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Le Bitcoin au-dessus des 10 000 $

Le Bitcoin au-dessus des 10 000 $

La monnaie numérique est passée au-dessus du seuil symbolique des 10 000 $. Un pari audacieux de la part de certains investisseurs après la nomination par Donald Trump d’un sympathisant des cryptomonnaies pour diriger le gendarme américain des marchés. 

 

L’an dernier, Atkins avait critiqué publiquement les responsables de la SEC, estimant qu’ils auraient dû se montrer «plus accommodants» avec les entreprises du milieu des monnaies numériques et accusant leur approche de détourner les entrepreneurs du marché américain. «Paul a fait la preuve de son orientation en faveur d’une régulation teintée de bon sens (…) Il reconnaît aussi que les actifs numériques sont cruciaux pour rendre l’Amérique encore plus grande qu’elle l’a jamais été», a commenté Donald Trump sur sa plateforme Truth Social. Un commentaire qui ne plaide pas forcément pour le développement à terme de la cryptomonnaie.

Au contraire, Il faut s’attendre sans doute à des prises de bénéfices compte tenu des incertitudes qui par ailleurs menacent la conjoncture économique et financière.

Depuis la victoire de Donald Trump à la présidentielle américaine le 5 novembre, la valeur du bitcoin a gonflé de plus de 40%. Le président élu, qui prendra ses fonctions en janvier, a promis de faire des États-Unis «la capitale mondiale des cryptomonnaies» et évoqué l’établissement d’une réserve nationale stratégique de bitcoins.

1400 milliards: le coût de la dette pour les pays pauvres en 2023

1400 milliards: le coût de la dette pour les pays pauvres en 2023

Les pays en développement ont payé un montant record de 1.400 milliards de dollars pour le service de leur dette extérieure en 2023, en raison des taux d’intérêt très élevés, selon un rapport de la Banque mondiale publié mardi.

Parmi ces pays, « les plus pauvres et vulnérables » ont déboursé un montant record de 96,2 milliards de dollars pour le service de leur dette, dont près de 35 milliards pour les seuls coûts d’intérêt. Un record également. Ces pays sont ceux éligibles à un prêt de l’Association internationale de développement (IDA), l’agence de la Banque mondiale qui prête aux pays les plus pauvres.

La Banque mondiale  indique que le taux payé sur les prêts des créanciers officiels a doublé pour atteindre plus de 4%. Les taux appliqués par les créanciers privés ont été encore pires, atteignant 6%, au plus haut depuis 15 ans.

La démocratie représentative menacée par le populisme

  La démocratie représentative  menacée par le populisme 

Dans un entretien au « Monde », le spécialiste de la gouvernance locale Christian Le Bart  s’inquiète de voir que le métier politique n’est guère défendu par ceux qui l’exercent, en privilégiant des stratégies de façade, qui flirtent avec l’air du temps.

Professeur à l’Institut d’études politiques de Rennes, Christian Le Bart est l’un des spécialistes de la gouvernance locale. A la croisée de ses travaux sur l’individualisation ou le discours et la communication en politique, son essai, La Politique à l’envers (CNRS, 280 pages, 23 euros), analyse les mutations du champ politique face à une défiance croissante.

La critique des politiques s’est fortement accentuée ces dernières années. Quel événement caractérise cette radicalisation du discours ?

Il n’y a pas de démocratie sans liberté pour les citoyens de critiquer les gouvernants, mais nous sommes aujourd’hui en présence de mécanismes assez profonds, voire très structurants de la contestation des professionnels de la politique.

Le mouvement des « gilets jaunes » en est sans doute le symbole avec des critiques et des mises en cause très radicales à l’encontre de tout ce qui porte une écharpe tricolore. Ce moment a montré de façon assez éclatante un haut degré d’exaspération à l’égard de la vie de la classe politique dans son ensemble. Même s’il faut apporter des nuances, on peut considérer que ce mouvement s’est largement défini par la remise en cause des figures institutionnelles (politique, journaliste, scientifique).

La raison de ce ressentiment tient-elle dans la perte de confiance des citoyens dans la capacité des dirigeants politiques à améliorer leur vie quotidienne ?

L’une des caractéristiques du champ politique français est qu’il a longtemps fonctionné autour de la croyance que l’alternance pouvait apporter une amélioration des modes et des conditions de vie, longtemps rendue possible par la croissance économique.

Jusqu’à 1981, nous étions dans un système d’absence assez atypique d’alternance, puis tout s’est accéléré de manière frénétique avec des effets de brouillage du clivage droite-gauche dont le macronisme est un peu l’héritier. Nous sommes passés d’un clivage droite-gauche à un clivage « nous-eux » : soit la société civile versus les professionnels de la politique. Ce basculement a ouvert la voie à des transformations fondamentales plus ou moins populistes.

Le gouvernement Barnier censuré

Le gouvernement Barnier censuré
En dépit de nouvelles concessions au RN, Michel Barnier a finalement décidé de dégainer l’article 49.3.  Réponse immédiate du Rassemblement National :une motion de censure sera votée et le gouvernement Barnier condamné à disparaître.

Il est peu probable que les partis d’opposition ( et même certains élus de la majorité) tiennent compte de l’avertissement du premier ministre

« C’est maintenant à vous, députés, parlementaires de la Nation, de décider si notre pays se dote de textes financiers responsables, indispensables et utiles à nos concitoyens. Ou alors si nous entrons en territoire inconnu. (…) Les Français ne nous pardonneraient pas de préférer les intérêts particuliers à l’avenir de la Nation », a notamment ajouté Michel Barnier.

La motion de censure devrait être votée par le Rassemblement National et la gauche.

Syrie-Bachar al-Assad : Menacé par le manque de soutien de l’Iran et de la Russie

Syrie- Bachar al-Assad menacé par le manque de soutien de l’Iran et de la Russie

D’une certaine manière, la Syrie de Bachar Al Assad est grandement menacée par le manque  de soutien de l’Iran et de la Russie. Dans ces deux derniers pays on donne en effet désormais la priorité à la défense interne. La Russie subit de lourdes pertes, même si elle progresse, face à l’Ukraine et ne veut plus détacher de forces nouvelles  en Syrie. L’Iran à travers la défaite lourde du Hezbollah au Liban veut également se protéger et n’a plus les moyens de soutenir autant militairement la Syrie.

 

Une Syrie travaillée par différentes factions rebelles en plus appuyées par la Turquie qui notamment ne supporte plus les 3 millions d’émigrés syriens. En 2015 et avec l’appui militaire crucial de la Russie et de l’Iran, le régime Assad avait lancé une contre-offensive qui lui avait permis de reprendre progressivement le contrôle d’une grande partie du pays et en 2016 de la totalité de la ville d’Alep, poumon économique de la Syrie d’avant-guerre.

Les violences, les premières de cette ampleur depuis 2020, font craindre une reprise des hostilités à grande échelle dans un pays morcelé en plusieurs zones d’influence, où les belligérants sont soutenus par différentes puissances régionales et internationales.

Mercredi, le groupe islamiste Hayat Tahrir al-Cham (HTS) et des factions rebelles alliées, certaines appuyées par la Turquie, ont lancé une offensive contre les forces gouvernementales, prenant des dizaines de localités dans les provinces d’Alep, d’Idleb et de Hama, plus au sud, et s’emparant samedi de la majeure partie de la ville d’Alep, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).

Election Législative partielle dans les Ardennes : LR et le NFP balayés

Election Législative partielle dans les Ardennes :  LR et le NFP balayés

Avec 30,5% de participation, le RN Jordan Duflot arrive largement en tête avec 39,12% des voix. Loin devant l’ancien député Renaissance Lionel Vuibert (25,42%), lancé dans la bataille sans affiliation partisane mais soutenu par le camp présidentiel.

Lionel Vuibert, ancien député et candidat divers droite, est arrivé en deuxième position avec 25,42 % des suffrages, suivi par Guillaume Maréchal (LR) avec 16,04 % des voix, selon les résultats communiqués par la préfecture des Ardennes à l’AFP. Le candidat du Nouveau Front populaire, Damien Lerouge, a recueilli 10,64 % des voix.

 

Stellantis: le patron Carlos Tavares viré sans ménagement

Stellantis: le patron Carlos Tavares viré sans ménagement 

Convoqué dimanche après-midi pour une réunion exceptionnelle, le conseil d’administration de Stellantis a annoncé le départ de son emblématique patron, Carlos Tavares. Une démission «avec effet immédiat» prise en accord avec le conseil, pour cause de « divergence de vues ».En cause, les erreurs stratégiques de Stellantis dans une conjoncture automobile mondiale déclinante

Le successeur de Carlos Tavares ne sera désigné qu’au cours du premier semestre 2025. Dans l’intervalle, John Elkann, président du conseil et chef de la famille Agnelli, qui est le premier actionnaire du groupe (14,2 % du capital via le holding Exor), assumera la direction d’un nouveau comité exécutif temporaire.

La crise du régime néo libéral alimente le péril totalitaire

La crise du régime néo libéral alimente le péril totalitaire

Les deux chercheurs Nicolas Postel et Richard Sobel rappellent, dans une tribune au « Monde », que, dans les années 1930, l’économiste Karl Polanyi analysait le totalitarisme de son époque comme l’effet ultime d’un libéralisme économique débridé.

 

La réélection de Donald Trump ébranle les démocraties occidentales, d’autant plus qu’elle prend, cette fois, la forme d’une confirmation et qu’elle fait, bien sûr, écho à une vague d’extrême droite extrêmement forte lors des scrutins européens, nationaux (en Italie, en France ou aux Pays Bas) et locaux (en Allemagne, notamment).

Cette vague menace de manière évidente les fondements de notre démocratie, qui ne se réduit pas au simple moment de l’élection, mais plus profondément à la possibilité d’un débat apaisé et éclairé, d’une information libre, d’une tolérance de l’ensemble des opinions, du respect des droits humains fondamentaux et des minorités, du respect de la différence, du rejet de la xénophobie, de l’idéal d’une conception globale et humaniste des problèmes socio-économiques (au-delà du cadre strict des intérêts immédiats des « nationaux »).

Ces descriptions n’enlèvent cependant rien à la stupeur – à la sidération, même – des commentateurs et analystes devant ces succès répétés et qui semblent inexorables. Comment Donald Trump a-t-il pu réussir un tel exploit électoral, presque sans rien dire, au fond, de son programme ? Pour quelles raisons y a-t-il eu tant de pertes de voix du côté démocrate ? 

Énergie : Grève aussi le 5 décembre

Énergie : Grève aussi le 5 décembre

Le 5 décembre sera une journée de grève pour les fonctionnaires mais aussi dans le secteur énergétique dont EDF. De quoi renforcer l’expression du mécontentement concernant en particulier les salaires.

L’ intersyndicale de l’énergie a appelé à la grève pour les salaires jeudi 5 décembre dans «l’ensemble des entreprises du secteur électrique et gazier», a-t-on appris vendredi de sources syndicales. Cet appel intervient alors que les négociations salariales ont débuté dans les entreprises et ne sont «pas au niveau» des revendications de l’intersyndicale (CGT/CFE-CGC/CFDT/FO), a indiqué une source syndicale.

Dans le secteur des industries électriques et gazières, les augmentations générales sont décidées au niveau de la branche et s’appliquent dans l’ensemble des entreprises, qui négocient ensuite une enveloppe d’augmentations individuelles, l’addition des deux donnant l’augmentation globale des salariés. «En augmentation générale, on est à +0,8% (…). En entreprises, l’ensemble des quatre organisations syndicales représentatives de la branche ont demandé 2,3% en mesures individuelles», a déclaré à l’AFP Laurent Koessler, chargé du dialogue social à la CFE-Energies, deuxième organisation du secteur, qui compte un peu moins de 140.000 salariés. Or, «les négociations en entreprises ont commencé et on n’est pas à ce niveau», a-t-il ajouté.

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Sauf surprise, le salaire minimum ne devrait pas progresser au 1er janvier 2025.

Retraite : pas de coût : au 1er janvier ?

 

Sauf surprise, le salaire minimum ne devrait pas progresser au 1er janvier 2025.

Depuis sa création en 2008, le groupe d’experts chargé de conseiller le gouvernement sur le suivi du smic a toujours recommandé de s’abstenir de tout coup pouce en faveur du salaire minimum. Le rapport pour l’année 2024, publié ce jeudi 28 novembre, n’échappe pas à la règle. Une constance qui a le don de hérisser les syndicats. « Nous n’avons pas besoin de comité d’experts, si c’est toujours pour dire qu’il ne faut pas de coup de pouce », s’emportait déjà l’an dernier Sophie Binet, numéro un de la CGT. Son organisation allant même jusqu’à publier dans la foulée un article au nom évocateur, « Pour en finir avec les experts de la non-augmentation du smic ».

 

Afrique : la France a aussi quitté le Sénégal

Afrique : la France a aussi quitté le Sénégal

Nouvelle preuve de la perte d’influence de la France qui devra quitter le Sénégal après le Tchad et après le Burkina Faso, le Niger, et le Mali. À chaque fois les pays africains justifient le retrait français par la nécessité de défendre la souveraineté des pays. En réalité des pays de plus en plus sous influence russe et chinois qui ne prennent pas de gants avec les ressources locales qu’ils pillent et avec la démocratie qu’ils bafouent. De quoi retarder encore d’une bonne cinquantaine d’années le développement africain.

Le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a donc indiqué jeudi dans un entretien avec l’AFP que la France allait devoir fermer ses bases militaires au Sénégal, dont la présence est incompatible selon lui avec la souveraineté de son pays. «Le Sénégal est un pays indépendant, c’est un pays souverain et la souveraineté ne s’accommode pas de la présence de bases militaires dans un pays souverain», a dit Bassirou Diomaye Faye dans cet entretien au palais présidentiel.

Foot Ligue des champions : le Real et Mbappé dans le potage

Foot Ligue des champions : le Real et Mbappé dans le potage

Encore un match raté pour le Real qui pourtant a besoin : en ligue des champions. L’absence de Vinicius a sans doute largement pesé sur le résultat d’autant quee Mbappé s’est montré assez médiocre encore une fois ratant même un penalty. Résultat Liverpool l’emporte normalement deux euros contre le Real.

 

De son côté Lille , après ses exploits face à aux grands d’Europe (le Real, l’Atlético de Madrid et la Juventus),  a quasiment assuré sa qualification pour les barrages de la Ligue des champions (synonyme de top 24 au classement) suite à sa victoire méritée à Bologne (1-2), formation plus modeste, ce mercredi à l’occasion de la 5e journée.

Le taux d’emprunt de la France au dessus de celui de la Grèce

Le taux d’emprunt de la France au dessus de celui de la Grèce

Le taux français a atteint  3,05%, marquant un écart à la faveur de la Grèce, minime, mais symbolique plus de dix ans après la crise de la zone euro. Cela signifie que les marchés considèrent que la France connaît une crise comme celle qu’a connue la Grèce.U ne crise cependant différente car la France ne connaîtra pas de risque  de défaut, en effet les emprunts français sont toujours appréciés par les investisseurs du fait des grandes capacités du pays à rembourser ses dettes. La conséquence la plus importante se traduira en termes d’inflation et d’incertitude sur l’avenir.

Mardi, l’écart entre les taux d’emprunt français et allemand avait quant à lui atteint son plus haut niveau depuis 2012. Vendredi, la France passera de nouveau sur le gril d’une agence de notation, S&P Global Ratings, après avoir déjà reçu des avertissements de Moody’s et Fitch en octobre.

Après d’autres, l’agence de notation Standard and Poor procédera à une nouvelle évaluation de la note de la France dès  vendredi.

S&P Global Ratings intervient alors que l’exécutif peine à convaincre de la pertinence de son projet de budget pour 2025, qui vise à redresser des finances publiques très dégradées. Le gouvernement envisage de recourir à l’article 49.3 de la Constitution pour faire adopter sans vote les budgets de la Sécurité sociale et de l’État, risquant à chaque fois d’être renversé par une motion de censure de la gauche, que le RN menace de soutenir.

Trous de mémoire: le mécanisme

Trous de mémoire: le mécanisme

 

On a tous connu cette situation : on discute avec quelqu’un, on cherche un mot, un nom, un titre, et… rien ! On sait qu’on le connaît, on peut presque le sentir, mais impossible de le sortir. C’est ce qu’on appelle avoir un mot « sur le bout de la langue ». C’est un moment à la fois intrigant et frustrant. Mais que se passe-t-il exactement dans notre cerveau quand cela arrive ? Des chercheurs se sont penchés sur cette question et ont fait des découvertes fascinantes.

 

par 

Maître de conférences en neuropsychologie, Université de Strasbourg dans The Conversation

 

Lorsqu’on a un mot sur le bout de la langue, plusieurs parties de notre cerveau se mettent à travailler pour essayer de retrouver ce mot perdu. Imaginez un groupe de personnes qui fouillent frénétiquement dans une bibliothèque à la recherche d’un livre bien précis. Le cerveau fait quelque chose de similaire, et des zones particulières prennent part à cette recherche. Parmi elles, trois jouent un rôle essentiel : le cortex cingulaire antérieur, le cortex préfrontal, et l’insula.

Le cortex cingulaire antérieur et le cortex préfrontal font partie d’un réseau impliqué dans le contrôle cognitif et jouent des rôles complémentaires au moment où l’on a un mot sur le bout de la langue. Le cortex cingulaire antérieur est comme un superviseur. Il nous aide à détecter et à gérer le « conflit » qui se produit quand on sait qu’on connaît un mot mais qu’on n’arrive pas à le retrouver.

C’est un peu comme une alerte qui dit : « Attention, je sais que je sais ce mot ! » De son côté, le cortex préfrontal joue un rôle important dans l’évaluation et la vérification des informations qui nous viennent à l’esprit pendant la recherche du mot. Il permet de s’assurer que les éléments récupérés sont bien ceux que nous cherchons. Enfin, l’insula est une partie plus cachée du cerveau impliquée notamment dans la récupération phonologique, c’est-à-dire dans la tentative d’accès aux combinaisons de sons qui composent les mots.

Les chercheurs ont utilisé des techniques comme l’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf) pour voir ce qui se passe dans le cerveau pendant ces moments. On peut imaginer que ces trois parties du cerveau collaborent pour essayer de retrouver le mot manquant, comme des collègues qui se soutiennent dans une enquête difficile.

Cependant, les chercheurs ont aussi observé que ce phénomène devient de plus en plus fréquent avec l’âge. Pourquoi ? Parce que certaines parties du cerveau, notamment le cortex cingulaire antérieur et l’insula, ont tendance à s’atrophier en vieillissant. Cela signifie qu’elles deviennent un peu moins efficaces. Comme si, avec le temps, la bibliothèque dans laquelle on cherche des livres devenait un peu plus désorganisée, avec des rayons moins bien rangés et des références qui se perdent. Du coup, retrouver le « livre » ou le « mot » devient plus difficile.

Les études ont également montré que chez les personnes âgées, l’insula est moins activée quand elles essaient de retrouver un mot. C’est un peu comme si cette partie du cerveau, qui devrait normalement rassembler les sons, n’arrivait plus à faire son travail aussi bien qu’avant. Cela explique pourquoi les « mots sur le bout de la langue » sont plus fréquents avec l’âge. Plus l’insula est affectée par le vieillissement, plus il devient difficile de récupérer ces mots que l’on connaît pourtant très bien.

Malgré la fréquence accrue des mots sur le bout de la langue en vieillissant, ce phénomène est tout à fait normal. C’est une partie intégrante de notre façon de fonctionner. Cela montre simplement que notre cerveau est très complexe, et que parfois, des processus qui semblent évidents, comme trouver un mot, sont en fait le résultat de l’action coordonnée de nombreuses régions du cerveau.

De plus, il faut savoir qu’il existe des leviers pour atténuer ces effets de l’âge, par exemple ce que l’on appelle la « réserve cognitive » (un facteur protecteur modulé par les activités intellectuelles et physiques ou les interactions sociales par exemple) qui permet d’optimiser son vieillissement cérébral et cognitif.

Alors, la prochaine fois que vous avez un mot sur le bout de la langue, rappelez-vous que votre cerveau est en pleine ébullition pour retrouver cette information. Si des informations partielles (certains sons, un mot associé, etc.) vous viennent à l’esprit, cela vous invite à poursuivre la recherche pour trouver ce mot qui vous échappe. Et si le mot tarde à venir, il ne faut pas hésiter à faire une pause pour refaire plus tard un essai « à tête reposée ». Tout ceci reflète la complexité et l’efficacité de notre cerveau !

Politique-Abroger le délit d’apologie du terrorisme: une honte

Politique-Abroger le délit d’apologie du terrorisme: une honte

Le député insoumis Ugo Bernalicis a déposé mardi à l’Assemblée nationale une proposition de loi en ce sens, jugeant que «les méthodes de l’antiterrorisme» ne font que «réprimer la liberté d’expression».

«C’est difficile de faire plus ignobl «  écrit sur X, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleauà propos  de proposition de loi déposée par la France insoumise (LFI) le 19 novembre. Le texte, rédigé par le député du Nord Ugo Bernalicis et ses collègues LFI, veut supprimer ce délit créé par une loi de 2014, estimant que «les moyens de la lutte antiterroriste en France ont régulièrement été détournés de leur objet par les Gouvernements en place pour réprimer la liberté d’expression».

Les réactions se multiplient depuis samedi matin à gauche comme à droite. . Après Bruno Retailleau, l’ex-LR et président du groupe Union des droites Éric Ciotti a fustigé «une proposition de loi de la honte», «une infamie de plus des Insoumis». «Ils en sont là», a taclé de son côté l’eurodéputée Horizons Nathalie Loiseau, rejetant dos-à-dos LFI et RN. «C’est une honte absolue, elle est indigne, c’est une insulte à toutes les victimes du terrorisme», a réagi dimanche Othman Nasrou, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Intérieur, chargé de la Citoyenneté et de la Lutte contre les discriminations, sur franceinfo.

Plusieurs députés du camp présidentiel, exprimant eux aussi leur indignation, ont interpellé les élus socialistes en remettant en cause l’alliance du NFP. «Ils ne peuvent pas être plus clairs sur leurs affinités !», a jugé Sylvain Maillard, élu Renaissance. «Députés socialistes, comment pouvez-vous continuer à siéger aux côtés de telles personnes ?!»«Socialistes, comment pouvez-vous prétendre gouverner avec eux ?», a renchéri le député macroniste David Amiel, ainsi que plusieurs autres de son groupe. «Le cynisme a ses limites.»

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