Le sommet Trump-Kim : peut être !
A quelques jours de la date fixée on ne sait toujours pas si la rencontre aura lieu. En fait les intéressés se livrent à des opérations de com. pour valoriser leur rôle respectif. Annonce, annulation, contre annonce se succèdent mais vendredi matin, Donald Trump a affiché son optimisme sur les discussions avec Pyongyang, allant même jusqu’à évoquer le possible maintien du sommet du 12 juin. Avant cette réunion, les deux chefs d’Etat se livrent uen guerre de com. Ce que pense Marie-Cécile Naves, spécialiste des États-Unis ; Pour elle, l’annulation du sommet constitue une « opération de communication de part et d’autre », « C’est une opération de communication de part et d’autre. Du côté nord-coréen, il y a le désir d’être enfin reconnu sur la scène internationale. Et du côté de Donald Trump, on est beaucoup dans une communication incantatoire, vouloir montrer que l’on peut dominer les dictateurs, imposer sa vision unilatérale au monde. Peut-être que Donald Trump a fait une erreur au départ en acceptant ce sommet sans négocier un minimum au début. Il pensait qu’il pouvait appliquer sa stratégie de l’art du « deal » à la diplomatie. Ça a marché pour l’Iran, il est un peu galvanisé par la situation au Moyen-Orient, il s’est aussi un peu laissé emporter par le président sud-coréen Moon qui lui avait parlé de prix Nobel » ; Avec deux leaders aussi imprévisibles, on ne peut savoir si la rencontre pourra effectivement se tenir à la date prévue. «Nous avons des discussions très productives avec la Corée du Nord pour rétablir le sommet, qui, s’il a lieu, se tiendra [comme prévu] à Singapour le 12 juin et pourra être prolongé au-delà de cette date», a tweeté le président américain dans la nuit.