Le volailler DOUX repris
Six sociétés françaises, emmenées par le bras financier de la filière oléagineuse Sofiprotéol, ont déposé jeudi une offre commune sur le volailler Doux dont le placement en redressement judiciaire menace 3.400 salariés et 800 éleveurs. Détenu par la famille Doux, le groupe, qui est l’un des plus importants exportateurs de volaille au monde, est confronté à des dettes avoisinant 340 millions d’euros. Les candidats à une reprise avaient jusqu’à ce jeudi soir pour se manifester avant une audience prévue le 16 juillet. Sofiprotéol, qui est présidé par le numéro un du syndicat agricole FNSEA Xavier Beulin, a expliqué qu’il coordonnerait un groupe de six entités dont l’une de ses filiales appelée Glon Sanders, ainsi que les groupes volaillers Duc, LDC, Tilly-Sabco, Terrena et Triskalia, ces deux dernières étant des coopératives agricoles. L’offre sera commune et coordonnée par Sofiprotéol mais chacune des sociétés impliquées reprendra une partie des activités, a précisé Philippe Tillous-Borde, ancien directeur général de Sofiprotéol et président de Glon, lors d’une conférence téléphonique. « On coordonne, on guide, puis viendra le moment où chacun prendra ses responsabilités dans la gestion quotidienne », a-t-il dit. Il a précisé que l’offre, qui sera présentée aux salariés de Doux lors d’un comité central d’entreprise vendredi matin, concernait toutes les activités de Doux mais il n’a pas pu confirmer que tous les emplois seraient maintenus.