais désespérer de rien. Au moment où le « conclave » sur les retraites semblait voué à disparaître sous les coups de butoir du premier ministre, le processus s’est remis en mouvement cahin-caha sans savoir exactement quel chemin il empruntera ni où celui-ci le mènera. Une volonté s’est affirmée émanant de la CFDT et du Medef. Dans le marasme politique et budgétaire ambiant, c’est presque miraculeux.

Le « conclave » sur les retraites était un curieux objet politique concocté par François Bayrou, peu après sa nomination en janvier, pour convaincre les socialistes de ne pas le censurer, contrairement à ce qu’ils avaient fait quelques semaines plus tôt avec Michel Barnier, entraînant la chute de son gouvernement. Le « deal » était de laisser le patronat et les syndicats rediscuter de la très contestée réforme des retraites de 2023, qui continue d’être vécue comme une « blessure démocratique » par l’ensemble des partis de gauche et par l’intersyndicale qui l’avaient obstinément combattue.

Dans le cas où une entente serait impossible, le départ à la retraite à 64 ans serait acté. La démarche était censée remettre en selle les syndicats, qui s’étaient sentis particulièrement maltraités par Emmanuel Macron. Elle s’est rapidement transformée en un jeu de dupes tant la contrainte budgétaire s’est révélée forte et la pression politique omniprésente.

Après leur avoir fait miroiter une discussion « sans aucun totem et sans aucun tabou », François Bayrou leur a demandé de ne pas « dégrader » l’équilibre financier du système, puis de le rétablir à l’horizon de 2030. Il est vrai que la Cour des comptes, mandatée pour évaluer la situation financière du régime, venait d’estimer le montant du déficit à 15 milliards d’euros à l’horizon de 2035 et à 31 milliards d’euros dix ans plus tard.

L’estocade a été portée, dimanche 16 mars, lorsque, longuement interrogé sur France Inter à propos des menaces géopolitiques qui pèsent sur l’Europe et la France, le premier ministre a expliqué que « la stratégie du gouvernement [était] de remettre les Français au travail et de produire plus ». Dans un tel contexte, revenir à la retraite à 62 ans ne lui semblait « pas possible ». Mais qui croyait encore à cette fable ? Emmanuel Macron n’avait en réalité aucune intention de laisser détricoter la réforme des retraites. Quant au président du parti Horizons, Edouard Philippe, il avait dit tout haut ce que beaucoup dans le bloc central pensaient tout bas : dans le contexte

Services secrets américains : le grand désordre de Trump

Services secrets américains : le grand désordre de Trump

La diffusion sur la place publique d’information ultra secrètes démontre à l’évidence la pagaille que crée la bande de trump dans les institutions pourtant les plus sérieuses et constitue sans doute l’une des failles de sécurité les plus retentissantes de l’histoire militaire américaine récente.

La présidence américaine a confirmé les propos d’un journaliste américain a été inclus dans un groupe discussion de diplomates américains, incluant le vice-président des États-Unis, dont le sujet portait sur des bombardements contre les Houthis au Yémen.

La Maison Blanche a confirmé ce lundi 24 mars que le rédacteur en chef du magazine The Atlantic avait été inclus par erreur dans un groupe de discussion ultra-confidentielles de hauts responsables américains, consacré à des frappes contre les Houthis.

Cette révélation constitue sans doute l’une des failles de sécurité les plus retentissantes de l’histoire militaire américaine récente.

Avec Algérie- Macron reprend le dialogue diplomatique

Avec Algérie- Macron reprend le dialogue diplomatique

Contrairement à Retailleau , Macron tente de régler par la diplomatie le différend concernant les OQTF refusés par l’Algérie. Le président algérien a de son côté confirmé que sur cette affaire seul le Président de la république française était son interlocuteur.

Dans un entretien avec des journalistes de médias publics, retransmis samedi soir à la télévision algérienne, le président Abdelmadjid Tebboune a qualifié la situation politique en France de « brouhaha », de « capharnaüm », et a tenu à l’isoler de sa relation avec Emmanuel Macron, « son unique point de repère » .

D’un certain point de vue le président algérien profite des contradictions internes du gouvernement.

Enfin il y a la question du Sud du Sahara occidental que le président algérien doit avaler après la prise de position de la France en faveur du Maroc.

Turquie: La rue soutient le concurrent d’Erdogan

Turquie: La rue soutient le concurrent d’Erdogan

Dans le cadre d’une consultation symbolique en Turquie, «Sur quinze millions de votes, 13.211.000 (non membres du parti) ont exprimé leur solidarité» avec le maire Istanbul mis en prison par Erdogan, incarcéré ce dimanche et qui devait être investi comme candidat du parti CHP à la prochaine présidentielle en 2028.

L’intéressé a salué cette nouvelle depuis la prison où il a été incarcéré dimanche, à l’ouest d’Istanbul, a fait part de sa satisfaction en déclarant «Des dizaines de millions de personnes dans ce pays, qui souffrent de l’oppression du gouvernement, d’une économie ruinée, de l’incompétence et de l’anarchie, se sont précipitées aux urnes pour dire (au président Recep Tayyip) Erdogan Ça suffit».

Laïcité-Edouard Philippe refuse d’interdire totalement le voile dans le sport

Laïcité-Edouard Philippe refuse d’interdire totalement le voile dans le sport


Encore un politique qui vient de se discréditer gravement à propos d’une valeur fondamentale de la société française : le respect de la laïcité. En effet
l’ancien premier ministre s’est opposé mardi à un bannissement «général et absolu» du voile dans les lieux sportifs, mesure qui est selon lui «contraire à la laïcité».

De façon très hypocrite Édouard Philippe souhaite «cantonner» la prohibition du voile aux seules «compétitions organisées dans le cadre de ce que les fédérations sont responsables». Autant dire Édouard Philippe est pour le maintien du voile dans la majorité des autres activités sportives voire au-delà.

Société-Edouard Philippe refuse d’interdire totalement le voile dans le sport

Société-Edouard Philippe refuse d’interdire totalement le voile dans le sport


Encore un politique qui vient de se discréditer gravement à propos d’une valeur fondamentale de la société française : le respect de la laïcité. En effet
l’ancien premier ministre s’est opposé mardi à un bannissement «général et absolu» du voile dans les lieux sportifs, mesure qui est selon lui «contraire à la laïcité».

De façon très hypocrite Édouard Philippe souhaite «cantonner» la prohibition du voile aux seules «compétitions organisées dans le cadre de ce que les fédérations sont responsables». Autant dire Édouard Philippe est pour le maintien du voile dans la majorité des autres activités sportives voire au-delà.

Le débat idiot entre défense et retraites

Le débat idiot entre défense et retraites

Au sein de certaines élites très proches du patronat mais aussi au sein des syndicats de salariés émerge le thème de l’opposition entre les questions de défense et la réforme des retraites. Un débat totalement idiot pourquoi pas aussi opposer la santé à l’éducation ou la sécurité à la recherche etc. Tout cela n’a aucun sens sinon qu’à instrumentaliser la problématique de défense au service d’intérêts corporatistes étroits.

Certes on ne peut nier les questions de financement et les déséquilibres financiers de l’État qui se caractérisent par un très fort endettement proche de 113 % du PIB et le déficit voisin de 6 %. Il y a sans doute des choix plus rigoureux à opérer chez tous les opérateurs qui interviennent dans le champ régalien. Même dans les secteurs dits sensibles des rationalisations sont possibles car il y a notamment beaucoup trop d’échelons, d’étagères de procédures inutiles qui sécrètent elles-mêmes leur propre développement en termes de masse salariale et d’investissement. Sans parler de la technocratie. La vérité c’est que l’État ne contrôle plus ce développement pas davantage d’ailleurs que les autres collectivités. Comme dans la plupart du privé, l’audit devrait être permanent ( au moins annuel) pour vérifier la bonne allocation des ressources et les résultats.

Il est ridicule de d’opposer l’indispensable renforcement de la défense à la question des retraites. Très grossièrement le budget de la défense tourne autour de 50 milliards et devrait doubler en quelques années. L’enjeu des retraites représente des sommes autrement plus importantes. Le montant consacré aux retraites tourne autour de 400 milliards… pour l’instant. Par ailleurs la réforme devrait concerner moins l’âge que le nombre d’années de versement et surtout les inégalités dûes à la pénibilité. Au lieu de cela, on s’arc-boute le plus souvent sur des tabous en fait pour refuser d’entrer dans une réelle discussion. Les organisations qui refusent le débat seront le moment venu sévèrement sanctionnées par leurs mandants et plus généralement par l’opinion publique qui ne supporte plus d’entendre le même catéchisme des années 50 rétrograde et corporatiste.

On ne peut en effet isoler le financement des retraites de la situation économique et financière globale de la France. Une situation financière hypothéquée par le manque global de travail donc de croissance et de ressources publiques. C’est l’ensemble des champs régaliens qu’il convient de prendre en compte à matière d’équilibre financier. La seule comparaison entre les retraites et la défense est évidemment réductrice et idiote.

Et de ce point de vue se saisir de la question de la défense qui met en cause à terme le progrès et le développement pour l’opposer à la problématique de la défense prouve à quel point certains leaders, certaines organisations cultivent l’ambiguïté, la démagogie et le manque de courage.

Le débat idiot entre défense et retraites

Société-Le débat idiot entre défense et retraites

Au sein de certaines élites très proches du patronat mais aussi au sein des syndicats de salariés émerge le thème de l’opposition entre les questions de défense et la réforme des retraites. Un débat totalement idiot pourquoi pas aussi opposer la santé à l’éducation ou la sécurité à la recherche etc. Tout cela n’a aucun sens sinon qu’à instrumentaliser la problématique de défense au service d’intérêts corporatistes étroits.

Certes on ne peut nier les questions de financement et les déséquilibres financiers de l’État qui se caractérisent par un très fort endettement proche de 113 % du PIB et le déficit voisin de 6 %. Il y a sans doute des choix plus rigoureux à opérer chez tous les opérateurs qui interviennent dans le champ régalien. Même dans les secteurs dits sensibles des rationalisations sont possibles car il y a notamment beaucoup trop d’échelons, d’étagères de procédures inutiles qui sécrètent elles-mêmes leur propre développement en termes de masse salariale et d’investissement. Sans parler de la technocratie. La vérité c’est que l’État ne contrôle plus ce développement pas davantage d’ailleurs que les autres collectivités. Comme dans la plupart du privé, l’audit devrait être permanent ( au moins annuel) pour vérifier la bonne allocation des ressources et les résultats.

Il est ridicule de d’opposer l’indispensable renforcement de la défense à la question des retraites. Très grossièrement le budget de la défense tourne autour de 50 milliards et devrait doubler en quelques années. L’enjeu des retraites représente des sommes autrement plus importantes. Le montant consacré aux retraites tourne autour de 400 milliards… pour l’instant. Par ailleurs la réforme devrait concerner moins l’âge que le nombre d’années de versement et surtout les inégalités dûes à la pénibilité. Au lieu de cela, on s’arc-boute le plus souvent sur des tabous en fait pour refuser d’entrer dans une réelle discussion. Les organisations qui refusent le débat seront le moment venu sévèrement sanctionnées par leurs mandants et plus généralement par l’opinion publique qui ne supporte plus d’entendre le même catéchisme des années 50 rétrograde et corporatiste.

On ne peut en effet isoler le financement des retraites de la situation économique et financière globale de la France. Une situation financière hypothéquée par le manque global de travail donc de croissance et de ressources publiques. C’est l’ensemble des champs régaliens qu’il convient de prendre en compte à matière d’équilibre financier. La seule comparaison entre les retraites et la défense est évidemment réductrice et idiote.

Et de ce point de vue se saisir de la question de la défense qui met en cause à terme le progrès et le développement pour l’opposer à la problématique de la défense prouve à quel point certains leaders, certaines organisations cultivent l’ambiguïté, la démagogie et le manque de courage.

Retraites ou défense : le débat idiot

Politique-Le débat idiot entre défense et retraites

Au sein de certaines élites très proches du patronat mais aussi au sein des syndicats de salariés émerge le thème de l’opposition entre les questions de défense et la réforme des retraites. Un débat totalement idiot pourquoi pas aussi opposer la santé à l’éducation ou la sécurité à la recherche etc. Tout cela n’a aucun sens sinon qu’à instrumentaliser la problématique de défense au service d’intérêts corporatistes étroits.

Certes on ne peut nier les questions de financement et les déséquilibres financiers de l’État qui se caractérisent par un très fort endettement proche de 113 % du PIB et le déficit voisin de 6 %. Il y a sans doute des choix plus rigoureux à opérer chez tous les opérateurs qui interviennent dans le champ régalien. Même dans les secteurs dits sensibles des rationalisations sont possibles car il y a notamment beaucoup trop d’échelons, d’étagères de procédures inutiles qui sécrètent elles-mêmes leur propre développement en termes de masse salariale et d’investissement. Sans parler de la technocratie. La vérité c’est que l’État ne contrôle plus ce développement pas davantage d’ailleurs que les autres collectivités. Comme dans la plupart du privé, l’audit devrait être permanent ( au moins annuel) pour vérifier la bonne allocation des ressources et les résultats.

Il est ridicule de d’opposer l’indispensable renforcement de la défense à la question des retraites. Très grossièrement le budget de la défense tourne autour de 50 milliards et devrait doubler en quelques années. L’enjeu des retraites représente des sommes autrement plus importantes. Le montant consacré aux retraites tourne autour de 400 milliards… pour l’instant. Par ailleurs la réforme devrait concerner moins l’âge que le nombre d’années de versement et surtout les inégalités dûs à la pénibilité. Au lieu de cela, on s’arc-boute le plus souvent sur des tabous en fait pour refuser d’entrer dans une réelle discussion. Les organisations qui refusent le débat seront le moment venu sévèrement sanctionnées par leurs mandants et plus généralement par l’opinion publique qui ne supporte plus d’entendre le même catéchisme rétrograde et corporatiste.

Et de ce point de vue se saisir de la question de la défense qui met en cause à terme le progrès et le développement pour l’opposer à la problématique de la défense prouve à quel point certains leaders, certaines organisations cultivent l’ambiguïté, la démagogie et le manque de courage.

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