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Le FMI critique la BCE

Le FMI critique la BCE

 

La Banque centrale européenne (BCE) devrait encore baisser ses taux et les économies en bonne santé comme l’Allemagne devrait augmenter les salaires et favoriser une légère poussée de l’inflation, a déclaré vendredi Christine Lagarde, directrice générale du Fonds monétaire international (FMI). « La politique monétaire devrait rester accommodante et nous sommes pensons que la BCE dispose encore d’une marge de manoeuvre limitée pour baisser ses taux », a-t-elle dit lors d’un discours à Dublin. La BCE a maintenu ses taux inchangés à 0,75% jeudi à l’issue de sa réunion de politique monétaire, et Mario Draghi, son président, a laissé entendre que l’institution n’était pas pressée de prendre la moindre initiative. « Le retour à un certain équilibre suppose un ralentissement de l’inflation et des hausses de salaires dans le sud (de la zone euro), mais cela pourrait également nécessiter de permettre une légère poussée de l’inflation et des augmentations de salaires dans des pays comme l’Allemagne », a en outre dit Christine Lagarde. La directrice générale du FMI a estimé que les dirigeants européens devaient prendre garde à ne pas faire passer les objectifs de réduction de leurs déficits budgétaires avant la reprise de la croissance, face à des populations marquées par la récession. « L’amélioration du sentiment économique ne provoque pas automatiquement une hausse de l’emploi ou des salaires », a-t-elle jugé. « Elle aide peut-être les marchés, mais elle n’aide pas encore les gens. »

 

FO signe le mercredi un accord compétitivité contesté dans la rue le mardi

FO signe  le mercredi un accord compétitivité contesté dans la rue le mardi

Force Ouvrière (FO) a fini par signer l’accord de compétitivité avec Renault. Cet accord engage le constructeur automobile français à maintenir ses sites de production en France, en échange d’efforts consentis par les salariés. FO ne voulait pas signer cet accord en raison d’une clause de mobilité jugée inacceptable. « La mobilité des salariés était obligatoire, sur des distances parfois indécentes, ouvrant la porte à des possibilités de licenciements pour refus de mobilité. Ce point n’était pas acceptable », écrit le syndicat dans un communiqué. Sur ce point, FO a obtenu que cette mobilité soit fondée sur la base du volontariat. Le syndicat a également obtenu que Renault ne s’engage pas seulement sur le maintien des sites de production, mais également sur un volume de production minimum, afin d’éviter les usines vides. D’après cet accord, l’ex-Régie promet d’assurer une production de 85% de ses capacités de production française, soit un volume de production de 710 000 voitures. La signature de FO joint à celle de la CFE-CGC permet de franchir le seuil de 30% des voix obtenues  aux élections professionnelles (respectivement 15,6% et 29,7% des voix) qui permet de valider cet accord.  Mais attention, il ne faudrait  pas maintenant que les syndicats opposés à l’accord fassent jouer leur droit d’opposition. Ils peuvent faire jouer ce droit s’ils représentent plus de 50% des voix recueillies aux élections professionnelles. Mais comme la CFDT (19,1% des voix) avait déjà qualifié le projet d’accord équilibré, il y a peu de risques. De son côté, la CGT (25,2%) a dénoncé une « nouvelle régression sociale ».  Avec cet accord, les salariés verront leurs salaires gelés en 2013, et verront leur temps de travail allongé. Ils pourront également assurer une mobilité entre les différents sites du groupe, en cas de surcharge saisonnière de production sur un site et de ralentissement sur un autre site. Renault espère économiser 300€ de coûts de production par véhicule. Pourtant, Force Ouvrière a manifesté aux côtés de la CGT pour s’opposer à l’adoption du projet de loi (qui sera présenté le 6 mars en Conseil des ministres) reprenant l’accord sur le marché de l’emploi du 11 janvier qu’elles ont refusé de signer, à la différence de la CFDT. Pour Jean-Claude Mailly, secrétaire générale de FO, cet accord fait la part belle à la flexibilité.

Le moral des Français s’écroule ( 75% pessimistes) depuis l’élection de Hollande

Le moral des Français s’écroule ( 75% pessimistes)  depuis l’élection de Hollande

Quelque 75% des Français se disent « moins confiants » concernant l’avenir de la situation économique en France, reflétant un moral au plus bas depuis l’élection de François Hollande, indique jeudi le Baromètre de l’économie BVA pour Axys Consultants relayé par Challenges et BFM.  Avec 75% de Français moins confiants en l’avenir, soit une progression de six points en un mois, « le moral économique de nos concitoyens poursuit sa chute depuis janvier, notre indice atteignant ce mois-ci son plus bas niveau depuis l’élection de François Hollande », indique le sondage.   »Avec 75% de Français +défiants+ en l’avenir contre 23% de +confiants+, l’indice (ou solde) s’établit à -52. Cela consacre une baisse de 12 points en un mois et de 16 points depuis janvier ».   »L’indice bat ainsi le précédent record négatif observé depuis l’élection de François Hollande qui datait de septembre dernier (-48 à l’époque contre -52 en ce mois de mars). La séquence de remontée continue observée de septembre à décembre (indice passé de -48 à -36) est bien derrière nous », résume le sondage.  Cette tendance « pourrait même, si elle ne s’interrompt pas bientôt, nous conduire à retrouver les plus mauvais niveaux de moral enregistrés sur cet indicateur après la faillite de Lehman Brothers (-72 en octobre 2008) ou lors des ultimes soubresauts sur la dette grecque après la menace de référendum envisagé par Papandréou à l’automne 2011 (indice de moral de -67) », préviennent les sondeurs.  37% des sondés en activité estiment également que des emplois pourraient être supprimés dans leur entreprise, contre 60% qui estiment le contraire.  Pour diminuer la dette et les déficits publics, 54% des Français estiment qu’il faudrait « diminuer les dépenses de l’Etat en limitant le nombre de fonctionnaires », contre 8% qui pensent qu’il faut « augmenter les impôts et les prélèvements ».

 

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Le PS pour une TVA à 20,5%

Le PS pour une TVA à 20,5% 

Le gouvernement a confié aux députés le soin de formuler des hypothèses de travail pour financer le crédit d’impôts compétitivité pour l’emploi (CICE). Les députés PS proposent à ce titre d’instaurer trois taux de TVA à 20,5%, 9% et 5% alors que le gouvernement prévoit la mise place de taux à 20%, 10% et 5%. Christian Eckert a justifié ces propositions en expliquant qu’il fallait abaisser le taux intermédiaire de 10 à 9%. « Les secteurs professionnels concernés passaient de 7 à 10%. Nous pensons que la marche est trop élevée ». Il cite parmi ces secteurs « les travaux de rénovation dans le bâtiment ». Du coup, « cette perte de recettes est compensée par une compensation du taux normal, à 20,5% ».

 

Le PS pour le blocage des retraites

Le PS pour le blocage des retraites

Pour rééquilibrer le régime général, Christian Eckert n’est « pas hostile » à l’idée d’une désindexation des retraites sur l’inflation. « L’allongement de la durée de la vie a fait que la transmission des richesses se fait plus tardivement entre les générations. On peut ainsi s’interroger sur le statut moyen des retraités par rapport aux jeunes actifs ». Il a poursuivi: « Mis à part quelques cas de retraités très pauvres, le statut social des retraités est plutôt confortable par rapport aux jeunes actifs, qui, même avec des diplômes, débutent dans la vie active avec une difficulté financière importante ». « Je préfère une répartition collective de la richesse plutôt que de voir les grands-parents aider directement leurs enfants et leurs petits-enfants », a-t-il conclu.

Le patron de Renault contre la taxation diesel

Le patron de Renault contre la taxation diésel

Le PDG du constructeur automobile français Renault, Carlos Ghosn, s’est dit lundi plutôt défavorable à toute mesure qui pourrait réduire l’avantage compétitif du diesel, alors que le débat agite le gouvernement français. « Les gouvernements ont des déficits et doivent trouver de l’argent et ils regardent la moindre opportunité de le faire », a déclaré Carlos Ghosn à Genève, à la veille de l’ouverture à la presse du 83ème salon automobile. Les constructeurs automobiles européens ont un avantage technologique dans le domaine du diesel, a-t-il poursuivi.  « Au moment où l’Europe s’enfonce dans une crise, est-ce vraiment le moment de réduire la compétitivité du diesel en changeant les règles ? », s’est-il interrogé. « Nous n’y sommes pas favorables mais au final, ce sera aux gouvernements de trancher », a ajouté le numéro un du constructeur français, qui dirige aussi le japonais Nissan. La question d’une prime à la reconversion ou d’une surtaxe sur le diesel a ressurgi ce week-end après la publication vendredi dernier d’un rapport de la Cour des comptes critiquant la fiscalité dérogatoire dont bénéficie le diesel. Le gouvernement français réfléchit à sortir de la politique du tout diesel, qui pose un problème de santé publique, mais les avis divergent entre les ministres.  Les ministres de l’Ecologie Delphine Batho et du Logement, la Verte Cécile Duflot, mettent en avant les 40.000 décès annuels dus aux particules fines, tandis que leur collègue du Redressement productif Arnaud Montebourg s’inquiète de mesures qui privilégieraient les voitures construites à l’étranger. « Il est faux de dire que le diesel est mauvais pour la santé », a déclaré lundi Carlos Ghosn, soulignant que les moteurs récents répondaient à des normes très strictes. « Si vous prenez les diesels d’il y a dix ans, c’est une autre histoire », a-t-il néanmoins ajouté.

 

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Cohn-Bendit : le rejet de l’Europe à cause de Merkel

Cohn-Bendit : le rejet de l’Europe à cause de Merkel

Qualifiez-vous Berlusconi et Grillo de « clowns » comme l’a fait le rival SPD d’Angela Merkel, Peer Steinbrück?

Steinbrück est un idiot. Quand on veut devenir chancelier, on ne peut pas tenir ce genre de propos juste avant de rencontrer le président de la République italienne. C’est crétin et irresponsable. Tous les Italiens ne sont pas des clowns et le problème ce n’est ni Grillo ni Berlusconi. C’est de savoir pourquoi une majorité d’Italiens se retrouvent en eux. La grande critique que je formule à l’encontre de Mme Merkel, c’est qu’elle pense que sa politique est la seule possible et que ce faisant, elle place l’Allemagne dans une position hégémonique qui suscite un rejet de l’Europe. Cette politique intransigeante face à l’Europe est payante pour elle mais, en dehors de l’Allemagne, c’est une vision très énervante et très nationale de l’Europe. À laquelle les peuples disent non avec ce qu’ils ont sous la main. Si après le sommet sur le budget, Mario Monti et François Hollande avaient refusé ce budget en disant l’Europe a besoin d’autre chose, je suis sûr que le résultat des élections italiennes aurait été différent.

La montée des populismes en Europe serait donc due au rejet de l’Europe?

Les sociétés en crise ne voient pas la valeur ajoutée de l’Europe mais au contraire pointent sa responsabilité dans la dégradation économique de leur pays. Ce qui n’est pas exact, la réalité est bien plus complexe mais l’Europe ne sait pas offrir autre chose. Cela dit, trouvez-vous que la Grande-Bretagne, qui n’a pas adopté l’euro, se porte bien? En Suède, autre pays qui a conservé sa devise, l’écart entre les riches et les pauvres ne fait qu’augmenter. La seule réponse des autorités, c’est le renforcement des inégalités et des injustices sociales. Une politique dont on voit la traduction dans les urnes.

Marine Le Pen estime que le résultat des élections italiennes est « assez enthousiasmant pour les élections européennes »

Oui, c’est un vrai danger. On risque d’avoir au Parlement européen une majorité d’eurosceptiques. La crise, l’immigration non légale, les Roms, les scandales alimentaires… « Tout est de la faute de l’Europe », entend-on dire. Mais ce sont les gouvernements nationaux qui ont refusé une plus grande traçabilité des produits alimentaires… Imaginons, je dis bien imaginons – nous avons tous des rêves morbides –, Mme Le Pen présidente. Que fait-elle au sujet de la viande de cheval et de Spanghero? Que fait-elle pour sauver Peugeot? Oblige-t-elle les Français à rouler français? Ce genre de politique, on sait que ça ne fonctionne pas mais les gens se laissent aller. Parce qu’ils n’en peuvent plus et que les politiques ne font preuve ni d’audace ni d’imagination. Il faut tirer la sonnette d’alarme. L’Europe doit changer de politique! ( interview JDD)

 

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CARBURANT – la Cour des comptes veut augmenter le gasoil

CARBURANT – la Cour des comptes veut augmenter le gasoil

Perte  de près de 7 milliards d’euros en 2011, liée aux exonérations dont bénéficient les véhicules diesel, d’après la Cour des comptes . Dans un «référé» adressé le 17 décembre 2012 aux ministères de l’Economie et de l’Ecologie, la Cour critique d’une manière générale la politique fiscale française sur l’énergie qui «répond davantage au souci de préserver certains secteurs d’activité qu’à des objectifs environnementaux». Pour les magistrats de la rue Cambon, «les dépenses de l’Etat ne contribuent pas à favoriser la transition énergétique». Alors que le principe de la réduction progressive de l’écart de taxation entre l’essence (0,60 centime par litre) et le gazole (0,42 centime par litre) a été entériné en 1999, le différentiel reste supérieur à l’écart moyen communautaire. «La perte de recettes fiscales reste très élevée», estime la Cour des comptes qui l’évalue à 6,9 milliards d’euros en 2011. Le parc automobile diesel est passé de 4,8% en 1980 à 60% en 2012 et pèse 70% des nouvelles immatriculations mais «l’écart de consommation moyenne s’est réduit entre le diesel (4,8 l/100 km) et l’essence (5,6 l/100 km)», note la Cour alors même que l’Organisation mondiale de la santé classe le diesel comme «cancérogène certain». «Les voitures diesel sont celles pour lesquelles les recettes couvrent le moins les coûts externes», résume la Cour des Comptes. Jeudi, la ministre de l’Ecologie Delphine Batho a jugé «incontournable» l’alignement «progressif» de la fiscalité du diesel sur celle de l’essence, estimant que c’était une question «de santé publique» avant d’être une question fiscale.

 

Espagne: le déficit public 2012 dérape à 6,7%

Espagne: le déficit public 2012 dérape à 6,7%

Le déficit public de l’Espagne a été réduit à 6,7% du Produit intérieur brut en 2012, a annoncé mercredi le chef du gouvernement de droite Mariano Rajoy, soulignant l’ »énorme effort » fourni par les Espagnols pour assainir les finances publiques.  Après 9,4% en 2011, le déficit pour 2012 « est finalement, et c’est le chiffre que nous enverrons à la commission (européenne), 6,7% », contre un objectif de 6,3% négocié avec Bruxelles, a déclaré M. Rajoy devant les députés. Cette réduction « signifie un énorme effort pour l’ensemble de la société espagnole » et « entraîne sans aucun doute un regain de confiance envers l’Espagne », a ajouté le chef du gouvernement lors de la séance hebdomadaire de questions au gouvernement.  Si le déficit public de l’Espagne se situe ainsi au-dessus des 6,3% négocié avec Bruxelles, il reste en-dessous des prévisions les plus pessimistes de nombreux analystes qui s’inquiétaient de la bonne marche de l’effort d’assainissement des finances publiques dans un pays plongé dans la récession depuis la fin 2011.   »Le budget pour l’année 2013 augure déjà la fin de la récession », a d’autre part lancé mercredi Mariano Rajoy.  Arrivé au pouvoir fin 2011, son gouvernement a lancé une cure d’austérité historique visant à récupérer 150 milliards d’euros sur trois ans, d’ici à la fin 2014.

Le chômage : record historique, vers les 5 millions

  • Le chômage : record historique, vers les 5 millions

Un chômage historique et il n’y aura pas d’inversion de tendance comme promis par Hollande. Au contraire, il faut s’attendre à environ 400 000 chômeurs en plus. Car il faudrait au moins 1.5% de croissance ; nous n’en aurons pas en 2013.Sans cette réforme de la procédure de radiation, le nombre de nouveaux inscrits aurait été de 22.800.  En incluant ceux exerçant une activité réduite, 60.800 chômeurs de plus ont été comptabilisés, dont 24.000 en raison des effets de la réforme (36.800 sans cette réforme), pour atteindre 4.680.200 personnes.  L’entourage de Michel Sapin a réaffirmé mardi à l’AFP que l’objectif était toujours d’ »inverser la courbe du chômage avant la fin de l’année » et démenti un quelconque « renoncement » de François Hollande.  Deux mois après avoir réitéré, lors de ses vœux aux Français le 31 décembre, son engagement de parvenir « coûte que coûte » à inverser la tendance, le chef de l’Etat continue d’afficher son volontarisme mais semblait moins affirmatif samedi, liant désormais l’inversion de la courbe à une anticipation de la reprise de la croissance, qui n’est pas prévue avant 2014.  Comme chaque année, le ministère du Travail a par ailleurs revu l’ensemble de ses statistiques mensuelles depuis 1996. Il a réévalué le record absolu à 3.195.500 (au lieu de 3,205 millions) demandeurs d’emploi sans activité en janvier 1997 en métropole, un chiffre qui pourrait être atteint dans un ou deux mois.  Avec l’Outre-mer, 4,96 millions de personnes étaient inscrites sur les listes du service public de l’emploi, dont 3,42 millions sans activité. Corrigé de l’effet de la réforme des radiations, « cette progression inférieure à l’évolution moyenne constatée au second semestre 2012, était attendue et s’explique avant tout par le recul de l’activité fin 2012, dans le prolongement de la tendance depuis plus de 20 mois », a réagi le ministère du Travail dans un communiqué.  Cette réforme consiste, conformément aux recommandations du médiateur de Pôle emploi, à rayer des listes les demandeurs d’emploi ayant manqué à leurs obligations à partir de la date de la notification de leur radiation, et non plus, de manière rétroactive, à la date du manquement.  Cela engendre, exceptionnellement, pour le mois de janvier, un nombre moindre de sorties pour radiations.   »C’est une mesure favorable aux allocataires, réclamée depuis longtemps, mais nos prédécesseurs n’avaient pas voulu prendre de mesures qui avaient pour effet l’accroissement du nombre de demandeurs d’emploi », a-t-on expliqué au ministère du Travail.  Pour redresser la barre, l’exécutif mise sur de nouveaux outils, comme les emplois d’avenir, destiné aux jeunes pas ou peu diplômés. Mais le dispositif monte très lentement en puissance. Selon Jean-Marc Ayrault, « près de 8.000″ des 100.000 escomptés d’ici à la fin de l’année seraient sur les rails.  Les conséquences à court terme du contrat de génération, dont la loi va être promulguée, et de la loi sur la sécurisation de l’emploi, qui sera débattue au printemps, restent hypothétiques.  D’après Mathieu Plane, économiste à l’OFCE, ces outils « peuvent juste limiter la casse ». Pour l’expert, « il faudrait un minimum de 1,5% croissance annuelle pour pouvoir inverser la courbe du chômage et on en est très loin ».  Pour le président de l’UMP, Jean-François Copé, la poursuite de la hausse illustre le fait « qu’après bientôt 10 mois au pouvoir, François Hollande est en échec sur tous les plans ».  Ce qui alarme le plus les observateurs est l’explosion du nombre de chômeurs de longue durée (près de deux millions) et l’augmentation des demandeurs d’emploi en fin de droits à l’indemnisation.  Un phénomène qui a pris une dimension de drame social le 13 février, à Nantes, avec l’immolation par le feu d’un chômeur en fin de droits devant son agence Pôle emploi.   »Derrière ces chiffres, ce sont autant de réalités très difficiles, sur le plan économique, mais aussi sur le plan social et humain », a souligné la CFDT dans un communiqué, appelant à « ne pas laisser tomber les chômeurs » et à maintenir le niveau des allocations chômage.

Pourquoi le chômage n’est pas encore plus élevé ?

Pourquoi le chômage n’est pas encore plus élevé ?

Un interview ( 20 Minutes) intéressante de l’économiste  Philippe Askenazy ( qui cependant fait l’impasse sur le truquages chiffres de ANPE !°

Oui, compte tenu de la durée de la crise que nous traversons, si on s’en tenait aux séries statistiques dont on dispose depuis 1945, les ajustements sur le marché du travail aurait été bien plus forts avec au moins un ½ million de chômeurs en plus en France. Mais aussi en Grande-Bretagne et en Allemagne. Au niveau européen, on devrait avoir 4 à 5 millions de chômeurs de plus, selon les estimations du BIT. Donc globalement nous avons une bonne résistance de l’emploi malgré cette crise très profonde. La question est donc plutôt savoir pourquoi le chômage demeure contenu.

Comment l’expliquez-vous?

C’est une réflexion est menée par beaucoup d’économistes et une vingtaine d’hypothèses sont actuellement avancées. Parmi elles, il y a notamment la récente réforme des retraites, qui a eu pour effet de repousser l’âge de départ mais aussi de mettre fin aux dispositifs de préretraite, privant ainsi les entreprises d’un moyen d’ajustement rapide sur la case «seniors». Autre explication: la spécificité de cette crise, dont on ne sait ni quand ni comment on va sortir. Dans ce contexte, les entreprises ne sont pas en capacité de se projeter et d’avoir une politique de gestion de leur main d’œuvre. Elles conservent donc des emplois dans des établissements qui ne réalisent plus de profit. Enfin, une troisième hypothèse, plus positive, tient au fait que la main d’œuvre est aujourd’hui bien plus qualifiée que lors du pic de chômage de 1997, ce qui incite les entreprises à les conserver. Cette population active, issue de la démocratisation scolaire des années 80, a donc structurellement une meilleure résilience par rapport à la crise.

Que répondez-vous à ceux qui pointent au contraire le manque de flexibilité de notre marché du travail pour expliquer le chômage de masse en France?

Quand les entreprises demandent plus de flexibilité, elles sont dans leur rôle mais on a aujourd’hui déjà fait énormément en la matière. Dire que les entreprises ne veulent pas embaucher parce qu’elles ont peur de ne pas pouvoir licencier ne tient plus. Les entreprises ne semblent pas avoir de problème à licencier. En revanche, elles n’embauchent pas parce qu’elles ne savent pas quels seront leurs besoins demain et comment va se dérouler la sortie de crise. Or les politiques menées actuellement sont défensives («essayons de tenir en attendant que la croissance reparte»), alors que seule une perspective de croissance peut relancer l’emploi. Mais avec une logique purement «austéritaire», il ne peut y avoir de sortie de crise à court-terme.

 

Le CSA veut limiter les images de guerre à la télé

Le CSA veut limiter les images de guerre à la télé

« Le Conseil a décidé d’ouvrir une consultation dont le but est de parvenir à une recommandation à l’ensemble des services de télévision et de radio du type de celle diffusée le 18 mars 2003 ‘relative au conflit du Moyen-Orient’ », selon le communiqué diffusé par le CSA. Un réunion s’est tenue avec des membres du CSA et des responsables de France Télévisions après la mise en garde adressée au groupe audiovisuel consécutive à la diffusion d’un reportage dans Envoyé spécial du 7 février intitulé « Exactions au Mali ? » France Télévisions avait ensuite demandé au CSA de revenir sur cette sanction, mais mardi le CSA a confirmé « le caractère difficilement soutenable, notamment pour des jeunes téléspectateurs âgés de 10 ans ou plus, d’images présentant, de manière appuyée et à plusieurs reprises, des restes de cadavres humains ». « Pour autant, le Conseil donne acte à France Télévisions de son souci d’attirer l’attention des téléspectateurs, dans le cadre d’une émission d’investigation, sur des événements tragiques et l’identification de leurs auteurs », écrit le CSA. En mars 2003, face à l’imminence de la guerre en Irak, le CSA avait notamment recommandé aux chaînes « de veiller à ce qu’il ne soit pas fait une exploitation complaisante de documents difficilement supportables » et aussi « de traiter avec la pondération et la rigueur indispensables les sujets susceptibles d’alimenter des tensions et des antagonismes au sein de la population ».

 

A défaut de déficit nominal, le déficit structurel

A défaut de déficit nominal, le déficit structurel

 

On se rassure comme on peut puisque le déficit nominal (global) ne sera pas atteint on visera un objectif plus réduit le déficit structurel ( qui fait abstraction des aléas conjoncturels). La France doit absolument tenir son engagement de réduction de déficit structurel en 2013, déclare Benoît Coeuré, membre français du directoire de la Banque centrale européenne (BCE)dans une interview publiée lundi par Les Echos. « S’il y a un dépassement du déficit en 2013, il ne doit pas être vu comme une sortie de route par rapport à la trajectoire de moyen terme qui a été annoncée », dit-il. « En 2013, la France doit absolument respecter son engagement de réduction du déficit structurel et le dérapage nominal doit demeurer le plus limité possible », ajoute-t-il. Le déficit structurel est le solde des finances publiques corrigé de l’impact du cycle économique. Le gouvernement français a admis qu’il ne pourrait pas atteindre en 2013 la cible de déficits ramenés à 3% du PIB, du fait de l’atonie de l’activité économique. Mais il a assuré que l’objectif d’un retour à l’équilibre en 2017 tenait toujours. En attendant, il veut convaincre la Commission européenne et ses partenaires européens de reporter à 2014 le retour des déficits publics français à 3,0%. Mais pour Benoît Coeuré, il doit prendre « très rapidement » des décisions « concrètes et significatives » pour matérialiser des engagements d’économies de dépenses susceptibles de rassurer les partenaires européens de la France. « Je n’ai aucun doute qu’il a compris l’effort à faire à ce sujet », assure le responsable de la BCE. Il juge le comportement des grands pays de la zone euro « particulièrement important » pour garantir la crédibilité de leur pacte budgétaire.

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Free condamné à payer 25 millions à Bouygues pour avoir dénoncé le manque de concurrence !

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Free condamné à payer 25 millions à Bouygues pour avoir dénoncé le manque de concurrence !

Le juge a rendu son verdict dans la plainte de Bouygues Telecom  contre Free pour «dénigrement et concurrence déloyale». Cette assignation «répond à une campagne de dénigrement lancée par Free lors de son lancement commercial» avait à l’époque expliqué la porte-parole de Bouygues Telecom.  Lors de la conférence de lancement de Free Mobile avec des tarifs défiant toute concurrence, Xavier Niel, fondateur du groupe, avait fait diffuser un petit film parodique, moquant les dirigeants des opérateurs concurrents. Il avait également utilisé des termes tels que «pigeons» ou «vaches à lait» pour qualifier les clients des trois opérateurs existants.

 

Le vrai scandale du minerai de viande, c’est quoi ?

 

Le minerai de viande, c’est quoi ? Des déchets

Lé définition de ce fameux minerai de viande est sophistiquée mais la réalité est simple, ce minerai, c’est tout simplement des déchets qu’on donnait précédemment aux chiens avant les progrès « technologiques » de l’industrie alimentaire.  Sa composition est réglementée par la spécification technique n° B1-12-03 du 28 janvier 2003 applicable aux viandes hachées et aux préparations de viandes hachées d’animaux de boucherie. Ce document officiel stipule que le minerai ou «minerai de chair» se fabrique à partir «des ensembles de muscles striés et de leurs affranchis [morceaux de viande produits exclusivement lors de la découpe, et débarrassés des tissus qui enveloppent les fibres musculaires, y compris les tissus graisseux y attenant, provenant de viandes fraîches découpées et désossées, réfrigérées, congelées ou surgelées». Les abattoirs fournissent ce minerai de viande aux industriels sous forme de bloc de 10 à 25 kilos, emballé sous vide ou congelé. Les morceaux nobles (entrecôtes, filets, …) ont eux été vendus séparément. Le minerai peut correspondre à 15% de la masse totale de l’animal, voire plus selon sa taille. Mais  Il est possible d’y retrouver des éléments comme des tendons ou des os. Au final, toutes les parties restantes après la découpe peuvent en faire partie. «Une chose est sûre, ce n’est pas que de la viande», affirme Christian Le Lann maître-boucher et président de la Confédération Française de la Boucherie. «Quand le minerai est haché il devient un magma prêt à entrer dans les plats préparés. On ne peut plus savoir ce que c’est qu’avec des tests poussés. La mixture peut également contenir de l’âne et du mulet, personne ne s’en rendra compte», expliquait récemment Constantin Sollogoub, ancien inspecteur des abattoirs à la retraite, à Rue 89 . «Il y a 40 ans, cette matière allait à l’équarrissage pour être brûlée. Avec les progrès de la chimie additionnelle, c’est devenu possible d’en faire quelque chose. Ces morceaux sont donc ramassés, mis en bloc et congelés et ils se baladent à droite et à gauche», explique-t-il.  Le minerai vendu aux industriels est transformé lors de l’incorporation à un plat préparé type lasagne ou hachis parmentier. Les produits retirés du commerce par Findus ou Picard sont fabriqués à partir de ce minerai.  A noter que la loi différencie la viande hachée des «préparations de viande hachée». La préparation est fabriquée soit à partir de viandes hachées d’animaux de boucherie auxquelles ont été additionnées d’autres denrées alimentaires ; soit à partir de viandes qui ont subi un ou des traitements insuffisants pour modifier à cœur leur structure cellulaire et faire perdre à celles-ci les caractéristiques de la viande fraîche ; soit à partir de mélanges de viandes hachées de plusieurs espèces: bovine, porcine, ovine et caprine (chèvre,chamois, mouflon…). La proportion de viande hachée doit être supérieure à 50%.  Il arrive aussi que le minerai se retrouve directement dans les rayons sous forme de steak haché, même si le document officiel précise que «conformément à l’article 6 du décret n°97-74, les viandes hachées ne peuvent être préparées à partir de chutes de découpe ou de parage (morceaux souillés, tombés au sol)». En novembre 2011, le Canard Enchaîné avait révélé les résultats d’une enquête de la DGCCRF réalisée dans des réfectoires d’hopitaux, cantines scolaire et restaurants universitaires. Sur les 35 échantillons analysés, 12% présentaient trop de graisse, ce qui sous-entendait une utilisation de minerai pour la confection. La DGCCRF avait ainsi condamné quatre fabricants de viande hachée sur les dix que compte la France pour «non-respect de la composition du produit».  Le minerai est moins cher que les autres morceaux de l’animal, même s’il est difficile d’en connaître le prix moyen en raison de l’opacité qui règne sur ce marché. Le minerai circule au gré des achats réalisés par les traders en Europe pour le compte des industriels. Il serait trois à cinq fois moins cher qu’un beefsteak. «Il se vendait à 1,16 euro en Roumanie. Pour l’industriel, l’avantage c’est qu’il lui permet de faire de merveilleuses marges car acheté à bas prix et revendu beaucoup plus cher aux consommateurs sous forme de plat préparé», explique le président de la Confédération Française de la Boucherie. D’après ce dernier, l’usage du minerai de viande est le reflet de la culture de «production et d’alimentation à bas coûts» suivie par les industriels de l’agro-alimentaire.

 

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