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Economie- Croissance France: dans le rouge en juillet et août

Economie- Croissance France: dans le rouge en juillet et août

Contrairement aux prévisions de la banque de France et de l’INSEE, la France est touchée par une dépression économique au cours de l’été. L’indice Flash composite, qui mesure l’activité du secteur privé, s’est établi à 46,6 en août, au même niveau qu’en juillet. Il marque ainsi une nouvelle contraction de l’activité économique en France, tant dans les services que dans le secteur manufacturier.

L’activité dans le secteur des services, secteur dominant de l’économie française, a diminué pour le troisième mois consécutif. Elle atteint même un plus bas depuis trente mois à 46,7 (contre 47,1 en juillet). La baisse de la production manufacturière, qui avait commencé l’été dernier, s’est poursuivie, avec un indice PMI provisoire à 45,8. Dans ce secteur cependant, la contraction est moindre qu’en juillet (44, révisé en légère hausse), et il s’agit d’un plus haut depuis cinq mois.

Contre toute attente, et malgré les espoirs d’amélioration de la conjoncture, les derniers résultats de l’enquête suggèrent ainsi une possible contraction du PIB au troisième trimestre », selon lui. La confiance des entreprises quant à une progression de leur activité au cours des douze prochains mois a également faibli en août, tout en se maintenant au-dessus du plus bas de 32 mois enregistré en juin.

Cette publication intervient alors que, le 9 août dernier, la Banque de France, elle, avait relevé une progression de l’activité économique française au mois de juillet, projetant une croissance « légèrement positive » au troisième trimestre. Après un deuxième trimestre marqué par une forte hausse du produit intérieur brut (PIB) de 0,5% par rapport au premier trimestre, la banque centrale, elle, estime que le PIB a progressé de 0,1% sur un mois en juillet.

Economie-Inflation : le retour en France aussi ?

Economie-Inflation :  le retour en France aussi ?

 

Comme un peu pour la pandémie Covid, la France croit aussi à l’abri de la hausse de l’inflation. En tout cas jusqu’ici. Concernant les prix, le dernier indice publié par l’INSEE montre une progression de l’inflation qui enregistre une hausse de 2,6 % sur un an. Compte tenu des perspectives de 2022 ,la hausse pourrait dépasser assez nettement les 5 % d’ici la fin d’année prochaine. De ce point de vue le réajustement envisagé des salaires et revenus parait dérisoire. Bref salariés et épargnants pourraient payer les conséquences de la crise sanitaire mais aussi économique et financière.

La hausse des prix repart de façon très nette aux Etats-Unis, mais aussi en Europe. Un phénomène qui, s’il s’inscrit dans la durée, pourrait provoquer une érosion du pouvoir d’achat, et risquerait de casser la croissance.

Pendant des années, la plupart des économies avancées se sont lamentées sur la disparition de l’inflation. Malgré la croissance, une situation de plein-emploi dans la grande majorité d’entre elles et des taux d’intérêt à des niveaux historiquement bas, les indices de prix restaient désespérément atones. A ce moment de la crise pandémique, la forte reprise fait enfin sortir l’inflation de sa torpeur. La question est de savoir jusqu’à quel point.

C’est aux Etats-Unis que la tendance est la plus nette. En octobre, les prix se sont envolés de 6,2 % sur un an. Du jamais-vu depuis novembre 1990. En zone euro, le rebond est pour le moment moins spectaculaire, mais la hausse de 4,1 % sur un an enregistrée en octobre constitue un plus haut depuis treize ans.

Pour la France la tendance est aussi nettement à la hausse.

L’inflation bondit en effet à 2,6 % en octobre en France ; La hausse des prix à la consommation a grimpé de 0,4 point ce mois-ci par rapport à septembre, en raison de l’envolée des cours de l’énergie notamment, selon les données publiées par l’Insee ce vendredi.

Dans un premier temps, économistes, banquiers centraux et dirigeants politiques ont affirmé que le phénomène était transitoire. Le rebond spectaculaire enregistré depuis la généralisation de la vaccination contre le Covid-19 a provoqué une désorganisation des circuits d’approvisionnement. L’offre ayant du mal à s’ajuster à la demande, des goulets d’étranglement se forment et tirent les prix à la hausse. Energie, matières premières, biens intermédiaires, difficultés de recrutement : les déséquilibres se multiplient, mais devraient se résorber progressivement, expliquent-ils. Voire !

Depuis le déclenchement de cette crise, rien ne se passe comme prévu. La pandémie devait provoquer une explosion du chômage et une avalanche de faillites. Ni l’une ni l’autre n’ont eu lieu. Sur l’inflation, le ton rassurant d’il y a six mois n’est déjà plus de mise. Les banques centrales admettent désormais que la transition sera plus longue qu’anticipée.

Aux Etats-Unis, les rémunérations sont déjà clairement orientées à la hausse, tandis qu’en Europe la flambée des prix de l’énergie commence à nourrir des revendications dans le même sens. Dans la plupart des pays de l’OCDE, depuis des décennies, les salaires réels progressent moins vite que la productivité, aboutissant à une déformation du partage de la valeur ajoutée au profit du capital. La demande d’un rééquilibrage n’a jamais été aussi forte.

Celle-ci est légitime pourvu que l’on n’assiste pas au même scénario que dans les années 1970, lors du premier choc pétrolier, qui a débouché sur une période de stagflation mêlant ralentissement de la croissance et forte augmentation des prix et des salaires. Certes, celle-ci avait permis à toute une génération d’emprunteurs d’accéder plus facilement à la propriété en allégeant le coût des mensualités de remboursement.

Rien ne dit que les mêmes effets redistributifs se reproduiraient aujourd’hui : les prix de l’immobilier sont beaucoup plus hauts, empêchant quantité d’emprunteurs d’entrer sur le marché. En revanche, l’histoire a montré qu’une inflation durable provoque à la fois une érosion du pouvoir d’achat, dont les premières victimes sont les revenus les plus faibles, et une perte de valeur de la monnaie qui ronge l’épargne.

La ligne de crête est périlleuse. Agir trop tôt pour prévenir les menaces inflationnistes risquerait de casser une croissance chèrement acquise grâce à des politiques budgétaires inédites. Laisser courir la hausse des prix mènerait à un mirage dont les effets pourraient être tout aussi douloureux.

Epargne : le livret A toujours dans le rouge

Epargne : le livret A toujours dans le rouge

5 ème mois de baisse et pour cause, le livret ne rapporte plus rien. Une rémunération de 1%, théoriquement en francs constant 0.7% si l’ inflation demeure officiellement à 0.3% ; En fait une inflation sous-évaluée ne tenant  pas compte de l’évolution de la structure des achats des ménages. pour les dépense contraintes, les prix augmentent mais il ne est pas tenu compte, (exemple les impôts directs  n’entrent pas dans l’indice INSEE).  Le Livret A ne redémarre donc pas. Pour le 5e mois consécutif, les détenteurs de ce placement ont effectué davantage de retraits que de dépôts. En septembre, la décollecte atteint 2,37 milliards d’euros, selon des données publiées ce 21 octobre par la Caisse des dépôts.  Sur les neuf premiers mois de l’année, la collecte nette (les dépôts moins les retraits) devient négative et s’établit à -1,66 milliard d’euros.  Le Livret A, le produit d’épargne le plus répandu en France,  souffre notamment d’une rémunération historiquement basse, à 1% depuis le 1er août en raison de la faiblesse de l’inflation.  Le mois de septembre est, de surcroît, souvent difficile pour ce livret, en raison des dépenses de rentrée scolaire ou du paiement du solde de l’impôt sur le revenu. En septembre 2013, il avait également connu une décollecte nette, à -1,56 milliard d’euros.  Le Livret de développement durable, dont le taux est également fixé à 1%, n’a pas échappé à la désaffection des épargnants en septembre et les retraits ont été supérieurs aux dépôts, à hauteur de 780 millions d’euros. Depuis le 1er janvier, sa collecte reste tout de même positive, à 870 millions d’euros.  Au total, 366,4 milliards d’euros étaient déposés fin septembre sur un Livret A ou un LDD, montant en baisse de 3,15 milliards d’euros par rapport à fin août.

 




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