Archive pour le Tag 'le PS'

Macron et Hollande ont tué le nucléaire,le PS et l’économie !

Macron et Hollande ont tué le nucléaire,le PS et l’économie !

Il n’est guère étonnant que Macron s’énerve à propos du scénario catastrophe qui se profile en matière d’électricité et plus généralement concernant l’énergie. En effet, Macron -avec Hollande- est directement responsable de la destruction de la puissance énergétique française des centrales nucléaires. Il faut rappeler l’objectif de Hollande:
Réduire la part du nucléaire dans la production d’électricité de 75% à 50% à l’horizon 2025. Et pour faire bonne figure et satisfaire les écolos bobos: fermer Fessenheim qui pouvait encore produire pendant 20 ou 30 ans.

Macron a repris cette stratégie lors de son premier mandat, il l’a prolongé lors du second. Il n’y a qu’un an environ, qu’ il s’est enfin réveillé à propos de la catastrophe énergétique en annonçant la nécessité d’entretenir tout le parc nucléaire, de construire rapidement six EPR et huit ultérieurement.

La catastrophe de l’éléctricité pourrait se matérialiser par des délestages mais aussi un black out total en fonction de la météo. Tout cela entraînant des conséquences complètement imprévisibles sur l’ensemble des conditions de production et de la vie de la population. En effet aujourd’hui tout est connecté et la privation d’électricité pourrait produire une crise générale avec certaines conséquences irréversibles.

Il faut revenir sur la fermeture de Fessenheim. Une fermeture uniquement faite pour faire plaisir aux écolos bobos et tenter de récupérer leur voix. Peine perdue pour Hollande qui n’a même pas été capable de se représenter. Peine perdue aussi pour Macron qui n’a été élu que grâce à la faiblesse de l’opposition. À l’incompétence, Macron ajoute l’arrogance. Une arrogance encore constatée lorsqu’il accuse les Français de vivre de façon insensée dans une société d’abondance énergétique. Le même type de propos méprisants et injustes que lorsqu’il a invité un chômeur à traverser la rue pour trouver du travail.

Macron et Hollande devrait être traduits devant une commission pour analyser la responsabilité et les condamner pour leur opportunisme et leur incompétence crasse . Non seulement Macron et Hollande ont tué le nucléaire mais ils ont tué en même temps le parti socialiste et ce qui est plus grave l’économie comme en témoigne l’extraordinaire aggravation du déficit des échanges extérieurs, le véritable baromètre de la compétitivité française. Si cela avait été possible, Macron et Hollande auraien t sans doute aussi délocaliser les centrales nucléaires en Chine comme une grande partie de l’industrie française.

Sondages Municipales : La droite en tête , le PS à 26 %% ? du bricolage méthodologique

Sondages  Municipales : La droite en tête , le PS à 26 %% ? du bricolage méthodologique

Bizarre ces quelques sondages qui contredisent tous les autres en plaçant l’UMP en tête et le PS à 26%. De toute manière, les marges d’erreur sosnt énormes avec une abstention sans doute record proche de 60%. C’est surtout le résultat du PS qui interroge : à 26% ! Alors qu’on sait que le PS ( sans abstention) ne peut déjà atteindre ce chiffre. Or les abstentions seront massives au PS , moins à l’UMP, encore moins au FN. La plupart des sondages place le FN en tête au premier tour et l’UMP grande gagnante au second tour. Le PS pourraiat ne conserver qu’une dizaine de départements. Or selon un sondage Harris Interactive pour M6 publié dimanche La droite UMP-UDI-Divers droite arriverait  en tête des intentions de vote pour le premier tour des élections départementales avec 32%, devant le Front national à 29%.  Le Parti socialiste serait  crédité pour sa part de 26%, le Front de gauche de 7% et Europe Ecologie-Le Verts de 3%. A une semaine du scrutin, 51% des personnes interrogées se disent peu ou pas du tout intéressées par ces élections, soit quatre points de plus que dans une précédente enquête indique le même sondage. Dans ce conditions, on se demande quelle crédibilité on peut attribuer à de prévisions électorales aussi précises ; sur le plan méthodologique,  c’est à l’évidence du bricolage. Les seules prévisions qui vaillent devraient se fonder sur les intentions de vote des électeurs dont on est sûr qu’ils iront voter. Et là c’est la grande incertitude. Sil fait beau en particulier on pourra enregistrer uen variation d’abstention de 5 à 10 %. On peut évidemment regretter la montée du FN mais tordre le coup aux sondages ne changera rien.

Si Alstom est vendu aux américains, le PS est mort

Si Alstom est vendu aux américains, le PS est mort

 

Inutile de la cacher le gouvernement est complètement perdu dans le dossier Alstom, divisé en plus. Résumons : ceux qui sont pour la vente aux américains de General Electric, ceux qui sont pour la vente aux allemand de Siemens, ceux sont pour la vente par appartement, enfin ceux qui souhaitent une nationalisation provisoire pour se donner du temps de constituer une groupe européen type Airbus. La liquidation d’Alstom serait le deuxième exemple significatif, après Florange, de la trahison du PS. Ce serait à coup sûr enfin sa mort. L’affaire Florange avait déjà pesé lourd dans la défaite de Sarkozy, elle pèsera lourd dans le bilan de Hollande qui s’est couché devant Mittal. Avec Alstom, le PS sera sans doute définitivement discrédité. Le gouvernement multiplie les réunions sur le sujet mais sans grande compétence, sans grande conviction et sans courage auusi. Hollande va faire la preuve que la France ne peut même pas sauver une seule entreprise, par ailleurs fleuron technologique, comment pourrait –il sauver l’ensemble de l’économie et ses 7 à8 millions de chômeurs. Le dossier Alstom est don loin d’être clos. A ce jour, seul le géant américain General Electric a déposé une offre d’acquisition de la branche énergie du groupe. Arnaud Montebourg cherche toujours une alternative afin que ce fleuron industriel français, constructeur du TGV et inventeur de la technologie des turbines électriques, reste européen. L’hypothèse d’un rachat par Siemens, privilégiée par le ministre français de l’Economie, est sur la table depuis plusieurs semaines. Dimanche, plusieurs sources proches de Siemens ont indiqué aux agences Reuters et AFP que le conglomérat industriel allemand poursuivait « activement » l’examen approfondi des comptes d’Alstom. En revanche, l’information selon laquelle Siemens pourrait déposer une offre de rachat dans la semaine n’a été confirmée par aucune des parties. « Dans les derniers jours, Siemens a mis le pied sur l’accélérateur », a toutefois confirmé à l’AFP une autre source proche du dossier. « Ils se sont mis en situation » en « privilégiant le schéma d’une alliance », a commenté cette source. Dans la balance, l’entrée au capital d’Alstom de l’Etat français pourrait convaincre Siemens. Suivant avec attention ce dossier, François Hollande a convoqué lundi matin à l’Elysée Manuel Valls et les ministres concernés : Michel Sapin (Finances), Arnaud Montebourg (Economie) et Ségolène Royal (Energie). Ces deux derniers avaient publiquement exprimés leurs divergences sur le sujet : la semaine dernière, Ségolène Royal avait ainsi estimé dans Paris Match que « General Electric est une très bonne opportunité pour Alstom » Il s’agit donc pour François Hollande et Manuel Valls d’arbitrer entre Bercy et la ministre de l’Ecologie chargée de l’Energie. Dimanche soir, sur RTL, Michel Sapin a déjà avancé ses arguments. Soutenant son colocataire du ministère de l’Economie, il a ainsi défendu la piste d’une alliance avec Siemens : « On ne peut pas accepter qu’une entreprise aussi importante du point de vue énergétique (…) aussi importante du point de vue des transports (…) soit ainsi mise à l’encan sans que les intérêts stratégiques de la France ne soient respectés. »

Elections européennes : l’UMP remonte, le PS à 16%

Elections européennes : l’UMP remonte, le PS à 16%

 

Avec un taux d’abstention qui se situe entre 5à et 60%, les sondages varient. Selon un sondage Opinion Way réalisé pour Le Figaro et publié ce vendredi, l’UMP l’emporterait avec 23% des voix lors des élections du 25 mai. Le FN arriverait juste derrière (22%). A neuf jours des élections européennes, l’UMP et le FN sont au coude à coude. Selon un sondage OpinionWay réalisé pour Le Figaro publié ce vendredi, l’UMP arriverait en tête, devant le FN lors des élections du 25 mai, avec 23% des voix contre 22%. Le PS arriverait en troisième (16%), suivi par le MoDem/UDI (10,5 %), les Verts (9 %) le Front de Gauche (8 %), Debout la République (2,5 %) et Nouvelle Donne (2,5 %). « Quand les écarts sont petits, il faut être très prudent », prévient Bruno Jeanbart, directeur des études politiques d’OpinionWay ajoutant que 1 point de résultat aux européennes représente seulement 150 000 voix, soit environ deux fois moins qu’à la présidentielle (360 000 voix). « Cette élection s’annonce une nouvelle fois avec très faible participation, ce qui rend d’autant plus incertains les résultats », avertit-il.

Guérini quitte le PS….avant d’être viré

Guérini quitte le PS….avant d’être viré

 

Juste avant d’être viré du PS, Jean-Noël Guérini, sénateur et président du conseil général des Bouches-du-Rhône, a annoncé ce lundi qu’il quittait le Parti socialiste, « après 47 ans de militantisme« . « Ce parti, je ne le reconnais plus. Je ne m’y reconnais plus« , a notamment déclaré Jean-Noël Guérini dans un communiqué. « Depuis maintenant quatre ans, je suis la cible d’attaques de socialistes, qui n’ont eu de cesse de me déshonorer, en distillant bien des contre-vérités, pour jeter le discrédit et la suspicion sur ce que j’ai fait et sur ce que je suis. » Empêtré dans plusieurs affaires judiciaires depuis 2011, Jean-Noël Guérini devrait être jugé notamment pour détournement de fonds publics au conseil général, et a été mis en examen en septembre 2011 pour association de malfaiteurs. Les socialistes « n’ont eu de cesse d’instrumentaliser une interminable instruction judiciaire qui, certes, me vaut d’être mis en examen, mais dans laquelle je n’ai pas été jugé« , poursuit le président du conseil général des Bouches-du-Rhône. Jean-Noël Guérini se montre aussi très critique vis à vis de la stratégie socialiste, notamment durant la campagne des municipales à Marseille, durant laquelle l’une des ses proches avait ouvertement soutenu Jean-Claude Gaudin. Il parle ainsi de la « débâcle électorale de 2014 [qui] a rayé d’un trait de plume les victoires des socialistes acquises« . Il pointe du doigt des « irresponsables, incapables de parler au peuple de Marseille et dont l’aveuglement a permis de faire élire un maire Front national dans le 7eme secteur de la ville peuplé de 150.000 habitants« . Des mots durs qui s’adresse, sans le nommer, à Patrick Mennucci, candidat socialiste malheureux aux dernières municipales à Marseille. Les deux hommes se sont d’ailleurs plusieurs fois opposés depuis plusieurs mois. Sur France Info, Patrick Mennucci a réagi avec amertume à cette annonce, regrettant que le PS ne l’ai pas exclu plus tôt : « La sanction aurait du venir du Parti socialiste depuis longtemps« .

 

Municipales, les vrais résultats: le PS à seulement 20%

Municipales, les vrais résultats: le PS à seulement 20%

 

Etonnant d’afficher la surprise face à la déroute du PS. En effet si on tient compte des votants potentiels (sans l’abstention), le PS représente environ 20%. Soit à peu prés le même pourcentage de soutien à Hollande dans les sondages de popularité. . Il n’y a donc aucune surprise. Et ce résultat se confirmera sans doute lors des européennes où là le FN pourrait arriver devant le PS. Le PS a commis une grave faute d’analyse en pensant que les considérations locales prendraient le pas sur les enjeux nationaux. En réalité ces élections locales ont été très largement politisées, ce qui a permis à nombre d’électeurs d’exprimer leur colère non pas tellement à l’égard de leurs maires mais vis à vis de la politique de Hollande. Hollande paye ses erreurs stratégiques, d’abord en ayant privilégié les réformes de sociétés sur les reformes sociales alors que le problème dominat c’est la croissance et l’emploi. Ensuite en n’ayant pas tenu ses promesses fiscales vis-à-vis des couches populaires et moyennes qu’il a assommées , enfin en étant complètement inexistant pour faire bouger l’Europe, une erreur qui lui coutera cher en mai lors des européennes. La question se pose évidemment maintenant de savoir si on peut encore diriger un pays avec 20% de soutien. Institutionnellement, oui mais sans soutien populaire, non. Sur la tendance ce n’est plus un remaniement du gouvernement qui sera à l’ordre du jour le moment venu mais une dissolution de l’assemblée. En l’état actuel de rapports de force Hollande ne peut plus reformer de manière significative. Prisonnier de ses contradictions et de son immobilisme Hollande aura du mal à finir son mandat.

Sondage popularité : le PS perd 25%

Sondage popularité : le PS perd 25%

 

Un an après sa double victoire de la présidentielle et des législatives, le PS n’a plus la cote auprès des Français et, dans une moindre mesure, auprès de ses propres sympathisants, si l’on en croit les résultats d’un sondage IFOP pour Dimanche Ouest-France Au lendemain du scrutin présidentiel, 55% des interviewés jugeaient que le parti de la Rue de Solferino était proche de leurs préoccupations. Ils ne sont plus que 30% aujourd’hui, soit le plus bas niveau depuis 2005. Seules 44% des personnes interrogées jugent que le PS soutient suffisamment le gouvernement, soit une baisse de 23 points en un an.  Plus inquiétant : ils ne sont plus que 28% (mais 78% des sympathisants PS) à estimer que le PS a un projet pour la France, soit une baisse de 25 points en un an, tandis que 72% se disent « plutôt pas d’accord » avec cette opinion. Là encore, le recul est spectaculaire puisque 53% estimaient en août 2012 que le parti de François de Hollande avait un projet pour le pays. La contre-performance du PS est encore plus nette qu’au moment du congrès de Reims de novembre 2008 qui avait vu les militants se déchirer (45% des interviewés estimaient alors que ce parti était proche de leurs préoccupations). « Alors que son image était en amélioration constante depuis 2009 et que les effets néfastes du congrès de Reims avaient progressivement été effacés, ce mouvement de reconquête de l’opinion subit ainsi un véritable coup d’arrêt plus d’une année après l’élection de François Hollande », commente Jérôme Fourquet, directeur du département Opinion de l’Ifop.  Pour ce qui concerne la gouvernance du parti, qu’agite actuellement le débat entre les pro et les anti-taxe climat énergie , _ nouvelle taxe ou « verdissement » de la fiscalité existante  ? _ seul un petit quart des sondés (24%) trouve que le parti socialiste « a des dirigeants de qualité » (une baisse de 30 points par rapport à août 2012). Le jugement laisse aussi à désirer chez les sympathisants, puisqu’ils ne sont plus que 67% à avoir une bonne opinion des caciques de leur parti préféré; ce qui représente un recul 17 points en un an, note l’Ifop.

 

Elections : la raclée en perspective pour le PS

Elections : la raclée en perspective pour le PS

Les élus du PS commencent sérieusement  à s’inquiéter de la popularité de leur parti. Ils ont certainement raison car le processus de défaite est maintenant engagée et devrait se traduire par des reculs voire une raclée aux municipales et surtout aux européennes. « Si on continue comme ça, on va dans le mur ». Ce cri d’alarme commence à faire tâche d’huile dans les rangs du PS. La défaite dimanche dernier, dès le premier tour de la législative partielle de Villeneuve sur-Lot, la huitième en huit législatives partielles, a des effets collatéraux sur le moral des troupes socialistes. Et les arguments avancés pour expliquer la défaite, à savoir l’effet Cahuzac et la division de la gauche, n’ont pas convaincu. A moins d’un an des municipales, certains députés PS craignent que la machine à perdre soit enclenchée. Cette inquiétude est surtout perceptible chez des élus de l’aile gauche du Parti socialiste, et qui sont aussi des élus locaux. Pour eux, le « mini-21 avril » de Villeneuve-sur-Lot confirme que le gouvernement est en train de désespérer une partie de son électorat. « Il est clair que le résultat de Villeneuve-sur-Lot sonne un peu l’urgence », juge ainsi Laurent Baumel, député PS d’Indre-et-Loire, interrogé par Europe 1. « Il est temps véritablement qu’on réfléchisse non pas à un changement radical de politique, mais à des inflexions substantielles qui pourraient être apportées d’ici les municipales. Il faut que le gouvernement de gauche, sur les retraites, le budget, les impôts, montrent aux couches populaires et moyennes qu’il gouverne aussi en pesant à eux », insiste l’élu. Son camarade Pascal Cherki abonde. « Il y a une désaffection très importante de notre électorat par rapport à une politique dont il ne perçoit pas le sens et surtout dont il ne voit pas pour l’instant les résultats », assure le député de Paris. « Ça se traduit par un ras-le-bol et une vraie menace en France d’un basculement important verts l’extrême droite », craint-il. Du côté de l’exécutif, la réponse est claire : « il n’y a pas lieu de réviser l’orientation politique suivie depuis un an », explique une source gouvernementale. « Les élus crient avant d’avoir mal, c’est normal, mais aux municipales, les équations locales pèseront plus lourd qu’un éventuel vote sanction », veut croire de son côté un conseiller ministériel. Sauf que ça ne suffit pas à rassurer les plus inquiets. « Hollande dit qu’il sera jugé à la fin de son mandat, mais attention à ne pas faire l’impasse sur les municipales, c’est vital pour le PS », confiait un député mardi. Un autre affirme craindre , pour sa part, que le PS prenne tout bonnement « une raclée » aux municipales.

 

« Confrontation avec l’Allemagne, » le PS de Guy Mollet (Mélenchon)

Confrontation avec l’Allemagne, le PS de Guy Mollet (Mélenchon)

 

 

Mélenchon a résumé la situation à propos de l’Allemagne et du PS ; le PS parle fort comme le parti socialiste de Guy Mollet mais agit peu. En faiat un double langage puisque le PS s’agite et demande l’affrontement des doctrines économiques avec l’Allemagne mais en faiat au plan européen s »aligne, comme Sarkozy, sur l’Allemagne à Bruxelles. Le ministre du Travail, Michel Sapin, a estimé de son côté qu’utiliser le terme de confrontation avec l’Allemagne était « totalement inapproprié, inadapté ». « Il ne s’agit pas de se confronter avec un pays (….) il s’agit encore moins de se confronter avec une personne, (la chancelière) Angela Merkel », a-t-il dit lors du grand rendez-vous Europe1-i>TELE-Le Parisien. « Il s’agit de débattre en Europe à vingt-sept et pas simplement avec l’Allemagne, de la meilleure politique possible dans les mois et les années qui viennent pour faire en sorte que toute l’Europe retrouve de la croissance et que toute l’Europe remette de l’ordre dans ses finances ». Pour Michel Sapin, il peut y avoir des « débats fermes » avec l’Allemagne « mais le débat pour réorienter une politique, ce n’est pas la confrontation avec un pays et encore moins avec une personnalité ». Jeudi, Claude Bartolone a plaidé pour une tension, voire une confrontation » de la France avec l’Allemagne pour obtenir que l’Union européenne renonce à imposer rigueur et austérité à ses membres dans l’environnement de crise économique actuel. Dans la foulée, un projet de document du PS s’en est pris à « l’intransigeance égoïste » d’Angela Merkel sur le sujet, obligeant le Premier ministre Jean-Marc Ayrault à intervenir pour obtenir la suppression des passages les plus virulents et à défendre, via un message « tweeté », « un dialogue intense et sincère » entre Paris et Berlin. Selon Manuel Valls, « faire croire à nos compatriotes que c’est l’Allemagne qui porte seule la responsabilité de la situation actuelle, c’est renforcer les populismes qui gagnent l’Europe. » « Il ne peut pas y avoir de recherche de bouc-émissaire qui aurait le visage d’Angela Merkel. Si elle gagnait les élections en septembre, que ferions-nous? Nous déclarerions la guerre à l’Allemagne? », a-t-il demandé. Interrogé sur le document du Parti socialiste, Michel Sapin a estimé qu’ »il peut y avoir la tendance, la volonté d’exprimer de manière outrancière la réalité d’un débat », pour ajouter: « Mais si on veut que le débat ait vraiment lieu, il faut éviter les mots qui blessent. » Sur Canal+, la présidente du Front national Marine Le Pen s’est étonnée « qu’il ait fallu tant de temps au Parti socialiste pour se rendre compte que Mme Merkel défendait les intérêts de l’Allemagne et défendait l’austérité », avec pour « seul et unique objectif de sauver l’euro. » Jean-Luc Mélenchon, du Parti de gauche, a estimé pour sa part sur France 3 que les socialistes « ont compris qu’il n’y a pas d’Europe constructible et viable qui ne passe par un rapport de force et un changement complet de cap ». Mais il a mis en garde contre un « molletisme européen » des socialistes -en référence à l’ancien dirigeant de la SFIO, l’ancêtre du PS, dans les années 1950 et 1960, Guy Mollet- à savoir qu’ »on parle très fort et après on fait le contraire », en l’occurrence qu’ils « aboient sur Mme Merkel de manière à ce qu’on ne regarde pas trop ce qu’ils sont en train de faire, c’est-à-dire du Merkel en France. »

 

Mélenchon tape sur le PS

Mélenchon tape sur le PS

 

Le Figaro rapporte que Mélenchon, comme à son habitude, est allé loin dans la charge. Trop loin peut-être puisque cette fois-ci, les socialistes l’ont accusé d’antisémitisme. Samedi, en marge du congrès, l’eurodéputé a considéré que le ministre de l’Économie Pierre Moscovici, un «petit intelligent qui a fait l’ENA», ne «pense pas français mais pense finance internationale». Le matin même, son bras droit François Delapierre, secrétaire national du PG, avait dénoncé au cours d’une intervention publique «les 17 salopards de l’Europe» faisant référence à l’attitude des 17 gouvernements de la zone euro à l’égard de Chypre. «Dans ces 17 salopards, il y a un Français, il a un nom, il a une adresse, il s’appelle Pierre Moscovici et il est membre du Parti socialiste», avait-il ajouté, applaudi par les 800 délégués présents.  Suite aux propos de Jean-Luc Mélenchon, le premier secrétaire du PS, Harlem Désir, avait dénoncé ces propos: «Cette attaque sur l’identité française de Pierre Moscovici donne le haut-le-cœur. Elle signe une dérive dangereuse qui doit cesser dans l’injure et la mise en cause personnelle. Elle franchit les limites de l’acceptable et ne peut être tolérée par aucun républicain.» Mélenchon semble ahuri par ce procès en antisémitisme. «Ils ne savent plus jusqu’où aller pour me diaboliser… J’ignorais complètement que Moscovici est juif, et je vais vous dire, je m’en fous complètement…» Dimanche matin, Mélenchon hésitait encore sur la stratégie à employer face aux socialistes, ses anciens camarades, alors qu’entre eux, le point de non-retour semble être atteint. «Si je réponds à Désir, je lui offre un vis-à-vis dont il a besoin pour exister alors qu’il est en très mauvaise posture dans son propre parti…» «Je suis leur mauvaise conscience absolue», observe-t-il, presque fier d’incarner le mal pour les socialistes dont il vomit la tiédeur et, surtout, le libéralisme économique. Mélenchon et ses proches du PG sont convaincus que «le conflit crée la conscience» et que c’est «en secouant les esprits que les gens réfléchissent». Une méthode que n’approuvent pas forcément leurs alliés du Parti communiste au sein du Front de gauche, même s’ils partagent le même objectif. Énoncé à la manière de Jean-Luc Mélenchon, c’est «flanquer le système par terre». À la façon de Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, c’est «proposer des solutions» et installer «une autre majorité à gauche». Chargé des relations avec les autres partis de gauche au sein du PCF, Francis Parny juge que l’accusation d’antisémitisme est «une polémique inappropriée car ce n’est pas la question qui a été posée dans les propos de Jean-Luc Mélenchon». Mais lui et d’autres dirigeants communistes présents au congrès, dont Pierre Laurent, ont été gênés, sans le dire publiquement, par la volonté exprimée par le PG de créer des «listes» de personnalités à faire tomber, que ce soit des chefs d’entreprise ou des maires… «Dresser des listes, c’est du populisme. Et les dérapages sont plus fréquents lorsque l’on prétend, comme le PG, vouloir concurrencer le FN sur son propre terrain, ce dont nous nous gardons», commentait dimanche un membre de la direction du PCF. Dimanche, l’entourage de Jean-Luc Mélenchon était sans regret. «Les antisémites, ce sont ceux qui pensent juif lorsque l’on parle finance internationale», affirme Alexis Corbière, secrétaire national du PG et conseiller de Paris. Et il cite une note, à l’époque signée par Éric Besson et validée par le PS dans la perspective de présidentielle de 2007, dans laquelle le futur ministre d’ouverture tenait des propos d’une même nature ambiguë sur Nicolas Sarkozy…

 




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