La France, faux-cul, n’accueillera pas Snowden mais le Venezuela ou le Nicaragua, oui
Vraiment faux cul la France qui s’est appuyée sur les révélations de Snowden pour dénoncer l’espionnage des Etats-Unis, allant même jusqu’à remettre en cause les discussions économiques de libre échange Europe-Etats Unis ( une petite remise en cause en vérité qui n’a duré qu’un peu plus de 24 heures avant de se coucher devant Merkel). Par contre la France a refusé d’accueillir le dénonciateur des pratiques » « inadmissibles » (les mêmes que nous utilisons mais à échelle de nos moyens, car dans cette période cde crise et de terrorisme tout le monde espionne tout le monde). Difficile de bien voir la cohérence dans toute cette affaire. Nicolas Maduro a annoncé vendredi au cours d’une célébration de l’indépendance du Venezuela qu’il accordait « l’asile humanitaire au jeune Snowden pour le protéger de la persécution de l’empire le plus puissant du monde, qui s’est déchaînée sur lui ». »Nous, nous sommes ouverts et respectueux du droit d’asile et il est clair que si les circonstances le permettent, nous recevrons Snowden avec grand plaisir et lui donnerons l’asile ici au Nicaragua », a déclaré pour sa part Daniel Ortega, qui a confirmé avoir reçu une demande de M. Snowden à l’ambassade du Nicaragua à Moscou. Ces annonces des deux chefs d’Etat interviennent le jour même où WikiLeaks a annoncé sur son compte Twitter qu’Edward Snowden, qui avait précédemment adressé des demandes à 21 Etats, « a demandé l’asile auprès de six autres pays ». Le site fondé par Julian Assange s’est refusé à divulguer pour le moment le nom des capitales sollicitées, « de crainte d’une tentative d’ingérence de la part des Etats-Unis ». La situation du réfugié s’enlise, s’accordaient à estimer vendredi les analystes à Moscou. »Le risque de voir Snowden bloqué à Moscou pour un temps indéterminé est de plus en plus grand », estimait Maria Lipman, de l’antenne moscovite du Centre Carnegie. Le fugitif américain a fait au début de la semaine des demandes d’asile à 21 pays, mais la France et l’Italie ont fait savoir jeudi qu’elles ne l’accueilleraient pas, emboîtant ainsi le pas à l’Allemagne, au Brésil, à la Norvège, l’Inde, la Pologne, l’Islande, l’Autriche, la Finlande, aux Pays-Bas et à l’Espagne. De son côté, la diplomatie russe a botté en touche, refusant de commenter davantage une affaire de plus en plus embarrassante. »Nous n’avons plus de commentaires sur ce sujet », a répondu le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Alexandre Loukachevitch lors de son briefing hebdomadaire. La veille, le vice-ministre des Affaires étrangères Sergueï Riabkov avait répété que Moscou ne pouvait en rien influer sur le sort du jeune homme, qui a du reste renoncé à demander l’asile à la Russie après que le président Vladimir Poutine a exigé de lui qu’il cesse ses révélations qui font « du tort » aux Etats-Unis. L’informaticien, à l’origine de révélations fracassantes sur un programme américain secret de surveillance des communications mondiales, a été au centre d’un imbroglio diplomatique en début de semaine.