Archive pour le Tag 'L’avocat'

Démocratie en Algérie :l’avocat de Boualem Sansal interdit en Algérie

Démocratie en Algérie :l’avocat de Boualem Sansal   interdit en Algérie

Lors d’une audience prévue ce mercredi 11 décembre, l’avocat de Boualem Sansal, Me François Zimeray, prévoyait de demander la remise en liberté de l’écrivain franco-algérien. Il ne pourra finalement pas le faire, faute de visa valide pour entrer en Algérie. 

Selon l’avocat, mandaté par l’éditeur Gallimard, «ce refus de visa en temps utile, entrave l’exercice de la défense, sans laquelle il n’y a pas de procès équitable». Dans un communiqué, il déplore également qu’«aucune autorité n’ait cru utile d’informer ses défenseurs du changement de lieu de détention de M. Sansal, désormais incarcéré à la prison de Kolea.» 

L’écrivain aurait été transféré jeudi dernier dans cet établissement pénitentiaire, situé à 35km au sud d’Alger. Une façon pour les autorités algériennes de maintenir à distance le prévenu de sa défense.

 L’écrivain est poursuivi sur le fondement de l’article 87 bis du Code pénal algérien, notamment pour «atteinte à l’unité nationale et à l’intégrité territoriale du pays» et «complot contre la sûreté de l’État».

L’avocat de Carlos Ghosn juge illégalles les conditions de détention

L’avocat de Carlos Ghosn juge illégalles  les conditions de détention

 

À juste titre, l’avocat de Carlos Ghosn  dénonce les violations des droits de l’homme dont est victime l’ancien PDG de Renault Nissan. Le problème c’est que ces violations sont légales au Japon qui pratique une justice très archaïque en contradiction avec tous les principes internationaux. Par rapport à ces principes de justice au Japon,  l’ancien président de Renault aurait même dû être maintenu en prison. En effet,  la procédure japonaise est ainsi faite que les accusés doivent être mis en prison et juger qu’une fois qu’ils ont avouée leurs crimes. Sinon ils peuvent rester des années incarcérés.  Ce qu’il faut donc dénoncer ce n’est pas seulement la situation particulière du patron de Renault mais les principes mêmes d’une justice d’un autre temps qui s’inscrivent d’ailleurs dans un retour à des concepts nationalistes inquiétants.

« Il est temps de dénoncer les violations des droits de l’homme dont le procureur de Tokyo s’est rendu coupable», assure Me François Zimeray qui évoque de «graves manquements au devoir d’impartialité comme sa collusion aveuglante avec Nissan et les autorités politiques du pays». «Tout semble permis au procureur japonais pour qui l’enjeu est autant de ne pas perdre la face que de dynamiter la tutelle française sur Nissan en protégeant ses actuels dirigeants avec qui a été passé un accord secret», dénonce-t-il.

Me Zimeray estime ainsi que «tout a été fait pour enraciner, avant son procès, l’idée de la culpabilité de Carlos Ghosn, notamment la distillation dans la presse de +confidences+ systématiquement à charge et ne laissant aucun doute possible sur leur origine: le procureur de Tokyo».

«Comment une démocratie peut-elle accepter qu’un couple soit privé de tout contact depuis 150 jours par vengeance sur l’épouse qui a eu raison de dénoncer les dérives d’un système, le procureur osant l’argument : + Elle a alerté les chefs d’État et l’opinion publique… Il n’y a pas moyen de la faire taire+», s’interroge l’avocat, alors que M. Ghosn et son épouse Carole ont l’interdiction de se parler. Me Zimeray affirme que «le traitement réservé à notre compatriote est discriminatoire», et que «cet acharnement d’exception compromet la possibilité d’un procès équitable».

L’avocat de M. Ghosn ajoute en outre qu’en France, «les grands principes n’ont pas résisté longtemps à la quête de bonne conscience, primant celle de la vérité», expliquant que le conseil d’administration de Renault a privé son ancien dirigeant de ses droits à rémunération et retraite «sans attendre d’y voir clair», et que des extraits d’un audit «ont été répandus avant même que le principal intéressé n’ait été appelé à se justifier».

Carlos Ghosn a été arrêté le 19 novembre 2018, à son atterrissage à Tokyo. Le dirigeant franco-libano-brésilien de 65 ans est soupçonné d’avoir omis de déclarer une grande partie de ses revenus aux autorités boursières entre 2010 et 2015. Libéré sous caution en avril, il attend aujourd’hui au Japon son procès.

L’avocat qui a ouvert le compte de Cahuzac ignorait qu’il n’était pas déclaré !

L’avocat qui a ouvert le compte de Cahuzac  ignorait  qu’il n’était pas déclaré

L’avocat proche de Marine Le Pen qui a ouvert en Suisse le compte bancaire de Jérôme Cahuzac, Philippe Péninque, affirme qu’il ne savait pas que ce compte n’avait pas été déclaré au fisc français, dans un entretien au Parisien-Aujourd’hui en France paru jeudi.   »Lorsque j’ai appris l’existence de cet enregistrement (celui de la voix de Jérôme Cahuzac révélé en décembre par Mediapart, NDLR), j’ai tout d’abord pensé à une manipulation. Je me suis dit qu’il était tombé dans un piège car, pour moi, un gars aussi intelligent que Cahuzac ne pouvait pas ne pas l’avoir déclaré », confie au journal Philippe Péninque.  Cet ancien leader du mouvement étudiant d’extrême droite GUD et ami de la présidente du FN confirme avoir ouvert « certainement en 1992″ à la banque UBS un compte pour Jérôme Cahuzac. « Ensuite, ce compte a vécu sa vie », ajoute l’ancien avocat spécialisé dans les montages fiscaux, sans évoquer son transfert en 2009 à Singapour.   »Cahuzac voulait développer ses interventions de greffes capillaires à l’étranger. Il se rendait parfois chez ses clients en Italie, en Espagne et au Moyen-Orient aussi, je crois. Il était plus +glamour+ pour la facturation de pouvoir donner une adresse en Suisse plutôt qu’à Paris », explique Philippe Péninque. « Je me suis donc rendu à Genève pour ouvrir un compte chez UBS dont j’étais tout d’abord l’ayant droit. Après quelques semaines ou mois – je ne me rappelle plus -, Cahuzac s’est rendu en Suisse mettre le compte à son nom », poursuit l’ancien avocat, assurant qu’il ne savait « absolument pas » que l’ex-ministre du Budget ne l’avait pas déclaré à l’administration fiscale française.  Philippe Péninque dit avoir connu Jérôme Cahuzac au tout début des années 1990 par l’intermédiaire d’un associé – ancien membre du GUD lui aussi – qui était le cousin de sa femme Patricia.   »J’ai la même amitié qu’avant pour lui. Je l’ai croisé par hasard à la sortie d’un café du XVIe arrondissement quelques jours avant ses aveux mardi. Il était blanc comme un linge et il m’a dit: +Je vais aller me dénoncer aux juges+ », affirme l’ancien avocat.  L’ancien ministre du Budget avait été mis en examen mardi pour blanchiment de fraude fiscale après avoir reconnu qu’il avait détenu un compte à l’étranger, des aveux qui ont provoqué un scandale politique.

 




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