- Attentat de Rambouillet : » le flagrant déni de réalité»
- Un article d’ Yves Thréard, directeur adjoint de la rédaction du Figaro dénonce le déni de réalité suite à l’attentat de Rambouillet extrait)
- Et si le temps perdu à gloser sur les faits et méfaits supposés de la police était consacré à mieux l’armer contre tous ceux qui veulent sa mort? Peut-on encore la laisser se faire offenser, humilier, piétiner par ces voix de gauche qui la traitent de fasciste, par ces bandes de délinquants qui la considèrent comme un clan ennemi, par ces terroristes qui en font le symbole d’un État à abattre? Le doute n’est pas permis, mais rien ne change. À chaque fois, ce sont les mêmes débats, les mêmes indignations, les mêmes promesses.
- L’assassinat, vendredi, d’une fonctionnaire du commissariat de Rambouillet par un islamiste tunisien est l’énième épisode de la guerre qui est livrée à notre pays. En première ligne pour nous défendre, les forces de l’ordre en paient un lourd tribut. Et les cités de banlieue ne sont pas le seul théâtre d’action de leurs bourreaux.
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Restos : Le « fait maison » à la place de l’industriel
Au pays de la gastronomie, il ne fauta pas s’étonner que les restos classiques aient du mal à résister face aux grandes enseignes de restauration rapide. Dans la plupart de restos, c’est la bouffe industrielle qui domine. Témoin les cartes aux menus surabondants qui ne peuvent être faits sur place. En cause évidemment les charges, aussi une certaine facilité et un manque de professionnalisme. Du coup on va imposer la pancarte « fait maison ». Le minimum qu’on puisse attendre d’un resto s’il veut se distinguer d’une cantine ou de MacDo. Les clients de restaurant vont un peu mieux savoir ce qu’il y a dans leur assiette. Le décret relatif à la mention « fait maison » a été publié dimanche au journal officiel, mettant en avant des plats entièrement élaborés « sur place », à partir de « produits bruts », n’ayant subi « aucune modification », pour valoriser le « savoir-faire » des restaurateurs. Ce décret entre en vigueur mardi. Les professionnels du secteur s’interrogeaient jusqu’ici sur plusieurs points du décret, notamment la définition exacte d’un « produit brut ». Selon le texte, « un produit brut (…) est un produit alimentaire n’ayant subi aucune modification importante y compris par chauffage, marinage, assemblage ou une combinaison de ces procédés ». « Le but de ce décret est la reconnaissance de l’acte de cuisiner, reconnaître un savoir-faire par rapport à une cuisine d’assemblage, en donnant au consommateur une information simple et fiable », a expliqué la secrétaire d’État au Commerce et à la Consommation, Carole Delga.