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Bruno Le Maire : prêt à rejoindre Macron

Bruno Le Maire : prêt à  rejoindre Macron

A droite ce pourrait bien être hémorragie des jeunes talents. NKM, Lemaire, Bertrand, d’autres pourraient rapidement rejoindre Macron. En cause,  les contradictions internes des Républicains avec d’un coté les souverainistes radicaux et réacs, de l’autre les progressistes humanistes. Bruno Lemaire a d’ores et déjà fait savoir qu’il était prêt à jouer le jeu avec Macron.  et « Je ne serai jamais un planqué. Je préfère prendre tous les risques, sauter dans le vide. » C’est pourquoi le député Les Républicains Bruno Le Maire est prêt à aller aider le président Macron, s’il est élu dimanche, au terme du second tour de l’élection présidentielle . Quitte à s’exposer à un procès en trahison de son camp, voire à une sanction électorale aux législatives. Parce que « nous avons tous à nous hisser au niveau de l’Histoire ». . « Je ferai des choix politiques dans les jours à venir, et le test de ces choix, ce sera le vote de ma circonscription » en juin, confie-t-il au JDD. Candidat à un troisième mandat, le député de l’Eure sait que sa campagne sera difficile sur cette terre où le FN est passé de 19% à 31% des voix en cinq ans. Il lancera la bataille vendredi à La Couture-Boussey. « Est-ce que ce sera sous l’étiquette LR-Majorité présidentielle ou LR tout court? Nous verrons. » A l’entendre, cela ne dépend plus que d’Emmanuel Macron, du nom de son Premier ministre et des signaux qu’il enverra à la droite et au centre dans les prochains jours.  Le Maire ne veut pas connaître le sort des ministres d’ouverture de Nicolas Sarkozy, dont l’aventure politique avait été un voyage sans retour ni avenir. Il ne sautera le pas que si Matignon revient à une personnalité de droite ou du centre. « La recomposition, oui. L’ouverture, niet, prévient-il. Mon objectif n’est pas de reprendre un poste de ministre, mais que la situation s’améliore rapidement en France. Je n’entrerai pas dans une logique de trophée. »

Présidentielle : Estrosi et Le Maire dans le gouvernement Macron ?

 Présidentielle : Estrosi et Le Maire dans le gouvernement  Macron ?

 

 

 

 

 

Macron  pourrait bien créer la surprise en composant un gouvernement d’union des républicains intégrant des responsables comme Estrosi ou Lemaire. De personnalités qui comme d’autres à droite (notamment des proches de Juppé)  pourraient accepter de constituer un gouvernement d’union nationale après les législatives. Il se pourrait même que le gouvernement nommé sitôt après le premier le second tour des présidentielles intègre des responsables de droite et d’autres du parti socialiste autour des membres d’en marche afin de bien manifester  la volonté d’union de macro.  Le président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur a déjà fait savoir avant le premier tour qu’il ne l’excluait pas, mais il affirme n’avoir eu «aucun contact» avec le candidat d’En marche! depuis qu’il l’a reçu à Marseille, le 1er avril. . Selon lui, «ce n’est pas parce qu’on n’est pas présent au second tour qu’on va se dire “on attend cinq ans pour que la France se réforme”». Mais «tout dépend d’Emmanuel Macron et de sa capacité à intégrer dans son projet des propositions des réformistes de droite», précise-t-il, tout en se projetant plutôt dans l’après-législatives, et plus précisément dans le scénario où Macron, élu, ne disposerait pas d’une majorité à l’Assemblée. Estrosi refuserait alors un quinquennat «de chamailleries». «Nous n’avons pas le droit de rendre la France ingouvernable», estime-t-il. Dans ce cas de figure, Bruno Le Maire lui non plus n’aurait «aucune hésitation» à agir pour «l’intérêt de la France» au côté d’Emmanuel Macron. L’ancien ministre confie subir des «pressions» pour rejoindre le leader d’En marche! avant le second tour. Il ne dit pas si le candidat l’a lui-même approché, mais il affirme qu’il est «absolument hostile à tout débauchage individuel». . Si Le Maire revient à l’Assemblée et que, comme il le «redoute», la droite n’y est pas majoritaire, il faudra selon lui «regarder comment on travaille utilement avec le prochain président pour que la France ne perde pas cinq ans». L’ex-ministre des Affaires européennes ne repousse pas l’idée d’une coalition à l’allemande, fondée sur un projet. L’ex-juppéiste Pierre-Yves Bournazel, conseiller régional d’Île-de-France, de faire les choses dans l’ordre. «Bien évidemment nous allons nous battre pour notre projet pour la France aux législatives en espérant l’emporter, précise-t-il. Mais si ce n’est pas le cas, il faudra voir si ces majorités de projet sont possibles, si Emmanuel Macron est capable de définir un certain nombre de points précis auxquels nous pourrions nous rallier.»

 

Présidentielle: Sarkozy, Juppé et Le Maire, service minimum pour Fillon

Présidentielle: Sarkozy, Juppé et Le Maire, service minimum pour Fillon  

 

Les principaux responsables des Républicains font vraiment le service minimum pour soutenir Fillon. Sarko s’est seulement fendu d’un communiqué ambigu.  Aux yeux de l’ancien chef de l’Etat, « le rassemblement au service d’une alternance franche et crédible est donc « un devoir pour chacun de ceux qui partagent nos valeurs ». « Il n’y a plus de place pour les hésitations ou les états d’âme. François Fillon est le seul parmi les candidats à avoir l’expérience qui lui permettra d’incarner et de réussir l’alternance dont la France a tant besoin », insiste-t-il dans une allusion implicite à la mise en examen du candidat de la droite dans le cadre des emplois présumés fictifs de sa famille. Le maire de Bordeaux a de son coté apporté un soutien timide à la candidature de François Fillon. Il juge que l’ancien Premier ministre a « l’expérience » pour diriger la France. « Le monde est dans la tourmente, la France a besoin d’un Président expérimenté. François Fillon a cette expérience. Je lui confirme mon soutien », a écrit sur Twitter le finaliste malheureux de la primaire à droite.  Le maire de Bordeaux, qui vante la stature internationale de François Fillon, a pourtant de nombreuses divergences avec le député de Paris.   Après l’attaque chimique menée contre la ville syrienne de Khan Cheikhoun, Alain Juppé avait fustigé sur Twitter « les tenants de la ‘realpolitik’ », qui jugent Bachar el-Assad « fréquentable ».   Une allusion à peine voilée à Marine Le Pen et François Fillon, qui prônent un rapprochement avec la Russie, protecteur du régime syrien. Enfin Bruno Lemaire se rallie sans enthousiasme à Fillon et avec des réserves. . Bruno Le Maire «continue à croire» que le projet de François Fillon est «le mieux à même de redresser la France». «Il ne doit surtout pas être édulcoré!», demande-t-il. Selon lui, François Fillon est en mesure de se qualifier pour le second tour. Mais il met en garde contre le «risque de bunkerisation de la droite». «La droite doit parler à toute la société, pas à des clientèles. Elle doit être un espoir, pas une punition. Elle doit se tourner davantage vers les jeunes générations», préconise Bruno Le Maire, regrettant qu’«à peine plus de 10% des électeurs de 25 ans (veuillent) voter» pour son camp.

 

Chômage : un président ne crée pas l’emploi (Bruno Le Maire)

Chômage : un président ne crée  pas l’emploi (Bruno Le Maire)

 

 

Dans une interview au Figaro Bruno Lemaire considère que l’enflure du discours des politiques et d’autres plus grands que leurs actions sont faibles. À juste titre il estime qu’il est vain de penser qu’un président peut créer la croissance et l’emploi ( mais il peut les tuer!). Par,  contre il peut créer les conditions favorables à leur développement. Un propos assez pertinent peut-être parce que Bruno Lemaire peut se permettre un langage de vérité puisqu’il a peu de chances de gagner la primaire de la droite, encore moins l’élection présidentielle de 2017. Conclusion peut-être faudrait-il élire à droite comme à gauche des candidats qui normalement n’ont aucune chance d’être élus !

 

Bruno LE MAIRE.- Ce qui fait la crédibilité de mon contrat présidentiel, ce sont les Français: depuis quatre ans, ce sont eux qui me donnent leurs idées, leurs propositions, leurs attentes. Ce contrat est leur contrat. La crédibilité tient aussi à la précision des propositions, à leur chiffrage, au calendrier, à la méthode de mise en œuvre. Les Français ne veulent plus signer de chèques en blanc à leurs responsables politiques. Depuis deux quinquennats, on enfume les électeurs de droite comme de gauche. Les mots sont toujours plus durs et les actes toujours plus faibles. Du Karcher à la dénonciation de la finance, ce sont toujours les mêmes comportements qui se soldent au bout du compte par de la déception.

 

Prendrez-vous des engagements sur l’emploi?

Attention aux grandes déclarations qui créent de grandes déceptions! Aller chercher la croissance avec les dents, inverser la courbe du chômage… Un président de la République ne crée ni croissance ni emploi. Sa responsabilité est de créer un environnement le plus favorable possible pour les entreprises et de révolutionner le système éducatif. Pour briser le chômage, il faut briser les tabous: je propose de créer des emplois rebonds pour les personnes qui sont depuis plusieurs années au RSA. Ces emplois seraient payés en dessous du salaire minimum pour une durée limitée à un an. On est toujours plus fier de vivre de son travail plutôt que des aides sociales. La politique de l’autruche et les leçons de morale nous ont trop longtemps interdit de mettre en place des politiques efficaces pour lutter contre le chômage.

 

Hortefeux appelle Fillon et Le Maire à la « reconnaissance »….du ventre !

Hortefeux appelle Fillon et Le Maire à la « reconnaissance »….du ventre !

 

Après François Hollande le fidèle des fidèles de Sarkozy appelle lui aussi à la reconnaissance du ventre. Un message qui s’adresse en particulier aux deux principaux rivaux de l’ancien président de la république à savoir Bruno Lemaire et François Fillon. Il est clair que cet appel à la reconnaissance de la part de Brice Hortefeux qui n’a pas inventé la lune, ni la nuance,  traduit quand même une certaine conception du mode de reproduction politique. François Hollande lors de son allocution télévisée sur France 2 avait déclaré à propos d’Emmanuel Macron « il sait ce qu’il me doit ». En d’autres termes le pouvoir divin du monarque républicain s’impose aux courtisans qui ont fait l’objet de distinctions royales. Brice Hortefeux, fidèle de Nicolas Sarkozy, a dénoncé dimanche les critiques redoublées de François Fillon et Bruno Le Maire à l’endroit de l’ancien chef de l’Etat, jugeant que la rupture dont ils se revendiquent ne les exemptait pas de reconnaissance. Le 12 avril dernier, lors d’une réunion publique dans le Val-de-Marne, Nicolas Sarkozy, qui devrait se déclarer en septembre pour la primaire des 20 et 27 novembre, avait invité à « privilégier toujours ceux qui rassemblent à ceux qui divisent » et appelé à « un peu plus d’esprit collectif ». Une pique visant particulièrement son ancien Premier ministre, François Fillon, aujourd’hui l’un de ses rivaux pour l’investiture présidentielle à droite, qui a récemment estimé dans une interview au Monde qu’il serait « très difficile » pour Nicolas Sarkozy de se représenter. « Nicolas Sarkozy a toujours dit lui-même que les Français étaient régicides et, quand on a coupé la tête du roi, c’est dur de la remettre sur ses épaules… », avait-il justifié. « Je me demande si la vraie modernité, ce n’est pas la reconnaissance à l’égard de celui qui vous a nommé et avec qui vous a travaillé en confiance », a répliqué dimanche Brice Hortefeux au « Grand Rendez-vous » Europe 1-Le Monde-iTELE. « Si le vrai courage, ce n’est pas d’assumer une fidélité à l’égard de celui qui vous a confié les plus hautes responsabilités de l’Etat », a-t-il ajouté.

(Avec Reuters)

Primaire Les Républicains : Bruno Le Maire devant Sarkozy

Primaire Les Républicains : Bruno Le Maire devant Sarkozy

Après l’annonce officielle de sa candidature à la primaire de la droite pour l’élection présidentielle de 2017, le député de l’Eure, Bruno Le Maire, décolle dans les sondages. Dans un baromètre Ifop pour Paris-Match, publié le mardi 8 mars 2016, celui qui se présente comme le candidat du renouveau affiche 47% de bonnes opinions auprès des Français. Il gagne 4 points auprès des Français et près de 13 points auprès des sympathisants de droite, par rapport au dernier baromètre de février 2016. Une percée d’autant plus remarquable que ses principaux rivaux dégringolent. Alain Juppé, chouchou des Français et des sympathisants de droite, reste en tête avec 64% de bonnes opinions, mais perd six points. François Fillon perd quant à lui 3 points et attire 49% de bonnes opinions. Bruno Le Maire se paye donc le luxe de figurer dans le trio de tête des hommes forts de la droite, devant Nicolas Sarkozy, dont il a été le ministre de l’Agriculture. L’ancien président de la République ne compte que 32% d’opinions positives.

« Il faut privatiser Pôle Emploi » (Bruno Le Maire)

«  Il faut  privatiser Pôle Emploi » (Bruno Le Maire)

 

 

Privatiser pôle emploi, c’est  la proposition de Bruno Lemaire. Une formule qui n’est peut-être pas tout à fait adaptée mais qui rend compte de l’inefficacité de Pole emploi vis-à-vis de sa mission à réinsérer les chômeurs. La question n’est sans doute pas de privatiser Pole emploi mais de recentrer cet organisme sur la fonction qu’elle connaît réellement à savoir la distribution des indemnités chômage (via l’ASSEDIC)  Les chômeurs, eux, savent que Pôle emploi ne sert à rein. Pas d’emploi à proposer, seulement des formalités administratives inutiles Ah si des emplois et en CDI ; 2 heures par semaine et à 50 kms du domicile ! Ou encore cet emploi de streaptiseuse proposée à une éducatrice de 53 ans !  La réforme ? Simple à effectuer, on supprime Pôle emploi. On revient à la seule fonction, inscrire les chômeurs. Le reste,  on sous traite à des boites d’intérim d’une part pour orienter sur des vraie formations qualifiantes et pour offrir un emploi. Il faudra donner aussi un grand coup de pied dans la fourmilière de la formation permanente, 32  milliards par an dont se gavent les structures, pas les chômeurs qui en ont besoin. (Voir rapport de la Cour des comptes qui dénonce ce scandale depuis des années).  Les entreprises ne passent pratiquement  jamais par Pôle emploi mais par les agences d’intérim dont certaines se spécialisent de plus en plus en fonction des secteurs.  , pôle emploi s’occupe du chômage mais pas de l’emploi. En cause évidemment la situation économique générale mais aussi le fait que le marché de l’emploi ne passe pas par pôle emploi mais par les agences privées. Enfin comment exiger du personnel de pôle emploi, qui n’a qu’une idée très approximative du marché du travail, qu’il soit en capacité de comprendre et d ‘agir pour favoriser la réinsertion professionnelle (hormis en matière de formation et encore). En  fait la plupart des entretiens avec les conseillers se terminent de la même manière, le conseiller enregistre pour la énième fois la situation du chômeur (état civil, formations suivi, qualification, emploi recherché etc.) et remet au chômeur la copie de cette situation ; c’est ce qu’on appelle le suivi !

Le Maire : « Il finira en slip kangourou » (Sarkozy)

Le Maire : « Il finira en slip kangourou » (Sarkozy)

A l’UMP c’est le rassemblement mais dans la diversité vestimentaire ! « Il finira en slip kangourou. » C’est, d’après Le Canard Enchaîné daté du mercredi 3 décembre, ce qu’aurait lancé dimanche Nicolas Sarkozy à propos du député UMP Bruno Le Maire, le lendemain de son élection à la tête de l’UMP. Bien que ce soit l’ex chef de l’Etat qui ait remporté le scrutin, celui-ci a « le triomphe amer », écrit l’hebdomadaire. Commentant sa victoire devant ses proches, Nicolas Sarkozy se serait lâché sur son rival à la présidence du parti : « Dans un parti, quand il y a un grand favori, n’importe quel couillon peut faire un score de 30%. Mais les voix de Le Maire ne lui appartiennent pas : elles viennent des juppéistes, des fillonistes, des copéistes. Bruno, c’est du pipeau ! Il finira en slip kangourou. »  La citation, digne du Gorafi et repérée par le Lab, n’est à vrai dire qu’une illustration de plus de la tentative de l’ex président de la République de minimiser les 29,2% obtenus par Bruno Le Maire samedi (contre 64,5% pour Nicolas Sarkozy). Car le nouveau chef de l’UMP s’était déjà emporté contre lui le soir de sa victoire, d’après Le Canard Enchaîné : « Dans quel pays vivons-nous ? Les radios et les télévisions font de Le Maire un héros et prétendent que j’ai perdu avec 65% des voix. […] Un ami anglais m’a téléphoné pour me consoler. Il croyait que j’avais perdu. Mais qui a déjà fait 65% à une élection ? Ce n’est pas Fillon, ni Juppé, ni Hollande. »  Comme le rappelle Le Lab, c’est le même Nicolas Sarkozy qui, lundi, s’affichait tout sourire aux côtés de celui qu’il incendiait la veille.

 

Retour de Sarkozy : «un flop» (Le Maire)

Retour de  Sarkozy : «un flop» (Le Maire)

 

Le retour de Sarkozy est un flop pour Bruno Le Maire, ce n’est pas faux. Certes Sarkozy conserve de grandes  chances de récupérer le poste de président de l’UMP mais pour autant celui qui devait tout balayer sur son passage avec son retour ne rencontre pas dans l’opinion le succès escompté, loin sen faut puisque Juppé est préféré dans l’ensemble des français ; En cause le fait que Sarkozy n’apporte pas grand-chose sur le plan programmatique. Quelques slogans mais à peu prés les mêmes qu’en 2007 et 2012. Surtout Sarkozy ne donne pas du tout l’impression d’avoir changé, toujours auusi excité, théâtral, bref le même guignol. Sarkozy demeure  une bête de scène électorale mais qui surjoue et finalement fatigue avec ses mimiques de comédien. En outre sa crédibilité est largement entamée avec le nombre affaires financières qui le poursuivent. Autant d’affaires pour un seul homme c’est beaucoup. C’est pourquoi Bruno Le Maire affiche un enthousiasme débordant et voudrait qu’il soit contagieux. Il répète inlassablement qu’il a une chance de l’emporter face à Nicolas Sarkozy et Hervé Mariton dans le scrutin interne à l’UMP qui les oppose. Dans Valeurs actuelles, il n’hésite pas à citer Churchill pour appuyer sur son volontarisme: «Je n’avais aucune chance, mais je l’ai saisie». «Je vais gagner», martèle-t-il en séparant bien les syllabes pour se faire comprendre.  Face à lui, un favori incontestable: Nicolas Sarkozy. Depuis son retour fin septembre, l’ancien président de la République devance largement ses rivaux dans les sondages. Mais Bruno Le Maire ne juge pas réussie le come back de l’ancien chef de l’État. «Tout ça est un flop», tranche-t-il même dans les colonnes de l’hebdomadaire. Selon lui, lorsqu’il va sur le terrain, «Sarkozy n’est pas un sujet», témoigne-t-il.  Le député fixe même un niveau à partir duquel sa candidature sera un événement. «Si je fais un bon score, si lui est en dessous des 80%, alors qu’il avait été élu à 85% en 2004, il y aura un sujet», considère-t-il. Mi-octobre, dans les colonnes du Monde, il affichait déjà une grande confiance en lui. Quitte à en rajouter. «Ma PME est devenue une vraie machine politique», se félicitait-il.  Et ne lui parlez pas du 29 novembre, date du premier tour de l’élection pour la présidence de l’UMP. Il en est convaincu, il y aura un second tour, le 6 décembre. «Ce n’est pas le 29 novembre que l’on connaîtra le prochain président de l’UMP, mais le 6 décembre». «Car je ne pense pas être élu dès le premier tour!», lâche-t-il.

 

Présidence UMP : Sarkozy 69%, Le Maire 21%

Présidence UMP : Sarkozy 69%, Le Maire 21%
Bruno le Maire rêve sans doute une peu trop fort en pensant prendre la présidence de l’UMP et ses chances de l’emporter le 29 novembre, jour de l’élection, semblent pour l’instant maigres. Celui qu’on considère comme l’intello du parti n’a guère fait preuve d’originalité et n’a guère évité la démagogie. En outre en dépit de ses efforts, il manifeste toujours le charisme d’une limande. Un premier sondage IFOP/Sud-Ouest crédite Sarkozy de 69 %, Le Maire de 21 % et Mariton 2 %. Alors, l’ancien ministre sort le grand jeu pour convaincre les militants. Lui, l’énarque, agrégé de lettres et écrivain reconnu, concis et réservé en interview, fait sensation. Au programme : une violente charge contre François Hollande, « le pire de tous les présidents de la République, toutes catégories confondues ». « Un président qui n’a pas de dignité, qui se promène en scooter rue du Cirque. » Rires et applaudissements fusent. Le probable challenger de Sarkozy, qui affiche sa « coolitude » avec une montre Swatch bleu électrique au poignet, durcit son discours. Et cite pêle-mêle, le cheminot qui part à la retraite plus tôt que l’infirmière, l’étranger qui se fait soigner gratuitement, le délinquant libéré sur parole grâce à Mme Taubira. Le premier pilier de son projet, avant la liberté entrepreneuriale et l’éducation, est d’ailleurs le rétablissement de l’autorité de l’État. Un registre classique mais efficace.

 

Le Maire candidat à la présidence de l’UMP ou le charisme d’une limande

Le Maire candidat à la présidence de l’UMP ou le charisme d’une  limande

Encore une énarque comme candidat à la présidence de l’UMP, celui-là a le charisme d’une limande. Mercredi matin, l’UMP devrait en effet connaître un nouveau candidat pour la présidence, dont le sort se décidera lors du congrès, à l’automne. Invité de Jean-Jacques Bourdin sur RMC et BFMTV à 8h30, Bruno Le Maire devrait annoncer,  qu’il brigue la tête du parti. Il n’en faisait déjà pas mystère la semaine dernière. En coulisses, il se préparait à franchir cette étape. Déterminé, il expliquait au JDD :  »Sur le marché du renouveau, je suis le seul. Il faut rompre avec les pratiques politiques du passé. L’hypothèse que j’aille à la présidence de l’UMP est forte. Y compris contre Sarkozy. » Dimanche soir, il glissait sur BFMTV :  »Tout est ouvert, ce n’est pas la peine de se précipiter dans la vie, laissons les choses se faire au bon rythme ». L’ancien ministre de l’Agriculture s’est prévu un véritable plan média pour annoncer sa candidature. Après, il doit filer à Vernon, dans l’Eure, son département, pour un déjeuner militant auxquels plusieurs journalistes sont conviés.

 

Agriculture-Le Maire : « Hollande brasse du vent »

Agriculture-Le Maire : « Hollande brasse du vent »

 

Au lendemain du passage de François Hollande au Salon de l’Agriculture durant laquelle le président a annoncé sa volonté de rendre obligatoire l’étiquetage des plats cuisinés, Bruno Le Maire, député UMP, estime dans le JDD que « comme sur beaucoup de sujets, François Hollande brasse du vent. Un étiquetage plus précis, oui bien sûr ! Mais dans quels délais ? Avec quels soutiens en Europe ? », se demande-t-il. « Quant aux producteurs laitiers, ils ont besoin de mesures immédiates : où sont les aides concrètes? Il y a aussi urgence à mobiliser nos partenaires européens pour faire remonter le prix du lait, comme je l’avais fait en 2009. Hélas, le ministre de l’Agriculture est aux abonnés absents », a jugé l’ancien ministre de l’Agriculture de Nicolas Sarkozy.

 

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