Archive pour le Tag 'le pouvoir'

Inflation -Le pouvoir d’achat augmenterait en France !….. d’après l’INSEE

Inflation -Le pouvoir d’achat augmenterait en France !….. d’après l’INSEE

L’INSEE persiste et signe en affirmant que le pouvoir d’achat finalement aura augmenté de 1,2 % en 2023. Une affirmation qui se fonde évidemment sur une mesure complètement obsolète de l’inflation surtout pour les ménages les moins favorisés qui subissent davantage que les autres encore la hausse généralisée des prix.

À partir d’un indice des prix faussés, on peut évidemment affirmer n’importe quoi et dire que les revenus vont augmenter en moyenne de 5 % comme le niveau de l’inflation.

La vérité c’est qu’il y a en moyenne un retard de 10 % du revenu des ménages en particulier en raison de la hausse de plus de 20 % des produits élémentaires depuis deux ans , de la hausse de l’énergie et d’une manière générale des produits et des services.

La sous-estimation de l’inflation est évidemment destinée à éviter de nourrir des revendications de réévaluation du pouvoir d’achat des salariés et des ménages. Surtout les ménages peu favorisés donc 80 % des dépenses sont contraintes ( alimentation, logement, énergie, produits et services essentiels). Témoin de cette perte de pouvoir d’achat: la hausse de la pauvreté en France et la fréquentation accrue des associations humanitaires. Preuve aussi la réduction par les ménages du volume et de la nature de leurs achats notamment alimentaires.

En dépit de tous ces éléments concrets et objectifs l’INSEE persiste:
Alors que la question du pouvoir d’achat reste le premier sujet d’inquiétude des Français, la dernière note de conjoncture de l’Insee publiée ce jeudi devrait leur mettre un peu de baume au coeur. Le pouvoir d’achat devrait progresser nettement au cours des prochains mois. Malgré un début d’année difficile (-0,4 % au premier trimestre), il augmenterait de 1,2 % sur l’ensemble de 2023 selon l’institut de la statistique.

Cette évolution est bien plus favorable que la hausse de 0,5 % envisagée en juin dernier et très proche des prévisions de Bercy (+1,3 %). Mesuré par unité de consommation, le pouvoir d’achat progresserait de 0,7 % après un recul de 0,4 % en 2022.

En parallèle, les revenus du patrimoine (dividendes, intérêts tirés des placements) augmenteraient fortement.

Menaces de conflit social : sur le pouvoir d’achat et-ou la réforme des retraites ?

Menaces  de conflit social : sur le pouvoir d’achat et-ou la réforme des retraites ?

Rémi Bourguignon , chercheur et enseignant à l’IAE Paris Est, Université Paris Est-Créteil estime les tensions plus probables sur le pouvoir d’achat sur la réforme des retraites (interview la Tribune).


Les Français se moquent-ils d’un passage de l’âge de départ à la retraite à 65 ans ?

Rémi Bourguignon – Non, mais cela fait tellement longtemps que l’exécutif en parle que finalement, les Français s’y préparent. Il y a une forme de fatalisme, de lassitude, de fatigue sur ce dossier. Et puis la réforme qui va être présentée en janvier par Emmanuel Macron revient à un format assez classique, que les Français connaissent : le décalage de l’âge. Le président a abandonné son grand projet de réforme par points, avec un passage à un système universel de retraite… qui était, au final, bien plus anxiogène. On revient à une réforme paramétrique. Que les syndicats se préparent à combattre cette réforme, est attendu. Mais je ne suis pas sûr qu’ils emporteront avec eux l’adhésion des Français, comme en 2010 par exemple. Les bastions habituels se mobiliseront, notamment les régimes spéciaux. Mais pour le reste, les Français ont la tête occupée à autre chose : maintenir leur pouvoir d’achat. Et, pour ce faire, c’est bien dans les entreprises que les bras de fer vont s’exercer, pour obtenir des hausses de salaires.

On l’a constaté en 2022, il y a eu une hausse des conflits sociaux autour des rémunérations. Il n’y a aucune raison qu’en 2023 cela change, car l’inflation va rester élevée selon les économistes. Surtout, depuis les ordonnances Macron de 2018, la négociation se fait au niveau des entreprises. Il est probable que les salariés des grands groupes s’en sortent mieux, et obtiennent des revalorisations, mais pour les autres, les marges de manœuvre risquent d’être faibles… et donc alimenter la grogne, nourrir du ressentiment.

Les syndicats vont devoir se positionner…
Oui, et d’autant plus que cette année 2023 va être très dense en élections professionnelles. Il va y avoir dans de nombreuses entreprises, les votes pour le renouvellement des CSE, les comités sociaux et économiques. C’est une conséquence directe de la loi de 2018 d’ailleurs. Ils doivent être renouvelés au maximum 4 ans après. Nous y sommes. Le législateur ne l’a pas forcément anticipé, mais là, où auparavant, il y avait des élections professionnelles au fil de l’eau dans le secteur privé, elles vont être organisées quasiment toutes en même temps. Ce qui va générer de la concurrence entre les centrales, des bras de fer. Ce calendrier risque d’accroitre les tensions intersyndicales, et de polariser les différences. De tendre encore le climat social global. Surtout, si les syndicats sont trop occupés à se faire réélire sans obtenir des avancées – de pouvoir d’achat -, les Français les mettront en minorité. Ils s’en détourneront, en se disant, que décidément, « ils ne servent à rien ».

Surtout dans un contexte, où les syndicats se font doubler par des collectifs…
Effectivement ! Les Gilets jaunes restent un véritable traumatisme pour la CGT. Et on l’a vu récemment avec le conflit des contrôleurs à la SNCF, il a échappé aux centrales habituelles… Il est né sur les réseaux sociaux, les contrôleurs ont exprimé leur ras le bol et se sont organisés pour mener des actions. Au final, ils l’ont emporté et ça a payé. De fait, ces expériences mettent en difficulté les organisations classiques. Elles se sentent – à raison – menacées. Le risque de se faire déborder peut donc les amener à vouloir montrer les muscles, alors qu’en d’autres temps, elles auraient plus facilement négocié avec la direction. Auparavant, les organisations auraient évité une grève en période de Noël etc.

Ne croyez-vous pas un mouvement coordonné de grande ampleur ?
Non, on le voit bien : chacun se mobilise pour sa « paroisse ». La CGT a essayé de lancer un mouvement général de grève quand il y a eu le conflit dans les raffineries Total, en octobre dernier, en embarquant la SNCF, ou la RATP. Cela n’a pas pris. On revient de plus en plus au contraire à une approche catégorielle. Les travailleurs se mobilisent métier par métier. Il n’y a pas de solidarité globale. Le rêve de la grève générale de la CGT aura bien dû mal à prendre. Ce qui est plus facile à gérer pour le gouvernement. Ce dernier reste d’ailleurs fidèle à lui-même : c’est, dans l’ entreprise, dans la branche que les problèmes doivent se régler. Pour lui, l’action politique n’a pas à négocier. Le gouvernement amène les syndicats à fournir un avis. Mais au final, c’est bien lui qui tranche.

L’année 2023 va aussi être marquée par le congrès de la CGT..
Oui, mais la succession de Philippe Martinez n’est pas claire. La CGT est en crise depuis longtemps, et n’a pas tranché en termes de lignes à tenir. Ce qui conduit plusieurs candidats à se déclarer. La CGT est tiraillée entre les durs, les radicaux, et ceux qui sont ouverts à la négociation. Avec ce passage de mandat de Philippe Martinez, elle risque de se trouver encore plus affaiblie qu’auparavant. Quant à la CFDT, elle reste assez discrète. Elle va essayer de limiter les dégâts de l’inflation, mais elle ne sera pas en capacité d’obtenir beaucoup d’avancées. Elle n’est pas très écoutée par le gouvernement, y compris sur le sujet des retraites. L’année 2023 prévoit d’être difficile pour ces organisations.

Politique nucléaire : le pouvoir devra rendre des comptes

Politique nucléaire : le pouvoir devra rendre des comptes

Le véritable fiasco du nucléaire avec les positions invraisemblables de François Hollande et de Macron devrait faire l’objet d’une commission d’enquête d’après Olivier Marlex.

On se souvient en effet que ce sont bien macron et Hollande qui ont décidé de supprimer 14 réacteurs dont celui effectif de Fessenheim et de mettre entre parenthèses toute la filière nucléaire.

Du coup cette politique et incidents liés au Covid qui ont retardé l’entretien des centrales contraignent la France d’acheter de l’électricité à l’extérieur alors qu’elle était réellement exportatrice de cette énergie.

La question de la responsabilité devrait faire l’objet d’une enquête parlementaire. La commission des affaires économiques a en effet considéré le mercredi 5 octobre que les conditions de la création la création d’une commission d’enquête visant à établir les raisons de la perte de souveraineté et d’indépendance énergétique de la France étaient réunies. Il appartient donc désormais à la conférence des Présidents de prendre acte de la création de cette commission, ce qui devrait être fait le 11 octobre à l’Assemblée nationale.

Encore un personnage médiatique qui prend le pouvoir cette fois en Ukraine

Encore un personnage médiatique qui prend le pouvoir cette fois en Ukraine

 

 

 

Preuve que la démocratie est sans doute malade c’est qu’elle permet à des individus médiatiquement connus d’accéder pouvoir sans aucune expérience. La vague du dégagé ce n’est pas étranger à ce phénomène. Souvent les électeurs votent davantage exclure que pour soutenir. C’est le cas en France et dans nombre de pays ainsi pour la France les derniers présidents de la république ont davantage été élus par Roger de Le Pen que par adhésion à leurs propres idées. D’où cette ambiguïté car les nouveaux élus se croient alors investis pour mettre en œuvre leurs orientations. Des orientations rapidement rejetées par l’opinion publique. En France les orientations de Macon sont rejetées par 65 à 70 % de l’opinion. Pourtant Macon joue de sa légitimité pour imposer ses mesures contestées et par ailleurs assez inefficace si l’on en juge par exemple par les résultats concernant la croissance et l’emploi Elu triomphalement président de l’Ukraine en avril, Volodymyr Zelensky, ancien humoriste novice en politique, avait dissous aussitôt l’assemblée, qui lui était très hostile. Pari réussi : son parti arrive largement en tête des législatives anticipées ce dimanche avec 43,9 % des voix, un score record, selon un sondage réalisé à la sortie des urnes. Rien ne dit que le nouveau président mènera une politique contre-productive mais l’inverse n’ont plus. On s’est par exemple que 30 à surtout été élu du fait de sa posture médiatique ; pour l’instant il ne fait pas preuve d’une très grande compétence sans parler le propos irresponsable susceptible d’alimenter des conflits. En Italie aussi c’est l’humoriste Bepe Grillo qui a permis le basculement politique. D’une manière générale la politique et gangrène est par cette obsession médiatique avant les actions mais malheureusement aussi pendant l’exercice des mandats. La représentation des choses prend le pas sur la réalité. De ce point de vue Macon, qui a fait du théâtre ne se prive pas d’affirmer presque chaque jour sa présence en écrasant au passage son gouvernement, ses députés et son parti. Poutine ne s’y prend pas autrement avec la dictature en plus. Même chose pour Erdogan et d’autres pays. En France si Mimi Mathis ou Michel Drucker décidé brusquement d’être candidat, ils auraient peut-être des chances d’être élus !

 

Le « Gilet jaune » Eric Drouet : le pouvoir a trouvé son lampiste

 Le « Gilet jaune » Eric Drouet : le pouvoir a trouvé son lampiste

 

 

Après la compassion, la concession, vient maintenant le temps de la répression : et le pouvoir vient de trouver son bouc émissaire : Eric Drouet, l’intéressé a été de nouveau mis en garde à vue au motif qu’il « s’apprêtait à manifester sur les Champs-Élysées ». Une arrestation qui n’est pas neutre et qui vise surtout à faire peur aux derniers protestataires des gilets jaunes qui surtout ont eu l’impudence de demander la démission du monarque Macron. Un monarque qui lors de son allocution du 31 décembre a d’ailleurs nettement changé de ton en remettant son costume jupitérienne, en rappelant l’ordre public, en justifiant ses réformes et qui a dit qu’il ne changerait pas de cap. On sait que les gilets jaunes n’ont pour l’instant pas de structuration ; du coup, d’une certaine manière à travers cette deuxième interpellation très symbolique le pouvoir en désigne un. Avec évidemment le risque d’en faire un martyr tellement les chefs d’inculpation sont minces voir inexistants. Le pouvoir montre ainsi son vrai visage revanchard et veut régler ses comptes à cette foule haineuse. Une foule composée surtout de gueux qui remettent le pouvoir en cause, le pouvoir de l’ordre financier établi et de ses courtisans. On observera en la circonstance que la justice indépendante fait diligence quand sur des dossiers politico-financiers, il faut attendre des années voir des dizaines d’années pour que tout finisse en eau de boudin. Ainsi les casseroles de Chirac, celles de Sarkozy engluées dans les méandres de la procédure ou encore celle de l’actuel président de l’Assemblée, Richard Ferrand qui a permis à sa compagne de se constituer un petit magot de 700 à 800 000 € aux frais de la princesse. C’est la confirmation que l’ordre public servi par la justice et surtout un concept pour les pauvres. Pas vraiment une découverte mais avec Macron, la réaffirmation du droit monarchique.

Conflit Fillon –Copé : le pouvoir pour seule doctrine

Conflit Fillon –Copé : le pouvoir pour seule doctrine

Le conflit Copé-Fillon est révélateur du vide idéologique et des pratiques mafieuses de certains partis. (Le terme « mafia » a été employé par Fillon). Première explication, l’UPM découvre la démocratie. Jusque là  élection du responsable ressemblait davantage à un plébiscite qu’à une élection démocratique. Le candidat était choisi par l’appareil et les militants suivaient. Cette pratique ne vaut pas d’ailleurs que pour la seule UMP ; curieux pour des partis qui ont précisément à faire vivre la démocratie dans l’ensemble du pays. Un peu comme si pour élection à la présidence de la république les français ne pouvaient voter que pour un seul prétendant. Plus grave est le vide idéologique, il n’y a plus de doctrine ; l’UMP navigue entre étatisme, libéralisme et social démocratie, il flirte aussi avec le populisme radical type FN. Le bilan économique est hélas catastrophique, un endettement abyssal (30 à 40 000 euros par français), une compétitivité notamment plombée par la fiscalité (70 milliards de déficit extérieur), 3 millions de chômeurs officiels mais en réalité 7 à 8 millions de sans emplois, une administration pléthorique qui tue l’initiative entrepreneuriale et  l’emploi. En réalité, la seule doctrine c’est la conquête du pouvoir ; ensuite on tente de faire face aux réalités mais c’est l’administration qui gouverne. Témoin, la situation du gouvernement actuel qui avait beaucoup promis , trop promis (croissance, emploi, fiscalité, prix de l’énergie etc.). et finalement est contraint de se plier aux exigences européennes et de sa propre administration. Et quand on veut réformer, on complexifie encore avec lois, décrets et taxes bien sûr;  la France et  l’Europe s’enfoncent  dans la crise et pour longtemps. En cause, d’abord l’incapacité à comprendre le caractère systémique de la crise, sa dimension spatiale, ses facteurs explicatifs fondamentaux. Du coup on fait du bricolage quand on ne fait pas le contraire de ce qu’on a annoncé. Un seul exemple, cette affaire d’aéroport de Nantes alors que dans le même temps Ayrault décide de réduire de manière drastique le  développement des infrastructures. Un plan plus réduit suppose évidemment des choix or l’aéroport de Nantes n’est certainement pas la priorité du moment. Pour l’UMP, c’est la descente aux enfers car l’objectif unique c’est 2017, du coup on perd de vue l’objet même d’un parti politique qui devrait d’abord consister à proposer des stratégies pour sortir de la crise. L’image de la France déjà fortement écornée à l’étranger sur le plan économique devient aussi la risée sur le plan démocratique et politique. L’UMP ne sortira pas indemne de ce conflit même avec de nouvelles élections. Si Sarkozy parvient à les imposer, il y aura nécessairement les mêmes candidats (avec d’autres peut-être), donc encore une campagne, des déchirements, et des insultes, des pitreries. Paradoxe suprême, l’UMP se déchire au moment où la France aura besoin d’union nationale pour affronter la crise ; une union qui s’imposera un jour ou l’autre mais sans doute avec beaucoup trop de retard.




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