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OMC: le nouveau patron de l’OMC, Roberto Azevedo, trop libéral

OMC: le nouveau patron de l’OMC, Roberto Azevedo, trop libéral

 

L’Organisation mondiale du commerce a un nouveau directeur général ce 8 mai. Le Brésilien Roberto Azevedo a finalement emporté la succession du Français Pascal Lamy face à l’autre finaliste, préféré par les Etats-Unis et l’Europe, le Mexicain Herminio Blanco. Les Américains connaissent bien Roberto Azevedo. C’est peut-être pour cela d’ailleurs, qu’ils n’étaient pas très emballés par sa candidature. Tous se souviennent de l’année 2004, quand les Etats-Unis ont été condamnés pour la première fois à l’Organisation mondiale du commerce pour une histoire de subventions à l’industrie du coton. A cette époque, une plainte du Brésil avait été déposée par Roberto Azevedo. Il a en outre été, à plusieurs reprises, le fer de lance de la lutte contre les subventions agricoles américaines et européennes.  De fait, Outre-Atlantique, c’est le candidat mexicain qui avait la faveur des autorités. Le président américain Barack Obama était même allé le soutenir implicitement à l’occasion d’une visite à Mexico la semaine dernière. Cela dit, il est communément admis aux USA que le pouvoir, à l’OMC, ne réside pas forcément dans les mains de son directeur général. Il est plutôt dans celles des panels et des techniciens qui prennent les décisions au jour le jour.

 

Le chômage et la bourse au plus haut !

Le chômage et la bourse  au plus haut !

 

Le Dow Jones aux Etats-Unis, comme le CAC, comme les autres bourses sont au plus haut, comme le chômage ! Plus le chômage augmente et plus la bourse grimpe, de quoi s’interroger sur la corrélation entre la valeur des entreprises et la situation socio-économique. En réalité, il y a longtemps que la bourse est déconnectée des réalités économiques. La financiarisation de l’économie portée à l’extrême conduit en fait à valoriser à partir d’anticipations de cours et non de résultats, jusqu’au jour où la bulle éclate ! Ce n’est pas pour l’immédiat grâce aux masses de liquidités consenties par la BCE aux banques (qui continuent de spéculer) mais qui ne sait pas comment prêter aux entreprises  (un des enjeux centraux de la relance pourtant). . Le CAC 40 a grimpé de 1,40 % à 3 912,95 points, au plus haut depuis près de deux ans, dopé par les chiffres de l’emploi américain. Wall Street et Francfort s’envolent vers de nouveaux records historiques. La Bourse de Paris qui avait été pratiquement insensible à la baisse des taux de la BCE jeudi a salué avec enthousiasme le recul du chômage aux États-Unis. Le CAC 40 a en effet avancé de 1,40 % à 3912,95 points, terminant ainsi au plus haut depuis juillet 2011. La veille il avait grignoté 0,05 % tandis que la banque centrale européenne avait ramené son principal taux directeur de 0,75 % à 0,5 %. Face au marasme économique persistant en zone euro, les marchés avaient largement anticipé cette décision, déjà largement intégrée dans les cours. Le Dax francfortois a grimpé de 2,02 % pour finir au jamais atteint en fin de séance de 8122,29 points. A Londres, le Footsie s’est adjugé 0,94 % pendant qu’à Wall Street le Dow Jones grimpait de 1,17 % parvenant à se hisser à plus de 15000 points, un sommet qu’il n’avait jamais atteint auparavant. Le Standard & Poor’s 500, indice de référence des gérants de fonds avançait quant à lui de 1,15 %, dépassant lui aussi un pic historique à plus de 1600 points. Outre-Atlantique, le taux de chômage officiel a reculé de 0,1 point en avril pour s’établir à 7,5 %, tombant ainsi au plus bas depuis décembre 2008. Sur l’ensemble de la semaine, le CAC 40 a encore grimpé de 2,7 % ce qui porte ses gains depuis le début de l’année à 7,47 %.

 

 

Le chômage et le CAC 40 au plus haut !

Le chômage et le CAC 40 au plus haut !

 

Plus le chômage augmente et plus la bourse grimpe, de quoi s’interroger sur la corrélation entre la valeur des entreprises et la situation socio-économique. En réalité , il y a longtemps que la bourse est déconnectée des réalités économiques. La financiarisation de l’économie portée à l’extrême conduit en fait à valoriser à partir d’anticipations de cours et non de résultats, jusqu’au jour où la bulle éclate ! Ce n’est pas pour l’immédiat grâce aux masses de liquidités consenties par la BCE aux banques (qui continuent de spéculer) mais qui ne sait pas comment prêter aux entreprises  (un des enjeux centraux de la relance pourtant). . Le CAC 40 a grimpé de 1,40 % à 3 912,95 points, au plus haut depuis près de deux ans, dopé par les chiffres de l’emploi américain. Wall Street et Francfort s’envolent vers de nouveaux records historiques. La Bourse de Paris qui avait été pratiquement insensible à la baisse des taux de la BCE jeudi a salué avec enthousiasme le recul du chômage aux États-Unis. Le CAC 40 a en effet avancé de 1,40 % à 3912,95 points, terminant ainsi au plus haut depuis juillet 2011. La veille il avait grignoté 0,05 % tandis que la banque centrale européenne avait ramené son principal taux directeur de 0,75 % à 0,5 %. Face au marasme économique persistant en zone euro, les marchés avaient largement anticipé cette décision, déjà largement intégrée dans les cours. Le Dax francfortois a grimpé de 2,02 % pour finir au jamais atteint en fin de séance de 8122,29 points. A Londres, le Footsie s’est adjugé 0,94 % pendant qu’à Wall Street le Dow Jones grimpait de 1,17 % parvenant à se hisser à plus de 15000 points, un sommet qu’il n’avait jamais atteint auparavant. Le Standard & Poor’s 500, indice de référence des gérants de fonds avançait quant à lui de 1,15 %, dépassant lui aussi un pic historique à plus de 1600 points. Outre-Atlantique, le taux de chômage officiel a reculé de 0,1 point en avril pour s’établir à 7,5 %, tombant ainsi au plus bas depuis décembre 2008. Sur l’ensemble de la semaine, le CAC 40 a encore grimpé de 2,7 % ce qui porte ses gains depuis le début de l’année à 7,47 %.

 

Hollande : « comment réduire le chômage sans croissance » ; bonne question !

Hollande : «  comment réduire le chômage sans croissance » ; bonne question !

 

Hollande de toute évidence ne sait pas quoi faire mais il sait au moins poser les bonnes questions. Pas sûr que cela suffise pour faire un bon Président de la république. Il aurait pu se poser la question avant quand il a décrété l’inversion de la courbe du chômage en 2013 ; comme souvent chez les socialistes on parle social en oubliant la dimension économique. En déplacement dans le Doubs, ce vendredi 3 mai, le président de la République a salué les deux années supplémentaires que Bruxelles, est désormais prêt à accorder à la France pour ramener son déficit sous les 3% du PIB: « C’est une nouvelle importante parce qu’elle vient consacrer ce que la France a demandé depuis un an, c’est-à-dire que l’on mette la croissance au premier rang de nos priorités », a-t-il déclaré.  Mais, très vite, le chef de l’Etat a évoqué  la prévision de croissance de Bruxelles: « Je sais le scepticisme et la question qui se pose: comment réduire le chômage alors qu’il n’y a pas de croissance », a-t-il reconnu, citant l’estimation de la Commission européenne (-0,1% de hausse du PIB pour 2013). « Nous prenons ces prévisions pour ce qu’elles sont » et « nous préparons la reprise de la croissance », a-t-il poursuivi. « Un pays comme le notre ne peut pas vivre avec une croissance zéro, car nous avons une forte démographie. Les jeunes arrivent sur le marché de l’emploi, nous devons créer de la croissance ».  Pour lui, il s’agit d’une condition sine qua non pour « faire sortir le pays de la crise, et gagner la bataille de l’emploi ».  Sur ce sujet, Bruxelles a beau ne pas y croire, François Hollande maintient son engagement: inverser la courbe du chômage avant la fin 2013. « C’est un engagement que j’ai pris. Ce n’est pas une parole que j’ai prononcée en l’air. Je sais qu’il y a beaucoup de doutes, de scepticisme, même des prévisions qui ne vont pas dans ce sens », a déclaré le président de la République à la presse, en référence aux prévisions de la Commission européenne, publiée ce même jour.  La Commission table, en effet sur une hausse du chômage français, qui devrait culminer à 10,9% en 2014, selon ses estimations.

 

Croissance Chine : ralentie, en cause les exportations

Croissance Chine : ralentie, en cause les exportations

 

 Le secteur manufacturier a vu sa croissance ralentir en avril en raison notamment de la première baisse des commandes à l’exportation en sept mois, montrent les résultats définitifs de l’enquête menée par HSBC auprès des directeurs d’achats, qui semble indiquer que la récession européenne et le ralentissement américain mettent en péril la reprise du pays. L’indice PMI HSBC définitif est ainsi ressorti à 50,4 le mois dernier, contre 51,6 en mars et 50,5 en estimation « flash ». La barre de 50 sépare croissance et contraction. Cet indice, centré sur les entreprises du secteur privé de taille moyenne, est conforme à l’indice PMI officiel, calculé par le Bureau national de la statistique et centré sur les grandes entreprises publiques. Le recul des deux indices PMI est susceptible de susciter des interrogations concernant les risques à court terme pesant sur la deuxième puissance économique mondiale. « La croissance ralentie du secteur manufacturier en avril confirme la fragilité de la reprise chinoise (…) », a estimé Qu Hongbin, économiste en chef chargé de la Chine chez HSBC.

 

Pour l’écolo Jean-Vincent Placé le gouvernement « va dans le mur »

Pour l’écolo Jean-Vincent Placé le gouvernement  « va dans le mur »

Le chef de file des sénateurs écologistes, Jean-Vincent Placé, franchit un palier supplémentaire dans la critique de l’exécutif. « Je souhaite la réussite de François Hollande, la réussite du gouvernement mais, malheureusement, j’ai l’impression qu’ils vont dans le mur », a-t-il déclaré hier sur France Bleu 107.1 avant de souhaiter que François Hollande « revienne dans les souliers du Bourget », en allusion au discours bien ancré à gauche du candidat socialiste à la présidentielle. Et d’expliciter : « Le gouvernement a pris un virage social-libéral vaguement consensuel avec l’Allemagne mais dont on voit les limites absolues aujourd’hui en termes de croissance. » Copé, UMP pense aussi que le gouvernement va dans le mur mais va plus loin sur l’incompétence de Hollande  Jean-François Copé, président du principal parti de l’opposition française, affirme que « la question se pose aujourd’hui de savoir si François Hollande est vraiment capable de diriger la France », dans une interview à paraître jeudi. Le gouvernement de François Hollande « n’a pas de méthode, pas de cap », affirme Jean-François Copé, président de l’UMP, dans cette interview à Valeurs Actuelles, également publiée à partir de jeudi sur le site de cet hebdomadaire. « Son gouvernement se noie dans ses contradictions. Dans l’esprit des Français, le doute s’est installé, sur les deux qualités qui, de mon point de vue, définissent l’aptitude au commandement: la compétence et l’autorité », ajoute-t-il. Jean-François Copé affirme également que l’équipe gouvernementale « s’apparente plus à un bateau ivre qu’à un gouvernement capable de conduire les destinées de la cinquième puissance du monde ».

 

Le gaspillage des 32 milliards annuels de la formation permanente

Le gaspillage des 32 milliards annuels de la formation permanente

 

La manne de la formation professionnelle (32 milliards d’euros par an) représente 1,6% du PIB, ce qui est énorme. L’argent vient de l’Etat, des régions et des entreprises.  D’après un rapport public thématique sorti en janvier 2013, plusieurs choses ne vont pas.  D’abord, les salariés qui bénéficient le plus de la formation professionnelle sont ceux qui sont déjà … les mieux formés ! Un cadre, ou un ingénieur, a deux fois plus de chances qu’un ouvrier d’avoir une formation au cours d’une année. Par ailleurs, c’est dans les grandes entreprises qu’on accède le plus à la formation. Dans les entreprises de moins de 20 salariés, 15% des personnes seulement accèdent à une formation. 51% dans les sociétés de 500 salariés et plus.  Quant aux chômeurs, seuls 10 % d’entre eux suivent aujourd’hui une formation.     La solution serait-elle d’affecter les 32 milliards d’euros de la formation uniquement aux chômeurs, comme le suggère Jacques Attali ? Pas forcément. Bernard Vivier, directeur de l’Institut supérieur du travail, explique que « la formation professionnelle est en soit un puissant outil de lutte contre le chômage en amont, en anticipation. Une personne qui, dans une évolution très rapide des connaissances, peut grâce à la formation professionnelle renouveler ses compétences ses capacités professionnelles est beaucoup plus à l’abri du chômage que quelqu’un qui pendant 20 ans, 30 ans 40 ans, travaille au même poste sur le même métier et sans renouveler sa connaissance ».  Reste qu’il y a d’autres problèmes dans la formation professionnelle. Celui du contrôle insuffisant des OPCA, ces organismes qui collectent l’argent. Les frais de fonctionnement y sont souvent élevés. Il peut aussi y avoir des dérives dans les centres de formation avec des stages fantômes. Quand au patronat et aux syndicats, ils sont effectivement fréquemment accusés de se servir de l’argent de la formation pour se financer, comme le dit Jacques Attali. Les partenaires sociaux ne gèrent toutefois pas l’intégralité des 32 milliards de la formation professionnelle, mais environ huit milliards.

 

Le séisme politique se rapproche, Hollande près de la sortie

Le séisme politique se rapproche

 

A peine un an après son élection Hollande est à bout de souffle, 90% des français condamne sa politique économique, sa popularité chute à 24%, il se dirige tout droit, comme Jospin, vers les 18%. Autant dire que c’est la paralysie très prochaine pour le gouvernement qui peut s’attendre à la manifestation de mécontentements à chaque mesure prise. Du coup ; ce sera un pas en avant, un pas en arrière (voir l’exemple du mouvement des « Pigeons »). On connait la boite à outils  politique, on va commencer par remanier le gouvernement, une sorte de jeu de chaises musicales mais qui ne changera pas la vision et l’action. Un gouvernement de gauche bricolé qui ne tiendra pas six mois. Il faudra alors se résoudre à un gouvernement d’union nationale , lequel aura aussi toutes les chances d’être rapidement discrédité car composé de membres des pros de la politique ( l’oligarchie habituelle).En fait des « responsables » qui ont pour la plupart fait toute leur carrière en politique sans jamais mettre les pieds dans l’économie réelle. Et facilement manipulables par les groupes de pression et les experts à la petite semaine (la plupart eux aussi des fonctionnaires complètement incompétents en économie). Tout se terminera par la remise des clés de la gouvernance à un gouvernement de véritables experts non politisés. On y perdra sans doute en démocratie formelle ce qu’on gagnera en efficacité socio-économique. Aucune formation politique, aucune personnalité politique n’a aujourd’hui la crédibilité nécessaire pour opérer le redressement nécessaire notamment pour relancer la croissance et affronter ce cancer qu’est le chômage. Certes certains ont des postures de contestation qui peuvent être pertinentes mais cela ne constitue en aucun cas un projet politique crédible. Il faudra chercher ailleurs les futurs membres de la gouvernance, dans l’économie réelle évidemment. Sinon c’est la chienlit qui pourrait s’installer. Ce n’est pas par hasard si 70% des français pensent que l’explosion sociale est probable ; Hollande devrait, pour sauver sa place, se consacrer à l’inauguration des chrysanthèmes et remettre les clés du pouvoir a des responsables compétents, courageux et honnêtes ; trois qualificatifs qui éliminent la quasi-totalité de la classe politique actuelle.

Ban Ki-Moon (ONU) rencontre le président Sarkozy à New York

Ban Ki-Moon (ONU) rencontre le président Sarkozy à New York

 Erreur sur la personne ou maladresse volontaire ? En tout cas le secrétaire de l’ONU reçoit le président (ex) Sarkozy. Il se pourrait que l’ONU ne soit pas informée des élections présidentielles de juin 2012 et du changement de locataire de l’Elysée. Ou alors Hollande est tellement transparent au plan international qu’on a préfèré recevoir son prédécesseur.  L’ancien président français Nicolas Sarkozy s’est donc entretenu vendredi à New York avec le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-Moon, a indiqué son attachée de presse.  Il s’agissait de « retrouvailles amicales » à la résidence new-yorkaise de M. Ban, a précisé Véronique Waché.   »C’est une visite privée à la demande du président Sarkozy », a souligné le porte-parole de l’ONU Martin Nesirky. Il a rappelé que M. Ban « avait travaillé en coopération étroite avec M. Sarkozy lorsque celui-ci était en fonction ».  M. Sarkozy venait de Montréal, où il a donné jeudi une conférence ( payée autour de 100 000 dollars, une bricole !) dans laquelle il a évoqué sa confiance dans l’avenir de l’Union européenne et de l’euro, selon le témoignage d’un des participants.

 

Le Bon Coin plus efficace que Pôle emploi

Le Bon Coin plus efficace que Pôle emploi

C’est connu Pôle emploi s’occupe du chômage mais pâs de lemploi ou alors il faiat semblant.. » Les chiffres du chômage sont tombés et ils ne sont pas bons. La France comptait fin mars 3,224 millions de demandeurs d’emploi de catégorie A (sans aucune activité), un record. Et pour Carl des Jamonières, patron de plusieurs agences « Mondial Pare Brise » interrogé par Europe1, Pôle emploi est en partie responsable. Car de l’emploi, assure-t-il, il y en a. Mais les chômeurs n’en sont pas toujours informés. « Il y a trois millions de chômeurs et Pôle emploi ne peut pas m’en envoyer un. Mon développement est bridé à cause d’un manque de personnel », regrette ce patron qui, du coup, va chercher sa main d’œuvre par d’autres moyens. Mais pas n’importe où.   »Alors que mon annonce sur Pôle emploi n’a attiré aucun candidat en un mois et demi, celle du Boncoin m’en a ramené 25 en une semaine », précise Carl des Jamonières. « J’ai même été obligé de supprimer l’annonce, sinon je serai débordé. J’y ai trouvé trois candidats, que j’ai embauchés. Aucun n’avait eu la proposition par Pôle emploi, alors que c’était des mécaniciens, donc des gens parfaitement adaptés à ce que je cherchais », poursuit-il.. Carl des Jamonières n’est pas le seul dirigeant à se tourner vers le site de petites annonces, qui a connu un essor fulgurant ces dernières années. Leboncoin.fr recense plus de 50.000 offres en ligne, et se hisse donc en tête des sites privés les plus fournis pour la recherche d’emploi (derrière Pôle emploi et ses 160.000 offres). Les employeurs auraient d’ailleurs tort de s’en priver, car les candidats potentiels affluent. Médiamétrie, qui a récemment intégré le site dans son « panel emploi », estime qu’en février dernier, il a accueilli près de 1,9 million de visiteurs uniques, derrière Pôle emploi (6,1 millions), dont les internautes se connectent aussi pour s’inscrire et mettre à jour leur statut, et Indeed (1,99 million), qui rassemble les offres d’autres sites. En un an, le Leboncoin.fr a gagné plus de 400.000 visiteurs, c’est presque autant de perdus pour Pôle emploi. Plusieurs facteurs peuvent expliquer le succès du Boncoin. Côté entreprise, la gratuité séduit les dirigeants, alors que d’autres sites comme Cadreemploi ou Monster demandent des centaines d’euros pour diffuser une annonce. Côté internautes, outre la précision des offres, le critère proximité fait également mouche. « Avant, une personne recherchait un poste. Avec la crise, si le conjoint a un travail, la personne cherchera plutôt un lieu, proche, où gagner de l’argent », décryptait pour Le Monde Laurent Gaignard, animateur du réseau de recruteurs commerce-RH, en septembre dernier.

 

L’OCDE félicite le Japon pour sa politique de relance

L’OCDE félicite le Japon pour sa politique de relance

 

Après le G20 qui, à Washington le week-end dernier, s’est soigneusement gardé de critiquer la politique économique japonaise, en dépit de la baisse du yen qui a perdu 20% de sa valeur face au dollar depuis novembre 2012, l’Organisation de coopération et de développement économiques juge qu’en finir avec quinze ans de déflation est une «priorité».  La décision de la Banque du Japon (BoJ) de fixer un objectif d’inflation de 2% est «bienvenue» indique l’organisation dans un rapport rendu public mardi matin. Une politique monétaire «agressive» va «pousser la croissance». Et la chute de la monnaie «n’est pas une manipulation des taux de change», écrit l’OCDE, emboitant le pas des ministres des Finances du G20 réunis la semaine dernière à Washington. L’Organisation de coopération et de développement économiques, qui rappelle que le pays a subi coup sur coup la crise financière de 2008 et le tremblement de terre et l’accident nucléaire de Fukushima de mars 2011, doit également se focaliser sur la diminution de sa dette colossale. Elle atteindra 228,3% du PIB (produit intérieur brut) en 2013 et 232,6% en 2014. Même si elle est quasiment totalement entre les mains des ménages japonais, il est «crucial d’en stopper la croissance» et de renverser la tendance, insiste l’OCDE qui souligne que l’une des clés pour y parvenir est le «contrôle des dépenses publiques, en particulier de sécurité sociale, face à une population de plus en plus âgée». Aussi peu populaire qu’elle soit, l’OCDE préconise parallèlement une hausse des taxes à la consommation «à 10% en deux paliers», au lieu de 5% actuellement, et le recul de l’âge de la retraite au-delà de 60 ans pour allonger la carrière des employés les plus âgés. C’est normalement ce que devrait faire le gouvernement, en remontant la TVA à 8% en avril 2014, puis à 10% en octobre 2015. L’exercice, note l’organisation, est d’autant plus difficile que la «consolidation fiscale ne doit pas accentuer les inégalités sociales et la pauvreté». Le taux de chômage tourne autour de 4,1%, mais la population en âge de travailler va diminuer de 40% à l’horizon 2050 et le nombre des salariés précaires ne cesse d’augmenter. Le marché du travail est caractérisé par une «plus grande protection pour les travailleurs réguliers qui incite les entreprises à embaucher des salariés temporaires pour avoir plus de flexibilité de l’emploi», écrit le rapport. Avant d’ajouter qu’il est néanmoins essentiel pour le pays d’accroître sa productivité. Pour parvenir à davantage de cohésion sociale, l’OCDE préconise non seulement une meilleure couverture sociale pour les travailleurs précaires, mais encore une réforme en profondeur des moyens de formation, une amélioration du système d’éducation et une plus grande internationalisation des universités qui doivent se tourner davantage vers l’innovation. Innovation dont le Japon va devoir faire preuve pour gérer l’après Fukushima. Il va lui falloir négocier en douceur son virage du nucléaire vers les énergies renouvelables. Il va lui falloir aussi restructurer son secteur agricole, particulièrement important pour la région très touchée de Tohoku. Un secteur particulièrement sensible en termes d’électeurs, rappelle l’OCDE, que le Japon veut préserver à tout prix, mais qui complique régulièrement ses relations avec l’étranger dès qu’il s’agit de signer des traités de libre-échange. À l’heure où le pays entame des négociations commerciales avec l’Union européenne d’une part et avec les États-Unis d’autre part, l’avertissement de l’Organisation de coopération et de développement économiques tombe à point nommé.

Air-France : le comité central d’entreprise en redressement judicaire

Air-France : le comité central d’entreprise en redressement judicaire

 

Le Comité central d’Air France sera fixé sur son avenir demain, mardi 23 avril. Le Tribunal de grande instance de Bobigny doit, en effet, rendre sa décision sur un possible placement en redressement judiciaire de ce comité. Cela fait des années qu’il est en déficit, résultat d’une gestion très particulière. Les dirigeants se sont succédés et les dérives aussi. Depuis 2 ans et le début des audits, les langues se sont déliées: des milliers d’euros dépensés chaque mois pour acheter des télés, les notes de frais délirantes, une réunion du CCE le mercredi et une demande de remboursement pour une nuit d’hôtel le samedi ! Les dirigeants du CCE bénéficiaient aussi de confortables logements de fonctions.   Pendant des années cette gestion a tenu, jusqu’au début des années 2000 et les premières réductions d’effectifs chez Air France. Logiquement, le budget du CCE est alors revu à la baisse. Mais pas les dépenses. La direction d’Air France a d’abord accepté de combler le trou. Une façon d’acheter la paix sociale. Une époque révolue. Depuis 2010, les comptes sont dans le rouge. Aucune organisation syndicale ne veut endosser la responsabilité de ce fiasco. Pourtant, toutes ont été un jour ou l’autre à la tête de cette instance.

Premier ministre : Bartolone pas intéressé, tu m’étonnes le prochain gouvernement ne fera pas 6 mois !

Premier ministre : Bartolone pas intéressé, tu m’étonnes le prochain gouvernement ne fera pas 6 mois !

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Bartolone, proche de Fabius connaît la politique, c’est pourquoi il ne veut pas du poste de Premier Ministre car c’est un siège à éjection rapide. Le prochain gouvernement ne tiendra pas 6 mois, autant rester président de l’assemblée nationale. C’est aussi l’avis des français qui dans un sondage considèrent qu’un nouveau gouvernement de la majorité actuelle ne changera rien. Conclusion, il sera autant discrédité que l’actuel mais encore plus vite. Le président de l’Assemblée nationale, Claude Bartolone (PS), a donc dit dimanche sur Canal+ qu’il n’était pas intéressé pour remplacer Jean-Marc Ayrault à son poste de Premier ministre.
« Non », a-t-il clairement répondu à cette question, lors de l’émission « Dimanche + ».

 

Lagarde (FMI) craint le reflux des capitaux

Lagarde (FMI) craint le reflux des capitaux

« Il y a des inquiétudes grandissantes sur les retombées des politiques monétaires non-conventionnelles » qui mêlent rachat d’actifs et taux d’intérêt proches de zéro, a indiqué Mme Lagarde dans un texte fixant l’agenda de l’institution.  La dirigeante, qui avait érigé mardi les banquiers centraux en « héros » de la crise, a estimé que ces politiques pouvaient toutefois provoquer des « effets indésirables » en alimentant des flux de capitaux vers les pays émergents, au risque de perturber le marché des changes et gonfler le prix de certains actifs.  Ces effets « doivent être surveillés », a estimé la patronne du Fonds monétaire international qui tient cette semaine son assemblée générale à Washington.  Elle a également relayé les « préoccupations croissantes » liées à la fin de ces dispositifs, qui se sont traduits par l’injection de milliers de milliards de dollars dans le circuit financier.   »Beaucoup de pays émergents sont préoccupés par le possible choc qui pourrait frapper leur activité et leur système financier si d’importants afflux de capitaux refluaient rapidement » hors de leur économie, a-t-elle ajouté.  Dans un rapport publié la semaine dernière, le FMI a déjà mis en garde contre un retrait « désordonné » des plans d’action des grandes banques centrales, notamment la Fed aux Etats-Unis et la BCE en Europe.   »Le rythme auquel cela sera fait est important (…) parce que nous ne voulons pas avoir une situation précipitée dans laquelle les capitaux quittent soudainement le pays », a déclaré samedi sur ce point la ministre nigériane des Finances, Ngozi Okonjo-Iweala, lors d’une conférence presse.  Le FMI a toutefois été chargé samedi par son instance politique, le Comité monétaire et financier international (CMFI), de mener des études approfondies pour mieux mesurer les effets de ces politiques non conventionnelles.  Ces études examineront les conséquences actuelles de ces politiques, notamment sur les économies des pays émergents, cibles des importants flux de capitaux générés par ces politiques monétaires accommodantes. Mais elles s’intéresseront aussi à ce qui se passera lorsque ces politiques seront progressivement abandonnées, a précisé Mme Lagarde, pour éviter « une sortie désagréable » pour les pays concernés.

 

Réduction Déficit- le plan gouvernemental très théorique

Réduction Déficit-  le plan gouvernemental très théorique

Le quotidien économique Les Echos se montre dubitatif, sous la plume de Jean-Marc Vittori, qui estime que, « perpétuellement repoussé au surlendemain, l’ajustement budgétaire va finir par ressembler à une chimère ».   »A entendre MM. Hollande, Ayrault et Moscovici – il y a quelques semaines nous aurions pu rajouter Cahuzac -, il ne s’agit en aucun cas d’une politique d’austérité », s’étrangle Jean-Emmanuel Ducoin dans L’Humanité. Le quotidien communiste dénonce une « supercherie ».   »En réalité, les perspectives d’un retour de la croissance et du désendettement sont comme la ligne d’horizon pour le marcheur : elles reculent au fur et à mesure que l’on avance », écrit Bruno Dive dans Sud Ouest.  Pour Jacques Camus (La Montagne/Centre France), « le chef de l’État s’enferre, pour des raisons politiques, dans une stratégie économique du +ni ni+ : ni austérité pour complaire à son aile gauche, ni laxisme budgétaire pour amadouer Bruxelles ».  Mais, « alors que le doute s’installe partout – et c’est mauvais – la croissance se décrète non avec des mots mais avec des actes forts », insiste Pierre Cavret dans Ouest France.  C’est pourquoi, selon Hervé Favre de La Voix du Nord, « pour pouvoir tenir sur sa ligne de +sérieux budgétaire+ qu’il oppose à l’austérité, François Hollande a besoin de résultats rapides sur le front du chômage et de l’activité des entreprises ».

 

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