Gilles Le Gendre, un pitbull mondain et giscadien à la tête des députés LREM
Gilles Le Gendre, a été élu au second tour président du groupe LaREM, avec 157 voix contre 106 pour Roland Lescure, président de la commission des Affaires économiques. Le Figaro évoque ainsi « son style de dandy et son vocabulaire légèrement suranné ». Le JDD note »ses phrases à rallonge aux adjectifs racés, son extrême politesse venue d’une stricte éducation catholique… Tout, chez cet homme, est d’une élégance nonchalante un peu surannée. » Cet ancien giscardien derrière son style mondain se cache en fait un pit-bull. Aussi autoritaire, aussi faux-cul et aussi terne que Richard Ferrand, il y a chez le nouveau président de l’assemblée Gilles Le Gendre, un vrai pit-bull prêt à mordre le moindre auteur de contestation avec la bave aux lèvres avec en plus comme Macon une condescendance et un mépris qui laissent pantois. Comme Macron, il a aussi le mérite de n’avoir aucune légitimité politique sociale et plus généralement citoyenne ; une raison suffisante pour réussir et plaire à Macron. On se réjouit à l’avance des prises de positions d’un personnage aussi charismatique qu’un gardien de prison, aussi triste qu’un croque mort et aussi chaleureux qu’un huissier. On ne peut pas dire que le casting de Macron pour remplir les différentes responsabilités politiques soit réellement une réussite. Au gouvernement, il n’a choisi que des seconds couteaux pour éviter que n’émerge un éventuel concurrent. Édouard Philippe et Lemaire sont bien gentils mais aussi charismatiques qu’une planche à repasser. Globalement il n’y a guère que le ministre de l’éducation nationale qui parvient à émerger. Même chose au Parlement où les députés sélectionnés par voie de petites annonces pour leur souplesse d’échine et non sur leurs convictions citoyennes évitent de monter le ton. Sur plus de 300 députés aucun n’émerge réellement. C’était aussi la volonté de Macron de se doter d’un parti de qui lui doive tout puisqu’une chèvre étiquetée Macron aurait été élue lors des législatives. Pour maîtriser les velléités de démocratie et de contestation de ces députés, Macon avait mis à sa tête le sulfureux Ferrand dans l’exploit politique restera d’avoir permis l’enrichissement de sa compagne pour un montant d’environ 500 000 € (affaire toujours en cours en train de s’enliser dans les sables judiciaires). L’intéressé s’est évertué à faire taire aux parlementaires qu’il présidait.