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Le foot fric : 200 millions pour Neymar, un million par mois pour Verrati

Le foot fric : 200 millions pour Neymar, un million par mois pour Verrati

 

Les fans de foot se réjouissent évidemment de la venue de Neymar au PSG, de quoi relever le niveau général de la ligue 1 et permettre au PSG de remporter enfin la ligue des champions. Au-delà de l’aspect footballistique,  se pose quand même la question de la dérive complètement folle des sommes consacrées aux joueurs même si économiquement l’équilibre financier peut être atteint à terme avec le marchandising, les sponsors et les droits télé. Marco Verrati de son coté aurait vu son salaire doubler pour rester au PSG : 12 millions par an au lieu de 6, une misère ! Près de 80 % des Français condamnent les sommes consacrées au transfert des joueurs de foot. Des sommes de plus en plus démentiel dans le foot fric finalement payées notamment  par le téléspectateur à travers les droits télés et les abonnements aux chaînes spécialisées, aussi par le coût des places qui devient pro puisqu’il faut parfois compter sur un prix de 50 à 100 € pour assister à un match de foot. Selon 80% d’entre eux, ces sommes ne sont pas justifiées et ne sont pas rentables malgré des retombées économiques indéniables comme les droits télévisuels ou encore la vente de maillots.  Et le constat est encore plus alarmant en Ligue 1 où 58% des Français estiment que le championnat français ne peut pas rivaliser avec les meilleurs championnats européens. Un chiffre qui grimpe à 68% chez les amateurs de football. Hier, Verrati s’est arrêté devant la presse italienne après PSG/Amiens (2-0) et il a commenté son été tourmenté : «Oui, il y a eu quelque chose avec Barcelone, mais c’était juste comme ça. C’est terminé. Nous n’avons eu aucune négociation concrète. J’ai décidé de rester ici, et j’en suis très heureux.» Il a également précisé que la venue de Neymar n’avait strictement rien à voir avec le fait qu’il a changé d’avis : «Non, je l’avais déjà fait avant. Je n’ai jamais su que Neymar était sur le point de venir ici.»

La Fifa ou le foot business avec ses magouilles

La Fifa ou le foot business avec ses magouilles

La FIFA qui n’était pratiquement rein dans les années 70 brasse aujourd’hui un chiffre affaires de 1.5 milliards environ et dispose surtout d’uen réserve financière de 1.5 milliards. De l’argent normalement destiné à soutenir le développement sportif mais qui pour une partie importante va dans la poche des dirigeants et des superstructures. En fait la marchandisation extrême du foot a nourri toute une  faune dans les institutions, dans les clubs et tout autour. Il y a longtemps qu’on sait que la corruption est indispensable pour obtenir la localisation d’une coupe du monde  dans un pays, c’est vrai pour l’Afrique du Sud, mais c’était sans doute vrai aussi pour la France en 98, encore plus frai pour la Russie et le Qatar. Ce qui est en cause c’est le foot business avec ces dérives multiples ( salaires des joueurs, des entraineurs, des intermédiaires, pris exorbitant des places  etc.). Dans le même temps c’est la chasse aux jeunes talents dans les pays pauvres notamment. Rien qu’en Cote d’Ivoire il y a une centaine de centres de  « formation » (plus de  1000 en Afrique) dont le but pour certains est de monnayer en Europe les talents de gamins d’une  douzaine d’années quitte à les abandonner dans la rue ensuite quand ils ne parviennent pas à percer. Une sorte de traite des jeunes footeux. Blatter a perpétué le système en achetant les votes, en laissant s’enrichir son entourage. Ce n’est pas seulement la Fifa qui est en cause mais l’ensemble système.  Blanchiment d’argent, corruption, fraude fiscale, gestion déloyale, pots-de-vin, commissions occultes. Le motif des interpellations qui ont frappé ce mercredi matin plusieurs membres de la FIFA ne sont finalement qu’un vaste résumé des pratiques observées depuis une trentaine d’années dans les coulisses de cette entité. Une fédération internationale influente et de premier plan, devenue république bananière sans foi ni loi où les dossiers noirs, soupçons et autres casseroles ne cessent de s’empiler. Jusqu’alors presque en toute impunité, même si quelques rares membres ont déjà été sanctionnés par le passé. Ou éclaboussés à travers des ouvrages et autres reportages télé. C’est sous le mandat de l’omnipotent Joao Havelange, président de la FIFA de 1974 à 1998, que la fédération internationale va, certes, prendre son envol, mais aussi connaître ses premiers soubresauts. Rattrapé par des affaires de corruption, le dirigeant brésilien précipite sa sortie du circuit à la fin du siècle dernier. Mais le ver est dans le fruit. Et la gangrène a déjà contaminé tout le système, plus précisément depuis 1982 où la pratique des pots-de-vin est devenue une seconde nature chez certains hauts dirigeants. Sous le mandat de Sepp Blatter, les affaires vont se multiplier, ternissant définitivement la réputation de la FIFA. Pêle-mêle vont se succéder des révélations ou de très forts soupçons sur des élections truquées, des achats de voix, des détournements de fonds, des histoires de corruption individualisée ou encore des irrégularités sur des ventes de billets pour la Coupe du monde. Un florilège de pratiques illégales et scandaleuses, indignes d’une telle fédération. Mais Blatter nie en bloc, passe entre les gouttes et seuls quelques dirigeants de la FIFA payeront les pots cassés à l’image du Qatarien Mohamed Bin Hamman, banni à vie suite à ses agissements. En 2006, la FIFA avait fait de l’éthique son principal cheval de bataille. Ses dirigeants n’ayant pas eu l’audace et l’honnêteté de faire le ménage eux-mêmes, la justice américaine a donc décidé de s’en charger. Et d’espérer que son coup de pied très remarqué dans la fourmilière ébranle enfin une institution dont les dysfonctionnements sont devenus inacceptables.

Mondial télé : le foot, le foot, le foot !

Mondial télé : le foot, le foot, le foot !

Curieux,  plus il y a de chaines (25 gratuites) moins il y a de programmes. Normal, le public se disperse et les chaines classiques perdent des parts d’audience. Donc moins de moyens, moins de vrais programmes (des rediffusions, des séries américaines, des émissions bal-bla en studio). TFI résiste bien grâce au foot. . On se demande bien à quoi sera maintenant le service public pas même capable de diffuser les  matchs du mondial. Un service public qui compte de l’ordre de 10 000 personnes et des gabegies lancières dénoncées par la Cour des comptes. Difficile de faire la différence avec les autres chaines. Bien qu’un peu en perte de vitesse au printemps, TF1, lui,  s’est refait, sur le mois de juin, une santé grâce au Mondial, avec une part d’audience de 24,6 %, selon Médiamétrie. Les scores explosifs obtenus pendant les matchs (70 % de part d’audience pour France-Nigeria) et après (41 % de part d’audience pour le magazine qui a suivi France-Suisse) ont permis à la Une de totaliser, de janvier à juin, une part d’audience de 22,9 %, stable par rapport à l’année dernière. De son côté, M6 est restée sur une mauvaise séquence, d’autant plus marquée que la chaîne n’a pas profité des deux grands rendez-vous sur la période, les Jeux olympiques d’hiver (diffusés sur France Télévisions) et la Coupe du monde de football. Avec une part d’audience de 9,4 % en juin, M6 a enchaîné un troisième mois en dessous de la barre symbolique des 10 %. Une situation sanctionnée sur l’ensemble du semestre par une part d’audience de 9,9 %, historiquement très basse. Pour TF1, ces bonnes performances sont à mettre sur le compte d’un «travail éditorial entamé depuis trois ans qui vise à fédérer le public le plus large possible», souligne une porte-parole. La chaîne met en avant ses pics d’audience dans plusieurs catégories de programmes: le cinéma (deuxième diffusion de Bienvenue chez les Ch’tis avec 11,5 millions de téléspectateurs), le divertissement (concert des Enfoirés, 13 millions, ou «The Voice», plus de 10 millions) et l’information, avec notamment le journal de 20 heures de Gilles Bouleau (avant le match France-Nigeria), qui a réuni lundi dernier 10,8 millions de téléspectateurs. «Nous sommes les seuls capables de fédérer plus de 8 millions de téléspectateurs et à proposer des programmes qui en rassemblent plus de 10 millions», fait valoir TF1. Les «petites fragilités» rencontrées dans la fiction française, où certaines séries peinent à séduire (Taxi Brooklyn et Résistance), sont compensées par des «événements fédérateurs», explique la Une, qui n’hésite pas à dire que les autres grandes chaînes «dévissent». La guerre des mots est un art bien connu des patrons de chaîne… Thomas Valentin, vice-président du directoire du groupe M6 et patron des antennes, relativise la situation. «En réalité, toutes les chaînes historiques baissent, souligne-t-il. Sans le Mondial, TF1 aurait baissé aussi.» L’explication est simple: la fragmentation des audiences. «La France compte vingt-cinq chaînes gratuites, dont six nouvelles qui ont pris deux points de part d’audience en un an», poursuit Thomas Valentin. La multiplication des offres a pour conséquence mécanique une baisse de l’audience des chaînes historiques. Le patron fait aussi valoir que sur la cible très recherchée des ménagères de moins de 50 ans «TF1 a reculé trois fois plus que M6, qui a donc mieux résisté». La chaîne croit pouvoir repasser la barre des 10 % de part d’audience au second semestre. Elle mise sur son nouveau programme, «Rising Star», à la rentrée, et sur quelques émissions phares comme «L’amour est dans le pré», bien rodée, ou «Cauchemar en cuisine/à l’hôtel» et «Patron incognito», qui ont bien démarré. Pour France Télévisions, le premier semestre s’est soldé par une bonne performance de France 3, seule grande chaîne à progresser sur un an, à 9,5 % de part d’audience (+ 0,2 point), soutenue notamment par les soirées électorales du printemps. France 2 a, de son côté, profité des 70 ans du Débarquement avec une journée spéciale le 6 juin qui a rassemblé 16 millions de téléspectateurs. Le groupe audiovisuel public se félicite par ailleurs de sa progression en soirée sur France 2 et France 3, grâce à la fiction française, notamment les séries Alex Hugo et Lanester, qui ont dépassé 17 % de part d’audience. Lancée fin 2012 par le groupe Canal +, qui avait racheté Direct 8 à Bolloré, D8 s’est imposée en un temps record comme la première chaîne  de la TNT, devant W9 (groupe M6) et TMC (groupe TF1), et la cinquième chaîne nationale. Avec 3,3 %  de part d’audience au premier semestre, «la nouvelle grande chaîne» a montré sa «capacité à progresser dans un contexte concurrentiel intense (JO et Mondial)  en s’appuyant sur une grille de chaîne généraliste», explique Ara Aprikian,  son président. D8 a installé deux «talks» – «Touche pas à mon poste!» avec Cyril Hanouna et «Le Grand 8» animé par Laurence  Ferrari – et des programmes variés en prime (films, divertissements, magazines), réunissant jusqu’à 1,5 à 2 millions de téléspectateurs. La chaîne ajoutera la brique  des jeux à la rentrée  avec «Le Maillon faible»  et «À prendre ou à laisser» présentées par Julien  Courbet.

 

Infos-télés- médias : le foot, le foot, le foot ! ralbol

Infos-télés- médias : le foot, le foot, le foot ! ralbol

 

 

 

Difficile d’allumer une haine sans tomber sur le foot. Tout est bon pour en parler y compris pour ne rien dire. A défaut d’image, on prend un ancien jouer, une personnalité du show-biz, un journaliste ou  deux pour faire un plateau et occuper l’écran pendant deux heures. L’information en général (et économique en particulier)  passe sous la table. Il n’est pas question de critiquer l’engouement pour le foot et l’équipe de France en particulier car le mondial est un grand moment. Pour autant on pourrait sans doute éviter de tout centrer sur le foot car là c’est l’overdose. la plage de Copacabana, c’est sympa, mais il n’y a pas lieu d’en faire des tonnes. Pendant ce temps là les questions centrales par exemple sur la croissance, l’emploi sont renvoyés aux faits divers. Et pépère Hollande est tranquille, il va par exemple faire passer en douce son projet d’écotaxe et le reste. TF1, BeIN et iTélé profitent du Mondial, tandis que Canal+ est le grand perdant et que BFM TV fait pâle figure. Dans l’audiovisuel aussi le match fait rage !  TF1 se frotte les mains. La chaîne a dépensé 130 millions d’euros pour acquérir les droits de diffusion de la Coupe du monde de football. Non seulement elle a pu réduire de 50 millions sa facture en revendant la totalité des matches à BeIN Sports, mais en outre, cette année, tous les matches diffusés par la Une font le plein de téléspectateurs. Suisse-France a attiré vendredi 20 juin 16 742 000 téléspectateurs, soit 61,6 % de part de marché. Le dimanche précédent, 15,8 millions de fans (57 % de part de marché) avaient regardé les Bleus se défaire du Honduras. Même quand l’équipe de France ne joue pas, les audiences dépassent allègrement les 8 millions à 21 heures. Des scores très supérieurs aux attentes. De son côté, BeIN marque des points face à sa rivale Canal+. Son offre complète (64 matches) et sa grille des programmes spécial Mondial montrent que la chaîne qatarienne n’a rien à envier à la chaîne cryptée. Le succès populaire de la compétition, l’ambiance bon enfant qui règne au Brésil, le parcours solide du onze tricolore, la compétence des journalistes et des consultants alignés par la chaîne ainsi que la qualité des matches sont la meilleure carte de visite de BeIN, qui peut sérieusement revendiquer une place de leader dans le sport roi. Certes, la Ligue 1 reste pour l’essentiel à Canal, mais la Ligue des champions, les principaux championnats européens et ce Mondial d’exception portent le logo du rival du Golfe. Des avantages qui seront difficiles à faire oublier dans les mois à venir, même au prix de campagnes de pub et de marketing intensives. D’autres chaines comme BFM ou Canal pâtissent de cette euphorie pour le foot. Comme auusi certaines activités culturelles comme le cinéma.

 




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